Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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起死回生

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#11
Terminé25.03.18 13:13

Une pointe d'étonnement. Juste une pointe. Parce que Jupiter ne montre pas tout, après tout. De la malice à nouveau. Et un rire qui flotte dans l'air, monte très haut. And here we go again.

C'était comme écrit dans un livre dont elle suivait les règles sans s'en rendre compte. Comme si c'était écrit quelque part qui lui était hors d'atteinte, dans un lieu dont elle n'avait pas accès et qu'elle ne pourrait trouver aisément. C'était comme écrit. Depuis longtemps. Très longtemps. Avant même cette journée. Avant même leur premier regard. Avant leur première rencontre. Avant même leur arrivée. Une partie d'Etsu le sentait, alors qu'elle répondait au jeune homme avec cette malice qui lui était propre. Alors qu'elle l'entendait rire et lui répliquer d'un air amusé de prendre une armure. Elle le sentait, au plus profond d'elle, que ce qui se passait dans cette foule grossissante lui filait simplement entre les doigts. Elle pouvait le toucher, le regarder, l'admirer mais elle n'avait aucune emprise. Elle ne faisait que suivre le fil, jouer la partition. À sa façon. À leur façon.

La japonaise ne se posa pas de questions. Elle ne voulait pas s'en poser. Elle ne fit que repousser encore les interrogations, se concentrant sur l'instant, sur les secondes qui s'enfuyaient, sur le temps qui courait pour mieux terminer cette journée. Pour mieux les séparer. Etsu profitait, bien malgré elle, de toutes les secondes qui s'écoulaient. Même de celles qui virent leur course les emmenaient ailleurs, en dehors de cette masse mouvante trop bruyante qui les écrasait. Amas de spectres curieux qui avait bien failli les écraser et dont Jupiter avait voulu s'extirper. La brune en était quelque peu soulagée. Mais...

Il y avait un peu de regret dans son regard, sa voix murmurant presque ces mots qui sonnaient comme une excuse aux oreilles de la jeune femme. Susanoo l'avait entraîné hors de la foule, loin de l'allée pleine de monde. Seulement, ils s'étaient éloignés du stand d'astronomie du vieil homme. De ces milles objets fascinants et surtout, de cette carte que le jeune homme avait découvert. Une pointe de déception alla tacheter le visage de la nécromancienne qui porta ses billes claires vers la direction qu'ils venaient de quitter, un rictus étirant faiblement ses lèvres. Elle voulait y retourner. Prendre la carte. Et s'en aller. Une mission qui s'avérait quelque peu compliqué avec ce monde.

Oui mais...

L'ambre alla trouver le chocolat, avec une pointe de curiosité et un soupçon d'hésitation. Ce n'était qu'un hasard s'ils étaient là, s'ils s'étaient retrouvés. Ce n'était qu'un hasard. Un hasard manipulé. Et ce hasard les avait mené jusqu'à cette carte, ce morceau de papier un peu usé et pourtant si délicat qui avait attiré leurs yeux émerveillés. C'était passé à côté d'un trésor, d'une véritable pépite. Fallait-il retourner la chercher ?

Ou bien Saturne resterait sagement avec Jupiter ?

Mais au final, ne serait-elle pas avec Jupiter ?

Un petit sourire se dessina sur les traits de la jeune femme qui reporta son regard doux sur le jeune homme près d'elle. Un caprice. Ce n'était qu'un simple caprice. Parce qu'au bout du compte, si elle pouvait tout avoir, Etsu prendrait tout ce qu'on pourrait lui donner. Il fallait croire qu'elle était bien plus égoïste qu'il ne fallait le penser.

- La carte.

Deux mots. Deux simples mots. Et un autre sourire.

- Je crois qu'il va falloir préparer nos armures avant d'y retourner.

Et une remarque malicieuse. Pour ne pas changer.

- Sauf si le voyage sur Mars ne te fait plus envie.

Encore. Et toujours. La même atmosphère. À chaque fois. Il n'y avait pas de doute. C'était écrit depuis longtemps. Depuis bien longtemps.


A nos rêves indélébiles

614 wordsse divertirw. Susan
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#12
Terminé05.06.18 23:01
anathema ,.
indelible sweat dreams, dear
Deux mots puis un sourire malicieux ; sauf si le voyage sur Mars ne te fait plus envie -- Susanoo ne sait pas, Susanoo ne sait plus -- au final, Susanoo n'a jamais su.

(étincelle d'un incendie) —

c'est caché tout au fond de ses pensées
c'est enfoui dans son âme brisée
mais c'est pourtant là
ce sentiment si délicat
tout au fond, tout au fond


Il ne dit rien, se contente de poser son regard chocolat sur elle -- sans filtre, sans artifice ; un vrai regard, ce regard un peu trompeur, un peu hypocrite (son regard à lui). Susanoo a toujours eu un regard particulier, perturbant et perturbateur, agaçant et envoûteur. Un côté malicieux et en même temps si triste, si enfantin et pourtant si malheureux. Il n'a jamais réellement regardé Etsu auparavant. Il s'est contenté de la survoler, d'en imaginer rapidement un passé, un présent mais rarement un futur. Mais il ne s'est jamais vraiment attardé car Susanoo ne voit que son frère, depuis qu'il est né (et même depuis qu'il est mort). Pourtant, en cet instant, il sait --
Il sait que le temps s'est arrêté.
Il va falloir réellement se poser la question.

De quel voyage parles-tu ?
Quel aller souhaites-tu prendre, toi qui ne me connais pas ?
As-tu confiance, Etsu ?
Alors que tu ne sais rien de moi

L'atmosphère a changé, subtilement, sans grand courant d'air ni bourrasque de vent -- une simple caresse, un vacillement imperceptible (comme toujours, comme à chaque fois) -- il sait qu'Etsu a compris ; il esquisse un léger sourire sur ses lèvres. Il faudrait être bête pour ne pas le remarquer, qu'il a tissé avec cette inconnue des liens différents, des liens plus complexes qu'une simple rencontre sous les étoiles. Et peut-être que ces liens, ces fils qui semblaient rassurants au début deviennent à présent presque angoissants.
Avant de retourner chercher la carte, il doit lui demander ; avant de repartir vers la foule, il doit lui dire --
Ou le voyage va s'arrêter brutalement.

b a m

Et toi ?

Il n'y a plus de gêne sur son visage, il n'y a plus la moindre marque d'hésitation, comme si son désolé à moitié murmuré n'avait jamais été prononcé. Susanoo a décidé que cette mascarade ne pouvait plus durer (il reprend le contrôle, il doit reprendre le cours du jeu) -- il glisse ses mains dans ses poches, se détourne légèrement pour relever les yeux vers le ciel gris, couvert de nuages sans couleur. Il a conscience d'être un funambule, suspendu à ce fil si ténu, ce fil si fragile qui les relie elle et lui.
Etsu est différente -- Etsu n'est pas comme les autres ; tel un astre lumineux dans une nuit noire, elle ne cesse de briller mais peut-être un peu trop fort pour Susanoo, lui qui n'accepte que la lumière de son frère.
Susanoo ne s'attache pas, Susanoo ne se confie pas. Persuadé que les autres ne sont que de simples poussières dans sa vie, il ne s'arrête pas -- il avance, avance, sans réaliser tout ce qui peut l'entourer. Pourtant, un jour, une nuit -- il a regardé ; son regard s'est penché sur cette fille qui semble si banale, sur ce visage tellement différent du sien. Etsu est son exact opposé, son violent contraire, son plus bel antagonisme. Elle n'a pas eu la même vie, elle n'a pas eu la même mort -- mais ils ont vécu tout cela sous les mêmes étoiles.

Alors, il doit lui demander.
Parce qu'il le faut --
Il se racle la gorge, finit par reporter son regard sur elle.
Et puis, dans un silence presque pesant (pour la première fois) ;

T'attends quoi de moi ?

(l'incendie a commencé) —

darren criss. @ atf
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#13
Terminé10.06.18 13:03

L'atmosphère avait changé. L'air avait changé. Bizarrement, d'un coup, tout avait changé. Comme ça. Sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte. Les gens. Le bruit autour. Le son qu'elle percevait. Tout avait changé. En une fraction de seconde. En un regard. Etsu ne comprit pas tout de suite. Pas vraiment. Pourquoi ça avait changé si brutalement. Elle n'était pourtant pas effrayé. Juste... déstabilisée.

Susanoo avait changé.

Il n'y avait plus de gêne. Ni d'embarras. Comme si les secondes précédentes n'avaient pas existé. Une question pour une question. Comme à chaque fois. Mais une question qui n'avait ni malice ni sensation de jeu. Ni confrontation ou taquinerie. Juste une question. C'était étrange. Trop étrange. Plus étrange que d'ordinaire. Et la jeune femme ne saisissait pas. Il se passait quoi au juste ? Il y avait quoi exactement ? Son sourire avait disparu, ses prunelles observant le jeune homme plus grand elle. Elle attendit, dans cette atmosphère changée, de voir ce qui allait se passer. Saturne et Jupiter ne dansaient plus, lui ayant arrêté de tournoyer. Et elle, incertaine, attendait.

Puis une autre question.

Les pupilles de la jeune femme s'agrandirent quelques secondes, le temps restant en suspend. Elle assimila les paroles, les analysa, se les remémora. Sans trop comprendre pourquoi, à cet instant, il lui demandait ça. Etsu n'arriva pas, à ce moment précis, à suivre ni comprendre où voulait en venir Susanoo. Parce que cette question était bien trop soudaine pour qu'elle puisse même en saisir les tenants et aboutissants.

Elle attendait quoi au juste ? Attendait-elle quelque chose même ? La brune ne s'était jamais posée la question. Et pour tout dire, elle ne se posait jamais réellement de questions. Pas avec Susanoo. Parce qu'il y en avait déjà trop. Pourquoi elle agissait ainsi avec lui ? Pourquoi elle se laissait taquiner de la sorte ? Pourquoi elle était restée ce soir-là, près de la rivière ? Pourquoi ? Pour quoi au juste ? Trop de questions. Peu de réponses. Des questions qu'elle se posait. Des questions que lui posait. Trop de flou et encore plus à cette seconde précise. Mais y avait-il une réponse juste même ? Etsu n'en savait rien.

Son sourire avait disparu et n'était pas revenue. Elle n'affichait cependant pas une mine déconfite ou oppressée, ni même triste ou dérangée. Juste un peu étonnée et prise de court. C'était la première fois que ça lui arrivait après tout. De se retrouver dans cette situation. Dans une atmosphère soudain si lourde qu'elle avait l'impression qu'elle lui écrasait les épaules. Ce n'était pas la première fois qu'ils se trouvaient dans une situation délicate, la manifestation de son pouvoir ayant fait des siennes. Mais là... là...

Plusieurs secondes s'étaient écoulées. Peut-être des minutes. Et Etsu n'avait pas répondu. Toujours pas. Elle n'avait pas de réponses justes. Pas de réponses qui soient totalement satisfaisantes. Parce qu'elle n'avait pas de bonnes réponses. Elle n'en savait foutrement rien. Attendait-elle quelque chose de Susanoo ? Réellement ? Comment pouvait-elle en être certaine ? Elle ne savait même pas comment elle avait fait pour se retrouver comme ça avec lui. Elle avait juste laissé parler son instinct. Juste son instinct.

Alors pourquoi réfléchir aussi longuement à présent ?

- Rien du tout.

Rien du tout. Elle n'attendait rien du tout Etsu. Pas même qu'il réponde à ses messages, bien que ça la minait un peu qu'il ne le fasse pas. Pas même de le croiser à nouveau sur le bord de la rivière, même si elle faisait toujours un peu la moue quand il n'était pas là. Pas même qu'il réponde à ses questions, bien qu'elle aimerait bien qu'il parle plus de lui. Elle n'attendait rien Etsu, pas plus qu'il lui donnait déjà. Car c'était déjà beaucoup, elle le sentait. Alors, elle n'en attendait pas plus.

- Rien que tu ne veuilles pas donner en tout cas.

L'air avait changé. Encore. Il n'était pas chargé d'anxiété. Ou d'attente. Mais juste d'un calme olympien et d'un peu de douceur. Un sourire apparut, dans tout ce bazar ambiant, car il n'y avait pas plus à dire ou faire. Juste ça. Et tant pis si la réponse ne convenait pas. Elle n'avait fait que suivre son instinct.


A nos rêves indélébiles

701 wordsse divertirw. Susan
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#14
Terminé29.09.18 18:23
anathema ,.
indelible sweat dreams, dear
Et brusquement, tout prend feu —

Il y a les flammes qui brûlent la peau, il y a les flammes qui lèchent le coin des photos. Tout part en fumée, tout s'évapore dans un nuage de poussière et de cendre. C'est gris, c'est noir -- c'est étouffant. Est-ce que c'était nécessaire ? Est-ce qu'il fallait en arriver là ? Peut-être -- peut-être pas. Susanoo ne sait pas car Susanoo n'a jamais vécu ça, avec personne. Il veut fuir, il veut éviter parce que cette situation, il ne la maîtrise pas. Il ne maîtrise rien. Comme le feu, indomptable et sauvage. Rien rien rien.

son sourire à elle a disparu
sa malice à lui a disparu
rien rien rien
tout a changé
comme du jour au lendemain


Le temps s'est arrêté ; c'est indescriptible, indéfinissable. Comme si brusquement, l'univers s'est figé pour qu'ils se posent enfin cette question. Qu'attends-tu de moi, Etsu ? Que veux-tu ? Car Etsu, si tu savais -- si tu savais comme je ne donne pas, comme je suis égoïste et froid. Il reste muet, il laisse glisser ses iris chocolat sur le visage perturbé de la jeune femme. Etsu, Etsu qui a brillé bien plus fort que les étoiles cette nuit là. Cette rencontre, ce choc entre deux astres, il ne veut pas le reconnaître mais il sait qu'il a bouleversé sa vie -- ou plutôt sa mort. Car si dans la vie, leur chemin ne se sont pas croisés, dans la mort, ils ont fini par se rencontrer.
Elle hésite.
Elle ne répond pas tout de suite.
Ah ; Etsu le connaît -- un peu. Pas totalement car il n'est pas vraiment possible de le connaître entièrement mais assez pour choisir avec soin ses mots. Il lit dans son regard qu'elle réfléchit, qu'elle pèse probablement la valeur de chaque lettre, de chaque soupir, de chaque silence.

les secondes passent
et passent et passent
et le temps file et s’effile


Elle ne répond toujours pas.
Elle reste devant lui, si droite, si distante. Elle n'a jamais semblé aussi loin. Il penche légèrement la tête sur le côté ; il ne va pas reposer la question. Pas lui, pas Susanoo. Mais si elle continue --

Rien du tout
Rien que tu ne veuilles pas donner en tout cas
(oh ; merde)
(merde)

Un rire s'échappe de ses lèvres. Mais ce n'est pas un rire de sarcasme, ni même un rire pour se moquer. Non, c'est bien plus profond, c'est bien plus jaune -- c'est un rire nerveux. Il s'attendait à tout -- à une requête, à des demandes sans saveur ou des plaintes sans couleur. A des déclarations inutiles ou des reproches futiles. A tout -- sauf à rien. Mais Etsu dénote ; telle une note de musique, telle un aigu dans un ensemble de graves, la jeune femme apparaît différente. Pourquoi passe-t-il son temps à la comparer ? Pourquoi ne cesse-t-il de l'imaginer comme les autres ? Pourquoi n'arrive-t-il pas à la séparer du reste ?

allez dis-le
dis-le enfin
gamin


L'air change subtilement, elle sourit doucement. Il s'humecte les lèvres, glisse ses mains dans sa poche mais continue de la fixer, elle, cette inconnue qui n'était définitivement plus une inconnue. Elle attend, elle ne demande rien. Elle a compris -- plus tu demandes de Susanoo, moins il donne. Mais moins tu demandes, plus --

T'as peur d'être déçue ?

Sarcasme, défense.
Il joue sur les mots mais intérieurement, il ne joue pas. Etsu ne lui a mis aucune pression, aucune attente, aucun espoir. Rien rien rien ; rien du tout, rien que tu ne veuilles donner. On pourrait presque dire -- qu'elle a répondu juste. Mais Susanoo ne veut pas le reconnaître. Aucune attache, aucune accroche : il se refuse à la moindre affection, au moindre sentiment.
Est-ce que c'est la peur --
Est-ce que c'est le regret --
Il ne sait pas.
Alors, parce qu'il ne sait pas, il s'en va. Il secoue la tête, esquisse un sourire et finit par détourner le regard pour reculer de quelques pas. Il doit partir, il ne peut pas rester. S'il la revoit -- il ne préfère pas imaginer.

pars
pars
disparais
disparais car tu me fais poser des questions
dont la réponse
est


anathema ; ce qui est voué au malheur —

darren criss. @ atf
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