Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

News

Personnages attendus

Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

❝Have a good death
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#1
Terminé27.07.18 18:27
La japonaise était tranquillement allongée dans son lit, portable en main. Quelle journée de merde aujourd'hui. Il avait fait 35°C et s'il y avait bien un truc qu'Eri détestait plus que les moustiques, c'était bien la chaleur ! En tout cas, elle en avait marre de rester enfermer chez elle, alors la jeune femme allait profiter de la " fraîcheur " de la nuit en sortant un peu de chez elle. Cette dernière rechercha le bar dont elle avait entendu parler sur internet, mais elle n'était plus très sûre du nom. C'est après une bonne quinzaine de minutes de recherche en tapant un peu des mots au hasard dans le champ de recherche qu'elle trouva enfin le nom du bar. Bon c'était clairement pas dans son habitude de sortir seule le soir et encore moins dans un bar, son truc c'était plutôt les restau' ou les fast-food mais c'était un peu la loose toute seule. Au moins un bar elle pourrait croiser peut-être des gens sympas. Son ventre criait famine et Eri avait terriblement envie de sucre. La jeune femme aux cheveux roses se leva, s'étira avant de s'habiller et de vérifier que son sac contenait bien tout ce dont elle aurait besoin.

Sur le chemin, elle suivait le GPS de son téléphone, mais il avait vraisemblablement un problème vu qu'elle avait pris un chemin totalement différent. Elle savait pas ce qu'elle avait branlé, mais elle constata qu'une chose, c'est que le bar, elle n'en avait toujours pas vu la couleur et qu'elle était tombée dans le quartier des sex shops et des boîtes glauques. La belle jeta un coup d’œil sur son téléphone puis regarda l'adresse qu'elle avait saisie. Comme une idiote elle s'était trompée d'un mot et du coup le lieu n'avait rien à voir avec l'endroit où elle voulait se rendre initialement. A plusieurs reprises elle se fit accoster par moment par des mecs la prenant pour une prostituée ou une escorte girl et d'autres moments par des gérants de clubs qui lui demandaient si elle voulait bosser pour eux. Y'en a même eu un qui lui avait demandé s'il pouvait lui acheter sa culotte, celle qu'elle portait sur elle actuellement. C'était terriblement gênant et la pauvre Eri ne savait plus trop où se mettre. Son téléphone avait en plus décidé de ne plus rien capter. La japonaise erra comme ça pendant plusieurs minutes sans savoir par où aller. Voilà maintenant qu'elle se retrouvait dans une succession de ruelles sombres où on y voyait que dalle. Munie de son téléphone en mode lampe-torche, elle marchait en guettant son GPS qui n'avait toujours aucun signal.

" - Putain...
- Hé, c'est pas très joli pour une jeune fille comme toi de dire des vilains mots comme ça. "


Eri sursauta en entendant la voix rauque d'un homme qui semblait s'être adressé à elle. Elle n'avait vu personne pourtant. Quand elle se retourna, elle vit un homme avec un masque sur le visage, un masque représentant un visage blanc sans aucune once d'émotion. En tant normal elle n'aurait pas trop accordé d'importance à ce mec, mais là avec ce masque il lui foutait carrément les jetons. Le mieux c'était de ne pas le contrarier, sait-on jamais.

" P pardon... "

Flippé, elle reprit sa route d'un pas un peu plus pressant cette fois, histoire de partir loin de lui. Ses sens en alerte, elle entendait des bruits de pas derrière elle, il devait sûrement la suivre. Après un petit coup d’œil par-dessus son épaule, ses craintes étaient fondées, le mec la suivait bien et leur regard se sont croisés. C'est là que le masqué à commencer à courir. Le sang d'Eri ne fit qu'un tour, elle se mit à courir le plus vite que son corps le permettait. Avec son endurance en mousse, aucune chance de le semer simplement en courant, il allait falloir adopter une autre technique. Les ruelles étaient plutôt petites et c'était un quartier labyrinthique. Droite, gauche, droite, droite, gauche, droite... C'est comme ça qu'elle pu semer le mec mais il n'était pas très loin.

" Hé, te caches pas ma belle, je te veux aucun mal ! "

* Ouais bien sûr... *, pensa-t-elle en se cachant derrière une grosse benne à ordures.

Le psychopathe passa la ruelle, s'éloignant de sa position et confirmant donc qu'elle ne savait pas où elle était. Doucement, la japonaise se leva et reparti dans le sens opposé du mec, les yeux rivés sur son portable qui avait enfin retrouvé du réseau. Mais le destin en avait décider autrement et ne comptait pas laisser Eri s'en sortir, enfin pas maintenant en tout cas. Elle tomba dans un trou, poussant un cri au passage et atterri brutalement sur son pied droit qu'elle se tordit.

" Putain de bordel de merde ! "

Sous le coup de la douleur elle avait gueulé mais se rappela que le psychopathe pouvait l'entendre.

" J'espère qu'il m'a pas entendu... ", chuchotta-t-elle en regardant autour d'elle.

L'odeur était épouvantable, elle se couvra le nez avec son t-shirt et leva les yeux. Impossible de remonter sans l'aide de quelqu'un et impossible de crier à l'aide pour ne pas attirer l'autre dingue.

* Bravo ma fille, t'as fait fort. C'est ça ma deuxième chance ? Tu parles, j'aurais préféré resté morte... *
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#2
Terminé30.07.18 0:02
Babam !


Les chats n’aiment pas la journée.
Peu importe s’ils semblent penser le contraire. Peu importe s’ils se prélassent jovialement et qu’ils bougent de cette façon gracieuse qui leur est propre. Peu importe, parce que c’est faux. Ces félins préfèrent la nuit. Et ce, pour une simple raison, n’avez-vous pas deviné laquelle ?
Allons ! La réponse est évidente, c’est car il s’agit du moment où ils sont le plus à l’aise.

Pour nous, le calme apaise les sens. Pour eux, il les aiguise.

Cambridge était un chat.

Il y avait une certaine délicatesse dans certain de ses mouvements, des réflexes abruptes et maîtrisé. La journée n’était qu’attente. Un défilé d’heures, de minutes, de secondes dignes d’un carnaval infernal qui ne semblait pas avoir de fin. Ce n’était qu’en apparence, car l’échange entre les deux période se fit plus rapidement qu’attendu, et notre noctambule fut de sortie.

Dans cette rue, les gens se baladaient le plus tranquillement du monde – il y avait du brouhaha, mais cela restait tout de même moins intense que pendant l’après-midi. Peu de boutiques étaient ouvertes, mais il y avait beaucoup de restaurants. Il devait être environ 23 heures et le vent froid, les nuages sombre et l’air frais créaient une atmosphère particulière à laquelle on ne pouvait échapper. Tout était réuni pour concocter un joli cocktail qui donnait envie de profiter un maximum de cette soirée et ce de la manière qui plairait à chacun.

*

Cay était de mauvaise humeur. Elle marchait rapidement et par petits pas, comme à son habitude. Mains dans les poches de son sweat couvert par une veste en cuir noire, elle se fondait dans la nuit, visage assombri par le port de sa capuche. Ses sourcils étaient froncés, son visage arborait ce même air qui était coutume chez elle. Sourcils froncés, moue boudeuse…

Ce n’était clairement pas le genre d’individu que l’on désirait approcher. Clairement, on pouvait presque distinguer une aura sombre et malveillante se dégager du personnage.

Pourquoi tant de haine, Cambridge ?
C’est Cay. Et arrête de me parler. Tu me casses les c, ok ?
Je réitère ma question.
« Réitère » gngngngngn, fous moi la paix.
Visiblement, mademoiselle n’était pas d’humeur à discuter. De toute façon, y avait-il déjà eu un jour où ce fut le cas ?
Vraiment... ferme la, le narrateur.

Pour en revenir là où nous étions, notre charmante et agréable rebelle semblait agacée par la présence de l’ensemble des autres fantômes. Il n’y avait pas cette vibe qu’elle recherchait. Non, ce qu’elle cherchait c’était ce sentiment de frisson, cette insécurité provoquée par la nuit. Sentiment qui avait disparu depuis qu’elle était morte, ou alors, il était bien trop faible pour qu’elle ne le remarque. Mais, il y eut cette ruelle. L’odeur, le lampadaire cassé à la lumière intermittente, les boutiques pour adultes et ces personnes étranges qui rôdaient dans ce coin. Une grimace de plaisir déforma le visage de Cay.

« Enfin ! »

Les personnes malintentionnées à son égard furent rapidement dissuadées au vu du regard qu’elle leur lançait. En effet, la jeune femme était très douée pour décourager et ce grâce à sa technique secrète : l’œillade démoniaque. C’était une expression faciale qui faisait froid dans le dos et aurait pu faire abandonner les plus téméraires.

Alors que Cambridge marchait très simplement, une fille passa en courant comme une dératée à côté d’elle. Son parfum était odoriférant. La séditieuse tourna sa tête dans le sens contraire à l’autre personne. Visiblement, elle était pourchassée par un homme… pour le moins étrange. Son visage était caché par un masque blanc. Il avait visiblement perdu sa trace. Notre rebelle pensa qu’il valait mieux l’éviter également et se rangea derrière un mur. Contrairement à ce qu’on pourrait penser elle était tranquille. Sa respiration était calme, et le court de ses pensées, fluide.

Cay marcha alors dans une direction où elle était sûre de ne plus croiser l’autre fou furieux. C’est alors qu’elle entendit un cri – ou plutôt, un juron. Ça venait des égouts.

Merde, ça pue là-dedans.

Et c’est là que notre forte tête comprit. Il s’agissait d’une voix de fille, et c’était très probablement elle, coincée au fond de là.

Cambridge mit sa main devant son nez et sa bouche afin d’empêcher l’odeur de passer, mais elle était toujours aussi forte. Tant pis. Elle s’avança vers la bouche d’égouts et observa l’intérieur. Sa déduction était bel et bien bonne : la fille était tombée et son parfum avait été avalé avec elle.
Honnêtement, Cay avait envie de partir, toutefois, un criquet apparut sur son épaule et commença à lui parler.


« Hey hey hey salut Cambridge ! C’est ta conscience. Même si tu m'as écrasé avant, je suis de retour ! Je te pardonne, et d'ailleurs il est temps pour nous de prendre un nouveau dép-

- Abrège.

- Ne la laisse pas toute seule. »

Doucement, elle se pencha bien plus. C’était sacrément profond, la jeune fille était sûrement blessée. Un sourire démoniaque se dessina sur le visage de celle-ci.

«  Donne moi CINQ bonnes raison de t’aider, lança t-elle de façon à ce que ce soit audible. Et fais vite, parce que ça sent la mort là-dedans.

Ailleurs, la mort fut offensée par ce commentaire.  
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#3
Terminé30.07.18 1:25
Heureusement, dans sa chute elle avait gardé son téléphone en main et n'aurait donc pas à le chercher dans le tas de... ce tas de quoi d'ailleurs ? Vu l'odeur, Eri n'avait aucunement l'envie d'y foutre les mains et elle avait une petite idée de ce qui l'entourait ne serait-ce que parce que c'était des putains d'égouts ! D'ailleurs elle ne pensait que les égouts puaient au point de piquer des yeux comme ça. Elle en avait carrément les larmes qui remontaient. Avec une manche de sa chemise, elle se frotta les yeux et alluma l'écran de son téléphone de l'autre. Elle ouvrit l'application lampe-torche, qui au passage ne lui avait jamais autant servi en si peu de temps, et éclaira les environ. En face d'elle un mur et plus haut une échelle, mais vu la hauteur, impossible pour elle de l'atteindre surtout avec une entorse à la cheville. D'ailleurs cette dernière lui faisait un mal de chien, il fallait bien lui ajouter un handicap dans son malheur, sinon c'était pas marrant. A sa droite et à sa gauche, toujours le même mur mais derrière elle, il y avait un passage non seulement hyper sombre sa mère, mais aussi hyper long au point qu'elle ne voyait pas le bout avec la lumière. La jeune femme n'avait aucune envie de s'y aventurer, elle qui avait peur du noir, mais c'est pas comme si elle avait le choix. C'est alors qu'elle s'apprêtait à prendre la route du tunnel mais une voix juste au-dessus de sa tête l'interpella. C'était une jeune femme au vu de la voix avec une capuche sur la tête. D'ici Eri ne distinguait qu'une silhouette et même en éclairant avec son téléphone c'était trop haut pour voir les détails, mais elle pu distinguer un sourire qui n'avait rien de bienveillant. En fait ce sourire allait parfaitement en accord avec ce qu'elle venait de lui gueuler. 5 raisons de l'aider ? Non mais elle se croyait dans un film celle-là ou quoi ? Ce chantage ne plaisait pas du tout à la jeune femme d'ailleurs, mais le problème étant qu'elle avait besoin d'aide. Et de l'autre côté, comment cette fille pourrait l'aider ? A moins qu'elle se balade avec une corde ou une échelle sur elle, cette dernière ne pouvait pas faire grand chose pour l'aider. Puis en y réfléchissant, Eri ne trouvait pas d'arguments à lui fournir, même pas un. Si aider les gens était bénéfique pour soi, ça se saurait et le monde se porterait mieux. Par contre des contre-arguments elle en avait. La belle était bien tenté d'envoyer chier son interlocutrice mais c'est pas comme si ça allait arranger les choses.

" Des raisons j'en ai, mais des bonnes avec ta mentalité non. Je ne pense pas que te parler d'altruisme soit une bonne raison pour toi. J'me trompe ? Et puis tu te plains de l'odeur mais j'te dis pas comment c'est en bas ! "

* Et voilà que j'me met à taper la discute avec une emmerdeuse, au fond d'un trou et les pieds dans la merde en plus. *
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#4
Terminé01.08.18 10:57
Babam !


La fille n'avait même pas tenté de jouer le jeu. Elle ne s'était pas contenté de choisir l'un des prétextes et avait expliqué son point de vue, selon elle il n'y avait aucune raison réellement valable aux yeux de Cay. Sa réponse était bonne, mais écoutez : qui ne tente rien n'a rien, et notre séditieuse n'était pas spécialement d'humeur à se la jouer preux chevalier en aidant cette demoiselle en détresse.

- Ouaip ! C'est clairement pas mon délire d'aider les gens pour le plaisir.

Cambridge releva la tête, le visage toujours couvert par sa main - elle se tourna sa tête vers l'autre sens afin d'inspirer une bouffée d'air frais. Qu'est ce que c'était bon !

La fantôme se pencha de nouveau vers le trou, mettant fin à cette agréable sensation.

- Et si c'est pire en bas, alors je préfère m'en éloigner le plus possible. Allez, Sayonara, comme on dit en Japonais !

Tant pis pour son quota de bonnes et de mauvaises actions. Maintenant qu'elle savait que le paradis n'existait pas, Cambridge se dit que c'était complètement inutile de galerer simplement pour obtenir un " Merci. "

Son intuition, ou plutôt son "spider-sens-d'aragainée-à-toutes-épreuves" était à l'affût, il allait sûrement se passe quelque chose. Ce fut la raison pour laquelle elle décida de ne pas s'attarder plus longtemps en ces lieux. Dès lors que Cay' releva la tête, elle se retrouva nez à nez avec le fou furieux - enfin, ''nez à nez'' c'était bien trop. Il était juste en face, à l'autre extrémité du trou. La rebelle fut surprise. C'était tellement rare pour elle ! Que s'était-il passé ? Avait-elle été tant dérangée par l'odeur que son excellente ouïe avait cessé de fonctionner ? Quoi qu'il en soit, il était temps pour Cambridge de prendre la poudre d'escampette !
Se redressant à une vitesse éclair, elle prévoyait de partir en courant vers le centre ville. L'homme n'avait qu'à faire son affaire avec la nana piégée au fond des égouts.

La laisser partir ? Ça ne fut pas dans les intentions du dégénéré. Il tapa un sprint vers la rebelle - s'en suivit une bagarre pour le moins grotesque : mordre, frapper ici - là ! Et entre les jambes, puisque c'est le point faible de tous les hommes. Pourtant, il avait l'avantage. Cela s'expliquait notamment par sa carrure mais aussi par la faiblesse de Cambridge, qui n'avait jamais été douée pour la baston.

Au bout d'un certain temps qui lui paru relativement court, elle était agrippée à son dos, en train de le frapper plus ou moins n'importe où.

De loin, on aurait pu croire qu'ils étaient en train de jouer. Ce n'était absolument pas le cas, et le voilà qu'il l'imitait à mordre son avant bras. Cambridge se contenta de lui donner des coups sur le crâne plus faibles les uns que les autres.
Son masque tomba et la spectre de lui enfoncer les yeux avec ses deux pouces. Aveuglé, il finit par perdre l'équilibre... Il allait tomber dans le trou ! Si elle agissait correctement, Cay allait pouvoir se débarrasser de lui !

La jeune femme fit en sorte de le diriger vers la cavité et comptait lâcher prise au dernier moment. Il glissa en effet à l'intérieur, mais se rattrapa au dernier moment à la jambe de Cambridge, qui fut instantanement projetée à l'intérieur, avec cet homme. Par chance, elle était tombée sur lui et n'avait rien de cassé. Par contre, le corps du fou était inerte.

Maintenant, la rebelle était face à cette fille qu'elle n'avait pas aidé. Bizarre comme situation, n'est-ce pas ? Quand elle croisa son regard, Cay fut prise d'un sentiment de frustration incroyable.

En effet, si l'inexistence du paradis était prouvée, celle de la roue qui redistribuait l'ensemble du bien et du mal que l'on avait fait ne l'était pas.

- PUTAIN DE KARMA ! hurla t-elle en se relevant. JE T'EMMERDE !

Et comme pour lui répondre, la pluie se mit à tomber. Visiblement, il l'emmerdait aussi. Et voilà, un ennemi de plus à ajouter sur ma liste !

Dans cette fosse, Cay n'y voyait forcément clair, mais l'autre maladroite aux cheveux roses possédait une lampe torche - ou du moins son téléphone remplaçait ce rôle. Génial ! Vraiment, c'était la meilleure journée de l'histoire.

Le regard inquisiteur de Cambridge rencontra celui de l'autre demoiselle.

- T'avais raison, dis donc. Ça pue incroyablement fort ici.

Ce après quoi elle saisit un foulard qu'elle avait dans la poche, et l'enroules autour de son nez et de sa bouche. C'était largement mieux comme ça.
 
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#5
Terminé01.08.18 17:09
La discussion fut de courte durée, elle qui espérait que l'étrangère reste au moins pour se foutre de sa gueule, pas qu'elle soit maso, mais au moins elle se serait sentie bien moins seule dans ce trou à merde. Quand la jeune arrogante abandonna Eri à son triste sort, cette dernière resta quelques secondes la tête levée vers le trou, maudissant les événements. Pour une fois qu'elle sortait de chez elle pour essayer d'être sociable, elle n'était faite que pour rester chez elle finalement. C'est décidé, elle ne sortira que si nécessaire, une belle deuxième vie de merde l'attendait. Puis elle repensa à l'autre psychopathe là, en gueulant elle l'avait peut-être attiré par ici, putain génial ! Il fallait qu'elle se casse, il y avait aucune chance qu'il la cherche dans des égouts. Eri soupira et commença à prendre la seule route qu'elle pouvait emprunter, c'est-à-dire ce long couloir sombre flippant, en boitant... Elle avait complètement laissé tombé l'espérance de trouver quelqu'un qui l'aiderait. Vu l'heure et le coin craignos dans lequel elle se trouvait c'était mission impossible. Alors qu'elle avançait d'un pas hésitant en éclairant un coup le sol un coup devant elle histoire de pas marcher sur ce qui ne fallait pas, elle se mit à chantonner doucement, histoire de se rassurer. Avoir peur du noir à 25 ans c'était quand même bien ridicule.

" Tortues Ninjas, Tortues Ninjas
Tortues Ninjas, Tortues Ninjas
Tortues Ninjas, Tortues Ninjas
KOWABUNGA le cri des ninjas !

Quatre tortues d'enf- "


La jeune femme aux cheveux roses s'arrêta d'un coup en entendant des bruits au-dessus. Elle les avait bien entendu avant mais elle avait l'impression que ça s'approchait du trou. Elle resta immobile et en alerte en fixant le halo de lumière puis s'approcha lentement et leva la tête, espérant voir quelque chose ou quelqu'un et d'un coup elle le fou tombé du trou et s'accrochant à quelqu'un qui était bien trop léger visiblement pour qu'ils ne tombent. Eri fit recula d'un coup, les deux personnes tombant juste devant elle. Cette dernière s'approcha, histoire de voir à qui elle avait à faire et surtout de voir s'ils allaient bien. Sursautant en voyant que la fille était bien vivante, elle regarda quelques secondes l'autre corps quelques secondes avant de reconnaître l'autre psychopathe qui l'avait pourchassé plus tôt. Puis son regard se tourna vers la jeune femme. Ce visage, elle n'avait pas pu le voir bien en détail, mais ce ne fut pas difficile de la reconnaître, c'était l'étrangère qui avait refusé de l'aider. Son instinct ne la trompait pas vu comment elle gueulait en parlant de Karma avant de confirmer qu'effectivement, l'odeur était bien pire en bas et qu'elle enfila un foulard. Eri resta quelques secondes à la regarder avant de pouffer de rire en la pointant du doigt.

" Pff... Cacawabunga ! 715636015 Tu sens un truc. Tu sentirais pas un peu l'seum ? Cacawabunga ! 3965502052 "

Elle pouffa encore de rire avant de se calmer et de s'approcher du corps du fou. Du bout du doigt, elle lui toucha la joue plusieurs fois, histoire d'être sûre qu'il allait pas se réveiller maintenant. Il ne bougea pas d'un pouce et alors elle lui mit une patate dans la gueule et se retourna de nouveau vers Cambridge d'un air plus sérieux.

" Je préfère m'assurer qu'il ne se réveille pas trop vite., lui expliqua-t-elle avant de pointer du doigt le couloir sombre. On devrait y aller, apparemment c'était pas assez dur pour madame l'émo de sortir des égouts, fallait qu'elle ajoute un handicap. "

Plutôt que de s'énerver contre la jeune femme aux cheveux violets, Eri se contentait de la charrier. Au moins elle n'était plus seule dans sa galère et Cambridge était la personne qui lui fallait pour cette petite aventure. Elle n'aurait jamais voulu que ce soit quelqu'un de gentil qui se retrouve dans la merde avec elle. L'ironie du sort lui avait redonné le sourire au dépit de l'américaine.
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