Fort heureusement dans un tel contexte, je passai finalement assez inaperçue. Les kamis en soient remerciés. je déposai alors délicatement le Shamisen après la représentation, applaudie comme il se doit, j'eu l'impression de revenir de mon vivant lors des récitals pendant les repas. Un saut en arrière qui me fit presque écraser une larme.
J'avais perdu toute envie de faire quelque chose de grand, et je pensai juste profiter de la soirée. Un petit groupe s'éloigna, et je le suivi de loin, gardant toujours mon masque, et mes manières droites. J'essayai cependant de ne pas parler de la même manière que j'en eu l'habitude, m'exprimant d'ailleurs non pas en Japonais mais en anglais, pour paraître totalement différente.
Dans l'autre pièce, je pu voir une ancienne connaissance, et mon front se barra d'une ride contrite. Bien que je porte un kimono, ce dernier n'était pas tout à fait comme ceux que je prenais d'habitude. Aussi, avec le masque, et mes lèvres d'un rouge sang, ce parfum aussi, différent, je pensai faire illusion. Je ne voulais pas me battre. Encore mois à l'anniversaire d'une personne qui sembla si distinguée. Je m'éloignai alors de deux ou trois tables, arrivant non loin d'une personne lambda qui me prit la main pour me la secouer comme un prunier, et ainsi me remercier de ce récital qu'il avait entendu.
Diable, pourtant j'ai un peu perdu la main depuis le temps. Je respirai un peu, et remerciai celui qui avait hésité à venir à cette fête, ne connaissant pas l'hôte.
Oh, Je ne le connais non plus, mais il est dit qu'il est très charmant. Aussi, mon groupe est assez reconnaissant d'avoir été invité. Rare sont les moments outre les grands concerts, où l'on a la chance de jouer pareil instrument.Bon sang, Noriko, tient ta bouche !Tu n'es pas saoule pourtant ! Alors pourquoi tu en fais des caisses. parce que tu es heureuse qu'on te remercie pour ce maigre enchantement ? Tu es faible, ma belle ! Tu es faible ! J'ignorai où était l'hôte, et cela me stressait un peu, non pas que je veuilles être visible, bien au contraire. Je voulais justement paraître des plus communes. Surtout, que personne ne me reconnaisse.