Calmes souvent étaient les après-midi, calmes et tranquilles. Quelques passages dans la boutique, peu fréquentée il est vrai. Louis n’a que des pièces de luxe, spécifiquement mécaniques - non il ne fait pas dans le micro-électronique. Le champ de clients peut alors être réduit, moindre. Mais loin de l’ennuyer, Louis, il lui permet de croquer, créer plus tranquillement dans son atelier, à l’arrière-boutique. Ses lunettes sur le nez, et les leds grandement allumées, les mains qui ne tremblent plus depuis un temps déjà, à placer minutieusement rouages et vis.
La porte de la boutique alors s’ouvre, et la clochette qui va avec tinte dans le magasin. Un aah léger qui s’échappe des lèvres de l’horloger, suivi d’un
“J’arrive dans un instant !” le temps qu’il puisse se retrouver sans nulle peine dans ses micro-mécanismes.
Une fois les choses en place, bonne place et parfaite pour les retrouver et les continuer, le voilà qui remonte ses lunettes sur son crâne. Direction la boutique. Il voit alors tes quelques cheveux voleter entre les présentoirs, tu as au moins eu le temps de te balader, observer un peu les produits. Il te laisse encore quelques secondes, prend sa posture professionnelle les mains emmêlées devant lui, le dos droit et l’air digne.
“Bonjour, comment puis-je vous ai-”Il se stoppe brutalement, le regard posé sur toi.
Oui, il reconnaît tes cheveux, la forme de ton visage, la couleur de tes yeux. Il les a tellement vu en photo, on les lui a montré tant de fois en espérant que leur vue réveillerait une forme de culpabilité qu’il n’avait pas à éprouver. On lui a donné moult détails sanglants, l’accusant à demi-mot dors et déjà. Le procès était réglé avant même d’avoir eu lieu.
Alors oui, il te connaît Lizzie Hamilton.
L’inverse ? Pas sûr.
“Mais. Vous êtes la fille qui est morte.”Se rend-il compte de l’absurdité de ses mots ?
Ici, tout le monde est mort.
Résumé
319 mots
Le swag de Louis avec ses
lunettes Comme de par hasard, Lizzie vient dans la boutique de Louis pour x raison, et ce dernier la reconnaît. On passera sur sa dernière phrase complètement idiote mais que je trouvais marrante