Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Personnages attendus

Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

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#1
Terminé24.12.18 15:59
ft. Glaza
Une douce nuit au parc, qui va pourtant changer toute une mort...
Toothless is that you ?

PARTIE I : La Créature de Yoyogi

Tu te baladais, tranquillement. C’était une froide nuit de 1976, et tu marchais dans le parc de Tokyo, petite bouteille de liqueur à la main. Rien d’inhabituel. Encore une nuit sans sommeil, où tes cauchemars t’avaient poussé à fuir à l’extérieur, dans un endroit plus calme que ta tête et plus sombre que ton esprit, si tel lieu existait. Milieu de la nuit, il n’y avait pas un rat pour venir te déranger, et tu en étais bien aise. Pour une fois, tu ne voulais pas passer un moment à ridiculiser quelqu’un, ton désir était uniquement celui de te relaxer, passer une nuit sans problèmes, espérant que tu parviendrais à t’endormir à ton retour dans ta demeure.

Ce n’était cependant pas que l’envie de sérénité qui t’avait conduite là, mais aussi des rumeurs. D’étranges rumeurs, qui tenaient certains visiteurs du parc éloignés lorsque la nuit tombait. La rumeur, la légende d’un monstre. Habituel, tu avais tout d’abord pensé. Des monstres, il y en avait à tous les coins de rue dans la ville de Tokyo, toi-même tu te faisais entrer dans cette catégorie. Mais là, ils parlaient d’un monstre étrange, inconnu, un fantôme, un mystère. Une créature tout droit sortie des Enfers, à trois têtes aux yeux rouges sang, au poil noir comme la nuit. Un Cerbère du Monde des Morts.

C’était donc avec une certaine curiosité que tu avais décidé de te lancer dans le parc, à la recherche de cette créature. Tout d’abord, rien. Une heure était passée, et pas un être vivant à l’horizon. Puis une deuxième heure, toujours rien. Perdant quelque peu ta motivation, tu décidas de t’asseoir et d’attendre. Posant ta bouteille à tes côtés, tu sortis Cas’ de ton colt et commença à le frotter avec ta m…

Tu fis alors tomber ta bouteille, dont le contenu s’étala sur le sol. Un grognement s’échappa de ta bouche, c’était l’une des choses qui te mettait le plus rapidement en rogne, perdre ta boisson. Tu relevas alors le goulot et le referma avant de le re-ranger dans ta poche, ne désirant pas perdre ne serait-ce qu’une goutte de plus du précieux liquide. Mais, portant à nouveau ton attention sur le nettoyage de ton arme, ton oreille quasi féline entendit un bruit, et tes sens te prévinrent d’une présence à tes côtés.

Tu n’avais pas peur, après tout ton arme était dans tes mains, mais une certaine excitation monta en toi. Tu le voyais du coin de l’œil, avec la faible lumière du lampadaire. Une créature noire comme l’ébène, grande. Lorsque tu tournas ta tête vers elle, tu vis alors ses grands yeux rouges te fixer. Six yeux de couleur rubis, qui t’observaient alors qu’une grande langue léchait la liqueur étalée sur la banquette. Ne bougeant pas, ne faisant pas un son, tu observas la chose, tentant de la détailler dans l’obscurité. C’était clairement un chien, ou quelque chose qui y ressemblait, une chose beaucoup plus grande qu’un canidé moyen, tu n’en doutais pas. La créature était proche du mètre en hauteur, et ses longs poils lui donnaient un air menaçant, comme si sa seule fourrure pouvait écraser Vaska en un instant. Mais bien-sûr, sa plus grande particularité était celle de ses yeux.

C’était donc ça qui effrayait les passants ? Un chien ?

Tu te tournas enfin vers la créature, tendant ta main vers elle. La grosse tête avança, frôla ta paume de son museau, la sentit un instant avant de la lécher de sa longue langue, puis recula et disparut dans l’obscurité. Mais tu n’allais pas le laisser partir de cette façon, ô que non. Alors tu le suivi, tant bien que mal au travers du parc, entre les cerisiers. Malgré son énorme taille, l’obscurité t’empêchait de bien voir le canidé dans la nuit, le perdant une ou deux fois entre les plantes. Puis, soudainement, il disparut.

Tu cherchas encore un moment, mais rien n’y fit. L’alcool commençait à  sérieusement menacer ton système cognitif, et tu ne pouvais pas te permettre de ne rater ne serait-ce qu’une heure de sommeil. Alors tu quitta l’endroit.

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#2
Terminé24.12.18 17:57
ft. Glaza
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PARTIE II : Seuls les Monstres peuvent en créer d'autres

Le jour suivant, tu retourna au parc. Cette fois-ci, il faisait jour, et les petits chemins étaient couverts de cyclistes, piétons et autres nantis de la ville venus prendre une bouffée d’air pur. Toi, tu étais là pour chercher la Créature, encore une fois. Retraçant ton précédent passage dans le parc, tu parvins à une zone où peu de mondains ne s’étaient aujourd’hui aventurés, avec plusieurs plantes limitant le passage. Mais tu le savais, tu sentais que c’était là. Enfin, tu l’avais surtout vu à la trace de patte sur le sol, la trace d’un canidé bien trop grand pour être normale.

Alors tu t’agenouilla, faisait fit de ton pantalon blanc, et observas parmi les buissons, en écartant certains, tentant de ne pas empêtrer tes longs cheveux noirs dans les branches. Puis tu le trouvas. Un passage caché, creusé dans les feuilles par une créature dans ses allées et venues entre son repaire et le monde extérieur. C’était là, tu n’en doutais pas. Avançant un peu dans la tanière, tes doutes se confirmèrent par la présence de poils et touffes noirs, accrochés à certains piquants. C‘était là, parfait.

Mais tu décidas de ne plus avancer, et sortit plutôt ta bouteille, la même que le soir précédent. Tu en renversas un peu sur le sol, puis attendis, immobile. Tu vis alors surgir la Créature. Lorsqu’elle te vit à son tour, elle s’immobilisa, te fixant de ses regards. Ils n’étaient pas menaçants, mais paisibles, la chose ne se sentait pas menacée, et toi non plus. D’un accord silencieux mutuel, le chien lapa un peu du liquide et se tourna pour retourner dans sa tanière, dans laquelle tu le suivis.

Enfin parvenus au bout du tunnel, tu t’arrêtas, ne désirant pas entrer dans l’espèce de pièce en face de toi. Comme une cachette d’enfant, c’était un petit rond dont les parois étaient couvertes de plantes. Le chien pour sa part, y était allongé, te fixant de ses yeux à demi-fermés. N’osant pas pénétrer ce qui semblait être le lieu de repos de la créature, tu restas là, et remarquas quelque chose derrière la massa noire. Une sangle de sac à dos. Quelqu’un vivait donc avec ce chien ? Son maître peut-être ? Ou cette créature était-elle elle-même une espèce de chien-garou ? Tu étais bien un vampire après tout…

Mais tu décida de rester là un moment, à observer ce chien gigantesque qui te faisait face, puis tu quittas la cachette. A près tout, tu avais résolu le mystère, plus rien ne méritait désormais ton attention…

Ou du moins ce fut ce que tu pensais, mais tu revins le jour suivant, puis celui d’après, et encore un autre. Tu venais tous les jours voir l’animal, où pendant une longue heure vous vous observiez, et parfois tu tendais ta main vers lui et il se laissait caresser. Jusqu’à ce qu’il ne soit pas là. Tu n’avais aucun idée de pourquoi ou où il était parti, mais… tu en profitas pour finalement pénétrer sa tanière.

A la place habituel du canidé se trouvaient des bouteilles brisées, tu imaginais sans mal le chien casser ces contenants et en boire le contenu. Peut-être s’agissait-il de quelque chose que son maître lui avait donné ? Des réserves de nourriture ? Tu pris le sac et le fouilla. Il était rempli d’autres bouteilles étiquetées et remplies de liquides épais colorés. Des potions, ça n’en faisait plus aucun doute. Tu te saisis de l’une d’entre elles, tu trouvas d’ailleurs une carte d’identité dans le sac, puis tu quitta l’endroit, décidant d’investiguer tout cela par toi-même.

Et la déception ne fit pas partie du résultat. C’était un nécromancien, arrêté il y avait seulement quelques mois. Un homme qui ne s’arrêtait devant aucun obstacle, même sa conscience. Le lien entre lui et le chien se fit vite dans ton esprit au même moment où une connaissance nécromancienne t’informa des résultats de la potion. Ce gars avait utilisé le chien pour ses expérimentations et avait caché sa sacoche d’éléments illicites là, probablement dans l’espoir de la retrouver un jour. C’était à cause de lui que le chien s’était retrouvé dans cet état.

Si tu avais eu ce gars sous la main, tu l’auras transpercé de part en part.
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#3
Terminé24.12.18 21:58
ft. Glaza
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PARTIE III : Gentil mon grand, gentil

Tu décidas donc de continuer de rendre visite à l’animal, tous les soirs, car ce n’était qu’à la nuit tombée que le canidé sortait de sa cachette. Vous vous rapprochiez, tu lui donnais un peu à boire, et il se laissait caresser. Une nuit tu lui as même enlevé un bout de verre enfoncé dans sa patte, un morceau de l’une de ces affreuses bouteilles, à n’en pas douter.

Tu ne savais plus trop quoi faire. Le laisser là, vivre sa mort seul ? Ou… l’emmener avec toi ? Te faire un… ami ? Car tu n’en doutais plus, tu considérais cet animal comme l’ami le plus proche que tu avais put avoir dans le Monde des Morts. Mais te suivrait-il ?

La réponse se fait un soir où, sortant du parc, tu remarquas une présence derrière toi. Puis plus loin aussi, la présence ne s’en alla pas. Elle restait derrière toi, à une distance raisonnable, et à chaque fois que tu te retournais elle disparaissait. La surprise t’avait alors fait lever un sourcil, un chien aussi gros, capable de se cacher si aisément dans la pénombre ? Surprenant, mais pas dérangeant.

Tu étais alors devant les appartements de l’Agence, sur le point d’entrer, quand l’ombre se montra finalement à toi. Et ce n’était pas le chien. Il s’agissait d’un homme, grand. Trop grand. Un vent froid souffla et fit bouger tes cheveux. Dans l’obscurité, tu le distinguais difficilement, mais un tressaillement parcourut alors tout ton corps. Tu étais totalement sobre. Tu n’avais pas pensé à amener ta bouteille, tu n’avais pas bu depuis la journée. Des tremblements commencèrent à parcourir ton corps. C’était comme cette nuit-là. Encore. Lentement, avec une main tremblante, tu tentas de te saisir de Cas ‘ en même temps que l’inconnu approchait. Mais tes mouvements étaient lents, tuméfiés par le froid glauque que te produisait cette vision d’outre-tombe.

Puis une ombre énorme surgit de l’ombre et se jeta sur l’homme. Tu cessais alors de trembler, tu baissas ton bras et observas l’action qui se passait devant toi. L’animal était enragé, cruel, déchaîné. Il mordait, aboyait, griffait l’homme, on ne pouvait même plus distinguer l’agresseur et l’agressé. C’était… Presque magique. Tu étais bouche bée.

Sa tâche terminée, le chien se tourna vers toi, ses poils collés entre eux par le sang de son ennemi, ses crocs couverts de la couleur chaude et miroitante. Accompagné de l’homme à terre, inconscient et défiguré, c’était une vision d’horreur. Pourtant, le regard du canidé n’avait rien de sanguinaire ou de terrible. Il te faisant penser à… un papy au regard paternel et aimant.

Un sourire carnassier apparut alors, là, sur le haut de ta commissure gauche.

"Gentil mon grand, gentil."
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#4
Terminé25.12.18 20:40
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PARTIE IV : Huit Yeux n'en valent pas Deux

Gentil. Effectivement, ce fut le mot le plus exact que tu aurais  jamais put employer pour désigner ton nouvel ami. Après que tu l’aies accueilli, pas une fois il ne montra cette férocité que tu avais pourtant bel et bien vu ce soir-là. Il était… câlin, amoureux, presque affable. Oh, il faisait ses sorties sans protester, les quémandait parfois, te regardait avec des yeux amoureux et réclamait des caresses… Mais jamais la Créature que tu avais vue ne se manifesta à nouveau.

Mais pour toi la cause ne fut pas difficile à comprendre. C’était clairement le danger, envers toi probablement, qui éveillait l’instinct de l’animal, que tu avais d’ailleurs décidé d’appeler Glaza, Yeux. Peu original, mais tu n’étais pas ce qui se faisait de meilleur en termes d’originalité. Il fallait bien contraster avec son aspect unique, non ?

Cependant, à forces de ne plus s’alimenter des potions abandonnées par son ancien maître, Glaza se retrouva un jour avec, à ton réveil, deux yeux noirs et doux. Deux. Noirs. Tu te figeas, l’observant. D’abord la surprise t’envahi, mais ce fut un cour instant. Après tout, tu devais toi-même prendre des potions régulièrement pour changer ton apparence, alors pourquoi pas lui ? Mais tu n’allais plus lui en donner, tu ne voulais pas découvrir les effets néfastes de cette potion sur le pauvre animal… Et puis, il ne semblait pas se plaindre de son état retrouvé de chien mort normal…

Ce fut ce que tu crus, jusqu’à remarquer le nombre de fois où il se prit des objets situés sur sa route depuis toujours, la quantité de situations où, immobile, il se balançait, ne tenant plus sur ses pattes. Plusieurs fois en marchant il tomba d’ailleurs. Il avait entièrement perdu ses repères.

Oh, tu n’étais pas triste. Après tout, il lui faudrait bien un temps d’accommodation, non ? Mais après une semaine rien ne changea, et ton ami te regardait avec ses deux yeux implorants, refusant de sortir désormais de l’appartement ou même de quitter le coin du canapé qui lui avait été attribué. Ca, tu ne pouvais plus le tolérer. Après tout, qu’est-ce qu’était une simple potion contre avoir à ses côtés un ami à six yeux rouges sang en pleine forme ? Peu de choses, ce fut une certitude.

Alors tu décidas de lui donner régulièrement sa potion, l’élixir lui permettant de devenir… Qui il était ? Qui il voulait être ? Une version… améliorée de lui-même ? Plus efficace, cela était certain.

Aujourd’hui, vous êtes toujours deux à marcher dans les rues de Tokyo, votre longue crinière noire soumise aux caprices du vent et vos yeux de couleur sang aux aguets. Huit yeux n’en valent pas deux.
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