Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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#1
Terminé02.06.17 2:12
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Attrapez la vieille folle
L'alcool débordait des verres, s'étalait sur le sol, le rendant glissant avant de le transformer en surface aussi collante qu'un parquet de fast food après une journée d'affluence particulièrement intense. La fumée s'élevait en volutes bleutées jusqu'au très haut plafond, les cigarettes à moitié fumées allant mourir et offrir leurs dernières braises au grand cendrier, on aurait pu dire que l'heure de la nuit était avancée, il était en réalité tôt, mais ce n'était pas grave, ils se lèveraient tard. Et Teodora était habituée à ces heures, elle qui se couchait en décalé par rapport à tout le monde, elle qui vivait plus la nuit que le jour. La musique qui lui semblait d'ambiance devait vriller les oreilles des voisins mais qu'à cela ne tienne, elle était occupée à autre chose, et cette chose n'était pas à prendre à lé légère, elle s'était engagée dans un pari perdu d'avance mais qui offrait tout de même du challenge, battre Toulouze à plates coutures sur le terrain de la biture.

Le zombie avait des centaines d'années d’expérience derrière lui alors qu'elle avait juste l'extrême habitude des alcools forts. Elle n'avait toujours connu que ça, très jeune, trop jeune, des eaux de vie pas assez diluées, des rêves brisés sur des fonds de verres, elle avait très vite bu fort, bu trop. Mais elle savait qu'elle ne battrait pas Toulouze, pas à ce jeu là, cependant la tentation du défi avait été trop forte et ils en étaient là, dans son grand duplex à enchaîner verres sur verres. Des shooter, de tout, surtout de transparent, ça avait commencé par son alcool de prédilection, son alcool à elle, celui qui l'avait accompagnée et lui avait tenu compagnie, elle l'avait présenté en bonne et due forme à Toulouze, la boîte ne comptait pas, d'une part c'était un aquavit de Seamus et d'autre part c'était l'autre connasse aux cheveux blancs qui l'avait fait boire. Là ils étaient seuls, et ils buvaient ensemble, alors l'aquavit s'était imposé mais n'avait pas été le seul à rejoindre les rangs des invités de ce soir.

En tailleur Teodora finissait son énième verre, regardant le jeune homme d'apparence derrière ces cils noirs recourbés sous un regard bleu glace, une idée germant dans sa tête, ce qui était rarement une bonne idée la connaissant. Elle s'était levée d'un coup, le pas mal assuré jusqu'au comptoir de l'entrée pour saisir un marqueur laissé là négligemment, un sourire en coin, enlevant le capuchon, le coinçant entre ses dents avant de le laisser tomber elle ne savait où, sûrement avait-il roulé sous le grand canapé d'angle crème sur lequel elle était installée. Elle laissait le zombie vider son verre et se saisir de la bouteille à nouveau pour les resservir, ça allait mal finir cette histoire. D'un coup d’œil en biais elle vérifiait que les marcassins dormaient bien dans le panier prévu à cet effet, entassés l'un sur l'autre tandis qu'elle entendait plus loin le hululement de son hibou qui devait être rentré et les claquements de mâchoire de son poisson qui se croyait toujours tout droit sorti de Prison Break et qui pensait ronger les parois de son aquarium pour tenter une fuite ni vu ni connu.

« Ok, j'ai une idée, celui qui finit son verre en dernier aura le droit de faire ce qu'il veut tant que ça ne sort pas de cet appartement et ne blesse pas les animaux ni nous mêmes d'accord ? »

Un d'accord qui n'en était pas un puisque aussitôt dit, aussitôt fait elle avait vidé son verre de rhum comme si de rien était, elle avait un peu triché certes, mais ça en valait la peine et elle était sûre qu'il avait besoin d'un exemple. D'un geste sûr et assuré mais de son écriture gauche et peu soignée pour une femme elle approcha le marqueur toujours dans ses mains du visage de Toulouze, le regardant se préparer à grogner et se reculer. D'un mouvement fluide elle avait déjà prévu la retraite et avait saisi de sa main libre le menton du brun, le forçant à la regarder, son visage à quelques centimètres du sien, déposant un baiser furtif sur ses lèvres, en profitant pour inscrire rapidement un énorme TS sur son front, possessivité maladive sur fond de douceur. Juste le temps de murmurer un « tu es presque encore plus beau comme ça, presque. » Une flatterie non feinte alors qu'elle le laissait digérer l'information et son verre, sachant très bien que la revanche viendrait bien assez tôt.

Ils n'étaient pas là depuis si longtemps mais elle se sentait mieux qu'ailleurs, dans ce duplex, sur ce canapé, dans cette bulle, rien qu'avec lui, lui et ses yeux qui la fixaient, lui et ses habitudes, sa présence, son odeur qui était présente dans tout l'appartement qui était à elle, elle et son short trop court, elle et son débardeur à la bretelle tombante, elle et ses jambes nues sur le canapé de cuir, elle et ses cheveux mal attachés qui laissaient filtrer des mèches pétrole sur sa peau mate, elle et ses yeux plus attentionnés que si elle avait devant elle la dernière merveille du monde. Elle qui faisait tourner le marqueur entre ses longs doigts fins presque comme une provocation l'incitant à jouer, à participer à ce défi, ce jeu qu'elle avait mis en place. TS, Teodora Svensson, il était à elle, elle l'écrivait sur sa peau et tant pis à qui ça ne plaisait pas.
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#2
Terminé02.06.17 22:47

Eusomatus
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Odeur forte et nuages claires. Drôle d'atmosphère dans une pièce qui ne donnait pas l'air d'être à ciel ouvert. Le plafond ressemblait pourtant à un matin brumeux aux reflets bleu Roy et saphir alors que la nuit était tombée depuis bien longtemps. Odeur forte et nuages artificiels dans une pièce pas assez grand pour accueillir le ciel tout entier. Mais assez grande pour être le théâtre de leurs jeux débridés.

Il ne savait plus combien de verres il avait bu depuis qu'ils avaient commencé ce défi stupide. Ni combien la jeune femme avait bu en ingurgiter pendant que lui fumait cigarette sur cigarette. Ils devaient en être à leur cinquième paquet. Ou peut-être sixième. Il ne savait pas, ne savait plus. Il n'avait pas réellement envie de savoir pour dire vrai. Seule jouer avec sa Teodora importait à cet instant. Seulement elle et leur stupide défi.

Regard mi-tendre, mi-amusé. Lèvres étirées en une demi-lune discrète. Caresse volatile et éphémère. Depuis combien d'heures étaient-ils là, assis par terre contre le grand canapé sur salon de la jeune nécromancienne ? Le basané ne savait même plus. Chaque seconde de la soirée restait pourtant encrée dans sa mémoire comme gravée dans du marbre. Le moment où Teo lui avait exposé son idée, avait sorti les verres et la première bouteille d'alcool. Son sourire provocateur qui l'avait finalement convaincu. Les minutes passées près d'elle. Les verres au liquide translucide bu les uns après les autres. Les volutes saphir s'élevant dans le plafond. La demi-heure durant laquelle la métisse se dandina joyeusement sur la musique trop forte emplissant le salon. Mais tout était passé avec une vitesse ou une lenteur qu'il n'arrivait pas à mesure. Que cela tienne. Si cela pouvait durer des jours entiers encore, cela irait très bien au zombie.

Il l'observait de ses billes sombres comme le fond des océans. Des océans remplis de douceur et de moquerie alors que la brune commençait sérieusement à ressentir les effets de l'alcool. Dire que c'était elle qui avait voulu jouer à ce petit jeu. Toulouze aussi était bien imbibé, bien moins que la jeune femme mais ses gestes étaient bien plus malhabiles, moins réservés. Il ne cessait de la toucher, de passer sa main dans ses cheveux, de la taquiner, de l'embrasser. Le plus naturellement du monde qui plus était. Car c'était tout simplement naturel d'agir de la sorte avec elle.

Un sourire barrait les lèvres de la métisse qui se leva soudain, abandonnant le coin de tapis pour se diriger vers un meuble plus loin. Toulouze la suivit des yeux en souriant également, son esprit se demandant vaguement ce qu'elle avait bien pu avoir comme nouvelle idée saugrenue quand elle revint armée d'un feutre noir. Les sourcils du zombie se froncèrent sous l'incompréhension, ses billes sombres faisant la navette entre le visage de Teo et le marqueur quand elle attrapa son verre et énonça son nouveau défi. Le dernier hein ? Affichant un sourire moqueur, le zombie se pencha pour se saisir de son verre pour le remplir à nouveau de l'un des alcools sur la table. Sauf que la brune termina son verre d'une traite pour ensuite se diriger vers lui en souriant de triomphe.

Elle avait pas dit le dernier ?

Toulouze loucha presque en voyant la nécromancienne s'approchant, marqueur en main, de son visage. Un air bien plus grognon tira ses traits, la jeune femme posa ses doigts sous son menton pour qu'il ne s'éloigne davantage. Vilaine tricheuse. La pointe du feutre glissa sur la peau du zombie qui grimaça, le contact de l'objet était vraiment étrange quand il attrapa soudain la jeune femme par la taille afin de la coller contre lui. Plus beau ? Tu parles ! Elle venait de lui écrire dessus !

- Tu n'avais pas dit le dernier ? Tu triches et tricher, c'est très mal.

Son visage se rapprocha de celui de la métisse, donnant à première vue l'impression qu'il allait l'embrasser mais au lieu de ça, Toulouze lui prit son feutre et se redressa. Il ne fit pas attention au fait que Teo se retrouvait toute seule sur le tapis, ses pas le menant jusqu'à un miroir accroché dans le couloir de l'entrée pour voir ce qu'elle avait bien pu lui marquer sur le front. Quand il découvrit ses initiales. Signe clair et précis de son appartenance à la nécromancienne. L'africain fronça à nouveau les sourcils, avant d'afficher une moue indéchiffrable et de retourner près de la brune étalée par terre.

- Alors comme ça, je t'appartiens ?

Un sourire carnassier et moqueur. Une envie soudaine. Le zombie s'accroupit face à la jeune femme, la fixant intensément avant de soudain attraper sa jambe droite et de bloquer l'autre contre son dos et le canapé contre lequel il s'assit. Il se fit un malin plaisir à chatouiller son pied de sa main droite alors que l'autre inscrivait maladroitement son nom sur la totalité de sa jambe. Il remonta comme ça jusqu'à son genou, rapprochant du même coup la métisse contre lui, son short rencontrant son jean alors que son débardeur se fondait presque à son t-shirt gris. Teodora se retrouva assise sur lui, ses doigts emprisonnant son menton comme elle avait pu le faire auparavant tandis qu'il notait son nom juste au-dessus de sa lèvre, ses pattes de mouche donnant plus l'impression de réaliser une moustache qu'autre chose. Le basané pouffa en le remarquant, un rire lui échappant.

- Tu ressembles à rien.

Teodora allait certainement mal le prendre mais il s'en fichait pas mal, sa bouche allant emprisonner celle de sa princesse qu'il serra fort contre lui. Comme pour ne pas la laisser partir. Comme pour l'empêcher de s'échapper. Alors même qu'il savait qu'elle n'irait nulle part ailleurs sans lui, alors qu'elle avait déniché ce duplex juste pour qu'ils soient juste tous les deux. Et les animaux alentour qui étaient bien calmes ce soir-là.

with Teo

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#3
Terminé03.06.17 3:42
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Attrapez la vieille folle
Ils jouaient, rieurs, elle avait provoqué ça, elle avait su dès la première seconde qu'elle perdrait ce match mais l'avait lancé quand même parce qu'elle aimait jouer avec Toulouze, elle aimait ces jeux dénués de sens, sans aucun but, elle aimait ce regard de défi, ce regard de gagnant qu'il arborait avant d'avoir commencé, et elle aimait perdre dans ces moments là. Elle le regardait tout entier là, assis sur son tapis alors qu'elle ne maîtrisait rien , c'était une des rares fois où elle ne contrôlait rien, il jouait avec elle comme avec une poupée et elle le laissait faire, elle se noyait jusqu'à l'asphyxie dans cet entre-deux. Le plafond de l'appartement trop haut pour ses rêves, pas assez loin pour eux deux, leur fumée de cigarette à peine exaltée, à peine consumée.

Elle avait volontairement mais pas si consciemment noté ses initiales sur son front, comme clamées haut et fort, cette envie qu'il soit juste à elle, ce besoin de le sentir près d'elle, elle se fichait de tout, il était là, ses mains sur son corps, sa respiration dans l'espace, son contact au delà de tout le reste. L'alcool suivait son cours, verre après verre, il remplissait le vide, comblait le tout, restait au delà de la finalité Il l'avait suivie, presque encouragée en grand gagnant, elle le savait, il gagnerait, il gagnait toujours, surtout avec elle mais au delà du reste, au delà de leur réalité, de leur nature, il était là. Elle l'embrassait, elle laissait ses mains se balader sur sa nuque, son visage, ses bras. Elle vérifiait qu'il était là, et oui, il était bien là, il se moquait d'elle, elle avait triché plus que ce qu'elle ne l'avait pensé, une erreur de mots qu'elle ne regrettait pas. Le dernier, le premier, elle avait eu ce qu'elle voulait, son menton au creux de ses mains, les traces presque indélébiles sur la peau du zombie.

Elle était seule sur le tapis, il l'avait fait marcher, elle avait cru qu'il allait l'embrasser, l'avait attendu, mais elle était seule sur le sol, grognant à moitié, frustrée et en attente de la suite, elle le regardait se regarder, contempler son œuvre sublime alors qu'il revenait déjà, sa main sur sa jambe, lui provocant des frissons, elle suivait son contact le long de sa longue jambe mate. Il lui écrivait aussi dessus, la chatouillant tandis qu'elle se tortillait dans tous les sens pour s'en débarrasser, elle aurait dit n'importe quoi, aurait avoué n'importe quoi, aurait supplié pour la liberté une jambe coincée derrière son dos immobile alors qu'elle se débattait tant, la différence de force plus nette que jamais. Elle avait beau lui faire les yeux doux, larmes d'hilarité au bord des yeux, elle savait qu'il ferait ce qu'il voudrait, et elle sentait déjà la morsure du feutre sur sa jambe, sur sin visage, au dessus de sa bouche, elle n'aurait jamais du le prendre à la légère, on parlait de Toulouze. Elle avait fait une erreur et le payait, plus que jamais, mais ne s'en formalisait pas, qu'à cela ne tienne.

« Je n'ai pas triché, tu as juste mal entendu ou interprété. »

Une bien belle excuse pour une grande fille pas tout à fait finie, elle regardait ses initiales danser sur le front du zombie, l'encre noire pénétrer son épiderme, y trouvant une satisfaction alors que l'encre sur sa jambe n'avait pas encore fini de sécher. Elle regardait plus avec fierté qu'autre chose le nom de celui qu'elle aimait plus que tout s'inscrire sur sa peau tandis qu'il s'évertuait à la tatouer de manière éphémère au dessus de la lèvre. Elle souriait, il pouvait faire ce qu'il voulait, écrire sur tout son corps s'il le voulait. Mais c'était à son tour, toujours assise sur lui elle en profitait, gardant son contact alors qu'elle récupérait le marqueur, un coup d’œil en coin vers lui, qui gardait ses initiales sur le front, il la provoquait, il jouait avec elle et elle marchait.

« Parce que tu appartiens à quelqu'un d'autre ? »

Question banale pour inquiétude intérieure, elle se collait déjà plus à lui, comme pour ne faire qu'un avec lui, peau contre peau, feutre levé prêt à faire feu, prêt à contredire ce qu'il pourrait exprimer alors qu'elle plongeait déjà la bouche et surtout les dents dans son cou, la morsure laissant une trace rouge, claire et nette alors qu'elle relevait sa manche pour inscrire son prénom en lettres capitales. Son verre vide à nouveau elle le regardait du fond des yeux, le récipient de verre de nouveau plein. Un regard qui voulait tout dire, il était à elle, comme elle était à lui, une cigarette au coin des lèvres. Elle le laissait faire ce qu'il voulait, il pouvait dessiner sur sa peau, il pouvait la coller contre lui tandis qu'elle savourait ces moment, restait autant qu'elle le pouvait. Elle avait saisi à nouveau le feutre d'un air malicieux alors que la jeune femme soulevait la manche du zombie pour inscrire son prénom en toutes lettres occidentalisées ? Mais elle le regardait, l'embrassait, laissait traîner ses mains sur son visage et le reste de sa peau, inscrivant les signes japonais de son nom et son prénom sur si
on cou avant de l'embrasser.

« Toi non plus mais au moins on est sûrs cette fois, tu es à moi, tu pourras dire à qui que ce soit que tu es à moi. »

Non elle n'avait peur ni honte de rien, Toulouze était à elle, et tant pis pour le reste, on écoute toujours une femme à moustache, factice ou pas. Elle était revenue sur le tapis, regardant le zombie dans les yeux, un sourire moyennement facile à croire alors qu'elle dessinait déjà un « T » majuscule sur sin biceps. Elle penchait la tête, venant l'embrasser tandis que tout son o=corps se tendait au maximum.
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#4
Terminé04.06.17 0:00

Eusomatus
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- Mais oui, c'est ça.

Un faible rire lui échappa, ses billes sombres se braquant sur la jeune femme qui lui subtilisa le feutre avec malice. Il ne poussa même pas un grognement, lui laissant faire ce qu'elle désirait sans cesser de la regarder. Elle était adorable à rire de cette façon, à se démener et gigoter entre ses bras pour se libérer, à l'observer de cette manière, lui sourire de cette manière. Toulouze avait juste envie de la serrer dans ses bras et la garder pour lui, l'alcool dans son sang le désinhibant bien plus que davantage.

Elle s'était penchée vers lui, comme le zombie avait pu le faire auparavant. Il avait pensé qu'elle viendrait l'embrasser mais au lieu de ça, la métisse alla mordre son cou plus qui laissait un baiser, l'étonnant quelque peu. Elle ne manqua pas d'écrire à nouveau sur son bras, inscrivant sa marque avec satisfaction, ce sourire qu'il adorait toujours accroché à ses lèvres. Dire qu'encore quelques semaines auparavant, il ne pouvait tout simplement pas la voir en peinture, des cauchemars pénétrants et sanglants le rendant nerveux à l'idée de se retrouver dans la même pièce que la nécromancienne. Nerveux à l'idée de voir se réaliser ces fausses visions qui peuplaient sa boite crânienne. Et maintenant, ils étaient là, collés l'un contre l'autre sur le tapis du salon de Teodora, buvant, fumant et s'écrivant dessus au marqueur. Drôle de fin pour cette histoire.

Les mots de la brune lui parvinrent, le faisant sourciller pendant que ses lèvres s'étiraient sous l'amusement qu'il ressentit soudain. Dans d'autres circonstances, Toulouze aurait grogné sous une telle question avant de lui lancer un regard de travers et une remarque bourrue. Sauf que le liquide transparent qu'il avait ingurgité faisait disparaître une bonne partie de ces mauvaises habitudes. Surtout avec Teo. Comment pouvait-il faire de toute façon ? Elle aurait pu lui faire faire n'importe quoi. Cette fille le rendait vraiment dingue.

Et pas qu'un peu !

- Sois pas si sûre de ça.

Voix basse et grave, teinté de moquerie et de douceur. Le regard du zombie se planta dans le ciel clair qui emplissait les perles de la jeune femme, son corps se rapprochant lentement du sien avant qu'il ne la pousse doucement pour l'obliger à l'allonger. Les orbes aussi sombre qu'une nuit sans lune détaillèrent la nécromancienne sous lui, ses bras étant de part et d'autre de son corps avant qu'un sourire plus franc ne se peignait sur son visage.

- Tu dis ça mais il a cette fille là. Un canon...

Ses doigts quittèrent le duveteux tapis pour se plonger dans la chevelure de jais de Teodora, glissèrent entre les mèches noires avant de descendre jusque dans son cou qu'il effleura avec une extrême lenteur. Ils continuèrent leur course sur l'épaule seulement recouverte des bretelles de son débardeur et de soutien-gorge, caressant son bras droit, puis sa main, sa hanche et sa cuisse où ils s'arrêtèrent avant de s'immiscer entre elle et le tapis.

- C'est une petite emmerdeuse, du genre à piailler pour un rien et à porter des talons h24 et des robes hyper courtes. C'est à se demander si c'est légal...

Lentement. Précautionneusement. La main de l'africain frôla la peau de la nécromancienne, un frisson lui parvenant tandis qu'il redessinait de mémoire ce tatouage qu'elle s'était fait faire. Un triangle, ridiculement petit, qui n'avait rien de grandiose. Juste un triangle, banal. Pourtant, Toulouze aimait passer son temps à le redessiner de toutes les manières possibles, de le toucher, quand il n'était pas complètement collé contre la jeune femme. Un nouveau sourire. Plus malicieux. Plus euphorique, alors qu'il s'emparait du marqueur et déplaçait la brune pour la mettre sur le ventre. Ainsi il pouffait mieux voir son encrage, ses doigts repassant dessus avant qu'il n'écrive malhabilement son nom dessous. Un sentiment de pur satisfaction l'emplit soudain avant qu'il ne se penche vers l'épaule de la nécromancienne, ses dents marquant sa peau comme elle avait pu le faire précédemment.

- Je sais pas si tu l'aimerais. Elle a des jambes interminables. Et ses cheveux... merde j'adore tes cheveux...

Comme pour accentuer ses propos, le zombie cala son visage dans la tignasse ébène de Teo, embrassant plusieurs fois son crâne avec douceur tout en glissant sur le côté afin de mieux la serrer contre son torse. Il en oublia tout bonnement le marquer, préférant cajoler la jeune femme entre ses bras et la couvrir de baisers. Accro. Il était tout simplement accro. Et cela ne risquait pas de changer avant sa tombée en poussière.

with Teo

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#5
Terminé04.06.17 23:32
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Surprendre Toulouze était presque un de ses petits plaisirs coupables, lui qui grognait beaucoup et avait très souvent l'air renfrogné ou de se foutre de tout, faussement. Elle adorait découvrir toutes sortes de mimiques et de réactions de sa part, sans en devenir un jeu pour autant elle appréciait ces moments où il lui souriait, tout comme elle aimait ses grognements, ce qui était moins inhabituel. Elle haussa les sourcils à ses paroles, ses pieds retournant s'enfouir dans le tapis après les chatouilles de torture infligées par le zombie, c'était à lui de la surprendre et elle se demandait bien ce qu'il allait pouvoir lui dire alors que son dos retournait s'appuyer contre le canapé, les fesses par terre, le détaillant de haut en bas alors qu'il s'était levé et s'approchait d'elle doucement, les yeux dans les siens.

Elle penchait la tête sur le côté, de manière à mieux le voir et scruter ses expressions de visage, essayant de départager le vrai du faux, ce qu'il voulait dire par là, les sourcils un peu froncés, il n'empêche que sûre ou pas sûre c'était bien son nom à elle qui était inscrit sur lui, et elle n'en avait pas vu d'autres, heureusement d'ailleurs. Il arrivait à sa hauteur et elle n'arrivait toujours pas à déterminer s'il la faisait marcher, alors qu'au contraire il l'allongeait en la poussant doucement, ce qu'elle laissait totalement faire, n'ayant aucune raison de résister, son dos venant doucement épouser son dos tandis que son sourire s'agrandissait et qu'elle commençait déjà à prendre une moue boudeuse. Elle pouvait très bien le voir maintenant qu'il était juste au dessus d'elle, lui sourire franchement, ce qui avait plus l'effet de la déconcentrer et de la déstabiliser qu'autre chose, elle n'arrivait pas à penser à grand chose quand il lui souriait comme ça.

Sauf qu'il lui parlait maintenant d'une fille et en plus il semblait la trouver jolie, ce qui lui tira pour une fois un grognement alors qu'elle tournait la tête sur le côté, rompant le contact visuel entre eux, se forçant à ne pas le regarder, ce qui était particulièrement difficile de base mais encore plus quand il laissait sa main se perdre dans ses cheveux et le long de sa peau, se glissant lentement le long de son bras et de sa hanche, elle avait juste envie de le serrer contre elle, mais elle voulait connaître la fin de son histoire, elle voulait savoir ce qu'il entendait par là, mais elle ne put réprimer un sourire quand les doigts du brun avaient trouvé leur chemin jusqu'au derrière de sa cuisse, retraçant lentement le tout petit triangle tatoué sur sa peau.

Elle le regardait à nouveau, presque avec provocation, qu'il lui dise donc, il était là avec elle et c'était tout ce qui importait, d'autant plus qu'il lui parlait de nouveau et qu'elle comprenait enfin où il voulait en venir et qu'elle se trouvait un peu stupide pour le coup mais incroyablement heureuse. Ses longs doigts sur sa peau lui donnaient des frissons, mais il avait pris pour habitude de redessiner le dessin d'encre encore plus foncé que sa peau, et même si elle avait peu de doutes elle savait parfaitement qu'une femme qui portait des talons à toute heure avec des robes courtes, il n'y en avait pas vraiment d'autre qu'elle même, et ça lui tirait un sourire en coin alors qu'elle passait sur le ventre et qu'elle sentait le contact du feutre sur son épiderme.

« Tu m'en diras tant. »

Elle riait légèrement avant de laisser s'échapper d'entre ses lèvres un petit cri de surprise quand les dents de Toulouze étaient venues le loger dans sa peau, pas assez pour lui faire mal, mais suffisamment pour la surprendre, vengeance douce qui la faisait fondre alors qu'il continuait d'énumérer ce qu'il aimait chez la femme imaginaire qui se calquait sur sa propre personne, mélange bien vite fait lorsqu'il finit par caresser ses cheveux et embrasser son crâne tandis qu'elle se calait tout contre lui pour l'embrasser.

« Il faudra quand même que j'ai une petite conversation avec cette jeune fille, on ne va pas bien s'entendre... »

Elle lui souriait avec malice et provocation, attrapant derrière lui son verre qu'elle finit d'une traite avant de le regarder en biais sous ses cils pétrole, de son regard bleu glace, le marqueur retrouvé alors qu'elle écrivait déjà la tige du T sur sa joue, pas assez rapide pour le finir avant qu'il ne lui attrape le poignet avec rapidité et douceur.

« Alors je n'ai pas le choix, si la courteur des jupes de cette fille est si attractive à tes yeux que tu doives me la préférer je m'efforcerai de trouver un très bel homme, grand, je dirai au delà d'un mètre 90... »

Tandis qu'elle parlait elle se rapprochait encore un peu de lui, ses doigts passant lentement le long de sa mâchoire.

« A la peau foncée, qui grogne de préférence, avec des yeux d'un bleu aussi foncé qu'un ciel sans lune, qui m'hypnotisent presque. »

Regard toujours plein de malice alors qu'elle se relevait déjà, se dirigeant vers le bar pour choisir ce qu'elle allait boire ensuite, se dandinant à moitié sur la musique toujours aussi forte.
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#6
Terminé17.06.17 14:10

Eusomatus
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Encore une trace au marqueur écrite sur sa peau. Comme une marque d'appartenance sacrée dessinée par les doigts graciles de cette princesse souvent trop capricieuse et malicieuse. Son rire bien trop attirant était monté dans le salon alors qu'elle lui écrivait dessus, ses perles glacées le fixant de cette manière qui pouvait parfois le rendre complètement dingue d'elle. Puis elle était partie. Bougonnant à moitié contre cette fausse fille qui ne lui plaisait guère. Disant qu'elle pouvait se trouver quelqu'un d'autre qui correspondait bien trop à sa propre personne. Comme il avait pu le faire auparavant. Le zombie sourit sous la constatation, se redressant afin de s'asseoir sur le tapis sans lâcher la nécromancienne des yeux.

Elle est juste trop adorable.

Teodora se mouvait maladroitement sur la musique de son point de vue, certainement à cause de tout l'alcool qui circulait allégrement dans son sang. Ses longs fils de soie noirs balançaient dans son dos à peine couvert par son haut, tombant presque jusqu'à ses fesses qu'elle remuait au rythme du son que hurlait les haut-parleurs du salon. Les voisins devaient sûrement participer eux aussi à leur soirée improvisée, un peu comme bien des soirs auparavant. Mais Toulouze n'avait pas réellement le loisir d'y penser. À vrai dire, il s'en fichait totalement que tout le voisinage puisse entendre ce qu'il pouvait bien se produire entre les quatre murs du duplex qu'il partageaient -si on pouvait tenir de tels propos- avec la jeune femme. Si quelqu'un était dérangé, ce n'était pas son problème. Du moment qu'on ne le fasse pas chier, sinon, il risquait fort de péter à la tronche de l'opportun qui viendrait se plaindre.

Et moi je te le dis, ça risque d'arriver plus tôt que tu ne le penses.

Instant doux et moqueur. Odeur de fumée et de sucre. Résonance des basses bien trop fortes. Toulouze attrapa négligemment l'un des paquets de cigarettes qui traînaient sur la table basse, s'empara du dernier rouleau qui y logeait avant de prendre un briquet et de l'allumer. La fumée monta alors vers le haut plafond, sensation étrange de déjà vu pendant que les abyssales océans que possédaient le zombie s'ancraient à nouveau sur la jeune nécromancienne non loin. Elle était partie chercher une nouvelle bouteille derrière le bar, ses pieds touchant à peine le sol alors qu'elle chaloupait comme une danseuse orientale sur ce qui ne ressemblait pas aux airs des terres maghrébines. Drôle de scène dans un salon moderne aux murs aussi blancs que la neige.

- T'es certaine de trouver un type pareil ? Ça court pas les rues que je sache.

La cigarette calait entre les lèvres, le basané scruta un instant la table près de lui, y cherchant une bouteille pas encore vide tout en affichant une moue faussement boudeuse. Leur petit manège ne semblait pas vouloir s'arrêter de tourner pour le moment, le jeu prenant une autre tournure alors que l'alcool et la nicotine se mêlaient bien trop à leurs pensées. Allons bon ! Cela ne faisait que rendre les choses plus intéressantes.

- Enfin après tu fais ce que tu veux. Si tu penses pouvoir trouver un mec mieux que moi, je te laisse chercher.

Un nouveau sourire. Plus moqueur. Plus carnassier. Plus explicite. Un verre se retrouva remplit d'un liquide transparent qu'il ne pouvait identifier, ses lèvres lâchant la cigarette à présent enserrée entre ses doigts tandis qu'il portait le réceptacle de verre à sa bouche sans détourner ses orbes couleur marine de la jeune femme non loin. Comme si elle pouvait trouver mieux que lui.

Et bien, bonjour la modestie.

- Encore faut-il que tu trouves mieux que moi.

Sale macho va !

with Teo

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#7
Terminé24.06.17 0:21
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L'encre noire semblait presque se diluer sur leurs peaux trop foncées pour qu'elle tranche, traits noirs sur peaux caramels, sur épidermes trop éprouvés, trop marqués. Elle connaissait par cœur la peau de Toulouze, elle connaissait ses aspérités et ses irrégularités, elle savait ses imperfections, elle connaissait par cœur les coins de son propre corps qui aurait empêché le trait de crayon d'être régulier, elle connaît ce qui la marque, ce qui le marque mais elle n'en a cure, là à cet instant, parce qu'elle sait qu'il la connaît aussi bien qu'elle le découvre, elle sait que leurs différences trouvent des points communs, que ces cicatrices se différencient tellement des siennes qu'elles ne deviennent qu'une. La pointe du feutre continuait inlassablement son chemin avant qu'elle ne se lève, qu'elle ne s'échappe pour mieux le regarder, le voir s'étendre de tout son long, constater à quel point il étai grand, à quel point elle l'atteignait presque. Elle continuait de se balancer au son lent et plus doux de la musique tandis que le corps du zombie se redressait contre le canapé d'angle beige, les fesses sur le tapis au sol. Ses yeux se répercutaient dans les siens, comme d'habitude, elle n’avait jamais trouvé aussi similaire et en même temps si éloigné, ce regard dans lequel elle plongeait, le seul contre lequel elle abandonnait tout.

Le regard de Toulouze avait un drôle d'effet sur son être entier, peut être l'avait-elle trop regardé, peut-être y avait elle trop sombré, peut-être qu'elle y avait trop songé et trop interrogé. Son regard la crucifiait sur place, il avait ce pouvoir de contrôle qu'elle ne comprenait pas, qu'elle ne voulait pas comprendre ? Elle savait qu'elle n'était pas en rythme, qu'elle aurait eu l'air ridicule en face de n'importe qui d'autre, mais ce n'était pas n'importe qui, c'était Toulouze à qui elle adressait un sourire à moitié là, à moitié ailleurs. Ses cheveux se mouvaient presque au delà de sa volonté, emportés par la musique, par l'alcool, par le bien-être de ce moment, tant pis pour les autres, elle s'en foutait à vrai dire. Le fumée de la cigarette du zombie s'élevait dans l'air alors qu'il se resservait, Teodora toujours occupée à sortir cette bouteille de vodka du frigo. Il rebondissait sur ses moqueries, il avait compris son jeu, il le reprenait à sa sauce. Un jeu qui n'avait plus rien de caché ou de mystérieux, ils savaient tous les deux qu'ils parlaient de l'autre, il n'empêche qu'il parlait se son double fictif comme d'une personne qu'elle ne pourrait jamais trouver. Elle le savait, elle ne pourrait jamais rencontrer quiconque de pareil à lui, et elle savait qu'il en jouait.


Dans un sourire en coin elle s'approchait lentement, laissant un « oh » interrogateur, faussement, s'insinuer dans ses allégories, arrivant à sa hauteur, passant ses deux genoux au sol le long de ses jambes, attrapant adroitement, malgré l'alcool dans ses veines, la cigarette du bout des doigts, tirant lentement un longue bouffée de fumée bleutée avant de la lui rendre, les yeux pétillants de malice.

« Un type pareil ? Mais j'en ai déjà un non ? »

Elle tournait la tête sur le coté par pure interrogation factice, il savait qu'elle parlait de lui, elle savait qu'il parlait d'elle. Presque assise sur lui, elle continuait de le regarder au fond des yeux, poussant ce jeu encore plus loin, passant ses doigts fin le long de son cou et de sa mâchoire.

« C'est sûr que ce n'est pas facile à trouver, mais en cherchant bien, qui sait ? »

Elle haussait faussement les épaules, selon lui il avait trouvé quelqu'un lui ressemblant bien, elle pouvait même lui faire croire qu'elle chercherait. Elle riait sous ses paroles, il avait raison, il n'existait personne comme lui, elle aurait beau chercher, elle savait qu'elle ne trouverait pas. Le nez dans son cou qu'elle avait encore envie de mordre en punition suite à ses paroles trop confiantes, elle restait là, contre sa chaleur et son odeur.

« Non, je ne trouverais pas, tu es unique. Comme tu pourras dire à la fille aux longues jambes que la place est prise je suppose. »

Sourire moqueur, airs débridés, elle se levait déjà, finissant un verre qu'elle ne se souvenait pas avoir rempli, les doigts enlacés à celui du zombie, ne le lâchant pas. Le regardant d'aussi près qu'elle le pouvait debout, reliée à lui par sa main.

« Mieux que toi hein. Ça existe peut-être, juste pas dans mon monde. Parce que dans le tien il y a mieux que moi ? »

Presque un défi, des yeux qui brillent, une question sur fond d'humour qui faisait écho à la réalité. Elle écoutait à peine, comme si elle ne voulait pas entendre la réponse alors qu'elle montait déjà les premières marches des escaliers menant à leur chambre.

« Tu peux aller dormir avec cette fille si parfaite si tu veux... »


Elle haussait faussement nonchalamment les épaules, il avait toujours une place avec elle, elle l'invitait presque, de ses yeux moqueurs et son sourire en coin. Il pouvait aller ailleurs mais elle savait qu'il allait la rejoindre d'autant plus que cette fille hypothétique lui ressemblait plus que n'importe qui au monde.
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#8
Terminé10.07.17 17:51

Eusomatus
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Un sourire carnassier. Une marque de feutre. Un regard en biais. La musique trop forte semblait faire trembler les murs et ne dérangeait pourtant pas les animaux endormis qui en avaient tellement l'habitude. Ça sentait l'alcool et la cigarette, la moquerie et les embrassades. C'était habituel, même alors qu'une scène de ce style prenait place, quand ce n'était pas les éternelles disputes dont ils n'arrivaient pas à se défaire. Là, c'était juste léger, doux, tranquille. Et surtout saturé d'allégresse et de rires non dévoilés.

Elle était venue s'asseoir sur lui, lui piquer sa cigarette, ses perles icebergs dans les siens avant de lui rendre son bien avec ce sourire malicieux encré sur ses lèvres fines. Il l'écouta parler, ses orbes couleur marine observant son visage parfait alors que ses doigts allaient jouer dans les mèches corbeaux de la nécromancienne. Elle continuait leur petit jeu, lui disant qu'elle pouvait bien trouver un autre type dans son genre si elle cherchait bien, que malgré qu'elle en ait, ça pouvait bien exister ailleurs. Paroles futiles et faussement sérieuses. Comme si elle avait réellement envie de voir ailleurs.

Toulouze la regardait d'un air presque triomphant, tout son être sachant que la métisse ne cherchait jamais à le remplacer. Elle confirma même ses pensées qu'il était bien le seul et l'unique à occuper une telle place dans son monde. Un sentiment saisissant et prenant, semblable à la plus grande des ivresses gonfla dans sa poitrine avec force pendant que Teodora finissait son verre sans se détacher de lui. Franchement ! Comment pouvait-il trouver mieux que cette fille ? Il n'y avait aucune nana qui lui arrivait à la cheville. Comme si le zombie pouvait avoir même l'idée d'aller voir ailleurs.

La jeune femme se leva alors, ses doigts se détachant des siens presque à regret alors qu'elle se dirigeait vers l'escalier pour rejoindre l'étage. Ses pas suivaient inconsciemment le rythme de la musique, ses longues mèches noires accompagnant le mouvement de ses hanches alors que Toulouze observait son corps tout entier avec un fin sourire. Comme si il allait dormir avec une autre femme. Et puis quoi encore ?

Et bien, qu'est-ce que tu fous encore assis là ?

Musique forte et basses déchaînées. Les murs devaient trembler mais c'était le cadet de ses soucis. Il s'en foutait totalement, comme du boucan que ça pouvait causer dans l'immeuble ou de la gêne que pouvait ressentir les voisins. Toulouze s'en foutait totalement. Il désirait juste prendre la jeune femme dans ses bras, la serrer contre lui et l'embrasser pendant des heures. Voire toute la nuit. Se redressant, le basané suivit facilement les grandes enjambées de la nécromancienne qu'il rattrapa aisément avant de la tirer d'autorité contre lui et de coller ses lèvres aux siennes. Il la relâcha ensuite avec douceur, lui lançant un regard profond tout en souriant avec malice.

- Je crois que je vais dormir avec toi. Tu es bien plus parfaite qu'elle de toute manière. Bien plus parfaite.

Sa voix était basse, grave, lente. Il la fixait intensément, peut-être un peu trop. Mais qu'importe. Teodora était là, juste devant lui, lui souriait, se collait à lui. Elle était bien plus qu'importe et parfaite, bien plus que le centre de son monde. Elle était son univers tout entier. Mais ça, le zombie se garda bien de le lui dire.

Macho !

- Enfin dormir. Moi j'suis pas fatigué.

Sur ces paroles assez explicites, le zombie vola un second baiser à la jeune femme qu'il attrapa soudain, la portant comme la princesse qu'elle était afin de la ramener jusqu'à leur chambre. Il ne s'occupa pas plus de la lumière dans le salon, ni les verres au sol ou à la bouteille d'alcool sur le bord de la table basse et la musique à fond. Non, Toulouze s'en fichait totalement et avait juste envie d'avoir Teodora pour lui tout seul. Comme bien souvent quand ils étaient ensemble dans son duplex. Alors, quand il la déposa sur le lit immense au milieu de la pièce, le zombie se fit un malin plaisir à revenir l'embrasser longuement et amoureusement.

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Terminé27.07.17 1:37
ft.
Tou ♥
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Avant de se lever elle avait parfaitement vu son air triomphant, mais elle lui laissait cette victoire, elle n'avait rien dit de faux ou mensonger au fond, il était exactement ce qu'elle voulait et savait parfaitement qu'elle ne trouverait jamais mieux, même en cherchant. Ils avaient beau se disputer et s'accrocher une bonne partie du temps elle pouvait noter déjà des changements, elle voyait bien qu'elle s'adaptait à lui et que c'était également réciproque, même s'il ne l'avouerait jamais. Toulouze était autant le centre de son monde qu'elle prenait de la place dans le sien. C'était donc avec un plaisir non dissimulé qu'elle l'entendit se lever et la suivre de près, il l'avait rattrapée en un rien de temps, sa peau à nouveau en contact avec la sienne, si peu de temps qu'ils étaient éloignés et il avait déjà eu le temps de lui manquer, elle frissonnait sous son contact la forçant à se retourner, une marche au dessus de lui, elle était encore plus grande, l'écoutant lui dire qu'il préférait encore dormir avec elle, ce dont elle se réjouissait, elle aurait quand même très mal pris le fait qu'il s'en aille retrouver quelqu'un d'autre. Son sourire en coin toujours bien en place elle le regardait toujours au fond des yeux, se penchant, ses lèvres touchant presque les siennes.

« Tu m'en diras tant. »

Il la regardait autant qu'elle le fixait, se penchant enfin pour venir l'embrasser lentement, passant ses bras autour de son cou, au dessus de ses épaules, lui rendant forcément la tâche plus facile pour la porter, ce qu'il avait bien prévu de faire, la soulevant comme si elle ne pesait presque rien. Elle riait encore plus, s'accrochant à sa nuque, l'entendait lui dire qu'il n'était pas fatigué, elle haussait les sourcils, la musique faisait toujours trembler les murs et ils s'en fichaient, il étaient déjà dans leur chambre, le salon laissé à l'abandon comme un champ de bataille. Il l'avait déposée sur la surface moelleuse du grand lit qu'ils partageaient. Elle préférait quand même quand il la portait comme ça que sur son épaule comme un sac à patates, elle avait le temps lentement, sur le dos au milieu des draps à peine remis en place, de caresser ses cheveux et enrouler ses jambes autour de ses hanches, ne le laissant pas s'enfuir. Les yeux en l'air, une mine innocente sur le visage, totalement et faussement ingénue.

«  Ah ? Je t'écoute, je suis totalement ouverte à toutes les possibilités, je n'ai pas non plus dit que j'étais fatiguée. J'ai juste pensé qu'un vieux monsieur comme toi avait besoin de sommeil. »

Elle le taquinait, comme toujours, mais la lueur amoureuse qu'il ne fallait pas aller chercher bien loin dans ses prunelles lapis-lazuli trahissait toute l'affection et l'amour qu'elle pouvait transmettre dans ses moqueries légères. Les doigts à la base de sa nuque caressant lentement la naissance de ses cheveux, l'attirant à elle pour venir l'embrasser lentement.

« A force tu sais on va effacer ma belle moustache que tu m'as si joliment dessinée au feutre. »

Elle s'en fichait à vrai dire, l'attirant plus contre elle pour qu'elle ne reste pas seule affalée sur le matelas douillet, il l'avait cherchée. Se redressant aussi vite que le drap déjà enroulé autour d'un de ses pieds et l'alcool dans son sang le lui permettaient pour venir s'asseoir sur lui et le regarder avec malice, retraçant du bout des doigts la marque rouge déjà naissante que ses dents avaient marqué sur la peau sombre de l'africain. Elle se penchait déjà pour venir coller son nez au sien, l'embrassant seulement au coin des lèvres comme pour l'embêter. Elle aimait sa moustache tout de même, elle portait son nom, mais elle était loin de s'en soucier, leurs peaux étant si collées depuis tant de temps que l'encre du feutre se mélangeait déjà entre eux, leur laissant des traces aussi noires et coulantes que le reste de maquillage sur ses yeux soulignait de plus en plus mal ses yeux.

Qu'à cela ne tienne elle l'embrassait déjà, penchée sur lui pour ne pas le lâcher, attendant avec un air amusé aussi bien que mesquin ce qu'il allait bien pouvoir lui répondre, même si c'était assez clair. Malgré le changement de pièce et la porte fermée via un sublime coup de pied digne et distingué, la musique accompagnait toujours leurs gestes, les voisins en profitant tout autant alors que leurs propres animaux semblaient y être habitués, pas un ne bougeant de leur place attitrée pour la nuit ou la matinée, ou l'après-midi, tout dépendait. Ses cheveux tombaient lâchement sur Toulouze alors qu'elle continuait de le regarder, sa respiration accompagnant la sienne, son cœur tambourinant comme un tam-tam sorti d'on ne savait où, tout ce qu'elle savait c'est qu'il cognait, et à l'unisson.
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#10
Terminé02.08.17 1:14

Eusomatus
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Pénombre familière et situation connue. Tout cela n'avait rien de bien extraordinaire, de nouveau ou d'étrange. La douceur des draps dans son dos. La musique en bruit de fin qui faisait toujours trembler les murs. Les longs fils de soie caressant sa visage. Ses lèvres contre les siennes. Sa peau contre la sienne. Les perles bleues intenses qui le fixaient. Teo riait doucement au-dessus de lui, la nécromancienne ayant réussi à échanger leurs places pour prendre le contrôle sur la situation. Il la laissa faire, aimant la voir ainsi, aimant la voir tout court. Le zombie la regardait, l'admirait presque, ses doigts effleurant ses bras, puis son dos, puis ses hanches. Tout contre lui. Elle était tout contre lui. Et c'était juste parfait.

L'une de ses mains se glissa dans la chevelure sombre de la jeune femme, la forçant délicatement à se pencher tandis qu'il se redressait pour capturer ses lèvres. Échange lent et délicieux avant qu'il n'aille cajoler son cou et son épaule qui délestait des vêtements qui le couvraient.

- T'en fais pas ma petite. Le vieux monsieur ne va pas effacer ton horrible moustache.

Sa main glissa sur la peau, rencontrant son avant-bras, puis son bras, puis son poignet qu'il attrapa avant de déposer sa bouche contre la paume de la métisse tout en la regardant dans les yeux, avec ce regard qui en disait bien plus que de simples mots.

- Et j'ai pas besoin de sommeil. Mais on va voir combien de temps toi tu vas tenir.

Se redressant, Toulouze plaça ses mains sur les hanches de la jeune femme, la rallongeant sans la moindre difficulté sur le lit pendant que son visage revenait se nicher dans son cou qu'il désirait ardemment embrasser. Et ce manège allait certainement durer toute la nuit. Voire même jusqu'au matin. Et plus tard dans la journée.



*****


Il n'y a pas un bruit bizarre ?

Étrange sensation. Grognement guttural. Bourdonnement persistant. Ce n'était plus des acouphènes dont il souffrait mais d'un véritable concert de tam-tams. En plus de ça, un affreux mal de crâne lui barrait le front tandis qu'il enfonçait sa tête dans l'oreiller en maugréant. Mais qu'est-ce qu'ils avaient encore foutu la nuit dernière ?!

Ronchonnant sourdement dans son coussin, Toulouze tenta de faire le tri de la nuit précédente tout en ne poussant pas trop la réflexion pour éviter à son cerveau qu'il n'explose. Il se souvenait de l'odeur de cigarette, de la musique à fond, des baisers, de Jambon piquant une de ses chaussures. Mais c'était le brouillard. Un sacré brouillard. La seule chose dont il était certain était qu'il était à moitié à poil et qu'il avait passé la nuit à malmener la jeune femme allongée contre lui.

Oui mais le bruit ?

Un sourcil se fronça sur son visage, ce questionnement se faisant plus pressant. Ce bruit commençait à lui taper sur le système sans qu'il ne puisse déterminer d'où il pouvait venir. Ce n'était pas le cochon qui grattait à la porte. Ni même les haut-parleurs de la chaîne hi-fi. Ni même le vacarme que pouvait faire la bonne certains matins. Non. Ce n'était pas ça... c'était...

- Et puis merde !

Jurant bruyamment, le basané enfonça davantage sa tête dans les coussins, s'en couvrant d'un pour ne pas à avoir à entendre le bruit strident de la sonnette d'entrée qui emplissait tout le duplex. C'était sûrement la vieille voisine. Et personne d'autre. À cette heure, il n'y avait qu'elle pour faire chier autant. Seulement, Toulouze n'allait pas aller lui ouvrir. Plutôt mourir une nouvelle fois que d'y aller. Elle finirait bien par se lasser.

Enfin ça, ce n'est pas dit.

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