Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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#11
Terminé12.08.17 23:45
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« More than I did yesterday »
Attrapez la vieille folle
Ils se cajolaient presque comme des enfants qui jouaient ou avaient besoin de se trouver et pour une fois, elle avait envie de laisser Toulouze gagner, de toute manière il avait déjà gagné il y a bien longtemps et bien qu'elle riait à ses remarques elle n'en désirait pas moins et était loin d'entraver ses gestes qui venaient se caler contre sa peau. Elle partageait ces moment avec lui et savait que dans ces instants là plus rien d'autre ne comptait, ce pourquoi elle ne lui répondit pas, lui lançant juste une œillade appuyée qui valait toutes les paroles du monde.

Elle embrassait sa mâchoire et son cou, sa peau chaude et foncée sous ses lèvres, se laissant totalement dériver jusqu'aux premières lueurs du jour qui accueillait son corps endormi sous les draps doux. Elle grognait un peu, se calant de nouveau contre la source de chaleur que lui prodiguait constamment le corps du zombie contre elle, ignorant les mille tambours qui sonnaient dans sa tête comme une fanfare non désirée. Elle entendait les grognements de Toulouze à côté d'elle qui avait comprit avant, il bougeait et râlait dans un maugrément qu'elle avait du mal à cerner, elle ne savait pas d'où venait le bruit et la maigre tentative pour ouvrir un œil s'était terminée par un échec cuisant. Il avait parlé distinctement, accompagné d'un mouvement de bras vers sa tête sans qu'elle détermine ce qu'il était en train de faire mais cependant elle cernait mieux l'atroce bruit strident sans discontinuer qui l'incommodait.

Elle avit atrocement mal au crâne et envie d'ignorer la nuisance sonore qui prenait plus d'ampleur à chaque fois qu'elle y songeait. Se tournant mollement sur le ventre en râlant, notant sa nudité et se rappelant vaguement de la soirée avant de rapidement comprendre que la sonnette n'arrêterait pas son vacarme tant qu'un d'eux n'aille ouvrir, ce qu'elle s'apprêtait à faire avant qu'un des cochons ne se mette à courir partout en jappant et en forçant le passage dans la chambre. D'abord un pied en dehors des drapes, demandant un effort considérable, un froncement de sourcils équivoque et un rapide baiser posé sur la tempe de l'africain allongé de tout son long dans le lit.

Jambon pleurait déjà et elle sentait ses nerfs s'irriter patiemment, le pire étant qu'elle savait d'avance qui c'était, qu'elle n'avait aucune envie de se lever pour aller ouvrir, qu'il était bien trop tôt pour ses cycles de sommeil diurnes. D'un pas lent et lourd elle réussi bon gré mal gré à s'extraire du doux confort du matelas et de la chaleur salvatrice de la couche pour faire deux pas et saisir ce qui lui tombait sous la main pour se vêtir. Une culotte, le t-shirt de Toulouze sur le dos et les fesses, elle ouvrait déjà la porte en râlant pour descendre les escaliers, évitant soigneusement un cochon poilu trop content du réveil matinal auquel il n'était que peu habitué.

Attrapant l'animal sous le bras pour ne pas trébucher dessus, la nécromancienne avançait avec difficulté vers la porte d'entrée, d'une part elle était mal réveillée, d'autre part l'alcool coulait encore dans son sang et enfin elle était courbaturée de partout, rien pour la mettre de bonne humeur donc, ce qui ne l'empêcha pas d'ouvrir la porte d'entrée avec son sourire faux habituel et un œil à moitié fermé. C'était bien la saloperie de vieille bique de voisine qui s'acharnait sur la sonnette comme une moule à son rocher. D'un air aussi avenant qu'excédé elle n'eût même pas le temps de dire quoi que ce soit que l'ancêtre sur son palier l'arrosait copieusement de reproches limites insultants qu'elle n'écoutait pas, acquiesçant juste de bonne grâce comme un ado répond « ouais ouais » à sa mère qui lui demande de ranger sa chambre.

« Ecoutez madame je suis chez moi je fais encore ce que je v- »

Pas tellement de continuer la phrase que son horrible roquet ressemblant plus à un gros rat avait aboyé, coupant Teodora net, avisant le chien qui lui filait automatiquement une chair de poule incontrôlée, la faisant hurler et claquer la porte sans crier gare. Elle avait horreur des chiens, et celui de la vieille peau ne faisait pas exception à la règle. Encore tremblante, vacillante sur ses jambes et affolée elle ne pût que répondre à travers la porte de ficher le camp et que si elle n'était pas contente elle pouvait s'en aller ou contacter le syndic qu'elle avait grassement payé et qui donc n'interviendrait pas, Jambon serré contre son cœur qui battait à mille à l'heure et de plus en plus erratiquement tandis que les jappements du chien continuaient à résonner à travers la porte. C'était un cauchemar et elle allait se réveiller, voilà.
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#12
Terminé24.08.17 0:31

Eusomatus
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Un cri. Un seul. Et le monde s'écroule. Change de couleur. Du clair, il passe au sombre. Presque noir. Le monde tangue. Se balance. Le cri résonne. Dans sa tête. Dans sa poitrine. Puis plus rien. Avant le drame.

Alors là...

En un éclair, l'homme quitta les draps chaud qu'il n'avait voulu laisser quelques minutes plus tôt. Le bruit incessant et irritant de la sonnette s'est arrêté, le silence avait repris ses droits, avant d'être brisé de la pire des façons. La pire ! Son sang n'avait fait qu'un tour, ses jambes le menant jusqu'à l'étage inférieur, s'étant au passage pris dans des linges traînant au sol et qui avait bien failli le faire tomber quand enfin, enfin, il se retrouva devant l'endroit même où les choses avaient dérapé.

Les beuglements agaçants de la vieille derrière la porte. Les petits cris immonde de son animal difforme -si on pouvait appeler cette chose un animal. La sonnette qui se remit à retentir. Et les tremblements agitant les épaules de la jeune femme devant lui. Non sérieux ? Pourquoi il ne l'avait pas encore fini cette vieille peau emmerdante déjà ?!

Les poils bruns et fins de Jambon contrastaient avec la couleur caramel de la peau de Teo qui avait, semblait-il, mis son cerveau en pause. La vue du clebs l'avait presque tétanisé. Et pour cette simple raison, le zombie comptait bien jeter l'autre râleuse en dehors de l'immeuble.

Enfin ça va être compliqué. Il n'y a pas de fenêtre dans le couloir...

Un couinement de la part du marcassin calé dans les bras de la brune se fit entendre. Un autre un peu plus bas qui se frottait à sa jambe en guise de bonjour. Toulouze ne s'occupa que faiblement de ce nouveau contact familier et s'avança vers la jeune femme dont il attrapa le visage en coupe, la forçant à le regarder. Doucement, il colla son front contre le sien, lui lançant un regard extrêmement doux pour finalement embrasser son front et s'en retourner vers la porte d'entrée. Ça allait barder !

T'oublies pas un truc ?

La porte s'ouvrit d'un coup sur la vieille voisine qui se tut immédiatement, ses prunelles fixant l'homme devant elle qui ne lui inspira rien de bon. Il fallait dire que son regard aurait glacer le sang de n'importe qui et que son expression n'engageait pas à la discussion. Même la saucisse sur patte boucla son caquet face à la masse immense qui se dressa devant lui. Et c'était mieux pour lui qui plus est.

- J'veux plus vous entendre.

La vieille dame déglutit difficilement à l'entente du ton sibérien du basané qui claqua la paroi de bois sans rien ajouter de plus. On n'entendit plus rien pendant de longues secondes, rassurant le zombie qui repartit voir sa nécromancienne et alla câliner ses cheveux tout en lui souriant.

- Salut.

Toulouze éluda tout simplement le passage avec la voisine exécrable et se concentre pleinement sur ce qu'il avait sous les yeux, le petit cochon entre les bras de Teo lui quémandant sans discrétion des caresses, tout comme Rosette qui ne voulait lâcher sa cheville. Enfin, c'était à peu près un matin comme un autre.

Ouais sauf que t'es à poil mon pote...

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#13
Terminé04.09.17 1:00
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Attrapez la vieille folle
Un seul son, pas si fort, pas si menaçant, mais un seul avait fait basculer son monde, un aboiement de rien du tout, d'un roquet sans importance avait fait remonter la bile dans sa gorge, la peur toujours intacte imprimée sous ses rétines et dans ses réflexes, claquant la porte comme ses talons sur le bitume quand elle sort trop tard le soir. Il y avait peu de choses dont Teodora avait réellement peur, dont elle se souciait, même, mais les chiens avaient ce pouvoir sur elle, ce pouvoir de la tétaniser totalement, de la laisser pantelante et en pause totale, son ultime réflexe de protection, se protéger de tout, ne plus faire attention à rien, ne plus rien voir, ne plus se laisser atteindre, elle se retranchait au plus profond d'elle même. Teodora détestait les chiens, elle en avait une peur bleue, un seul grognement avait le don de la ramener à ses quinze ans, le froid de Stockholm en plein mois de janvier et ses jambes qui couraient à pleine allure pour perdre un espèce de molosse qu'on avait lancé à ses trousses parce qu'on avait pensé que ça serait drôle. Elle était loin teo, elle était loin dans sa tête, loin dans son confort, elle ne pensait plus à rien, n'entendait même pas les bruits à l'étage,elle ne sentait pas les mouvements agités de Jambon au creux de ses bras bronzés. Elle ne pensait plus à rien mais pourtant les tremblements prenaient possession de son corps, incontrôlables. Elle entendait toujours pourtant, juste les hurlements hystériques de l'autre vieille conne accompagnés de son clebs qu'il aurait fallu faire piquer dans le monde des vivants.

Elle vit à peine la haute taille de Toulouze passer dans son champ visuel, pas plus qu'elle ne fit attention aux couinements agités des cochons poilus, dans ses bras et dans leurs jambes, elle se concentrait au maximum pour garder un rythme respiratoire correct, presque rien n'aurait pu la sortir de son état catatonique à cet instant, mais justement une des seules choses qui auraient pu la faire réagir se trouvait à présent dans la même pièce qu'elle, et le contact des grandes mains du zombie sur son visage déclencha automatiquement le reboot système, crochetant ses yeux glace à la nuit profonde de ceux de Toulouze. L'extrême douceur dont il faisait preuve avec elle lui fit percuter la situation de panique dans laquelle elle se trouvait, la faisant respirer d'un coup, un apport d'air magistral au fin fond de ses poumons alors qu'elle ne quittait plus l'africain des yeux. Étonnamment pour beaucoup Teodora trouvait en Toulouze un réconfort et une sécurité qui aurait fait halluciner les trois quarts des habitants de Tokyo les connaissant un minimum. Mais c'était comme ça, Toulouze et rien que ça présence suffisait à la ramener sur Terre, elle sourit mollement à sa remarque cinglante, elle le reconnaissait bien  là mais il n'avait sûrement aucune idée de combien elle lui était reconnaissante à ce moment.

Elle sentait de nouveau la main du géant dans ses cheveux, elle avait vaguement relâché suffisamment son emprise sur le marcassin pour qu'il rejoigne le sol et qu'elle puisse récupérer peu à peu ses moyens alors qu'il était devant elle et lui assénait ce petit mot qui avait à ses yeux déclenché beaucoup de choses, ce qu'elle n'avait pas su dire d'autre à une époque, ce qui était naturel pour eux et qui voulait tout dire quand ils se parlaient avec les yeux comme souvent. Yeux dans lesquels elle avait replongé si facilement alors qu'elle calait sa tête dans la grande paume du zombie, lui rendant à moitié son sourire tandis que derrière l'écran des icebergs se rejouait toujours une course poursuite d'où elle était sortie avec une sale morsure au creux du genou.

« Salut »

Elle reprenait peu à peu pied en s'accrochant à son bras nu comme à une bouée de sauvetage, elle se sentait un peu ridicule, posait les yeux au sol, un peu honteuse d'elle même, la si grande actrice qui savait habituellement faire face à tout sauf à lui et aux chiens. Une ancre qui la faisait remonter et rire doucement en se rendant compte de la situation, relevant déjà les yeux pour le fixer, un sourire complice aux lèvres.

« Au moins elle ne pourra pas se plaindre de la vue. »

Tout en tirant un peu plus ce qui était censé le couvrir mais qui avait fini sur ses épaules à elle, trop grand t-shirt duquel dépassait une de ses épaules et qu'elle avait piqué sans aucun scrupule tandis que Jambon et Rosette continuaient à faire la fête devant le réveil matinal de leurs propriétaires. Dont une faisait presque la moue à présent.

« Même si bon, malgré le fait que j'apprécie la vue, je préférerai que tu ouvres la porte avec au moins un caleçon la prochaine fois. »

Elle ne se moquait même pas, ou presque pas.

« Ou alors préfères-tu que ça devienne une habitude et que ça soit mon tour la prochaine fois ? »

Elle entendait presque déjà la moitié dégarnie et ridée de l'autre voisine grimper dans l'ascenseur pour venir leur faire une scène de sur comment ils avaient osé traiter sa femme et leur chien, et elle n'était pas sûre que Toulouze soit réellement d'accord pour qu'elle enlève le t-shirt qui l'habillait en tout et pour tout ce matin là, un regard pétillant de malice au bord des yeux.
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#14
Terminé06.09.17 23:00

Eusomatus
LET'S FUCK THIS F*CKING OLD B*ITCH

Retour à la normale. Atmosphère moins stressée. On n'entendait à peine la vieille bique grinçait des dents et se plaindre en retournant vers l'ascenseur pendant que le zombie était bien trop occupé à câliner les joues de la jeune femme. Réponse douce et simple prononcée d'une voix tremblante, regard un peu ailleurs, un peu perdue dans un moment de câlineries bien tendre à une heure bien matinale. Les boules de poils ne cessaient de leur tournée autour, enjouées et surexcitées d'un tel événement très inhabituel. Il fallait dire que le zombie ne quittait pas la couette avant midi certains jours et que la nécromancienne ne levait le nez qu'en début d'après-midi. Jambon et Rosette avaient de quoi être guillerets. Malgré que cela finirait par agacé le basané.

La voix de Teodora porta plus fort dans le couloir, mélange de moquerie et flatterie qui fit sourire le zombie. Ouais, il avait oublié ce détail. Ce petit détail, car se balader à poil dans l'appartement n'était pas une chose qui le dérangeait grandement à l'heure actuelle. C'était plus le cas lorsqu'ils vivaient encore à l'agence, l'idée que les autres habitants de Van Gogh puissent voir ses marques et cicatrices le gênant assez. Mais plus depuis qu'il vivait seulement avec Teo. Toulouze ne s'en formalisait plus vraiment, après tout, la jeune femme le connaissait par cœur.

Bon par contre la bonne...

Les doigts du basané vinrent parcourir la joue douce de la métisse, retraçant sa mâchoire avant de se poser au-dessus de la lèvre, une sourire moqueur s'affichant sur les traits d'un zombie. Se balader en petite tenue ? Et puis quoi encore ? S'il était le seul à la voir ainsi, cela ne le dérangeait pas le moins du monde. Mais hors de question qu'elle ouvre à qui que se soit. Toulouze n'était pas certain de toute manière que la jeune femme agisse de la sorte. Mais la vue de son visage souriant ne lui permettait pas de se mettre en colère. Surtout avec tout ce qu'il y avait d'écrire sur sa peau.

- Dis pas de conneries. Mieux vaut que tu portes mes fringues que rien du tout.

Rictus moqueur et souvenirs indélébiles. Tout comme les marques au feutre qui marquait l'appartenance de chacun sur la peau mate de l'autre. Toulouze se souvenait assez bien de la nuit délirante qu'ils avaient passé, entre chamailleries et cigarettes, alcools et câlineries, défis et basses à fond. Il ne savait même pas ce qui était advenu du marqueur, qui avait sûrement dû rouler sous le canapé pour se retrouver avec d'autres objets non identifiés -ou même identifiables. Ou dans le panier des cochons où Jambon stockait toute affaire qu'il pouvait récupérer.

La deuxième option semble plus fiable.

- Et puis ouvrir avec ce que tu as sur la figure est largement suffisant non ?

Une moquerie. Un sourire. Une pichenette et un baiser. Le zombie laissa un instant la jeune femme après l'avoir embrassé, quittant le couloir avec l'un des marcassins à ses trousses. Ne s'en occupant pas plus outre mesure, l'africain retourna jusqu'à la chambre en baillant, son cycle de sommeil étant grandement perturbé avant de se lâcher tout bonnement sur le lit de tout son poids. Tant pis d'être nu, tant pis pour la couverture. Tant pis si Rosette essayait de sauter sur le lit. Il avait juste envie de dormir encore longtemps et de manger un truc. Son estomac grogna d'ailleurs à cette constatation, une plainte lui échappant alors qu'il sortait la tête des oreillers.

- Hé ! Dis moi que Nanny a laissé à bouffer !

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#15
Terminé09.09.17 13:06
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Attrapez la vieille folle
C'était confortable là où il était, les bruits de pas qui disparaissaient dans le couloir, ses grandes mains qui lui communiquaient de la chaleur sur ses joues glacées par la peur. C'était agréable et confortable, elle papillonnait des cils en essayant de chasser le sommeil qui revenait se faire entendre, elle lui souriait alors qu'il caressait sa mâchoire d'un geste lent alors qu'elle posait sa main sur son bras comme pour s'y accrocher. Le pelage soyeux des marcassins en fête venait régulièrement caresser ses chevilles et la nécromancienne reprenait peu à peu ses repaires, ce n'est que lorsque Toulouze posa ses doigts sur le dessus de sa lèvre qu'elle percuta qu'ils avaient tous les deux ouvert aussi barbouillés que des enfants de maternelle, elle pouffa un peu, elle n'en avait rien à faire et à vrai dire elle doutait que ça soit ce dont la vieille bique se souviendrait. Certainement pas d'ailleurs et là dessus elle arrivait à la comprendre. D'un geste tendre et ensommeillé elle calait parfaitement sa joue dans le creux de la main de Toulouze, comme pour s'y endormir tandis qu'il la cajolait encore debout dans le couloir, il lui détaillait sa tenue et elle lui souriait, elle était bien dans son t-shirt elle, elle trouvait ça confortable, elle avait la place de bouger et elle reconnaissait l'odeur qui n'était pas la sienne mais qui avait tout de même le don de la tranquilliser. Elle baissa les yeux pour regarder la pièce de tissu qui en plus n'avait rien à envier en terme de longueur à ses propres tenues.

« Je vais peut être m'y mettre, c'est pas si mal ! »

Elle plaisantait, elle n'irait pas jusque là et puis même si elle lui achetait des habits régulièrement elle n'était pas sûre qu'il soit ravi qu'elle lui pique constamment ses fringues, quoique certains aspects étant moins révélateurs que ses robes il pourrait bien approuver l'idée. Elle ne comprenait pas parfois ce qu'il reprochait à ses tenues, elle les trouvait très bien, elle. Elle le fixait comme à son habitude alors qu'il lui faisait la juste remarque que ce qu'elle avait de gribouillé sur la figure était déjà bien suffisant, elle riait d'un rire léger, en se dirigeant elle même dans l'immense salon, Jambon sur ses semelles.

« Justement, je crois que j'en ai un peu partout, c'est dommage de ne pas montrer l’œuvre en entier. »

Tout en disant ça elle s'inspectait déjà pour se rendre compte qu'en effet, elle avait les pattes de mouche à l'encre du zombie partout sur elle, se penchant sur la table basse pour trouver un paquet de cigarettes plein au milieu des nombreux cadavres de ses camarades vides pour s'en allumer une tandis qu'elle entendait ses pas monter l'escalier suivi de près par Rosette qui ne le lâchait jamais réellement. Ces marcassins s'étaient également habitués à elle et la suivaient partout lorsqu'elle était là mais lorsqu'ils étaient tous les deux présents Rosette avait constamment l'habitude d'aller se fourrer dans les jambes su grand zombie et elle n'avait pas à lever les yeux pour savoir que le pelage clair qui l'avait suivi était celui de la petite femelle et non pas Jambon qui se collait déjà à sa jambe en pleurant pour qu'elle le porte dans ses bras. Ce à quoi elle réussit à ne pas céder, allumant la grande télévision, elle n'arriverait pas à se rendormir immédiatement et elle avait plus de chances d'y arriver si elle se collait en boule devant la télé qui finirait par l’assommer et qui lui permettrait de finir sa nuit sur le canapé. Elle ne s'était pas encore assise que la voix de Toulouze résonnait déjà dans l'appartement, réveillant son estomac à sa constatation, ce n'était pas une mauvaise idée.

Elle écrasa sa cigarette dans un cendrier débordant qu'elle eût tout de même le réflexe de vider avant de se diriger à pas rapides et chaloupés vers la cuisine pour ouvrir le frigo et regarder leurs possibilités de petit déjeuner qui étaient en réalité multiples étant donné que la bonne prenait le soin de toujours remplir le frigidaire et les placards pour que les deux gros assistés qu'ils étaient ne finissent pas avec un abonnement à l'année à tous les restaurants qui avaient le malheur de livrer.

« Il y a plein de trucs, tu veux plutôt sucré ou salé ? »

Elle empilait déjà sur un plateau les kanelbullar qu'elle engloutissait par dizaines, les différentes confitures et marmelades tandis qu'elle allumait la cafetière, du pain grillé, le beurre, la pâte à tartiner, le jambon, le fromage et les assiettes d’œufs et de bacon qu'elle enfournait dans le micro-ondes, elle était pratique la bonne quand même à leur préparer différents plats stockés dans le frigo pour la semaine. Elle attrapait également le jus de fruits et le café qui venait de terminer, le sucre et le lait. Le plateau était tout bonnement énorme, elle reviendrait chercher ce qu'il manquait après son premier voyage. D'un pas incertain et les bras chargés du plateau elle montait les escaliers en tentant de ne pas percuter un marcassin avant d'aller déposer le tout sur la couette juste à côté de Toulouze. La nécromancienne en profitât pour caresser les cheveux sur sa nuque qu'elle embrassa avant de se relever.

« Je reviens. »

Il fallait encore aller chercher les assiettes, les bols, les verres, ce qu'il y avait dans le micro-ondes, et elle se demandait si elle n'allait pas faire du riz, seule chose qu'elle était capable de faire sans faire exploser la cuisine, ceci dit, avec un autocuiseur c'était assez simple. Elle avait une faim monstrueuse, Toulouze mangeait pour quatre et ils avaient besoin d'éponger l'énorme dose d'alcool qu'ils avaient ingérés la nuit précédente. Et puis elle ne s'inquiétait pas trop pour sa ligne, mine de rien, ils faisaient pas mal de sport.
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#16
Terminé10.09.17 22:56

Eusomatus
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Fatigue légère et ronflement silencieux. Les draps doux, trop doux même, semblaient s'accrocher à lui et ne pas le laisser partir. Il n'était pas habitué à ce genre de confort alors qu'il était seul, préférant de loin rester sur le sol dur et quelque peu sécurisant de son point de vue que d'être perché sur un édredon couvert de linges aux mille teintes de blanc. Les oreillers de plume et le couettes duveteuses n'étaient pas une chose qu'il appréciait, excepté en présence de Teo. Ou si elle n'était pas très loin. Il ne pouvait décemment pas faire dormir la jeune femme par terre de toute manière, elle lui ferait certainement les yeux ronds et s'en irait se coucher dans le lit. Bien qu'ils avaient déjà passé la nuit par terre.

Les petites pattes de Rosette plaquaient contre le sol, son petit groin légèrement humide reniflant les orteils du zombie qui dépassaient du lit. Celui-ci s'en occupa à peine, trop fatigué et affamé pour se prendre le chou à cause d'un petit cochon poilu qui le collait presque h24. Quand Jambon n'était pas lui aussi de la partie. Toulouze ne soupira même pas à ses pensées, déjà bien habitué à la présence de ses bestioles qui lui tournaient autour depuis un moment. Il ne s'irritait qu'à moitié de leur manège à présent et fronçait les sourcils quand il n'était pas dans les parages. Sauf que normalement, le marcassin n'avait rien à faire dans la chambre.

Balançant son pied négligemment et instinctivement, Rosette tournant un peu plus en recherche de contact, le basané retombait lentement dans les limbes d'un sommeil sans rêve malgré la faim qui le tiraillait quand un plateau couvert de victuailles fut posé près de lui par la jeune nécromancienne. Pâtisserie. Confitures. Bacon. Œufs. Lait et jus de fruit. Ce n'était plus un en-cas qu'elle lui avait apporté, ni même un petit déjeuner mais le frigo tout entier. Toulouze posa un œil sur le visage ravissant de la métisse, souriant en pensant à sa démarche mal assurée dans les escaliers et ce plateau monstre quand elle vint déposer un baiser sur sa peau. Faible frisson et sourire en coin. Repartir ? Et puis quoi encore.

Ni une ni deux, le zombie attrapa mollement le poignet de la brune, la forçant à se rapprocher du matelas. Et de lui par la même occasion. Tout en faisant attention au plateau-repas, Toulouze enserra la jeune femme qui garda près de lui sur le lit, la tenant tout contre lui, son nez caché dans sa tignasse sombre. Un petit couinement de la part du petit cochon se fit entendre, celui n'était sûrement pas très contente que son maître câline sa maîtresse plutôt qu'elle.

- Restes là plutôt.

Voix morne et grave. Fatigue lascive. Langueur ambiante. Toulouze n'avait plus du tout envie de bouger, ni même de manger. Juste de garder Teo dans ses bras et de dormir toute la journée. De passer la soirée à ne rien foutre en mangeant des pizzas devant une série à la con. Ou la suite PLL si elle était sortie. Parce que bon ça commençait sacrément à être la merde dans cette série à la con.

Rêves pas trop mon pote.

Bruit strident, décrochant une grimace mécontente et un grognement. Encore la sonnette ! C'était qui cette fois ? Encore la vieille peau ? Ou son mari ? Renfrogné, Toulouze se serra un peu plus sur la brune, l'étreignant comme un enfant étreint sa peluche en maugréant pour ne pas aller à l'école. Hors de question qu'il aille ouvrir une nouvelle fois.

- On va faire comme si on n'avait pas entendu hein ? La flemme d'ouvrir.

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Terminé25.09.17 2:07
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Attrapez la vieille folle
Elle aimait se dire qu'elle n'avait peur de rien, elle aimait croire que rien ne l'atteignait, mais derrière son sourire factice, ses yeux qui se plissaient sous la fausse joie qu'elle peignant sur sa figure comme une guerrière éteinte, elle avait peur de beaucoup de choses, elle avait peur des chiens, elles avait peur de l'orage, elle avait peur des rongeurs, elle avait peur d'elle même, elle avait surtout peur de le perdre. Elle s'était habituée à lui si vite et malgré tout ils étaient si différents et si semblables à la fois. Elle avait peur qu'un jour elle trouve l'appartement vide, elle avait peur qu'il s'en aille tout simplement, elle avait peur qu'il en ait assez d'elle, elle avait peur d'être seule. Elle se rangeait sous de grands airs mais se réconfortait toujours quand ses grands bras s'enroulaient autour d'elle, elle se sentait mieux quand sa peau entrait en contact avec la sienne, elle se sentait mieux quand elle le voyait, quand elle l'avait dans son champ de vision. D'aucuns auraient dit qu'il n'avait rien de rassurant, ces gens là ne connaissaient pas ce côté de lui, ne le connaissaient pas tout court. Pas vraiment, et elle n'avait pas l'audace de croire tout connaître de lui, mais ce lui là, ce lui qui la serrait contre lui comme un doudou, celui qui avait couru pour venir la rassurer, celui qui la rassurait rien qu'avec la couleur et la profondeur de ses yeux, celui là, personne ne le connaissait mieux qu'elle, celui là, elle le connaissait par cœur. Elle aimait et avait appris à aimer tous ceux qu'il pouvait être, tout comme il était familier avec toutes celles qu'elle pouvait être, il était le Toulouze de Teodora, elle était la Teodora de Toulouze.

Elle connaissait son odeur, ses choix vestimentaires, ses bouderies, ses chamailleries et ses caprices, elle savait retracer les marques sur son corps les yeux fermés, elle savait reconnaître le timbre de sa voix à des kilomètres, elle ne connaissait pas tout de lui, mais elle en savait plus que beaucoup de monde. Il ne connaissait pas tout d'elle mais il en savait plus que le royaume des morts réuni aurait pu donner d'informations sur elle. Elle le reconnaissait dans ses yeux, elle adorait et chérissait ce côté d'enfant perdu qui se raccrochait à elle, elle chérissait ce côté indépendant qui parfois fuyait loin d'elle, elle chérissait ce côté désinvolte qui la laissait parfois en dehors de ce qu'il faisait. Elle aimait tout chez lui, même si elle avait fait des efforts pour tout monter, pour transporter le plateau jusqu'au lit alors qu'il n'avait plus l'air de vouloir manger, elle aimait cette boule de poils qui parfois ne lui laissait aucune intimité tellement elle était collée à celui qu'elle aimait, elle aimait ses attitudes grognons, elle aimait ce surnom qu'il lui avait donné sans même savoir qu'il correspondait à son second prénom, elle aimait son accent en suédois.

Elle se blottissait contre lui, elle l'avait laissé l'entraîner à nouveau au creux du lit, elle embrassait sa tempe en caressant ses cheveux. Elle se sentait bien, elle se sentait complète et en sécurité avec lui, la sonnette avait beau hurler elle continuait de lui offrir son plus beau sourire.

« C'est une option, de toute façon on a à manger si on veut, je ne suis pas pressée. »

Elle oubliait volontairement les assiettes et les verres laissés en bas, la machine à café qui tournait dans le vide, les pleurs factices de Rosette qui tentait désespérément d'obtenir l'attention du zombie, le petit cochon poilu qu'elle aimait autant que Jambon mais qui parfois ne lui rendait pas si bien. Elle enfonçait son nez dans ses cheveux, elle caressait sa peau foncée, elle oubliait sa peur, elle oubliait sa difficulté à retrouver le sommeil dans le nid qu'il lui construisait avec ses bras autour d'elle. Elle pouffait de rire à sa remarque qui lui plaisait mais soulevait tout de même des questions et inquiétudes légères et passagères.

« Et s'il s'acharne ? »

Elle savait, que ce n'était pas la voisine, mais bien quelqu'un qu'elle avait envoyé, c'est à dire son mari, elle ne serait jamais revenue après le spectacle que Toulouze lui avait offert, que Teodora avait trouvé parfait même si ce n'était sûrement pas l'avis de l'ancêtre. Elle regardait l'africain avec de la malice dans les yeux, venant embrasser le bout de son nez.

« On peut faire comme on a dit ceci dit, j'ai un t-shirt et une culotte à retirer, ça marchera peut-être mais il me semblait que tu étais contre cette idée. »

Elle lui offrait son sourire le plus malicieux, elle en jouait un peu, mais elle aimait aussi celui qu'il était quand il était possessif et jaloux, elle aimait sentir ses bras se refermer sur elle, retracer son tatouage alors qu'elle regardait les griffonnages au feutre qu'ils s'étaient infligés.

« On pourrait même l'inviter à prendre le petit déjeuner, je crois que j'en ai trop fait ? »

Elle plaisantait, elle préférait encore manger une pizza froide au réveil que de passer plus de temps que nécessaire avec leurs voisins trop encombrants et tatillons à son goût.
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#18
Terminé25.09.17 22:41

Eusomatus
LET'S FUCK THIS F*CKING OLD B*ITCH

Comme un gros chat, Teo était calée contre lui, douce et mignonne, à lui faire des papouilles, à jouer dans ses cheveux, à embrasser sa peau. Elle restait là, tout contre lui, après lui avoir apporté ce petit-déjeuner presque complet dont il manquait pourtant des choses. Elle était là, juste là, tout près de son cœur qui battait doucement pour elle tandis qu'elle passait ses doigts dans ses mèches sombres et encore désordonnées par leur nuit agitée et la course folle qu'il avait fait pour rejoindre l'entrée. Elle était là et Toulouze oublia un instant la sonnette qui sonnait avec bien trop de force, la présence certaine du voisin qui devait fulminer devant la porte d'entrée, le petit cochon qui couinait au pied du lit et le second qui ne s'approchait pas trop pour ne pas se prendre de représailles du premier. Il oublia le plateau en équilibre sur le matelas, le fait qu'il était toujours complètement nu et couvert de traces de marqueurs et se concentrer sur Teo et ses câlineries. Teo et ses petits baisers sur sa tempe. Teo et sa longue chevelure chatouillant son nez. Teo et son sourire magnifique.

Sa main passa sur la joue de sa princesse, ses billes sombres la fixant avec douceur tandis qu'il l'écoutait parler que d'une oreille. Comme si elle allait ouvrir à ce vieux croulant sans le moindre vêtement sur elle. Et puis quoi encore. Le zombie savait bien qu'elle se payait sa tête mais il ne put s'empêcher d'aller lui pincer le nez en punition avant de la coller contre lui et lui voler un baiser.

- Tu vas nulle part à poil. Et encore moins voir ce gros con.

Lui lançant un regard faussement sévère, le basané attrapa à nouveau la jeune femme pour l'installer sur le lit, la surplomber et de couvrir son visage de baisers.

- Et aujourd'hui, je suis le seul habilité à retirer tes fringues.

Toulouze pinça à nouveau son nez avec malice, embrassa furtivement la moustache écrite avec son nom au-dessus de la lèvre de la nécromancienne avant de finalement quitter le matelas. Pour le plus grand plaisir de Rosette qui lui tourna autour en couinant. C'était qu'il commençait à lui taper sur le système le voisin à sonner sans s'arrêter comme ça. Encore un peu et il lui arrachait la tête !

Fais pas ça mon pote. Sinon c'est la prison.

- Bouges pas, j'arrive.

Enfilant enfin en bas de jogging trainant dans le dressing, le zombie descendit les escaliers en glissant sur la rampe comme un ado en crise, les deux marcassins suivant difficilement en dévalant les marches pendant qu'il se dirigeait à nouveau vers l'entrée. Les sourcils froncés, Toulouze observa l'encadrement de la porte, y cherchant le boîtier de la sonnette qui s'avérait être au-dessus de son nez. Il tendit le bras pour tenter de l'ouvrir, dut au final aller chercher une chaise pour l'atteindre et fit sauter le loquet avant d'enlever la pile qui gérait cet engin de malheur. Et par miracle, un gros miracle, plus un son ne se fit entendre de l'entrée.

Chapeau mec !

Affichant un sourire triomphant, le basané retourna dans la cuisine, ses cochons toujours au bask' et couinant comme jamais. Toulouze les poussa du pied en grognant un peu, ce qui ne les découragea pas pour autant tandis qu'il éteignait la machine à café, autre objet infernale au son strident. Il se saisit ensuite d'un autre plateau, y déposa verres, bols et assiettes, dévalisa l'un des placards remplis de biscuits et de fruits secs, dénicha un paquet de marshmallows entamé, deux tablettes de chocolat noir et un pot de marmelade qui avait réussi à réchapper des mains de la métisse. L'africain fit ensuite un détour par le salon, y trouva un autre paquet de cigarettes à moitié plein puis remonta avec son plateau chargé sans la moindre difficulté. Il réussit même à stopper les deux marcassins dans leur course pour le suivre, les laissant en bas de l'escalier où ils se mirent à chouiner comme des nouveaux nés. Toulouze leva les yeux au ciel en les entendant pour enfin retrouver la chambre et claquer la porte dans son dos. Bon débarras.

Méchant !

Il s'avança vers le lit où il avait laissé la nécromancienne, poussa un peu le premier plateau pour y déposer le second avant d'aller se coller tel un gros chat contre la jeune femme. Nichant son nez dans son cou, il la serra contre lui en souriant à moitié, le silence régnant alors l'enjouant particulièrement. Pourquoi il n'avait pas eu l'idée de virer la pile plus tôt ?

- Je crois qu'on est tranquille pour un moment.

with Teo



HRP :
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#19
Terminé11.10.17 22:09
ft.
Tou ♥️
« More than I did yesterday »
Attrapez la vieille folle
S'il y avait bien une chose que la nécromancienne appréciait particulièrement c'était bien de se prélasser sous la couette une bonne partie de la journée, au creux de l'édredon épais, encore plus quand Toulouze restait avec elle et ne partait pas faire ses affaires en ville alors qu'elle n'était même pas encore réveillée. Elle pouvait se caler contre lui qui émettait autant de chaleur qu'une barre de plutonium, ce qui avait le don de l'apaiser et de la faire se sentir vraiment chez elle, c'est qu'elle avait l'habitude de partager son lit avec lui depuis longtemps déjà, et ce matin là faisait partie de ces jours où elle profitait pleinement de sa présence étant donné qu'il n'avait pas l'air de vouloir sortir.

Il s'habituait à ses taquineries de telle sorte qu'il ne s'emportait plus à chaque fois qu'elle le cherchait et c'était devenu presque un jeu. Seul le bruit strident de la sonnette perturbait la quiétude de son cocon, et les couinements plaintifs de la petite femelle marcassin qui se sentait totalement délaissée alors qu'elle n'avait même pas le droit de se trouver dans cette pièce du duplex à la base. Il lui pinçait le nez en représailles et elle riait un peu plus fort tandis qu'elle se laissait embrasser de bonne grâce, il savait que de toute façon elle n'aurait jamais ouvert la porte sans vêtements, encore moins quand elle savait que l'autre vieux croulant attendait de pied ferme de l'autre côté du battant.

Elle passait ses longs bras autour du cou du zombie après son œillade faussement sévère pour le câliner un peu plus, faisant presque semblant de bouder, il avait bien ouvert totalement nu, lui, sauf qu'il l'avait fait parce qu'il était dans la précipitation, dans la précipitation parce qu'elle avait crié et qu'au final ça la rendait plus heureuse et touchée qu'autre chose.

« Ah parce que tu es le seul habilité juste aujourd'hui ? »

Elle penchait la tête, amusée et légèrement provocatrice, elle savait très bien que quels que soient les jours de la semaine la réponse serait la même mais elle plaisantait, comme toujours. Fronçant un peu les sourcils alors qu'il s'éloignait déjà, elle ne voulait absolument pas qu'il s'en aille, même si c'était pour régler son compte au vieux voisin. Faisant la moue elle l'écoutait lui dire de ne pas bouger, le regardant enfiler un pantalon tandis qu'elle s'enroulait dans l'édredon douillet en grognant, sans pour autant tenter de le retenir, elle savait très bien que s'il le voulait il pourrait facilement la jeter de la porte jusque sur le grand lit sans grand effort.

« Moui. »

Elle était quand même insatisfaite et elle tenait à le faire savoir alors qu'il quittait la pièce à grandes enjambées, Rosette automatiquement sur les talons. « Évidemment. » maugréa t-elle alors qu'elle suivait aux bruits le parcours de sa moitié dans l'appartement, accueillant avec soulagement le silence suite au rapt de la pile de la sonnette. Elle fermait les yeux de plaisir, l'absence de sonnement criard étant grandement apprécié par ses oreilles délicates et sensibles. Au final il revenait déjà, ça n'avait pas pris longtemps, mais ça lui avait déjà paru long, et il portait un autre plateau rempli, leur appartement était réellement une caverne à nourriture.

« Et après ça se moque de moi. »

Un sourire en coin à moitié enfoui sous la couette dont elle ne s'était pas détachée depuis son départ, les marcassins à l'extérieur, la sonnette enfin muette et Toulouze qui rejoignait de nouveau le lit, elle était comblée pour le moment, le laissant s'installer contre elle, le nez dans son cou tandis qu'elle saisissait nonchalamment d'une main la brique de jus d'orange avant d'y boire directement sans prendre la peine de verser dans un verre, de toute façon ils ne vivaient là que tous les deux et elle pouvait bien boire à la bouteille, elle avait trop la flemme de verser le liquide dans un récipient.

« Espérons que ça dure, tu veux manger quoi ? Salé ou sucré ? »

Elle dévorait déjà des yeux les nombreux mets sur les deux plateaux, attaquant déjà en croquant à pleines dents dans une tartine de pain suédois recouvert de marmelade d'agrumes, lui tendant en même temps la bouteille de jus pour voir s'il en voulait, se rappelant subitement d'une chose.

« Oh, tu sais quoi ? Hier avant de partir au boulot j'ai acheté l'intégralité de Pretty Little Liars sur la télé. Et j'ai décidé que je n'allais pas aller bosser ce soir. »

Regard malicieux qui attendait une réponse alors qu'elle s'étalait de la marmelade un peu partout comme une enfant à qui on aurait donné une tartine de pâte à tartiner.
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#20
Terminé22.10.17 22:35

Eusomatus
LET'S FUCK THIS F*CKING OLD B*ITCH

Un petit regard. Un sourire en coin. Un baiser. Si on lui avait dit, des semaines plus tôt, des décennies auparavant même, qu'il se retrouvait allongé sur un lit gigantesque, dans un duplex dans les quartiers chics de Tokyo, collé à la femme la plus parfaite de ce monde, le zombie n'y aurait jamais cru. Il aurait haussé un sourcil, émit un silence avant de tourner les talons. C'était pas du rêve à ce stade-là mais des chimères idylliques et fantastiques. Qu'il vivait à présent tous les jours qui s'écoulaient. Être là, blotti contre la nécromancienne qui jouait dans ses cheveux, le taquinait parfois et s'inquiétait de savoir ce qu'il voulait manger effacer presque toutes les années de galère que Toulouze avait vécu jusqu'alors. Et bien qu'il se gardait de le dire, il n'aurait échangé sa place avec aucun autre et pour rien au monde.

Le zombie la regarda boire à la bouteille de jus qu'elle lui tendit docilement, bouteille qu'il vida nonchalamment sans la lâcher des yeux. Il haussa mollement des épaules en réponse à sa question, son estomac réclamant juste qu'on s'occupe de lui. Sucré ou salé lui importait peu. Et à dire vrai, il avait bien envie de se recoucher avec la nécromancienne dans les bras. Nécromancienne qui tartinait son toast comme une enfant, faisant sourire Toulouze qui se redressa finalement pour attraper un morceau de pain et la bouteille de lait. Trop feignant pour tartiner quoi que se soit, il trempa directement la tartine dans le pot de confiture ouvert, faillit en mettre sur la couverture, enfourna le tout dans sa bouche pour finalement picorer dans les marshmallows après s'être allongé, sa tête posée sur la cuisse de Teodora. Il n'était pas prêt de bouger et n'en avait d'ailleurs aucune envie jusqu'à ce que la jeune femme n'annonce son achat qui fit écarquiller les rétines du zombie.

Toulouze se redressa presque d'un coup à l'entente des paroles de sa petite princesse. Pas de la manière la plus virile qui soit d'ailleurs. Mais fallait dire qu'elle venait tout de même de lui annoncer qu'elle avait acheté l'intégralité d'une des séries qu'ils regardaient... qu'il regardait... souvent.

Une autre chose inavouable...

- L'intégralité ? Sérieux ?

Ses paupières battirent un instant, chose qui ferait certainement rire la jeune femme qu'il avait bien envie d'embrasser pour le coup. Lui avait déjà t-il dit qu'elle était tout simplement parfaite ? Peut-être pas.

Il faudrait peut-être y remédier non.

Il y avait cependant une petite chose qui renfrogna le zombie qui fronça quelque peu les sourcils. Teo avait dit qu'elle prenait sa soirée... mais vu le nombre d'épisodes qu'il y avait, il leur faudrait plus que la soirée.

- Mais je suis pas certain qu'une nuit suffise pour tout voir.

Un petit regard. Faussement neutre. L'ombre d'une moue qui se dessine. Une nouvelle gorgée de lait.

- C'est plutôt la semaine qu'il faut que tu bloques.

Toulouze la regarda une seconde, attrapa un biscuit qu'il lui tendit comme si de rien était, continuant de vider la bouteille sans la moindre gène. Il savait qu'elle devait travailler. Il le devait aussi. Mais il savait qu'elle ne résisterait pas longtemps si il insistait pour qu'elle reste avec lui. Et puis, passer la semaine à faire des allers-retours entre le canapé et des pizzas et la chambre à coucher, c'était plutôt un bon deal. Qui plus était, la sonnette était désactivée et si la vieille voulait revenir, il la balancerait pas la fenêtre. Un nouveau regard. Un semblant de sourire. Une semaine de séries et de pizza en approche.

with Teo

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