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05.07.17 19:51

Suite du Chapitre III
Dorina et Eden s'étaient rencontrés deux mois plus tôt. Ils avaient ensemble volé l'anchois du roi et l'avaient libéré dans la rivière. Puis, par la suite, @Pom Warren avait été contraint de récupérer le poisson.
Entre deux, Eden et Dorina étaient devenus proches et ils auraient été aisé de les croire de la même famille. Même s'il était son tuteur, il se comportait plutôt de manière spontanée et ne cherchait pas à la contraindre à quoique ce soit. Il était évident que l'homme appréciait la compagnie de l'adolescente qui le faisait rire.

Deux mois plus tôt, j’ai fait la rencontre de @Dorina Cthulthank et je suis devenu son soutien. Etre le tuteur de cette jeune fille est plutôt apaisant, mais je n’ai pas forcément beaucoup de temps à lui accorder. Je ne suis pourtant pas du genre à fuir mes obligations et mes promesses et je me souviens parfaitement lui avait fait celle de la conduire en France, dans la ville où elle a été élevée pour chercher un arbre dont nous n’avons aucune certitude de la présence.

Quand j’ai réalisé que j’avais que peu de rendez-vous pendant quelques jours de suite, je les ai immédiatement décalés à la semaine suivante et j’ai pris deux billets pour la France. Après avoir préparé un sac sommaire d’affaires – si on a besoin, on achètera sur place, j’ai envoyé le onze aout 2017 à 23:33 un SMS à Dorina avec ses quelques mots :

Yoh ! Dorina, c'est Eden. Je te donne rendez-vous en bas, à 05:00, je compte sur toi pour être prête devant l'agence !

23:33

Evidemment, je cherche aussi à fuir l’effervescence provoquée par l’émission où nous avons l’un et l’autre participer malgré notre consentement. Les idées farfelues du roi me dépassent souvent totalement.

Il fait nuit quand je me stationne à 05:00 du matin en bas de l’agence. Je suis habillé d’un simple tee-shirt noir, il fait diablement chaud et d’un jean tout aussi sombre. Un rapide coup d’œil dans la rue, je cherche Dorina des yeux. J’espère qu’elle ne s’est pas encore endormie dans la chambre avec des écouteurs.

Ah, merde. D’ailleurs. J’ai totalement oublié de prévenir nos colocataires de notre absence. Ce n’est rien, on leurs enverra un message sur la route.

T’es où ? Je te vois pas !

05 :12

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06.07.17 18:33

“ Le poisson et le pêcheur aux pays des grenouilles - Chap IV „

☠

Dorina venait de se lever, il était 5h15 elle regarda son portable et vut les messages d’Eden. Elle paniqua un peu, car elle n’avait pas vu le premier. En même temps, qu’elle idée il avait eu de les lui envoyer à cette heure ! Il y en a qui dorment, à cette heure, et elle faisait partie de ces gens ! Elle prit quand même le temps de s’habiller pour descendre dehors (enfin pour monter). Ayant enfilé précipitament un short noir et son débardeur Rammstein, elle courut à perdre haleine dans les escaliers. Elle n’avait pas voulu prendre l’ascenseur, trop capricieux à son goût, car elle était pressée. Pour quoi Eden voulait il la voir si tôt ? En la prévenant si tard.

Arrivé dans le hall, elle bouscula une ou deux, trois personnes qui râlèrent et sortit en trombe. La jeune fille arriva devant son aidant, stoppa net et se courba, les mains posées sur ses cuisses, reprenant son souffle. Elle haleta :

Me voilà…

Après avoir repris sa respiration, elle s’expliqua :

Je viens de voir tes messages, désolée d’être en retard. En même temps, t’as vu l’heure à laquelle tu me les a envoyé ?!
Au fait, pourquoi t’avais besoin de moi si tôt ?

Elle ronchonnait un peu, la petite Dorina. Elle n’aimait pas devoir se préparer en vitesse, elle était persuadée, qu’elle oubliait quelque chose. Elle réfléchit un peu et tâta ses poches. Son portable, elle l’avait, un couteau suisse, aussi, mais alors… Ah, oui, son Rapeltout ! Plutôt marrant d’oublier un objet censé vous rappeler si vous oublier quelque chose !

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14.07.17 16:49

La voiture démarra et les routes commencèrent à se suivre, éclairé par les lampadaires urbains.

La curiosité se lit dans tes yeux fatigués. Les mots doivent être formulés et pourtant, j’ai envie de te faire la surprise. Le jour ne va pas tarder à se lever et il fait déjà une chaleur quasiment étouffante. L’été est oppressant et je ne démordrais pas sur l’idée que l’hiver est une période tout aussi – peut-être davantage – sympathique. Depuis des semaines, je fréquente Dorina. Elle est davantage qu’une simple colocataire dans une chambre de substitution. Nous sommes au début d’une amitié particulière et je ne cherche pas forcément à en trouver les raisons. Là, devant moi, râleuse, elle ne m’attire que de la sympathie malgré son ton ronchon.

Je viens à penser que j’aurais peut-être dû aller la chercher directement à l’appartement. J’aurais pu y penser mais a surprise aurait été moins grande – et j’avais la flemme de prendre les escaliers ou les ascenseurs diaboliques.

Sa présence à mes côtés me rend juvénile. Ne t’inquiète pas pour tes vêtements ou pour le reste, nous aurons le temps d’y penser plus tard. Je t’ouvre la portière du break noir et je te réponds en même temps :

« Je n’ai pas la notion de l’heure, je vis plutôt la nuit. Tu viens ? »

Ça tu as sans doute pu le remarquer depuis qu’on se voit. J’ai besoin de mes siestes l’après-midi. Je claque la porte derrière toi et je rentre dans la voiture. Je démarre, dans le vrombissement du moteur, on est tous morts, alors l’écologie devient un peu moins une source de préoccupation première. Bien qu’on dise que la pollution ici entraîne des maladies. Une raison de plus pour changer d’air.

La musique se lance, je te laisse le choix de changer les titres ou non. L’aéroport n’est pas tout près, nous allons avoir le temps de discuter.

« Préviens tes amis, nous partons quelques jours. »

J’accélère, tant pis pour ce que tu as oublié. On le retrouvera en venant. Ah, mais je vais tout de même avoir besoin d’une précision :

« As-tu déjà été dans un avion, Do ? »

« PAROLE »

Tu n'es pas ma fille.
Tu n'es même pas de ma famille.
Mais, petite, je ne te lâcherais pas.

Et ton mari, dis-moi, l'as-tu retrouvé ?

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16.07.17 11:34

“ Le poisson et le pêcheur aux pays des grenouilles - Chap IV „

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Dorina entra dans la voiture, un sourire en coin dessiné sur son visage. Toute sa contrariété s’était subitement envolée et elle se demandait où pouvait bien l’emmener Eden. Elle lâcha en riant doucement :

Tu vis la nuit, comme un vampire !

Elle savait que ce n’était pas vrai, que les vampires pouvaient vivre à toute heure de la journée mais dans son esprit, l’image du vampire était restée telle qu’elle était de son vivant et puis elle avait pour excuse qu’elle était mal réveillée.
Eden démarre, les lampadaires allumés défilent sur le bord de la route éclairant les rues désertes comme des petites lucioles. Émerveillée, elle murmura :

Comme c’est beau…

Elle écouta un instant la musique puis appuya sa tête contre la vitre et lutta pour ne pas s’endormir, elle était tellement fatiguée. Prévenir ses amis ? Elle répondit, d’un geste de la main :

Oh, pas la peine. Je n’avais rien de prévu pour les deux semaines à venir de toute façon et si un d’eux s’inquiète, il m’enverra un message et je lui répondrai ! Tu as quand même de la chance, j’avais en tête depuis un moment de contacter @Maxence Byrdir pour qu’on se revoie ! Mais j’y pense, je te parle de gens que tu ne connais peut-être même pas !

Dorina souriait, riait, parlait à grand renfort de geste et en secouant la tête faisant voler ses longs cheveux de charbon tout autour d’elle.

L’avion ?! Euh… Je l’ai déjà pris une fois et ça c’est pas très bien passé… Du genre vas-y que je me crache sur une île déserte et que j’abandonne mes passagers aux mains d’une cruelle et abominable équipe de production !

Ça l’avait un peu secouée, cet épisode là et après ça elle savait qu’elle hésiterai longtemps avant de remettre les pieds dans un avion. Ne sait on jamais ce que le pilote a en tête.

Et… On va où sinon ?

Dorina aimait bien les surprises mais la perspective de devoir reprendre l'avion ne l'enchantait guère.

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30.07.17 21:06

Visiblement encore choqué de l’histoire de la production sur une île déserte après un crash d’avion, Dorina ne semblait pas prête à remonter dans l’un des engins. Toutefois, la voiture d’Eden n’étant pas capable de circuler sur l’eau et le voyage bien trop long jusqu’en Europe en bateau, le vampire se résolu à la convaincre – quitte à l’assommer – de monter dans l’oiseau en métal.

Concentré sur ma conduite, j’entends tout de même que tu connais l’un de mes employés. Ce qui me fait de plus en plus penser que je dois t’introduire au Bchobiti bar pour te permettre de bosser pour moi et devenir un atout. J’ai plus ou moins déjà pu tester tes compétences en matière de pistage et vol. Je sais, de plus, que tu n’as pas peur de te salir les mains, de tâché tes vêtements de sang ou de te retrouver couvertes d’ecchymoses et plaies. Il faut croire, très cher @Urie Kaneki que j’ai tendance à blesser toutes les personnes qui se rapprochent de près ou de loin de moi. Et ce n’est pas @Maxence Brydirqui dira le contraire. La différence étant que j’ai avec Dorina une relation vacillant entre le protecteur, le père et l’ami.

C’est sans doute pour ça, qu’habituellement occupé, je prends le temps d’essayer de résoudre le casse-tête qu’est la mort et les traumatismes de cette jeune femme. Je ne suis pas homme à fuir mes responsabilités et en m’engageant auprès d’elle, je me suis promis de les tenir.

Nous partons en France et je suis plutôt curieux de découvrir les changements de ce pays. La dernière où je m’y suis rendue remonte à de très nombreuses années. Le monde est petit mais encore plus petit quand il s’agit de le porter à ma mesure. Si je voyage, régulièrement, c’est plutôt dans le monde des vivants que dans celui des morts. Le Japon est un lieu qui me convient bien et je n’ai jamais pensé – si ce n’est peut-être vers la fin avec ma femme – de quitter cet endroit où j’ai ma famille, mon travail et mes attaches.

Les musiques rock s’enchainent et je te réponds simplement que cette fois-ci, foi d’Eden, l’avion ne se brisera pas sur le sol. Il n’y a pas de raison que ça se produise deux fois de suite, même si je conviens avec toi que ce n’était pas une surprise fortement agréable que de se retrouver plongé en plein cœur de l’Afrique sans avoir été prévenu que ça allait arriver. D’autant que grâce à la télévision, nous sommes tous un peu célèbres désormais. Comme-ci je ne l’étais pas assez. Notre lien a d’ailleurs été vu par de nombreux téléspectateurs et j’espère sincèrement ne pas t’avoir attiré des ennemis sans m’en rendre compte.

« Si je te dis où on va c’est moins amusant. »

Je te laisse deviner. Je ne doute pas que tu trouveras facilement. Tu es plutôt maligne. Je tourne mon visage vers toi, malgré ma conduite, pour te fixer avec un regard complice avant de refixer la route.

« Tu peux te reposer un peu et terminer ta nuit, il y a encore une vingtaine de minutes de route. »

Je pars à la recherche d'un arbre.

Prends mes messages.

Je verrais ça en revenant.

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13.08.17 18:39

“ Le poisson et le pêcheur aux pays des grenouilles - Chap IV „

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Dans la voiture qui filait à travers la nuit, Dorina hocha la tête, son visage éclairé par intermittence par les lampadaires qui bordent la route. Elle essaya de se persuader qu’Eden avait raison, que l’avion ne se cracherai pas. Elle espérait tout de même qu’ils aillent dans un endroit où on peut aller sans forcément prendre l’avion. Elle pourrait peut-être convaincre Eden de prendre un autre moyen de transport. Mais il ne lui dirait pas où ils se rendaient, c’était une surprise. Alors elle réfléchit un peu puis en voyant le regard d’Eden elle se souvint de la promesse qu’il lui avait faite d’aller voir un certain arbre. Son visage s’illumina mais elle se tourna vers la vitre pour le cacher. Elle voulait faire celle qui n’avait pas compris. Elle n’entendit même pas la remarque d’Eden sur le temps de route qu’il leur restait tellement elle était obnubilée par leur probable destination. Et si elle se trompait ? Elle se sentirait tellement bête… Pour confirmer sa pensée, elle demanda de la façon la plus innocente qu’elle pouvait :

On est vraiment obligés de monter dans une boîte en ferraille volante pour aller où tu veux ?

Parce que s’ils pouvaient ne pas prendre l’avion, c’est qu’ils n’allaient pas en France.

HRP :

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15.08.17 21:36

Très bien. J’ai compris que tu n’aimais pas l’avion. Je pense qu’on peut trouver une solution. Que dirais-tu de prendre le train ? Direction la gare principale de Tokyo. Et cela tombe bien car j’ai besoin de me rendre en Russie pour des affaires. (Un blond que j’ai rencontré lors d’une soirée où j’étais avec @Urie Kaneki)

« Très bien, nous allons prendre le train. »

La route est clairement simplifiée, alors que je m’engouffre en direction de la grande gare. Je me gare dans le sous-sol. Je prends un emplacement et je laisse un message à ma secrétaire pour qu’elle vienne récupérer ma berline dès qu’elle le peut. Je sors du véhicule, m’étirant, soulageant mes articulations. Je suis un grand bonhomme. Malgré le confort de mon automobile, j’apprécie de sortir d’en sortir.

Le garage sent l’urine, la saleté et l’humidité, je jette un coup d’œil en direction de ma camarade et je nous conduits jusqu’au guichet. Nous allons prendre le train pour Takaoka. C’est une jolie ville balnéaire. Le train est dans vingt minutes. Je nous prends une cabine avec voiture couchette, c’est que le trajet va durer une journée entière.

« Je vais me prendre un café … »

Fort heureusement comme dans toutes les gares, il m’est facile de trouver un petit café. Je te propose de prendre ce que tu veux et je payerais pour nous deux. Ce trajet va également pouvoir me permettre de juger tes capacités et la branche dans laquelle tu veux travailler. Si tu veux toujours travailler. Je te tends ma carte de payement, te fixant dans les yeux :

« Tu devrais t’acheter des changes et un pyjama pour demain. Peux-tu me prendre un paquet de travestij à rouler et des longues feuilles également ? Et ne sois pas en retard pour le départ. »

Si je ne me trompe pas, il nous faudra quasiment une journée pour arriver à Takaoka. Puis, nous nous rendrons à Vladivostok en férie. Une journée devrait suffire. Il nous faudra encore prendre deux trains, dont l’un pendant six jours pour se rendre à Mascou et un qui prendra une journée pour arrivées à Paris.

Je me fais l’effet de ses aventuriers dans le tour du monde en quatre-vingt jours qui devaient prendre train et bateau et j’avoue que ça m’amuse beaucoup. Nous nous contenterons de la moitié du monde en beaucoup moins de temps. Technologie nous y permettant.

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22.08.17 16:49

“ Le poisson et le pêcheur aux pays des grenouilles - Chap IV „

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Ah, on prend le train… Mais où peut-on bien aller ? se demanda Dorina, Il compte tout de même pas aller en France en train ?

Ce changement de trajet installa le doute dans l’esprit de Dorina, qui tenta de ne rien montrer de ses cogitations cérébrales. Mais elle fit confiance à son aidant et le suivit jusqu’au guichet. La destination du train : Takaoka. Elle ne savait pas où s’était et se sentit frustrée, mais comme ils avaient une cabine avec couchette elle en déduit que s’était à une journée ou plus de Tokyo. Tout en réfléchissant, elle commanda distraitement un arabica, noir et bien corsé, pour être sûre de rester éveillée. Elle n’aimait pas trop dormir en voyageant : sait-on jamais ce qu’il peut se passer. Quand Eden lui tendit sa carte bancaire pour faire quelques emplettes, elle le fixa sans sourciller et se contenta de dire « C’est pas bien de fumer » avec un petit sourire en coin avant de faire volte-face et de partir vers les boutiques. D’abord, elle acheta ce qu’Eden lui avait demandé pour être sûre de ne pas l’oublier puis elle acheta une besace pour transporter tout ce qu’elle allait prendre. Elle était en train de faire une liste méthodique des vêtements qu’elle devait acheter (ce qui est difficile quand on n’est pas sûr d’où on va et du temps qu’on y passera) quand elle eu comme un éclair de génie : à quoi ça sert d’acheter des vêtements propre si on ne peut pas être propre ? Elle fila donc acquérir des affaires de toilette (un gel douche, une serviette, une brosse à dents et du dentifrice) qu’elle fourra pêle-mêle dans sa nouvelle sacoche. Elle se mit ensuite en quête d’habits : elle prendrait tout ce qui rentrerait dans son sac. Elle commença par acheter des sous-vêtements pour une semaine puis un pyjama avec des imprimés chat. Dans un des rayons, l’adolescente fut consternée par un groupe de jeune fille qui débattait avec animation sur le motif de la robe que voulait acheter une d’entre elles. Qu’elles fassent comme elle ! Qu’elles achètent des vêtements unis et qu’on en parle plus. Dorina les dépassa rapidement, fit ses emplettes et passa à la caisse. Elle avait finalement opté pour des vêtements le plus confortable possible : deux bas de jogging, deux shorts, une jupe, deux T-shirts, deux débardeurs, un pull à manches longues et un gilet, le tout dans des teintes noires où grises. Elle avait prévu de quoi s’habiller pour une semaine le tout pour des températures douces (on était quand même en août !). Elle piqua un sprint pour retrouver Eden s’arrêta devant lui gardant avec peine son équilibre puis regarda son téléphone et lui montra l’heure avec un grand sourire :

J’ai pris qu’un quart d’heure !

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23.08.17 3:45

J’ai terminé aussi rapidement mon café que tu as fait tes courses (et quelles courses !). Félicitation. Je me dirige en ta compagnie en direction du train qui partira dans cinq minutes. Je te fais signe de monter et je te suis jusqu’au wagon couchette. J’ai rapidement déposé mon faible sac et les affaires que tu m’as acheté pour vérifier mon téléphone portable. Je dois prévenir quelques personnes que mon voyage va être beaucoup plus long. J’espère simplement que rien de faux ne nous arrivera.

Je te fais signe que tu peux te reposer et que je dois m’absenter quelques minutes. Il est tard ou plutôt tôt. Le train défile, comme les paysages. J’ai quitté la cabine pour me dégourdir les jambes, mais pas uniquement. Je prends mon téléphone et je passe quelques coups de téléphone. C’est qu’il me semble qu’on va être bien plus absent que je n’oserais le penser.

Je vais pour me diriger à la cabine quand je suis arrêté par une passagère en robe violette avec des fleurs roses dessus. Elle me demande si j’ai vu son fils de dix ans. Sérieusement, madame, je ne l’ai pas vu. Et comment peut-on avoir un enfant dans le monde des morts ? Les histoires des petits orphelins adoptés me font un peu mal à la tête. Des enfants morts si jeunes, c’est un peu morbide, mais au moins, la plupart ne se rendent pas compte de ce que ça signifie.

Les pleurs de la pauvre femme m’agacent puisque je ne peux rien faire pour elle et incapable de me montrer compatissant, je reprends ma route vers la cabine. Je remarque alors deux trentenaires qui me fixent de manières insistantes. Deux drôles d’individus qui semblent porter des postiches à la place des moustaches et des faux cheveux. Les gens ont toujours été étrange, je ne m’inquiète pas. Je croise un fumeur de pipe, qui ne semble pas savoir que c’est interdit à l’intérieur des trains.

Enfin, j’arrive en direction de la cabine, sauf que …

1. Un contrôleur me demande mon billet qui est à l’intérieur de la cabine
2. L’enfant de la dame est devant et moi pleure dans son coin en appelant sa maman (sale môme)
3. Je me trompe de cabine et ouvre celle d’une femme enragée qui commence à m’insulter
4. Le train tourne et me fait basculé contre le mur en grognant, j’en fait tomber l’un des trentenaires qui me suivaient. Il en perd sa moustache.
5. Le train tourne et me fait bousculé une valise dont le contenu étrange se répand sur le sol (étrange comme …. A toi de choisir.)
6. Le train que nous avons pris annonce qu’il se rend dans le sud du Japon, soit pas du tout là où on doit se rendre.