Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

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dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Personnages attendus

Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

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#11
Terminé26.05.17 23:45


Impossible d'oublier l'esclavage. Eden avait connu, comme tant d'autres époques,
cette période sombre de l'histoire où des hommes et des femmes étaient entreposés dans des cales de négriers et où la traversée se résumait souvent à une perte acceptable de la moitié de la marchandise. Combien de corps avaient sombré dans les hauts profondes et salés des océans ?
Il fallait être réaliste. Sa famille était certainement au complet dans cette ville : la vie d'esclaves n'apportaient pas assez de joie pour éviter ce monde.

Il n'existe qu'un quartier noir dans la ville de Tokyo. Visiblement les personnes recherchées ne doivent pas s'y trouver : sinon, franchement, Margaret aurait déjà trouvé. Margaret aurait déjà trouvé. J'ai cessé de noter les informations, soupirant lentement, alors que je fixe cette jeune femme. Parfois, il y a des choix qu'on ne doit pas faire. J'apprécie la lutte de Margaret car hommes et femmes ne devraient pas être différenciées en fonction de leurs anatomies. Les hommes ne devraient pas l'être. Je hais de la même manière et me comporte de la même façon, avec un homme, une femme, une peau claire ou foncé, une personne handicapée, laide ou belle. Les faits sont que ce ne sont que des critères subjectifs

Et totalement trivial. Et fut un temps, c'était logique. Les hommes devaient se battre et les femmes rester à l'abri pour enfanter. Cette époque est depuis longtemps révolue. Oui, je comprends le combat de Margaret : mais je n'appartiens pas au RED. Et si je n'appartiens pas à ce groupe, c'est que cette vieille peau, malgré tout le respect que j'ai pour elle, est dans une partie de jeu perpétuel. Je ne doute pas qu'elle aime ses filles. Je pense juste que sa quête importe davantage que son amour.

Je suis plutôt convaincu que je ne suis qu’un pion dans la toile d’araignée qu’elle tisse. J’ose espérer que ce n’est pas le cas des filles qu’elle dit protéger. Dans mon cas, je suis pour la totale liberté de mes hommes et de mes femmes. Je ne peux donc pas cautionner ses attitudes : mais comme je l’ai dit, je suis pour la liberté. Et je respecte la sienne. D’autant que nous avons des ennemis en commun.

« Peut-être, ... que vous devriez demander à Margaret. »


Sincèrement, c'est sans doute une mauvaise idée que d'être venu me demander d’enquêter.  Toutefois, je peux comprendre. Si je perdais les miens - ça ne risque pas vu que mes ancêtres et ceux en-dessous me collent pire que de la glu, je serais ... HEUREUX ! Mais j'imagine qu'au bout d'un moment, elle me manquerait un peu.
Je demanderai à Margaret si je peux ouvrir cette enquête … Toutefois, il est peut-être préférable que l’hybride le fasse par elle-même, histoire d’éviter une mauvaise surpris.

« Prenez votre téléphone, dites à Margaret que vous êtes avec Eden. Elle comprendra qui je suis. Dites-lui l'objet de votre recherche et dites-lui que j'ai besoin de vous pour quelques heures, si elle vous y autorise.  »


Mes yeux se détournent fixant les gens autour de nous. Que je le veuille ou non, tous les lieux publics sont des endroits où il y a des personnes susceptibles de renseigner la Reine de Cœur.  Si la jeune fille a le droit de me parler, je lui parlerai. Sinon, elle devrait retourner auprès de sa mère supérieure. En réalité, il y a bien une vérité : quand tu as signé un pacte, que ce soit avec Margaret, le diable ou moi-même, il devient compliqué – ensuite – de passer outre et de chercher son indépendance.





Melinda était occupée à trier des pièces informatiques. L'homme à coté d'elle tapait à la machine. Brutalement, la jeune africaine se retourna vers lui, et se pressant à ses cotés, elle lui demanda s'il pouvait lui trouver de la peinture, elle en manquait. Il lui fit signe que oui, et continua d'écrire.
Il s'arrêta, au bout d'un moment, en voyant qu'elle n'avait pas bougé.
Et il soupira, se redressant pour poser sa main sur sa chevelure noir :
que se passe-t-il dans ta petite tête ? Questionna-t-il. Elle ne répondit pas, retournant à ses pièces informatiques.

Une histoire se tramait. Installé dans son fauteuil,
Eden récupéra la carte de la ville, fixant de nouveaux points. Est-ce que les red n'étaient pas en train d'attraper de plus en plus de territoire ? Il aurait du s'en réjouir, mais une part de lui-même se posait cette question : Est-ce que Margaret n'aurait bientôt pas plus de logique à venir récupérer son territoire qu'à être en alliance avec lui ?


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#12
Terminé27.05.17 10:15
Lorsque viendra la fin des cathédrales que les cloches...Eden & EfiaEfia avait un petit sourire, preuve, que même avec un homme, parler de sa famille lui faisait un bien fou. Les siens étaient des personnes réelles, celle qui la raccrochait à son vivant alors qu'il était encore joyeux. Eden disait qu'elle pourrait demander à Margaret. La jeune femme avait une grimace à cette pensée. Sa patronne n'aimait pas trop cette idée. Vraiment pas. Elle avait téléphone, des plus ordinaire. La jeune femme n'avait rien de vraiment extravagant. Elle appelait sa patronne, un peu nerveuse. Elle n'avait pas l'habitude de le faire. C'était plus l'inverse. Répondre à cet appareil était devenu normal pour elle. Mais téléphoner, ça l'était moins. Sans compter que cette chose avait été inventé après sa mort. Elle expliquait un peu comme cet homme avait demandé. Mais elle pouvait entendre le soupir de sa patronne. Elle savait que sa chimère n'abandonnerait pas. Elle en avait parlé assez régulièrement. Elle n'aimait pas du tout ça. Mais elle faisait confiance à son araignée à la peau sombre. S'il y avait bien une des Red fidèles, Efia ferait sans soucis du top cinq des plus fidèles à la patronne.

« Elle dit de pas trop en faire avec moi. Elle a dit aussi que je risque de regretter mon choix de chercher ma famille... Je n'ai pas peur. »

Être avec Margaret, c'était haïr les hommes. Mais Efia avait confiance à l'un d'entre eux. En échange d'un peu de temps, il aiderait à se défaire de ce poids qui lui pesait. Retrouver sa famille était devenu si important pour elle. Plus de deux siècles à les rechercher en vain, c'était agaçant. Mais la grande chimère n'était pas du genre à abandonner. Sa patronne avait pu le voir dans ses missions. Elle revenait vers elle quand elle était accomplie ou en partie, dans le cas où elle devait rapporter des gens auprès de la reine des araignées. D'ailleurs, elle n'oubliait pas de ramener les hommes qu'elles devait capturer. Pour ça il fallait les idées claires, et un bon plan. Si Efia avait appris dans la mort, c'est de faire un plan pour elle seule. Elle suivait les ordres de personnes dans ce genre de moment. Elle ressentait d'ailleurs une certaine fierté de réussir à les faire sans trop de soucis. La preuve qu'elle sortait progressivement de ses habitudes. Bon, elle resterait à vie sous les ordres de Margaret. Mais c'était un mal pour un bien des plus immense.
© Crimson Day
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#13
Terminé30.05.17 22:40


Sans doute que la situation aurait mérité d’être évalué dans son ensemble. Toutefois, comme un vinyle tournant en rond de manière régulière et répétitive, l’enquêteur ne cherchait pas la meilleure option. Sa vie de reclus et son air de vieux sanglier âgé ne lui donnait pas un premier air apparent très avenant. Il ne l’était pas. Et il était un étranger pour cette femme. A ses yeux le calcul était évident : il ne devait pas se mêler de cette histoire. Seulement, les battements de cils de cette femme et sa joie de vivre au rythme des tambours avait eu raison d’un graphique sérieux. Savait-elle seulement qu’elle était le gros enjeu de ce morceau de ville qu’elle avait choisi ? Suivait-elle aveuglement les consignes de sa maîtresse, comme Pom suivait les directrices d’Eden sans forcément en chercher les raisons ou demandait-elle des explications sur les raisons de chaque ordre ?
Haïr les hommes était un bon moyen de se tenir à flot lorsqu’on est une jeune chimère. Cette haine pouvait se maintenir, se transformer ou se muer. Lorsqu’elle se perdait, le combat devenait compliqué. La plupart des hommes craignaient les mutantes sachant parfaitement la raison première d’une piqure et ils avaient du mal à leurs accorder leurs confiances. La haine entraîne la peur et la peur entraîne la haine. Tu le sais parfaitement, n’est-ce-pas ? Tu sais à quel point la haine entraine tellement de reflux sanguin chez nos êtres. Je ne dois pas me laisser distraire. Et malgré tout, je me laisse distraire, par cette présence que tu m’imposes alors que tu es décédée. C’est toujours les cas quand on parle des disparitions. Cette jeune fille recherchait des réponses et je savais parfaitement qui avait les réponses : Margaret. Je devrais lui demander, tiens ! Ou plutôt, elle devrait lui demander. Je ricane à cette idée. Mentalement. Mon visage demeurant stoïque. Elle n’était qu’une vieille manipulatrice et j’adorai ça ! J’étais impatient d’échanger un café avec elle. Quand j’aurais retrouvé Pom. Uniquement, là. Sans cette carte en main, je me méfiais. Elle pouvait être celle qui la possédait. Si c’était le cas ? (…) La haine n’existe pas uniquement chez les chimères. Il est préférable, toutefois, qu’elle ne soit pas mon leitmotiv. Même une vieille sorcière influente en subirait des dommages avant de parvenir à m’ensevelir avec les autres hommes agonisants.

« … »

Elle dit. Elle dit ce qu’elle veut bien dire. Toutefois, elle ne dit pas de partir ou de me fuir. Et c’est ce qui m’importe. J’ai peu de cartes dans le clan Margaret. Peut-être que cette petite va me donner l’occasion de prouver un point essentiel qu’elle semble oublier : même soumis à 100%, il y  a un pourcentage invisible et oublié qu’on parvienne par penser par nous-même. Et peut-être qu’elle en était capable.

J’ai terminé de noter les informations sur la famille de la jeune femme et je me suis redressé de mon banc avec une nonchalance visible. Puisque Margaret n’a pas dit non, autant qu’elle me suive. Je lui fais signe, sans m’approcher. J’ai bien vu que ma simple présence était une nuisance. Je me dirige vers le marchand de glace. J’ai bel et bien envie d’une glace pistage, citron et vanille. Je détourne mon regard vers elle : elle veut un truc ? Si elle le veut, qu’elle le dise, sinon tant pis ! Je paye, et en attendant ma glace, je me retourne vers elle.

« La meilleure solution serait de passer un article dans le journal. Je peux faire publier une annonce qui peut être relégué à travers le monde. Je peux également voir avec mes deux petits gars de l’informatique …. » Melinda et Asuma « pour relayer l’information aux travers des forums. Seulement, il vous faudra accepter de témoigner. Même s’il est préférable d’éviter d’aborder votre état de chimère et votre clan, ça pourrait empêcher des membres … masculins … de votre famille de prendre contact. »

Le problème, le seul problème, c’est que je doute que cela plaise à Margaret et qu’il me faudra alors faire un choix. Et il te faudra aussi en faire un, petite.




Les coups de fouets étaient un élément qu’il n’avait pas pris en compte. Mordant inconsciemment ses lèvres, l’homme au dos barré baissa la tête. Non pour se soumettre mais pour dissimuler sa haine et sa rage. Dans quel plan l’avait-elle encore foutu ? Puis, il entendit son rire et il la vit dans une robe de cette époque. Elle s’approcha de lui et lui redressa le visage, avant qu’une lueur malicieuse n’éclaire son visage. Trois putains de journées, elle se foutait de moi ? C’était si compliqué que ça de trouver le type que nous devions tuer ? La prochaine fois, je prendrais une potion blanchissante et elle noircissante et on verrait si elle trouve la situation amusante. Ou mieux, on butera tous ses enculés. J’entendis son rire et sa phrase : « je l’achète. » En même temps, que mes yeux roulèrent agacé.   

« Je t’avais dit de rester caché, » me souligna-t-elle, alors même que j’étais occupé à ouvrir de manière chirurgicale les veines de l’homme inconscient et attaché dans la grange. Redressant le visage, je grognais mécontent : « Il y avait une tarte aux pommes !
- Tu sais qu’ils doivent penser avoir été généreux d’avoir simplement quelques coups de fouet à un noir voleur ?
- J’avais envie d’une tarte.
- Si tu es maso, dis-le-moi ? »
Le bruit étouffé de l’homme se réveillant me fit détourner la tête, je le voyais se tortiller, remuer, bouger, et les regarder horrifié. Elle l’ignora, alors qu’elle s’approchait de moi pour glisser le bout de ses doigts sur mon torse nu aux cicatrices. « Tu voulais voir comment on pouvait endurer ça sans se jeter sur la personne et l’éventrer ?
- Je voulais une tarte aux pommes. »
Elle rit, joyeusement, pourtant ses yeux disaient tellement le contraire. Elle était furieuse contre moi et franchement, elle le serait davantage si j’avouais avoir été imprudent ne la voyant pas revenir.


Elle regarda les hommes venir et aller devant la grange, et elle rit amusée. Puis, elle jeta un regard faussement furieux en direction d’Eden qui était occupé à nettoyer son arme blanche, comme-ci c’était l’objet le plus précieux de son existence. « Si je résume la situation, tu t’es amusé …. » Elle fit un signe des doigts, des guillemets, qui laissait clairement entendre ce qu’elle voulait dire par ce mot « à égorger l’homme qu’on devait protéger et tu as sauvé celui de la vision de zombie qu’on devait tuer ? Tu comptes expliquer ça comment à l’Alpha ? » Haussement des épaules, il continua de nettoyer l’arme. «  Pourquoi Eden ? Pourquoi tu as fait ces choix-là ? Si tu ne voulais pas le sauver, il te suffisait de laisser l’ordre naturel des choses. Il devait déjà mourir et l’autre devait déjà vivre. »

Les yeux sombres du métis se posèrent avec furie sur la femme : « Car il l’aurait violé avant qu’elle ne le tue et que j’en ai rien à foutre de préserver la vie d’un négrier. L’Alpha a tort. Tôt ou tard, les choses changeront et ce commerce et ces alliances nous porteront défauts. »


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#14
Terminé31.05.17 11:19
Lorsque viendra la fin des cathédrales que les cloches...Eden & EfiaEfia était contente, avoir une piste solide, même maigre l'aiderait. Elle avait ce besoin de savoir. Ce désir de savoir ce qu'était devenu sa famille qui la rongeait depuis plus de deux siècles. Qui grignotait sa confiance d'accomplir des missions en tant que chimère. Elle reste distante avec cet homme, il fait un geste, celui de s'approcher, le grande africaine avance d'un pas, pas un de plus. Elle faisait un effort pour supporter un mâle. Il prend une glace. La jeune femme penche un peu la tête. Se demandant si c'était vraiment le bon moment pour ce genre de choses. Mais il semblait avoir le temps. Il exposait son plan comme si ce dernier d'une simplicité enfantine. Il parlait de relayer l'information sur les différents réseaux. D'abord dans la presse écrite. Pas celle de internet ;, s'il y avait une chose qui était un compliqué pour la demoiselle, c'était l'informatique. Tout allait trop vite pour elle. Elle soulevait un sourcil à la notion qu'elle devrait témoigner, à ces deux petits gars. Efia n'avait pas vraiment envie de parler à des garçons. Mais cet homme s'en entourait. Il précisait que l'information de ce qu'elle était serait sûrement mieux si elle restait cachée.

« Je m'en doutais un peu de la dernière partie. Ne pas parler de ce que je suis devenu était une chose évidente. Pas sûr que la Mama apprécie... »

Ce qu'elle ignorait, c’est que cette dernière était liée plus ou moins à sa patronne. Efia respirait à fond.

« Si j'ai demandé, c'est parce que ça me préoccupe. Je cherche depuis si longtemps que j'en viens à douter de réussir les choses que ma boss demande. Je ne veux pas être inutile pour elle... »

Déjà qu'elle ne savait pas voler pour une chimère possédant des gênes d'un animal volant, c'était nul. Mais elle avait peur. De s'écraser sur le sol. Elle devait faire ça dans un endroit hyper sécurisé. La demoiselle voulait vraiment faire de son mieux pour sa boss. En plus, elle avait pas fini de capturer les gens, c'était bien une preuve de son doute qui la rongeait. C'était la seule mission qu'elle s'était confié personnellement. Elle la regrettait. Mais son cœur, son âme lui hurlait de les revoir, au moins une fois. Même les mâles de sa famille... Zendé serait sûrement fâché que sa grande sœur soit si différente... Elle lâchait un petit soupir. Cette histoire pesait trop sur ses épaules.
© Crimson Day
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#15
Terminé02.06.17 2:37
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"« Féminisme » n’est pas un gros mot. Ça ne veut pas dire qu’on déteste les hommes, ça ne veut pas dire qu’on déteste les femmes avec de jolies jambes et du bronzage et ça ne veut pas dire qu’on est une garce ou une gouine, ça veut dire qu’on croit en l’égalité."

Kate Nash

C’est clair que cette petite est torturée par les choix qu’elle fait, doit faire et ferra. C’est dommage pour elle car une fois chez Margaret, retourner en arrière devient franchement difficile. La vieille femme lutte pour une cause qui doit lui sembler juste – tout comme moi – et je pense qu’elle et moi ne supportons pas la trahison. Je doute d’ailleurs qu’elle apprécie ce que je suis en train de faire mais elle ne m’a pas interdit expressément de parler à ses filles ni de travailler pour elles. De ce fait, rien ne m’interdit de prendre des informations.

Fixant la jeune femme qui semble avoir le poids des deux mondes sur ses épaules, je ne peux pas la consoler. Franchement, j'ai la gueule du mec qui sait trouver les mots justes au bon moment ? Non. Je suis dans l’action ou la réflexion. Pas dans la parole. J’ai horreur d’employer des mots qui sont vides de sens sous prétexte qu’ils rassurent. Je suis pourtant capable de long discours. Ce n’est pas ce que cette femme a besoin.

Du coup, je lui tends un morceau de papier et un crayon. « Ecrivez-moi ce que vous voulez que je mette dans l’annonce et je le communiquerais à la presse. »

D’un autre côté, Margaret pourra voir ça de deux manières. La première étant qu’Efia agissait sans prendre des ordres directement d’elle et que j’avais interférer dans ses histoires. La seconde, elle pourrait prendre en compte que la jeune danseuse a pu parler avec un homme sans le tuer et qu’elle a pu communiquer et avoir de l’initiative dans ses recherches. N’est-ce pas ce qu’elle désire ? Des femmes qui soient assez fortes pour ne pas avoir besoin d’homme – ni de marâtre, non ?- pour les contrôler ?

Peut-être, qu’aussi, je me venge à ma façon. Qu’elle ne me prenne pas pour un crétin. Je sais parfaitement que je lui ai envoyé Pom. Je sais parfaitement que je voulais que Pom réalise que les femmes ne sont pas que bonne à rougir et à être de timide chose fragile à protéger. Mais j’ai aussi bien vu qu’il avait été chamboulé par cette première rencontre et qu’elle y était forcément pour quelques choses. Il ne fallait pas me prendre pour le dernier des demeurés ! Il était hors de question qu’elle tente ses astuces de lavage de cerveau auprès de mon employé ! Franchement, les chimères et leurs piqures étaient bien trop dangereuses pour un drogué amoureux des seringues.

« Je vais vous demander un service en retour. »


Je l’ai dit, payer en ossement ne m’intéresse pas. Les objets rares sont mon domaine. Margaret et les yakuzas me livrent en ce qu’il me manque et j’ai des partenaires dans le monde entier. Alors forcément quand quelqu’un paye, c’est souvent avec sa propre personne. Et cette jeune femme pouvait m’être utile. Forcément, faudrait-il encore que je lui fasse accepter de « me rendre un service » ce qui la mettrait forcément en danger, car cela pourrait aussi être vu comme « bossant pour Eden le temps d’une demande. » Et là, franchement, je pense que la vieille risque d’en perdre son dentier.




La vieille femme japonaise à la pipe allongée à l'opium décrocha le téléphone rétro qui lui semblait pourtant déjà trop moderne pour composer le numéro de téléphone de Margaret. Il était temps d'organiser un rendez-vous avec l'alpha et cette femme, que l'homme le veuille ou non. Des guerres allaient commencer et il n'y aurait pas le temps de laisser des jeux d'amusement brouiller la partie.
Je suis un intellectuel. Ça m'agace qu'on fasse de ce mot une insulte : les gens ont l'air de croire que le vide de leur cerveau leur meuble les couilles.
Les Mandarins
Simone de Beauvoir


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#16
Terminé02.06.17 9:53
Lorsque viendra la fin des cathédrales que les cloches...Eden & EfiaToute action à une conséquences, ne pas les assumer serait renier ces moments qui font que les êtres humains sont à la fois si beaux et si laids. Homme comme femme. Efia avait peur. Vraiment peur. Mais elle avait accepté de trahir un peu sa patronne. Sa famille comptait beaucoup à ses yeux. Elle devait sûrement pas voir du bon œil. La jeune femme avait espéré toutes sa vie d’esclave qu'il la sorte de là. De cet enfer. Ils n'étaient pas venu. Elle leur voulait un peu. Mais c'est à elle qu'elle se reprochait d'être aussi faible. Alors qu'il tendait le papier. Elle écrivait par automatisme en anglais. Vu que c'était la première langue qu'elle avait appris à écrire. Elle marquait ceci.

« Recherche Famille Kamba pour retrouvaille... »

Elle coinçait un peu. Elle ne savait pas trop quoi dire. Elle se mordait doucement la lèvre ; il ne fallait pas trop en dire dans l'annonce. Elle serait le crayon, si bien qu'il se brisait entre ses doigts. Il fallait dire que la demoiselle avait hériter de son serpent, un sacré poigne.

« Pardon... »

Efia respirait à fond. Prenait le côté qui écrivait et reprennait son annonce.

« Jeune femme les recherche depuis longtemps. Si vous voyez cette annonce ne l'ignorez pas. S'il vous plaît... »

Elle tendait le papier, on pouvait voir qu'elle n'était pas tellement habitué à l'écriture. Mais ses lettres étaient lisible. Comme celle d'un bon élève. Elle ne voulait pas trop toucher cet homme. Mais elle n'avait pas tant le choix que ça. Elle regardait cet homme. Il lui demandait un service en retour. Elle soulevait un sourcil. Elle ne savait pas trop quoi lui répondre. Elle se dandinait un peu.

« Je vois, quel genre de service ? »

Autant qu'elle sache à quel point elle devait enfreindre ses propres règles, dont un qui était de pas trop travailler pour quelqu'un d'autre que Margaret. Ce qui était un peu raté quand on savait qu'elle travaillait de temps en temps pour une certaine Cordélia. Mais bon, la chimère ne serait pas fidèle à cette femme. Elle avait des côtés bizarres qui lui faisait peur. Elle venait surtout pour la dame-chat. Elle l'aimait beaucoup. C'était des seules personnes avec qui elle pouvait passer des heures sans se lasser. Elle souriait doucement à cette pensée.

« Je ne suis pas capable de certaines choses, mon... Monsieur. »

Elle aurait bien dit mâle. Mais il lui donnait un espoir de retrouver sa famille. Donc elle devait le respecter, d'une certaine façon.
© Crimson Day
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#17
Terminé04.06.17 16:58


Certes, les pertes sont des miettes. Ta vie, ma vie et nos vies dans le processus et l'immensité de l'univers étaient aussi précieuses que la fourmis ou le moustique que tu as déjà tué. Chaque vie est précieuse me direz-vous. Précieuse, mais pas pour vous. Toutes les vies ne sont pas précieuses pour vous. C'est hypocrite que d'affirmer le contraire. C'est débile, surtout. Peux-tu me dire à quel point tu peux être touché par la mort actuelle - là tout de suite - d'une personne quelques parts. Car forcément, quelques parts, quelqu'un souffre, quelqu'un meurt, quelqu'un pleure.

Si, tu as conscience de ça, tu peux croire que le monde est égoïste et que tu dois l'être. J'ai une autre conception de cette idée. Je suis égoïste.Je dois agir comme je l'entends à l'exception de ceux qui comptent. Oui, les hommes ne sont que des fourmis ou des moustiques. Seulement, ceux qui sont MES moustiques et MES fourmis, n'approche ni ton doigt, ni ta loupe sur eux, sinon, c'est toi que j'écraserai et brûlerai.

Rapproché de la jeune femme, je la vois se reculer. Je me penche en avant, pour être à sa hauteur. Petite danseuse, n’es crainte. Je ne suis pas un soldat de plomb et je ne compte pas être mangé par un poisson, ni te demander de te jeter dans le feu pour moi. J’ai un service simple et clair à te demander mais avant. J’enregistre le mot de la femme, je le prends en photographie pour être exact avec mon téléphone portable. Je ne sais – toujours – pas lire le latin. Je ne peux donc pas savoir ce qui est marqué dessus. Elle aurait pu très bien noter : « va te faire foutre, enculé ! » que j’aurais eu la même réaction. Il n’y a que quelques mots et l’écriture est élégante, voilà simplement ce que je peux dire. Ce n’est pas bien grave : ce sont mes employés qui se chargeront de transmettre le message à la presse écriture même si je ne doute pas qu’internet se plaira à les reprendre. Dernièrement, j’ai réalisé que rares étaient les évènements et les textes qui ne se terminaient par sur la toile. C’est peut-être là le summum de l’immortalité.

Je la fixe puis je lui fais signe de me suivre. Margaret ne lui a pas interdit et elle peut se le permettre, non ? Nous sommes dans un parc et il y a des gens partout. Elle ne doit pas craindre que je l’agresse. Je fixe l’horizon devant moi et je m’avance vers un endroit du parc que je connais plutôt bien. J’en profite pour manger ma glace. Le sucre me fait du bien. Il faut dire que je n’ai généralement pas le temps de m’alimenter correctement ces derniers temps. J’arrive vers le lac, le petit lac où des enfants viennent souvent nourrir les oiseaux et regarder la faune et la flore. Où des jeunes se baignent quand la chaleur augmente. Et je fixe le lac d’un air morne. Je peux comprendre son besoin de retrouver sa famille. J’ai aussi le besoin de retrouver la mienne même si aucun sang ne nous lie. Ma famille, c’est les gens qui travaillent et bossent pour moi. Ils sont mes frères, mes fils, mes parents. Elles sont mes sœurs, mes filles et mes mères. Du plus ancien, tel que Pom au plus nouveau tel qu’Asuma, je n’ai qu’un but : les protéger contre tout. Ils peuvent s’occuper de sauver le monde. Je m’occuperais de les sauver eux.

« Vous ne soupçonnez pas ce qu’on est capable de faire pour survivre ou faire survivre ceux qui nous sont proches, mademoiselle. »

Toujours pas de sourire, navré. Je me suis assis sur le bord du lac et j’en observe les profondeurs, les gros poissons orange et blanc qui remontent à la surface. On effleure toujours la surface. Il faut aller plus profond, toujours plus profond. Il faut chercher au-delà des apparences. Au-delà du premier jugement. C’est ce qui fait que je suis plus proche des femmes RED que des hommes en général. Je ne vois pas l’arrogance de Margaret comme un défaut, je ne vois pas ses crimes comme inqualifiable, je vois une femme qui a dévolu sa vie à rendre celles d’autres femmes meilleures. Si le prix à payer me semble injustifiable quand c’est le sang de sa famille qui est touché, tous les autres actes doivent et devront être fait. Même si c’est moi l’obstacle à abattre.

Je lui tends une bourse contenant de nombreux ossements, la paume ouverte ainsi qu’une rose éternelle – zombifiée – une rose éternelle qui est plus proche de l’état de mort que de vie, mais qui gardera à jamais cet aspect. C’est une toute petite rose, qui remue de ses pétales rouges vifs. Une petite rose, plus petite que mon index dans une petite cloche en verre.

Je ne me rapproche pas de la jeune femme. Elle s’est déjà reculée une fois, je ne vais pas la brusquer davantage. Autant qu’elle vienne la chercher par elle-même, c’est plus prudent pour elle comme moi.

« Remettez ceci à Shirley Dumais, elle vit à l’appartement Lascaux.  Elle m’a rendu un service et je lui dois un payement. Je ne lui dites pas que ça vient de moi. Simplement. Ne me décrivez pas, ne dites rien. C’est l’unique service que je vous demande. »





Il entendait les cloches sonner et le temps passer. Lorsque Victor Hugo avait écrit Notre Dames de Paris, il ne voulait pas mettre en évidence une dramatique histoire d'amour. Il voulait dire que chaque invention et pro gré détruit une part de l'histoire et de l'art pour créer un nouveau moyen de communication. L'écriture avait détruit la préhistoire. L'imprimerie.
L'invention de l'automobile. La découverte de l'usage du pétrole.
Il ne culpabilisait pas. Eden ne se reprochait pas d'avoir traité Shirley avec rudesse et égoïsme. Il regrettait de ne pas avoir pu l'utiliser pour parvenir à des fins sans violence à ce qu'il cherchait à obtenir. Ce qui l'obligerait à faire appel à des méthodes moins douces et délicates mais il ne regrettait pas d'avoir été rude avec cette femme incapable de s'affirmer plus de dix minutes. Non. Il tenait juste à payer la journée qu'il lui avait fait perdre et la rose ? Elle n'était là que pour la remercier d'avoir été sincère. Le temps d'une minute. Une minute qui lui avait rappelé celle qu'il avait aimé.
Les hommes sont soumis à un dictat de la beauté et de la jeunesse. Nombreux d'entres eux, si ils avaient eu connaissance du monde des morts n'auraient pas hésité à mourir à l'âge de leur jeunesse de peur de perdre les pétales de leur beauté.

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#18
Terminé04.06.17 18:42
Lorsque viendra la fin des cathédrales que les cloches...Eden & EfiaEfia reculait, elle n'allait pas laisser cet homme s'approcher. Elle le fixait d'un air méchant, elle n'aime guerre les rapprochement. Même avec les femmes, elle avait du mal avec le contact. Bon, avec ces maîtresses, elle se permettait de les toucher pour les aider. Mais jamais plus que nécessaire. C'était comme ça qu'elle fonctionnait. La chimère pouvait faire confiance à certaines personnes, homme comme femme. Si on pouvait la tromper sur la marchandise, comme l'avais fait sa maîtresse avant de mourir. Combien de fois elle avait détesté sa masculinité. Elle souriait. Alors que Eden disait qu'il n'y avait pas de limites à faire des choses pour ceux qu'on aime. Elle aimait sa famille, presque plus que Margaret. Elle avait un profond respect pour sa patronne, l'air de rien. Il devait être sûrement en contact avec un vampire ou l'être pour savoir ça. Peu importe ce qu'il était au final. Ce qui comptait c'est les retrouvailles tant promises. Elle regardait cet homme. Alors qu'il sortait quelque chose de sa poche. Elle écoutait ce qu'il disait remettre des choses à des gens, c'était normal. Elle devait lui donner et rien dire sur le destinataire. C'était parfait pour elle. Elle saisissait l'enveloppe sans se poser de question. Remettre ça à une femme ne serait pas bien compliqué. Vu le nom, il y avait de grande chance que cette personne le soit. Mais les nom masculin et féminin se mélangeait parfois...

« Bien, ça sera fait, je ne garantit pas qu'elle ou il ouvre le courrier. Mais merci de m'aider pour ma famille, si elle reviens à moi, je vous devrai plus qu'une simple course. »

Efia était sincère. Elle voulait tellement que sa famille soit à ces côtés, depuis des années, malgré son engagement auprès de sa boss. Elle savait qu'elle se consacrerait un peu à ses personnes. Elle devrait cacher à ceux qu'elle aime ce qu'elle était devenue. Cacher ce que son passé lui avait fait sûrement. C'était tant mieux. Elle n'avait pas envie d'y penser plus que d'habitude. Dans ses rêves, certaines images tournaient, sans qu'elle puisse les chasser. Sa mort arrivait grande première, suivait ses mauvais traitement durant sa vie. Ceux qu'elle avait conduit à l'état de poussière dans sa mort. Elle s'en voulait parfois de ces passages en tant que red. Elle livrait les gens sans aucune forme de pitié. Leur fin étant plus que prévisible. C'était des hommes, elle les détestait, il méritait un peu ces exécutions. Ce qui ne l'empêchait pas dans le fond d'elle de regretter un peu. Il y avait des mâles bons ? Peut-être...
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#19
Terminé05.06.17 19:18


Elle était chimère. La femme vampire qu’Eden avait aimé était une jeune chimère qui haïssait les hommes. Il se souvenait de la haine dans ses yeux à leur première rencontre. Elle était comme cette femme-là. Différente, mais haineuse. Elle le nommait : le gros male aux cheveux gras. Et c’était le plus gentil des premiers surnoms qu’elle lui avait donné. Elle avait commencé par des moins sympathiques et des moins agréables.
Elle reculait quand il s’approchait et il s’approchait quand elle reculait. Au début, elle s’était contenue à cause de son apparence. Elle avait jeté des regards haineux. Elle s’était contentée d’hocher de la tête tout en l’insultant mentalement. Elle avouera plus tard qu’elle s’imaginait toutes les morts qu’il méritait. C’était sa passion : Aller chez les morts et tuer les hommes qui faisaient du mal.
Il l’accompagnait car il était payé. Rien que pour ça. Elle changeait de visage passant de l’angélique jeune femme à l’horrible monstre dès qu’elle avait sa proie. Seulement, elle voyait au-delà de son manque de réactions, au-delà de sa froideur et souvent, il se prenait à se demander, ce qu’il avait fait pour mériter ce bonheur éternel ?

Je sens qu’elle est capable d’apprécier davantage les hommes qu’elle ne semble vouloir le montrer. Elle recherche sa famille. Elle doit avoir un père, un grand-père, un frère, peut-être davantage. Elle n’a pas eu que des mauvaises rencontres. Et lorsqu’elle aura retrouvé les siens, elle aura une raison de vivre : et une raison de ne pas vouloir tuer.  J’ai terminé ma glace et je regarde l’eau calme du lac. Pauvre petite ! Sur le lac, cette femme, que j’aime tellement, danse lentement. Ses pieds nus joues sur l’eau qui ne bouge pas. Ce n’est toujours qu’une illusion. Elle rit, joyeusement, et dodeline. Le plus grand danger quand on est chimère, ce n’est pas d’haïr, c’est d’aimer. Les chimères, encore plus celles des reds, sont comme des sœurs. Elles peuvent être amies avec des hommes, elles peuvent être en couple, mais elles ne doivent jamais oublier que les hommes sont en généralité un danger et qu’il faut changer les choses. Ce n’est pas pour rien si les chimères fréquentant le Bchobiti bar sont peu nombreuses. Leurs sœurs n’apprécient pas de les savoir en train de rire avec des hommes aux idées parfois machistes et à l’humour souvent gras.

« Mademoiselle, »

La discussion devrait être terminée mais je la prolonge. Je ne la regarde pas. Je n’ai aucune haine envers les femmes. Mon dégout de l’humanité ne m’empêche pas d’avoir un semblant de compréhension pour eux qui prennent des chemins différents. Des chemins laborieux qui conduisent le plus souvent à la souffrance.

«Ne vous attachez pas à un homme, ne changez pas votre façon de voir. »

J’ai l’impression de la menacer. Ce n’est pas le cas. Je suis toujours sincère – presque toujours. Le mensonge n’est qu’un outil pour provoquer la violence chez moi ou conduire au calme. Je ne suis d’ailleurs qu’un piètre menteur. Il suffit de me voir dire à Pom que je ne suis pas un vampire pour s’en rendre compte. Il faut être aussi stupide que lui pour croire l’une de mes galéjades.  

« Si un jour, vous pensez faiblir dans votre haine et votre soif de sang. »

Je me suis redressé, nettoyant mon vêtement. Il est temps pour moi de partir. Je pense qu’elle peut le comprendre. Cette fois, il me semble évident que je vais devoir me confronter à Margaret rapidement. Je n’en suis ni inquiet, ni stressé. Juste un peu ennuyé. Je n’aime pas le café noir, je préfère le sucre. Je n’aime pas les vieilles personnes. Elles pensent être plus sages que la jeunesse. C’est une grave erreur. Et je n’aime pas cette lassitude permanente qu’elle dégage, bien trop proche de ma morne apparence. Elle me fait penser à une vilaine sorcière qui essayerait de me faire manger un cookie empoissonné - Non vraiment, je la respecte, mais j’ai peur de m’ennuyer dans une conversation de vieilles dames. Je préfère m’entretenir avec les jeunes chimères qu’elle m’envoie. Ne serait-ce que parce que ma parole est peut-être moins persuasive et moins charismatique, mais je pose des questions. Et les questions engrènent la réflexion.  

« Assurez que Margaret soit dans un bon jour avant de la prévenir »




« Mélinda ? »

La jeune noire regarda par-dessus son ordinateur, avant de sourire béatement à son patron.

« Oui, Eden ? »

Il la fixe, et elle sourit toute contente avant de venir le voir. Encore une fois, elle est nue et ne porte qu’un tee-shirt qui appartient à Pom, pour une fois. Elle tire dessus avant de grimper sur les jambes de l’homme qui lui semble être un géant.

« T’es tracassé ?
- Voudrais-tu te venger de ceux qui t’ont fait du mal ? »

Peut-être qu’il avait tort de la garder ici. Peut-être devrait-il lui présenter Margaret. Peut-être qu’elle pourrait sortir après ça. Céder aux caprices de ses protégés le rendait-il plus faible que la vieille femme ?

Elle hésite, puis elle l’enlace gentiment, joyeusement, comme une enfant malgré qu’elle n’en soit plus une. « Si je le veux, je te dirais de le faire. »
 
Quel est le prix de la vengeance ?
Quel est le prix de la souffrance ?
A combien estimez-vous ma mort ?
A combien estimez-vous vos torts ?

Tic … tac …
Tu te sens patraques.
Tic, tac …
La guerre éclate.
Tic, tac …
Saute dans les flaques.
Tic, Tac …
Elles se changent en lac.


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#20
Terminé05.06.17 20:44
Lorsque viendra la fin des cathédrales que les cloches...Eden & EfiaEfia n'était pas du genre à traîner pour tout et n'importe quoi. Elle faisait ce qu'il avait à faire. Et le reste c'était souvent superflu. Elle lâchait un soupir quand l'homme l'interpellait. Elle se demandait bien ce qu'il voulait. Elle se tournait, un air agacé sur le visage. Toujours à chipoter, ces hommes... Elle roulait des yeux. Il la mettait en garde. Ne pas s'attacher aux hommes. À part sa famille, elle ne voyait pas trop à quels hommes elle pourrait s'attacher. La chimère avait un petit rire.

« Je ne me vois pas changer mon fusil d'épaule, le mâle. Je ne empêcher de m'attacher à des gens qu'ils soient homme ou femme. Mais je finirai ma mort avec une demoiselle à servir ou à dorloter. »

La grande jeune femme pouvait dire un millier de mots, rien n'avait plus de ses que ceux qu'elle prononçait en ce moment. Il parlait comme un fou, un fou qui savait de quoi sa boss était capable. Quel drôle d'oiseau. Elle haussait les épaules. Ce travail ne l'empêchait en rien de continuer sa mission pour Margaret. Elle y tenait. Pour prouver à quel point elle poyvait avoir confiance en elle et ses capacités.

« Je ne trahirai pas la patronne. Ma famille est un but que je me suis fixé avant d'entrer dans son organisation. Elle savait mes motivations. Celle de montrer à tous ces bâtards d'homme qu'il tienne pas le monde entre leur main sales. Il est temps que les choses changent. Dans le monde des vivants c'est tellement lent, il parait, c’est ce que me dit souvent une vampire que je croise. Ceux de son espèce savent mieux ce qui se passe dans ce monde que moi. La trahison de ma part, me fera rejoindre ces mâles que j'ai amené à elle, sûrement. Un ultime affront à ce que je suis devenu suite à ma vie. Je ne prendrait pas plus des chaînes que celles que j'ai sciemment laissé. »

Efia en avait besoin, de ses poids qu'elle pouvait sentir par moments. De cette sensation que malgré tout, elle n'était pas seule. Sa liberté était là aussi ; amis elle était un poil étouffante pour une ancienne esclave qui avait toujours vécu avec ça ou presque. Passer le pas demanderait beaucoup de choses. Sa famille n'était qu'une toute petite partie, l'autre se ferait sûrement mentalement.

« En espérant pas vous croiser de si tôt, monsieur... »

elle se mettait à courir, ce qui était pratique avec sa grande taille c'est les distances qu'elle pouvait faire.
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