Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.
il/lui40342Modulation vocaleMaison et boutique de CélestinCantateur lyrique & Professeur de chant aux CatacombesBrian - Dream Daddy | Graph by Issui, Constantine & Kaoru474456
Métier : Cantateur lyrique & Professeur de chant aux Catacombes
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“Et ça se comprend. C’est déstabilisant. Et votre peur d’avoir envie de rien est normale, mais…”
Mais ? Il attend la suite, Célestin.
“On peut le voir aussi comme une bonne chose. Avoir peur d’avoir envie de rien, ça montre que vous voulez trouver votre voie. Trouver ce que vous voulez faire pour vous-même. C’est peut-être un peu tiré par les cheveux mais c’est une manière de voir tout ça différemment.” “Peut-être…”
Le fait est que son cerveau tourne au ralenti, sans savoir quoi, où, pourquoi, comment ? Est-il prêt à une fois de plus sacrifier sa famille au profit de sa propre existence ? Non, il en est hors-de-question, bien évidemment. Pourtant, cette vie l’étrique, et il ne parvient pas à trouver cet équilibre qu’il aurait aimé avoir.
Celle entre sa famille qu’il adore. Celle entre ses passions pour lesquelles il voudrait vivre.
“Ça peut être une première étape, même qui paraît genre un peu bête. Ou simple. L’important c’est qu’à terme, ça vous aide à trouver “votre” but.”
Il réfléchit, une moue sur la face et le nez dans sa tasse de thé - menthe, jasmin, il avait deviné la menthe mais pas le jasmin. Il en fait pousser, peut-être devrait-il en faire sécher également pour les thés. Ça élargirait probablement sa clientèle.
Il secoue la tête. Ce n’est pas le moment de songer à tout ça.
“Vous savez, je crois que j’ai aussi peur de… de ne pas retrouver quelque chose de sain. De me plonger dans le premier truc venu sans réfléchir, tête baissée. Et de me laisser engloutir, comme lorsque je suis arrivé ici. En fait, je- j’ai jamais appris à faire la part des choses. Dans la famille, on se consacrait à 100% à l’affaire familiale - c’est ce qui a rythmé ma vie, décidé de mon mariage, décidé de mes enfants aussi : il fallait un garçon, comprenez, à l’époque on n’allait pas refiler l’affaire à une fille, quand bien même c’était Louise qui gérait l’exploitation, franchement elle était bien plus douée que moi avec tout ça. Les chiffres, et le reste…”
Il inspire. Il n’avait pas prononcé son prénom depuis des années, il rappe sur le bout de sa langue comme quelque chose qu’il a trop longtemps gardé pour lui. Il se sent un peu bête, soudainement.
“Elle me manque, vous savez.”
Résumé
384 mots
Célestin parle pour la première fois depuis trèèès longtemps de son ex-femme
La Tantine Le seul et l'unique
Il/lui4282GulliverPsychologue et Homme à tout faireJohn Constantine - Hellblazer779929
Tu hoches la tête avec un sourire doux. Tu sais très bien que ça risque de le laisser perplexe, mais c’est aussi le risque. Pour autant tu le sais, ça n’empêche pas qu’il puisse y réfléchir et se poser les bonnes questions. Après tout, c’est aussi ton rôle : planter les premières graines et s’assurer qu’elles poussent convenablement. Là-dessus, vous avez un point commun ; ce qui te fait rire intérieurement. Puis tu le vois fixer son thé sans rien dire, alors tu essayes de reprendre un peu ta position de psy aux aguets, sans forcément dire le moindre mot. Il fait la moue, tu attends. Et puis c’est comme une vanne qui s’ouvre légèrement, un flot de mots qui sortent de la bouche de Célestin. Ça te surprend sans te surprendre ; c’est souvent quand tu t’y attends le moins que tes patient.e.s s’ouvrent à toi.
La pression sociale. Familiale. Les mœurs d’un autre temps, qui sembleraient bien désuets et stupides pour ton époque. Se priver et être priver sans pouvoir dire quoi que ce soit ; ou avoir envie de dire quoi que ce soit. Et évidemment la pression du travail, de faire tourner l’entreprise familiale quitte à tout sacrifier pour ça. Ces problèmes là tu ne les as pas connus, ou en tout cas pas comme ça. Peut-être parce que tu as réussi à t’en échapper d’une manière ou d’une autre. Alors tu essayes de te mettre à la place de Célestin pour le comprendre et l’aguiller au mieux. Et puis il prononce un nom : Louise. Tu mentirais si tu disais que ça t’as pas pris au dépourvu, car tu sais sûrement un peu trop bien ce que ce nom représente pour Célestin. Sa femme, dont il ne t’a pas parlé depuis longtemps, très longtemps. Tu le regardes, les yeux remplis de douceur mais aussi d’une forme d’empathie et de compassion.
Ça n’est jamais facile de parler de ceux et celles qu’on a perdu. Surtout quand iels nous sont si précieux.
« Elle me manque, vous savez. »
Tu prends une respiration, lui adressant un sourire empli de bienveillance
« Je me doute, Célestin. Je me doute. »
Tu marques une pause, comme pour ne pas le brusquer. Tu n’as pas envie d’agrandir une blessure suffisamment grande
« Est-ce que vous voulez en parler ? Ou bien simplement parler d’elle, de la manière dont vous le souhaitez »
Petit mouvement pour te redresser sur ton siège, te penchant légèrement vers l’avant dans une posture d’ouverture, comme pour lui faire comprendre qu’il a le droit d’en parler
« Bien sûr, vous êtes pas obligé si vous en avez pas envie. C’est à votre rythme, sans pression »
Résumé
453 mots
La Tantine ne s'attendait pas à ce que Célestin s'ouvre d'un coup et qu'il se mette à parler de sa femme; alors il essaye de l'accompagner du mieux possible pour qu'il en parle s'il a envie
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❝Where are you going, boy ? When did you get so lost ? How could you be so blind ? How could you be so ... blind ?❞
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Ah Louise. Il mentirait s’il disait ne plus penser à elle, l’avoir parfaitement abandonnée. Évidemment, il a désormais vécu bien plus longtemps en son absence qu’en sa présence, mais est-ce que ce fait change pour autant quelque chose ? Non, du moins à son regard.
“Est-ce que vous voulez en parler ? Ou bien simplement parler d’elle, de la manière dont vous le souhaitez.”
Il hausse les épaules. C’est toujours douloureux.
“Bien sûr, vous êtes pas obligé si vous en avez pas envie. C’est à votre rythme, sans pression.”
Il ouvre les lèvres, quelques secondes comme s’il cherchait quoi dire, et comment le dire. Puis il les referme. Se frotte le crâne, légèrement perdu probablement comme il l’a toujours été ici-bas. Son problème, à Célestin, c’est qu’il ignore où il en est exactement. Quoi faire de sa vie. Il a toujours eu quelqu’un - ou quelque chose - pour le guider. Et désormais, il se retrouve seul. Pire : il se retrouve seul, et guide à son tour d’un enfant. C’est difficile.
“Dans le fond, j’ai toujours espéré qu’elle atterrisse ici à son tour. C’est égoïste, je sais - on ne devrait pas penser une telle chose. En fait… en fait, je ne sais pas. J’espère d’un côté qu’elle a été assez heureuse dans sa vie pour ne pas venir, de l’autre j’espère quand même la retrouver parce que. Parce que je suis paumé, sans elle.”
Il avale sa salive. Le thé refroidit lentement.
“Et puis j’ai toujours peur aussi, de l’avoir tuée. Elle et le reste de ma famille. … Pas directement, non non ! Mais j’ai crevé* de la peste, vous savez. Un pestiféré, une épidémie bien sale. Je n’avais pas voulu passer le mur de peste - pour le peu qu’il a servi, de toute façon… J’ai été le premier de ma famille à choper la maladie. Peu de chance pour que j’ai été le seul, c’est tellement contagieux ces bêtes-là. Mais c’était tellement énorme que- que j’ai retrouvé personne, l’Agence a été submergée de foutus Provençaux.”
Résumé
332 mots
Célestin explique les craintes et les envies qu'il a par rapport à sa famille, et comment il se sent un peu égoïste sans pouvoir s'en empêcher
* Faute moche parfaitement volontaire
La Tantine Le seul et l'unique
Il/lui4282GulliverPsychologue et Homme à tout faireJohn Constantine - Hellblazer779929
Haussement d’épaule. Le silence plane et tu ne dis plus un mot. Tu sembles détendu, mais totalement focaliser sur ton patient. Tu en oublies les bruits extérieurs, le bruit de l’horloge au loin ou encore des voitures qui passent. En tant que psy, tu sais ce que ce genre de moments peut représenter pour la personne face à toi ; et tu ne peux pas que ça se passe mal. Malgré tes années de pratique, cette peur d’échouer te prend toujours à la gorge. Comme si l’enjeu était trop grand, trop important pour que tu ne sois pas pleinement concentré. Et au fond, c’est le cas : pour toi c’est juste un jour de la semaine comme un autre. Mais pour elleux, ça peut représenter un vrai pivot dans leur avancé, dans leur vie. Et bien que tu aimes plaisanter et donner cette image de gars très chill, tu ne peux juste pas prendre ça à la légère. Tu observes chaque micromouvement de son corps : la bouche qui s’ouvre puis se referme, la main qui gratte sa tête, son regard.
Puis la parole se libère. Tu l’écoutes exprimer ses envies qu’il considère comme égoïste et probablement mal placé, cette volonté de pouvoir la revoir et savoir qu’elle est présente dans le Monde des morts. Tu ressens aussi sa culpabilité de penser ça et surtout à quel point il semble perdu sans elle. Tu hoches la tête doucement, n’osant cependant pas dire un mot pour le moment. Tu prends des notes mentales à défaut de prendre des notes manuscrites, les mains serrés l’une dans l’autre alors que tu es toujours bien redressé sur le bord de ton siège dans une posture ouverte.
« Et puis j’ai toujours peur aussi, de l’avoir tuée. Elle et le reste de ma famille. … Pas directement, non non ! Mais j’ai crevé de la peste, vous savez. Un pestiféré, une épidémie bien sale. Je n’avais pas voulu passer le mur de peste - pour le peu qu’il a servi, de toute façon… J’ai été le premier de ma famille à choper la maladie. Peu de chance pour que j’ai été le seul, c’est tellement contagieux ces bêtes-là. Mais c’était tellement énorme que- que j’ai retrouvé personne, l’Agence a été submergée de foutus Provençaux.
Je vois. »
Ta voix est calme, posée et douce. Pas suffisamment pour donner une impression de pitié ; tu détestes ça et ce n’est pas ce que tu ressens. Mais suffisamment pour garder une atmosphère le plus agréable possible au vu du sujet de conversation. Et te voilà de nouveau à avoir l’esprit qui part à cent à l’heure, à réfléchir à la meilleure façon de dire ce que tu veux dire. Et comment l’accompagner au mieux. Tu prends une respiration et avec ta voix toujours aussi calme, tu choisis prudemment chacun de tes mots
« Déjà, il n’y a rien d’égoïste dans ce que vous éprouvez. Louise compte pour vous, ça se sent et c’est naturel d’espérer pouvoir la revoir malgré ce que cela implique. C’est difficile d’être coincé entre cette envie de la revoir et en même temps de la savoir suffisamment heureuse pour que ça ne soit pas le cas. L’un n’empêche pas l’autre et ça ne fait pas de vous une mauvaise personne, au contraire. »
Tu esquisses un sourire rassurant. Tu sens bien les émotions qui guident ses pensées et c’est pour ça que tu sais aussi que tes paroles, qui peuvent sembler assez vaines, sont pourtant importantes. Même si elles ne touchent pas maintenant, elles toucheront un jour ; c’est justement ce qui rend le deuil et la dépression si vicieux.
« Je n’ai pas connu cette époque, mais je pense que personne ne peut quantifier sa part de responsabilité dans le cas d’une épidémie aussi importante. Quand bien même elle serait tombée malade, vous n’êtes pas fautif. Vous l’avez dit vous-même, l’Agence en a même été totalement submergé. Vous avez peut-être été le premier malade, mais rien ne dit que d’autre ne l’était pas déjà et que ça se soit déclaré après vous. Vous n’avez jamais eu de signe de membre de votre famille depuis ? »
Résumé
694 mots
Il écoute avec attention Célestin, il prend le temps de lui répondre et essayer de creuser un peu les choses en douceur
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❝Where are you going, boy ? When did you get so lost ? How could you be so blind ? How could you be so ... blind ?❞