Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
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Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

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dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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La Faucheuse
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#11
Terminé18.03.19 19:27
Le membre 'Elagabal' a effectué l'action suivante : laisser faire le hasard


'4 FACES' :
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Littéralement.

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Huia Sinclair
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Métier : Étudiante
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#12
Terminé18.03.19 22:20
Fish in a barrel
Il le tenait, jouissait de son tout-puissant pouvoir sur le frêle sarrasin. Le corps du nécromancien n'était plus qu'un jouet, de mauvaise facture qui plus est, et il n'avait que de choix dans ses manières de le briser. Il songeait aux milles et une manière de tordre le corps humain, avant de sentir une douleur froide s'immiscer dans son torse. Rien d'exceptionnel, il avait vu pire, mais assez pour le forcer à lâcher prise, non sans avoir raffermi violemment sa poigne durant les quelques derniers instants. En pleine rage, il frappa lourdement du coude sur l'omoplate de sa victime pour le faire lâcher la dague, et se retira enfin et recula un peu, la dague encore logée entre les côtes. Le connard ne cachait même pas une potion sous son bouclier apparemment. Viktor ria aux éclats, un rire profondément malsain, sortis des entrailles abyssales des plus enfouis tréfonds de la santé mentale. il attrapa rapidement une sorte de bécher vide qui traînait pour l'écraser approximativement sur le visage de son adversaire sans même le laisser se retourner tranquillement. Il prenait son pied, c'était certain. Le bras gauche du croisé était crispé, ses doigts tremblaient contre son gré, et toute la bonne volonté du monde n'aurait su le relever. Il ne comptait pas s'arrêter la cependant, un seul bras était plus que suffisant pour apprendre la discipline au petit. Il se préparait à le prendre sur son épaule pour l'envoyer balader, mais le mécanique bruit de l'horloge avait disparu. Les premières notes de Mein Herz Brennt de Rammstein commençait à être crachées par une petite enceinte dans la boutique. C'était pour Viktor le signal. 

La musique, une ode à sa gloire, commençait à se jouer, et il devait danser, danser avec le nécromancien, danser avec la folie.
"Sie kommen zu euch in der Nacht, Dämonen, Geister, schwarze Feen" Il se mettait à chanter. Mais surtout, il aggripait rapidement le cou du nécromancien avec son seul bras valide.
"Sie kriechen aus dem Kellerschacht, Und werden unter euer Bettzeug sehen" La voix déformée par l'effort, il tirait de quelques centimètres le sarrasin pour lui écraser cette fois-ci sa tête contre le sol, en laissant son genou meurtri le faire tomber assez bas, puis commençait à se relever.
"Nun liebe Kinder gebt fein acht, Ich bin die Stimme aus dem Kissen" Se relever oui, mais en appuyant malignement sa lourde botte sur le bas du dos de son opposant, pour aller récupérer la lourde masse qui traînait en sol et profiter de la concussion pour s'en aller d'un pas chancelant. 
"Ich hab euch etwas mitgebracht, Hab es aus meiner Brust gerissen" Il se traînait tant bien que mal jusqu'au sac de sport encore dans la boutique sans regarder derrière lui. Il n'avait pas le temps, et se résout à devoir poser sa masse à cause de son bras défaillant. Il sortit un deuxième bidon d'essence, et le jeta aussi maladroitement que péniblement vers l'arrière-boutique.
"MEIN HERZ BRENNT" Reprenant sa masse en main, Viktor lança un dernier regard vers les ombres, espérant croiser celui de son adversaire. Pour peu qu'il en savait, ce dernier pouvait bien s'être traîné derrière lui ou avoir fui. 
"M E I N.   H E R Z.   B R E N N T. Une alarme de réveil. Un bruit de choc. Un montage électrique artisanal, un explosif improvisé.

Une petite explosion, des flammes, un dés-emballé démon embrasé embrassant les murs. Un dernier regard en arrière. Viktor en avait fini ici. Le feu lui léchait les bottes -ignifugées, prévues pour l'occasion-, ses pieds commençaient à le brûler. Il profitait quelques instants encore de l'odeur du bois brûlé, avant que la chaleur ne devienne insoutenable. Un lambeau de bois embrasé s'écrasa sur son épaule, alors qu'il sortait enfin devant les regards médusés des passants. Il n'avait aucune idée d'où était son adversaire, mais il remit la masse à sa ceinture et se délecta de la terreur dans la foule, voyant tous ces visage atterrés comme autant de spectateurs du spectacle embrasé dont il était le maestro. Il s'arrêta un instant sur la rue, et leva son poing à hauteur d'épaule.
"Avec les salutation du dernier Von EisenHändler."
Codage par Libella sur Graphiorum


Judas :yah :
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#13
Terminé06.05.19 15:51
Only a mind free of impediment is capable of grasping the chaotic beauty of the world.
Peut-être que les grands malades attirent les autres grands malades. C’est la pensée qui te traverse quand l’autre te fait lâcher prise sur ta dague. Tu lâche un grognement douloureux, crache ta bile avant de t’essuyer la bouche d’un geste rageur.

Qu’est-ce qu’il te veut, au juste, pour vouloir autant se défouler sur toi.

Parce que t’as même pas le temps de respirer que c’est un coup de bécher qui t’arrive en pleine face. Le verre explose, tu peux sentir les débris s’enfoncer dans ta chair. Voilà qui ne va pas arranger sa sale tronche de cadavre. Si tu peux sentir le sang couler des plaies, ta vision est intacte. C’est toujours ça de pris, mais cette fois, tu ne retiens pas un cri, qui mêle rage et douleur.

Et l’autre prend son pied, riant comme s’il se prenait pour une espèce de cavalier de l’apocalypse digne d’un film de série B. Grincement de dents amer.

Les yeux plissés, tu remarques que l’autre n’utilise que son bras gauche, conséquence, certainement, de ton coup - ou du moins tu l’espères.

Mais la boite de conserve croisée avec une armoire à glace est loin d’avoir dit son dernier mot. L’adrénaline t’empêchant de sentir la douleur qui amoindrit tes réflexes, tu tentes une esquive trop tard lorsque sa poigne vient enserrer ton coup, au même moment qu’une musique tout droit sortie des profondeurs de l’abysse - à savoir : l’autre partie de la boutique - retentit dans tout le bâtiment.

C’est une valse bien douloureuse qu’il te force à suivre. Malgré toute la bonne volonté du monde, à main nue et à moitié démoli face à un mec de la stature de ce croisé, tu ne peux rien faire si ce n’est résister autant que tu peux.

Au fond de tes entrailles, quelque chose s’anime. Une flamme trop longtemps éteinte, oubliée avec le confort de la mort.

Flamme qui hurle : survis !
Survivre. Survivre. Survivre.
C’était ça qui te maintenait en vie et perdre ce sentiment a fait de ta mort une longue phase d’ennui.

Inextricable émotion à laquelle tu te droguais auparavant.
Qui t’arrache un sourire ensanglanté.

Parce que toi aussi tu peux jubiler, à ta manière, même passé à tabac par un fou furieux en train de chanter en allemand. Une langue que t’as d’ailleurs jamais pu piffer. Les Germains sont un peuple de barbares brutaux et prétentieux. Comme les francs. T’façon, c’est tous des Franj à tes yeux, malgré les années, les siècles qui ont pu passer et les quelques mesures de tolérances que ton sultan a bien voulu imposer aux endroits que vous avez conquis.

Finalement, l’autre s’éloigne, te laissant crachotant et gisant dans les débris de verre.

Puis vient le coup fatal. Parce qu’il y en a toujours un.
Fourré, en général. Bien profond.

Il ne te faut pas un dessin pour comprendre à quoi va servir le bidon qui roule sur le sol de l’arrière-boutique.

Tes prunelles s’embrasent. Ta crainte est palpable.
Peur face à la menace.
Réelle, elle te prend aux tripes, tord tes viscères.

Pas ça. Pas le feu. Pas la boutique.
Le croisé est-il au courant de ta plus grande faiblesse ou espère-t-il te faire cramer dans un bûcher moderne ?

Et tes foutus membres qui ne répondent pas. BOUGE. Tu hurles mais aucun son ne franchit la limite de tes lèvres. Pas question de brûler une seconde fois.

Si t’avais pas eu l’idée géniale de foutre des balles colorées dans ta baignoire, t’aurais peut-être pu te faire couler un bain et attendre que le pire ne soit passé, en priant pour que les poutres et les meubles de l’étage ne te tombent pas sur la gueule.

L’étage.

L’essence lui sur le sol, coule jusqu’à tes doigts. Le contact du liquide froid sur la pulpe de ta main te fait l’effet d’un électrochoc.

Survivre.

Bien plus chancelant que le chevalier - faut dire qu’il t’a quand même mis cher -, tu récupères ton cimeterre, tombé non loin de l'endroit de ton énième chute, et son fourreau, qui te sert d’appui.

Survivre.

Tu sais que le temps t’es compté, qu’une fois que les pas lourd du chevalier ne résonneront plus dans ton esprit, s’en sera fini de toi, que tu pourras brûler à nouveau comme jadis. Et il n’en est pas question. Le temps s’étire, se distend comme s’il était infini, et pourtant ton corps ne t’as jamais paru aussi lent, aussi lourd.

Tout s’enchaine.

C’est à l’étage que tu comprends que ce mec n’a pas seulement prévu de te faire flamber comme saint Laurent sur son barbecue, mais qu’il va au-delà. C’est lorsque tu entends l’alarme d’un réveil que tu mesures l’ampleur de sa folie.

Complètement barge.
Mais tu ne peux pas t’empêcher de sourire.

Loin de la déflagration, tu peux t’estimer heureux d’avoir eu le réflexe de grimper les marches de l’escalier. A l’extrémité de la boutique, tu ressens juste la secousse de l’explosion. La tête enfoncée entre tes genoux, tu peux entendre - mais choisis de ne pas voir - la zone située au-dessus de la boutique s’effondrer.

Les battements de ton cœur s’accélèrent, jusqu’à atteindre un rythme anormal. Tu peux entendre les flammes lécher les parois de la boutique, se rapprocher de toi petit à petit, en une progression vicieuse.

Des potions explosent, libérant leurs effets - paillettes, fumée colorée, et j’en passe - en dessous, menaçant d’empirer la situation.

Mais tu ne veux pas mourir une seconde fois.

Alors tu te relèves, les jambes tremblantes et ta poigne mal assurée sur la garde de ton arme, que tu te bénis d’avoir saisi avant qu’elle ne finisse fondue sous les débris de ce qu’il restera de ta boutique à l’aube.

Relevant la tête, tu constates que l’explosion a effectivement dévasté la partie avant de ta boutique - avec un petit pincement au cœur - et constate que tu peux effectivement sortir sans avoir à passer le brasier du rez-de-chaussée.

Plus facile à dire qu’à faire, mais tu meurs d’envie de te venger du croisé.

Alors tu t’élances, manque de tomber alors qu’une partie du sol se dérobe sous tes pieds, te brûles plusieurs fois en glapissant comme un animal effrayé, et, en prenant appui sur la poutre porteuse massive qui sépare les deux zones, tu sautes vers l’avant.

Vers l’objet de ta vengeance.

Un rictus mauvais s’étire sur ton visage lorsque tu aperçois la posture toute orgueilleuse du croisé. Quelques passants te remarquent, se demandent si un film d’action est en train d’être tourné, mais tu profites de l’effet de surprise pour fondre sur le croisé.

Nouveau ralenti.

D’abord, son bras levé, à la manière d’une insulte.
Tu fends l’air avec ton fourreau avant de l’abattre de toute tes forces sur le membre cuirassé, peut-être pas assez pour le blesser sérieusement, mais avec l’énergie du vol plané, ça devrait faire son petit effet.

T’as cru que j’étais fini, hein ?

Tu lui atterris littéralement dessus pour lui faire fléchir les genoux, enfonçant le tien de toute tes forces dans ses reins avant d’enchainer très vite pour abattre de tes mains - l’une sur l’épaule, l’autre sur l’arrière du casque - sur la tête du croisé et pousser celui-ci vers l’avant. Heureux que tes siècles passés à défouler ta colère en sport - tous les sports - te soient enfin utiles.

Et tu l’entraines fermement  vers le bas.
Chute inexorable.
Vers le béton.

Mange toi ça.
+ tagft. Viktor Von EisenHändler
+ notesEla' c'est Altaïr
BY MITZI


Spoiler :
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#14
Terminé09.05.19 0:37
Fish in a barrel
Oreilles sifflantes, vision brouillée, sang battant, la fin est proche. Il n'avait de toute évidence pas eu son compte, et c'est une rage bien enfouie que resurgit pour ronger la concentration du croisé. Viktor s'était attendu à ce que le sarrasin tente un coup en traître, c'était bien tout ce qu'il était capable de faire, mais de la à s'imaginer qu'il sauterait depuis un étage... Les dégâts engendrés par ce saut du désespoir étaient sérieux: la lame avait raclé la lourde plaque qui recouvre le biceps du croisé, pour nettement tailler une horrifiante plaie au coude. Si la dague avait bien mis mal en poing la capacité du bras droit du zombie, ce dernier assaut avait achevé d'en faire un poids inutilisable et sanglant. Bien qu'il s'était mentalement préparé à répondre, la dysfonction complète de son bras rendait tout mouvement de rotation inutile puisque rien ne viendrait violemment faucher le visage de son adversaire. Mais Viktor n'avait ni le temps ni le calme suffisants à faire des plans. Il voulait lentement se retourner, mais un coup bas vint briser l'équilibre pourtant bien solide du titan. Il sentait les mains se poser sur son armure adorée, et la force en jeu qui le faisait s'approcher dangereusement du sol.

Pas question. La défaite n'est pas une issue. Les dieux ne tombent pas.

Dans un dernier éclair de lucidité, le botté pied de Viktor frotta dangereusement le sol, pour que sa jambe se plante fièrement à un bon mètre de son torse, le talon placé avec une précision chirurgicale pour fournir un appui infaillible. Malgré les apparences, le croisé était plutôt souple, seulement ses capacités de flexibilité étaient radicalement limitée par la mobilité réduite qu'offrait sa plaque, mais cette dernière était à l'origine très subtilement un peu trop petite, et c'est à cause de cette subtilité que le torse armuré de Viktor vint frapper son genou gauche sous l'impulsion de son adversaire, ravivant la profonde douleur causée par la dague encore plantée en lui, l'étendant au reste de son buste. Mais ce n'était pas la fin. C'était bien plus que de la rage qui l'envahissait, c'était une vague, un torrent inhumain de haine envers tout, le monde et ses peuples, envers son ennemi comme les passants, qui admiraient avec horreur ou amusement le macabre spectacle. Tous. Tous méritaient de subir le courroux du géant. C'était plus qu'un accès de colère, ce qui se réveillait à l'intérieur de l'armure n'était que le fruit d'une vie misérable et d'une mort tourmentée, c'était le ressentiment envers l'intégralité de la race humaine qui s'accumulait au fond de ses tripes. Viktor ne sentait plus rien, son corps n'était que le vaisseau de sa haine insatiable, un moyen et un outil pour tenter de l'apaiser.

Le torse contre la jambe tremblante, il regardait autant que possible devant lui en fulminant, son entraînement guerrier au fil de âges s'était ancré à son instinct, et il trouve enfin l'objet de tous ses désirs. Deux chaussures. Ni petites, ni grandes, ni distinguées ni risibles, des chaussures normales, de taille normale appartenant à un humain normal. Les humains, détestables, mais celui-là pouvait se rendre utile. Le colosse profita encore quelques instants du statut quo pour reprendre son souffle. Son côté gauche étant relativement intact, et il avait toujours pris au sérieux l'entraînement de ses jambes, et c'est en poussant un râle déformé par l'effort qu'il poussa de manière irraisonnable sur sa jambe pour charger. Vers qui? Vers quoi? Vers ses pieds. Viktor n'avait aucune idée de qui allait devoir encaisser le violent choc, mais ce pauvre homme n'était qu'un outil, qui permettait au croisé de se défaire de l'emprise du sarrasin en fonçant vers l'avant. L'effet de surprise jouant très sérieusement son rôle, le pauvre hère n'eut le temps de réagir et le contact brutal avec l'épaule du zombie l'envoya balader sur quelques mètres. La était sa seule utilité. Subir le choc et servir de relais pour que Viktor lui délaisse toute l'énergie cinétique de la charge, stoppant net cette dernière. Le pantin ridicule ayant fini sa course contre le dur sol, tous les spectateurs de la scène reculèrent. Certains par surprise, d'autres, plus calmes, comprenaient qu'ils n'avaient aucun intérêt à se mêler au combat des deux abominations démentes.

Viktor faisait de nouveau face à son ennemi éternel, mais les circonstance avaient changé. Ils n'étaient plus dans un endroit exigu, avec un environnement qui pouvait servir d'arme. Ils étaient sur un sol plat, avec aucun relief permettant de tricher. La fatigue, la colère, la douleur renvoyèrent Viktor dans le passé. Il se revoyait dans la cour d'entraînement de la caserne, avant qu'il ne soit parti vers Jérusalem. Tout était similaire. Un ennemi à combattre, et des gens, autrefois frères d'armes, qui priaient pour ne pas être les prochains face au démon colossal. Mais il n'était plus un débutant.

Sa main intacte vint maladroitement détacher la masse à sa ceinture. Pas la même que d'habitude, mais une main capable quand même. Son genou droit se rappelait à lui, et il était certain que des passants avaient appelé la police. Mais il s'en fichait. Il ne lui fallait qu'un franc coup au visage pour envoyer n'importe qui dans le monde des rêves, et ce encore plus depuis qu'il prenait des potions pour contrer sa putréfaction. Il n'avait même pas l'envie de se rapprocher du nécromancien. Il voulait juste frapper, et c'est avec une posture étrange, néanmoins adaptée à sa situation qu'il formula ses derniers mots de la journée.

"Viens. Fini de jouer. Je vais te détruire."
Codage par Libella sur Graphiorum


la technique de l'oiseau qui tombe du premier étage :
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#15
Terminé09.05.19 2:24
Only a mind free of impediment is capable of grasping the chaotic beauty of the world.
Ton cœur martèle ta poitrine comme un gong rugissant. T’as échappé au feu, c’est tout ce qui compte. Plus loin est le brasier, mieux tu te portes. Plus près de l’objet de ta haine tu te trouves, plus fort tu te sens.

Même si ton enveloppe de chair fait peur à voir.

C’est peut-être pas si mal, d’être mort. Pouvoir remettre au goût du jour un combat motivé par un héritage multiséculaire, la haine viscérale forgée par l’histoire, la grande, celle des conquêtes. Pouvoir se déchainer, encaisser tout en sachant qu’une potion suffit pour que les os se remettent en place, pour que tout revienne à la normale. Pour sûr qu’il t’arracherait une jambe, elle pourrait repousser ou être recollée à grand coup de magie.

Tout ça pour se sentir vivre à nouveau.

Toute ta force est concentrée vers l’avant, mais la boite de conserve a le temps d’accuser le coup et de se préparer à l’impact. Ton crâne heurte le sien lorsque sa jambe bloque la chute et l’énergie que ton coup entrainait. Tu peste, crachote, t’espères bien que ta biles et ton sang viendront se glisser sous les plaques de son armure, dégouliner lentement dans son dos, histoire que ça le perturbe et le débecte bien profond.

Un rire mauvais franchit le bord de tes lèvres tuméfiées. Amer et vorace. Amer parce que tu sens bien ton corps te faire faux bond, vorace parce que tu es motivé par une monstrueuse envie de vivre, quitte à ce que tes membres meurtris et ton épiderme abîmé en soient le prix.

Mais tu ne seras pas le seul à laisser quelque bout de chair et des gouttes de sang derrière toi.

Ton être tout entier se tend, prêt à réagir - du mieux qu’il peut à ce stade - à la prochaine riposte du Franj, dont la colère est palpable. Le temps semble à nouveau se dilater et ton rire se meurt au fond te ta gorge, secouée par une toux ensanglantée. Un instant, tu crois qu’il va te laisser emménager sur son dos, imaginant qu’il est peut-être mort sur place pour la seconde fois, tout en essayant d’arracher le heaume du mécréant, visiblement trop occupé à reprendre ses esprits et sa respiration de bœuf en chaleur pour se préoccuper de toi.

Mais la suite ne se fait pas attendre plus longtemps, et tu n’avais pas prévu ce mouvement. Au moment où la passoire humaine se tend, se prépare à - à quoi ? - son prochain mouvement, t’as presque envie de retomber à terre, mais tu sais trop bien qu’il n’hésiterait pas à te piétiner instantanément.

Et puis, sur son dos, tu peux l’irriter de tout ton saoul, à jouer avec ses plaques comme l’on essaierait d’arracher ses écailles à un reptile particulièrement coriace et malfaisant.

Alors tu restes. Quand il charge, quand il fonce dans le premier passant venu, comme un taureau comprenant soudain où se trouve le toréador. Quand son épaule heurte celle du malheureux - dont le seul crime est d’avoir été au mauvais endroit au mauvais moment -, tu peux aisément entendre les os de l’autre se briser à l’impact, juste avant que les tiens ne fassent de même, quand tu heurte un poteau non loin.

Pas comme un héros de blockbuster Hollywoodien qui roule un moment avant de se relever, une moue féroce sur le visage. Non, comme une pauvre merde humaine, faible et déjà bien amochée.

Bordel. C’que les rues contemporaines sont une plaie.

Ta respiration est coupée par l’impact, tu n’as même pas le temps de gémir avant de cracher une nouvelle trainée de bile cramoisie. La manche de ta veste vient trouver tes lèvres, les frottent, ce qui t’arrache une grimace. Si le gorille habillé dans un bidonville t’as porté pas mal de coup, c’est un simple poteau en fonte qui t’as pété une côte, peut-être plusieurs.

Karma, quand tu nous tiens.

A tes oreilles sifflantes parviennent l’écho des bruits qui vous entourent, alors que tu te relèves péniblement pour faire face à la pastabox de métal. Il y a des cris, des gens qui s’agitent sans pour autant oser s’approcher pour relever l’homme heurté par l’autre char humain, tombé au sol comme une vulgaire marionnette aux fils coupés. Succèdent aux cris des bruits de pas,

Un regard vers lui t’informe qu’il a dû perdre connaissance. C’est mieux. Il ne sentira rien si l’un de vous lui tombez littéralement dessus.

Plus loin, derrière le croisé, tu peux apercevoir, au travers de tes cils collés par la sueur et le sang, le brasier qu’est devenue ta boutique. « Since 1903 », y’avait écrit. Un sourire cynique fend tes lèvres. Un siècle qu’elle a tenu malgré ta sale réputation, et voilà qu’un cinglé arrive et fout tout en l’air.

Tu regardes l’inquiétante fumée noire s’élever vers le ciel obscur, déjà certain de ne rien pouvoir récupérer. C’est trop tard. En plissant les yeux, tu peux voir le toit s’effondrer comme s’il était fait de vulgaires lego.

Mais dans ses ruelles, les maisons sont collées les unes aux autres. Le quartier tout entier va cramer si les pompiers - et Dieu sait s’il y en a dans cette cour de récrée à grande échelle - tardent trop, les flammes léchant déjà les habitations voisines, maintenant qu’elles ont presque achevé leur travail destructeur dans le magasin.

Au-devant de cette scène chaotique se dresse de Franj. Arrogant, comme son peuple. Plus rien ne les séparait ; pas de table, pas de coups bas possible, juste lui, toi et cette arène enflammée qui vient se refléter avec une lueur inquiétante sur le métal de son armure.

Tu l’observes se saisir de sa masse. T’as visiblement réussi à le priver au moins momentanément de l’usage de son bras droit. Ton regard aux paupières de plus en plus lourdes passe d’un détail de l’horizon à un autre, jusqu’à ce qu’il t’interpelle.

« Te détruire ».

— T’as cru quoi ?

C’est qu’il te prend pour un con en plus.

Nouveau crachat hargneux, dans la direction du croisé. Tu ôtes une veste en jean puante et poisseuse - sang, cendre et sueur s’y mêlant. Le geste t’arrache un rictus douloureux.

T’as vraiment cru que j’étais assez con pour te foncer dessus, prendre un gentil coup de masse et faire dodo sans protester ?

Fils de chienne d’occident. Qu’il aille voir ailleurs pour se trouver un nouveau punchingball passif.

— Va crever.

Tu ne sais toujours pas qui est ce malade. Ce qu’il veut. Mais t’es à peu près sûr que c’est ta peau qu’il veut. Et enragé comme il est, il risque de te courir après en agitant sa masse jusqu’à pouvoir l’abattre sur toi. La fuite n’a jamais été une option, de toute façon.

Le goudron empêche toute tentative de ruse, pas comme la terre meule ou les potions. Si t’avais eu plus de temps pour réfléchir, t’aurais peut-être réagit en choppant celles fumigènes qui sont en train de libérer leurs volutes colorées, mais il ne t’en a pas laissé le temps.

T’es acculé, malgré l’espace qui s’offre à toi.

Mais c’est pas parce que t’es dans une sacrément mauvaise posture que tu vas te laisser crever sans rien faire. Surtout que toi aussi, tu brûles d’envie - de vie - de le tuer.

T’es pourtant pas bien assuré sur tes guiboles, et ton arme ne te sert pas à grand-chose ; fait pour trancher, difficile de frapper avec un cimeterre. Tes oreilles bourdonnent, à tel point que tu n’entends pas le reste de la boutique s’écrouler, ni les sirènes au loin.

Au prochain coup, tu rejoins Morphée fissa.

Mais t’as pas l’intention d’abandonner sans lutter pour sauver ta peau.
BY MITZI

Prochain coup il sort d'un tas de foin /mur :
Croque-morts
Littéralement.

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#16
Terminé13.05.19 20:00
Fish in a barrel
Il n'avançait pas. La peur, c'était tout ce quile faisait encore tenir debout. Pathétique, risible si ce n'est parfaitement ridicule, décevant. Remarquant le refus de venir chercher pénitence de son adversaire, Viktor se redressa lentement. Non pas pour partir, ni pour enterrer la hache d'une guerre malheureusement trop courte, mais pour tranquillement étirer sa jambe gauche, sa cheville, et préparer son genou pour les horreurs qu'imaginaient son esprit malsain. Une fois satisfait de son étrange manège, le croisé prit le temps d'humer l'air. Les informations olfactives qu'il pouvait recevoir était corrompue par l'odeur de sang omniprésente et le tout était parasité par la douleur, mais c'était pour lui un rituel qu'il jugeait nécessaire, bien qu'il soit profondément inutile, avant de pouvoir lancer sa masse. Lancer un objet est bien simple, le faire tomber exactement où on le désire est une autre épreuve, mais avoir vécu 950 ans en jouant avec les lois de la physique et des années entières passées à les étudier permettaient à Viktor de faire preuve d'une précision franchement effrayante quand il s'agissait de lancer quoi que ce soit, pour peu qu'il en connaisse plus ou moins le poids. Il fit donc sauter sa masse pour que le bout qui lui en donnait le nom retombe dans sa paume, et d'un admirable mouvement de bras l'envoya vers le soleil, qui assistait avec une attention macabre au conflit qui ne le concernait que si peu. Tout dans l'esprit de Viktor était calculé, millimétré et chronométré, la distance qui le séparait du sarrasin, le temps dont il disposait, l'endroit précis et exact où allait venir frapper sa masse dans quelques secondes. Alors il fonça. L'épaule droite en avant, pour mieux préparer un uppercut ravageur, lancé droit vers les tripes. Dans le feu de l'action, avec celui de la boutique dans son dos, il ne put déterminer s'il avait effectivement frappé ses entrailles ou une lame de cimeterre préventive bien placée, mais il sentit néanmoins une résistance. Parfait. Tout en reculant son pied droit pour prendre une posture martiale étrange, le zombie replongea sa main vers le sol, pour tenter de faucher la jambe gauche de son adversaire d'un mouvement franc et sec. La douleur de son genou droit enivrant ses sens, il était impossible pour lui de déterminer s'il avait effectivement touché sa cible, mais cela n'importait que peu, puisque son objectif n'était pas de faire tomber l'autre.

Il voulait juste l'immobiliser pour une bonne seconde.

Il avait été durant tout l'échange assez proche de l'ennemi, déjà pour l'empêcher de manœuvrer son arme, mais surtout parce qu'un genou humain a une bien faible portée. Le pied droit franchement ancré au sol, son jumeau a quelques centimètres du sarrasin, Viktor fit basculer ses appuis vers l'arrière, suppliciant sa jambe déjà bien atteinte par la coup de la boutique, pour entamer un début de rotation. Un début seulement, puisque c'est son genou gauche qui se leva vers les cieux, avec l'intention mauvaise de briser toute côte qui oserait venir à son contact. Un coup dont Viktor n'était pas peu fier, probablement parce qu'il était trop fier quand à tout ce qui venait de sa personne, ou alors parce qu'il avait terrassé plus d'un minable avec. Un simple mouvement de genou, qui avait pour mission de venir frapper la cage thoracique de n'importe quel homme un peu trop petit pour combattre Viktor, mais surtout qui arrivait d'une direction inattendue. Ni d'en face ni franchement de côté, il ne suivait qu'un ligne diagonale pour assurer un impact déstabilisant. Encore une fois, il était pour le croisé impossible de déterminer s'il avait atteint sa si fragile cible, mais il comptait sur le projectile qui retombait désormais pour punir une trop simple esquive vers l'arrière. Tout son côté droit en lambeaux, il ne put supporter son propre poids, et fut forcé par la même gravité dont il jouait à poser sa main à terre, tournant le dos au nécromancien. Sans vraiment connaître l'état de son ennemi, il prit le temps de reprendre lentement son souffle pour se relever. Par acquis de conscience, et surtout pour ramasser son arme, il se tourna légèrement de trois quarts pour juger le résultat de ses efforts.

"Satisfait? Si tu retentes quoi que ce soit, je jure sur mon honneur de te balancer au fond des eaux."
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#17
Terminé16.05.19 11:20
Only a mind free of impediment is capable of grasping the chaotic beauty of the world.
Tout ton être demande l’amnistie, voudrait que l’autre te laisse tranquille. Cela fait un moment que tu n’as pas connu de règlement de compte du genre et, malgré le fait que tu saches parfaitement que d’ici quelques jours, il n’y aura plus aucune trace, les mouvements du croisé en face de toi te font grincer des dents.

Par ce que tu te doutes que tu vas encore prendre cher.
A croire qu’il avait besoin de punching-ball, vu le coup qu’il a infligé à l’autre spectateur toujours à terre.

C’est tout de même ironique, comme scène. Un chevalier de la foi déchainant l’enfer dans les limbes, rependant feu et destruction, sans même expliquer pourquoi. Les seuls mots qui sortent de sa bouche putréfiée de sont que des attaques et des provocations. A croire que comme à l’époque, il se croit tout permis.

Campé sur tes positions, les yeux rivés sur le croisé derrière la poussière qui te colle aux cils, tu attends, avec la ferme impression que tes pieds s’enfoncent dans le sol, tant tout ton corps te semble lourd. L’armure humaine, elle, fait son yoga dans son coin, pour se préparer à bien te latter la gueule juste après.

A partir du moment où il a arrêté de s’étirer, le temps a semblé se dilater une nouvelle fois, alors que la masse s’élançait dans les airs, comme une épée de Damoclès. Sauf qu’il est à peu près certain qu’elle retombe quelque part. Et tu te doutes bien que c’est toi qu’il a visé.

Tu lèves le nez au ciel, distrait par le geste du croisé, avant de comprendre que ce n’est pas de la masse que tu dois te préoccuper, mais bien de l’autre dingue qui te fonce dessus en y mettant toute sa force.

Instinctivement, tu te protèges de ta lame, tenue en diagonale, la pointe vers le sol, mais cela n’empêche en rien l’autre d’ébranler ta maigre défense. La seule chose que tu parviens à faire, c’est relever ta main gauche d’un coup sec, pour lécher la partie de son armure située entre le casque et le plastron, le genre de zone fragile qu’un cimeterre peut ravager d’un mouvement.

Mais le choc te fait perdre ton arme et tes mains s’agrippent vainement aux plaques du croisé, qui vient encore de te faire cracher tes tripes. Mélange peu ragoutant de sang et de bile, mais en plein dans sa sale face de conserve.

Tes yeux se ferment, versent peut-être une larme sous le coup de la douleur, ton corps agonisant à force d’être poussé dans ses derniers retranchements par ta fierté mal placée et l’ivresse dans laquelle tu baigne. Tu les rouvres, mais tu as à peine le temps de te préparer mentalement au prochain coup que le colosse tente de détruire tes appuis. Tu résistes, bien accroché à ses épaules, un sourire défiant sur le visage.

On pourrait presque croire à une étreinte amicale, vu de loin.

Mais cette petite danse t’a fait oublier le plus important : la masse. Il faut dire que l’on ne sait plus quoi regarder, entre le croisé à la vigueur sans fin et son arme menaçant de s’abattre sur le premier crâne venu.

Le coup de genou du chevalier est comme le parachèvement de cette lutte sans fin. Il doit bien t’avoir brisé un truc, mais t’as pas sûr de l’avoir senti, pas sûr d’avoir entendu tes côtes se briser sous l’impact puissant, trop assourdi par ta respiration haletante et les battements irréguliers de ton cœur.

Tu n’as même pas la force de reculer, à peine celle de rester debout, sur tes jambes tremblantes. Tes mains lâchent les plaques du Franj, qui se détourne pour tomber à genoux, comme si dans le même temps, quelqu’un avait coupé les fils qui maintenaient debout les ridicules marionnettes que vous êtes.

Tes mains serrent tes tripes alors que tu craches ce qu’il te restait au fond des tripes. T’es dans un sale état, ça fait peur à voir. A ta place, personne n’oserait plus bouger de peur d’aggraver encore son cas, de finir de se briser les os en esquissant le moindre mouvement.

Un objet retombe lourdement derrière toi, rebondit à quelques centimètres à peine de tes pieds. Le karma t’épargnerait-il enfin après ce combat digne des plus grands studios ? Cette pensée t’effleure à peine, parce qu’un grand sourire vient déchirer tes lèvres viciées. D’une main tâtonnante et tremblante, tu cherches en silence à en attraper le manche.

L’objet émet un bruit sourd lorsque tu le déplace.
Bordel, ce qu’elle est lourde. Pas étonnant qu’il réussisse à provoquer autant de ravage, ce pauvre type.

Mais le pire, c’est qu’il a le malheur d’ouvrir sa grande gueule, pour te menacer encore une fois. Goutte de trop pour ton égo salement brisé.

Alors sa masse, tu te contrefous de son poids. Tu l’agrippes, lui fait racler le sol alors que tu te relèves sur tes appuis mal assurés, prenant appui dessus comme on le ferait avec une canne. Puis, avec un cri rageur, le reste de tes forces et surtout beaucoup de désespoir - un peu comme un sprint de fin après un marathon -, tu lui envoie en pleine face, avec la ferme intention de lui écraser le visage sous son heaume métallique.

T’espères lui broyer les yeux et la chair, un rictus mauvais déformant les traits de ton visage sous le sang, la sueur et la poussière.

Epuisé par le geste, tu tiens un moment la position. Un moment seulement. Inéluctablement, tu finis par t’effondrer à terre, incapable de suivre le rythme plus longtemps, incapable de pousser ton corps plus loin.

T’aurais dû embarquer avec toi des potions au vol, tu t’sens con, comme ça.

— C’est ça, cause toujours.

Parler t’arrache une grimace douloureuse. Ta voix est plus rauque que jamais, ta bouche sèche et pleine de sang.

S’il croit que finir au fond de l’eau d’inquiète, alors que le premier point d’eau proche est à plusieurs minutes de marche, il se fourre le droit dans l’œil.

Pas comme si tu avais peur de l’eau, cela-dit. Mais t’as jamais testé ce que ça fait de couler comme une bille alors que tu ne peux pas mourir.

Qu’importe.
Tu n’es plus en état de protester.

Tu perds pied. Il ne te reste qu'un goût amer dans la bouche.

Celui du fer et de la défaite.
BY MITZI

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#18
Terminé18.05.19 23:58
Fish in a barrel
Il tient encore debout. Incroyable. Splendide. Viktor avait une envie sincère de féliciter son adversaire, mais une fourbe blessure à la base de son cou noyait ses éloges sous le flot de son pestilentiel sang. Viktor entrait dans un nouvel état d'esprit, l'émerveillement. Il était certain d'avoir gagné, mais prenait le temps d'admirer le dernier effort du nécromancien, malgré l'affront impardonnable qu'il avait commis en volant son arme séculière. Il notait cependant que le minus devait fournir des efforts inhumains pour soulever une simple arme, certes plaquée d'argent par le croisé forgeron il y des lustres pour lui donner un poids disproportionné à sa forme, mais une arme destinée à être maniée tout de même. Les yeux de chat jouant avec sa proie dansaient derrière le lourd casque de Viktor, suivant avec une attention malsaine les mouvements de leur propre outil de destruction, pris en main par quelqu'un qui ne savait de toute évidence pas s'en servir. mais le spectacle ne dura pas bien longtemps, puisque la masse volait dangereusement vers le visage blindé du zombie. Il était dans un si piteux état qu'il ne tenta rien pour dévier ou esquiver l'assaut du moucheron désespéré, mais les deux combattants dans la triste arène qu'était la rue n'avaient manifestement plus la force de s'infliger des blessures conséquentes. Le bruit insipide de la ferraille rencontrant le ferraille marquait le dernier éclat sonore d'un affrontement déjà bien trop long. Viktor n'avait pas la force de ressentir le choc, et c'est avec un effrayant stoïcisme qu'il regardait dans les yeux l'assassin de pacotille, alors qu'il réalisait la futilité de son acte, la masse encore collée à l'épaulière du titan. Mais rien n'est éternel, sinon la victoire. Une hilarité incompressible vint secouer la mare de sang qu'était la gorge de Viktor, tandis que le sarrasin tombait devant lui. Un rire qui faisait mieux d'être contenu, mauvais, avec un ton de moquerie insoutenable. Le croisé était déçu de nouveau, il avait cru voir un éclat d'héroïsme dans la dernière tentative d'un homme perdu, mais l'inconscience et le désespoir n'avaient motivé qu'un geste insuffisant et risible. Si ce n'était pas par les sons, c'était par son lourd regard que le dédain de Viktor s'exprimait, tandis qu'il regardait de haut une larve rampante s'écrouler. Sans un effort, il laissa retomber la masse dans sa main valide, et comme pour se moquer la fit dans dans les airs en s'accroupissant au chevet de son adversaire, qui ne pouvait se retenir de lui répondre avec insolence. Le croisé était bien triste de ne pas pouvoir lui répondre, mais sa posture exprimait d'une manière orgueilleuse à quel point il se savait supérieur.

Parce qu'il avait gagné. Le monde était régi par d'innombrables rapports de force, économique moraux ou physiques, et il venait d'asseoir sa dominance sur l'autre minus. Lassé de la danse aérienne de sa masse, il se déplaça sur une courte distance pour l'abattre avec une violence renouvelée sur une cheville si peu armurée. Un coup gratuit, inutile, mais qui voulait de par sa simple existence montrer le fossé infini entre leurs capacités à triompher en combat singulier. Le rire étant passé, une sorte de désintérêt l'envahissait, comme si le nécromancien n'était qu'un jouet qui venait de se casser. Il n'avait aucune satisfaction à trouver dans le sadisme, il tenta bien de compenser en savourant sa victoire, levant les bras et se retournant vers une assemblée atterrée. Rien. Pas un applaudissement, pas un sifflement. Rien, à part son sang et sa solitude. La foule était bruyante, bien trop pour lui puisque aucun de ces glapissements ne semblaient être une ode à sa gloire. Il aurait aimé être vu en héros, il avait triomphé d'un mal, il aurait adoré voir le visage sérieux d'une connaissance, qui aurait pansé ses blessures en lui rappelant qu'elle tenait à lui. Mais rien, il n'y avait dans cette réalité que des hommes et des femmes, inconnus et inutiles, qui ne savaient pas comment réagir face à la sanglante confrontation qui venait de prendre fin. En désespoir de cause, Viktor se pencha pour ramasser le cimeterre et l'examiner, espérant tirer un trophée de guerre, mais la lame était basique et le reste tout aussi décevant. Il n'avait rien pour immortaliser sa victoire, ni gloire ni trésor, seulement des cicatrices, qui viendraient grossir les rangs des déformations de sa chair. La victoire était fade, et il ne pouvait l'embrasser, puisqu'elle n'avait que le goût de la solitude. C'est avec la désagréable impression d'être déshumanisé par la masse informe de sans-visages qu'on appelait le peuple qu'il se retira, sans trompettes ni violons, sa lourde cape ensanglantée étant la seule qui voulait lui rappeler qu'il était le chevalier vaillant qui venait de terrasser un fléau de ces terres déformées par la civilisation. Mais le zombie ne croyait plus aux fables sur les chevaliers et leur quêtes depuis qu'il en était un. Par chance, les spectateurs s'écartaient sur son chemin, fascinée et horrifiée par la monstruosité, dont ils ne devinaient même pas qu'elle pouvait enlever sa carapace de ferraille. Même les proches du croisé n'allaient deviner qu'il avait encore subi la morsure d'une lame. Ironiquement, ceux qui savaient le mieux que Viktor saignait sous la maille étaient ses opposants. C'est avec ces tristes pensées qu'il tentait tant bien que mal de savourer ce qu'il croyait être une victoire, mais à sa bien décevante valeur s'il ne restait que deux perdants.
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