Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Personnages attendus

Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

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#11
Terminé07.08.17 0:29

dating sim


Shirley perçut l'appel à l'aide silencieux communiqué par le regard de Vassili. Elle se dressa sur la pointe des pieds et lui fit signe d'attendre quelques instants, puis retomba sur ses talons pour s'adresser de nouveau à son interlocuteur. C'était un jeune homme bien poli, il ne s'impatientait pas et ne se vexait pas non plus de l'attitude de la jeune femme... Ça et le fait qu'il ne l'avait pas encore questionnée sur la présence de bandages sur son visage. Il gagnait des points. En amitié, bien sûr.

Mon ami là-bas a besoin d'aide... Bon, ce n'est pas une technique naze pour m'enfuir, je te le promets. En tout cas, voici un numéro où tu pourras me rejoindre. Je ne te cache pas que je suis un peu occupée ces derniers temps, mais on devrait aller boire un café ensemble bientôt fit-elle d'un ton chaleureux en sortant un bout de papier et un stylo pour y inscrire le numéro de téléphone d'@Ael Shanks. Je n'ai pas de téléphone, c'est celui d'une amie. Tu lui diras que tu veux parler à Shirley Dumais et que tu es un bon ami à moi.

Elle lui tendit le numéro, toute sourire, presque fière de sa fourberie. Ça lui apprendra à coucher avec le premier venu! Shirley ferait croire à son amante qu'elle aussi faisait de même, même si sa laideur sans nom faisait souvent obstacle à ce genre de rencontres. Son nouvel ami accepta naïvement le bout de papier, sans se douter qu'il serait l'outil provoquant la jalousie chez celle qu'il téléphonerait pour la rejoindre.

La Canadienne le salua sans se départir de son sourire avenant, puis se fraya un chemin dans la foule pour rejoindre son colocataire. Elle le retrouva avec une femme sanglotante.

Shirley jeta un regard réprobateur à Vassili. Bon, qu'est-ce qu'il avait fait encore?

Hey... Ça va? demanda-t-elle doucement en posant sa main sur l'omoplate de la femme inconsolable.

Son visage mouillé quitta ses mains, dévoilant le maquillage qui s'écoulait sur ses joues et qui soulignait de noir le trajet de ses larmes. Ses sanglots furent plus violents alors qu'elle incendia Vassili, bien que ses balbutiements et ses hoquets rendaient ses paroles incompréhensibles.

Le chagrin de la femme ne manqua pas d'attirer les yeux trop curieux des autres clients du temple du dating... Shirley rougissait en sentant les regards indiscrets se poser sur eux.

Allons, allons... Venez... On va aller arranger ça, proposa-t-elle plus pour se sauver de l'attention qu'ils attiraient que par pure solidarité féminine.

La jeune femme l'entraîna vers les toilettes afin qu'elle puisse nettoyer ce maquillage qui lui donnait un look de raton laveur. Avant d'y entrer, elle se retourna et toisa Vassili de nouveau. Cet homme ne savait pas parler aux femmes!

Une fois devant le miroir, loin de ce goujat, elle se calma enfin. Alors qu'elle rinçait son visage, Shirley excusait le comportement de son colocataire.

Je n'ai pas de chance avec les hommes... se lamenta-t-elle d'un ton pleurnichard qui recherchait le réconfort et la pitié de son interlocutrice. Ils me repoussent tous, TOUS!

Oh, ne dites pas ça, madame... Vous êtes très belle, mentit-elle pour la rassurer. C'est juste qu'il n'est pas très doué avec les femmes. Vous devriez aller voir quelqu'un d'autre, quelqu'un qui vous appréciera à votre juste valeur!

Elle continua de se plaindre et Shirley répondait à ses geignements avec la pitié que son interlocutrice désirait. Lorsqu'elle fut complètement calmée et qu'elle termina les retouches de son maquillage, la femme la remercia et elles se séparèrent enfin. La Canadienne rejoignit le nécromancien qu'elle avait sauvé en quelques sorte.

... Je te laisse seul quelques minutes et tu fais pleurer quelqu'un, le réprimanda-t-elle en soupirant, les poings sur les hanches. Tu as besoin d'aide? Oui, bien sûr que tu as besoin d'aide. Aller, viens.

Sans lui laisser le temps de répliquer, elle l'entraîna à la rencontre d'une autre demoiselle. Shirley, mêle-toi de tes affaires...

Bonjour madame, fit-elle timidement. J'aimerais vous présenter mon ami... Il vous regarde depuis tout à l'heure, mais il est un peu timide...
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#12
Terminé14.08.17 18:54

Shirley
&
Vassili
Dating sim

"A game where the protagonist must choose between multiple potential romantic partners and attempt to woo them. Dating Sims place a lot of emphasis on rpg type elements, such as statistics, shown by keeping a girl's affection levels up and boosting up stats"

Cette fois encore, la compassion légendaire de Shirley n’a pas failli.
Heureusement pour Vassili. Enfin heureusement pour l’autre femme, surtout. Quelqu’un avec une intelligence émotionnelle supérieure à celle d’un bout de bois mort va s’occuper d’elle.

Le regard réprobateur de sa colocataire ne lui échappe guère, bien évidemment. Sa réaction ? Une moue d’innocent surpris extrêmement convaincante, dans la mesure où elle est sincère ; Vassili est 100% persuadé de n’avoir rien à se reprocher.  
C’est d’ailleurs avec la plus totale placidité qu’il accueille le flot d’injure déversé à son encontre. Comment des couinements de raton laveur pourraient-ils l’atteindre, hein ?
Par chance, Shirley se consacre très vite à la fragile femme en pleurs et il n’a ni le temps de hausser les épaules (ce qui pourrait révéler un flagrant désintérêt), ni de commencer à se justifier (il serait incapable de cacher le mépris que l’autre lui inspire).

Il se demande s’il est censé les suivre afin d’aider Shirley mais par chance elles se dirigent vers des toilettes dans lesquels il n’a pas le droit d’entrer.

Une bonne excuse pour planter là l’exténuante pleunicharde, tiens.

Tout le monde l’évite soigneusement lorsqu’il se fraie un chemin vers l’extérieur pour fumer une cigarette et cela lui convient fort bien. Vassili se demande combien de temps leur sera nécessaire pour déterrer un autre os à ronger.
Lorsque sa clope se termine, il en est à se demander ce que maman Iournaïev aurait dit de cette femme n’hésitant pas à étaler ses gros sanglots en public. Sa mère avait toujours un visage de pierre et c’est sur elle que Vassili a copié son impeccable maintien alors elle aurait probablement une belle collection de remarques cinglantes à formuler.  

Quelques minutes de réflexion à ce sujet lui arrachent un soupir nostalgique avant qu’il ne se décide finalement à retourner à l’intérieur –tout ça pour se faire réprimander comme un gosse.
La contrariété froncerait ses sourcils si son masque d’amabilité n’était en permanence aussi parfaitement tenu. Comme d’habitude le sourire qu’articule Vassili est creux et comme d’habitude personne ne le remarquera.

- Je suis vraiment navré que tu aies du gérer cela. Je n’ai pourtant fait preuve d’aucune réelle dureté… sa réaction est incompréhensible.

Sérieusement ?
Le pire est qu’il en est convaincu au point de pouvoir le dire.

Il est traîné devant une nouvelle femme sans pouvoir en discuter davantage.
Plus occupé à chercher quand est-ce que son rôle (auto-attribué) d’entremetteur s’est retourné contre lui, Vassili ne se rend même pas compte qu’il va de nouveau faire preuve… d’indélicatesse.

Il se penche vers Shirley afin de lui parler sur un ton officiellement confidentiel mais en réalité tout à fait audible par leur interlocutrice.

- Qu’as-tu dit, à la fin ? Je n’ai pas entendu… Je ne peux plus entendre les mensonges des gens, ajoute-t-il directement à l’intention de l’autre femme.

Histoire de bien enfoncer le clou.
Oh, apparemment ce n’est pas tout ; que ceux pensant pouvoir rattraper le coup ne se réjouissent pas trop vite et attendent plutôt la suite.

- J’en déduis donc que ma colocataire ici présente a dû mentir.

Un sourire aimable en guise de conclusion car voyez-vous, ce n’est pas une question de mauvaise volonté.
Vraiment pas.
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