TW : agression physique, meurtreLa nuit finit par tomber, presque rassurante dans son enveloppe sombre. Louis se souvient qu’il a toujours apprécié les soirées, le calme des nuits. Petit, il se baladait souvent au-dehors, malgré les remontrances de sa mère. Que dirait-elle si elle le voyait, ici et maintenant ? Une bonne question que voici - Louis n’en est pas tout à fait sûr, mais il est possible qu’elle ait également atterri dans le Monde des Mort.es. Leur vie, la sienne et celle de sa famille, n’a pas été des plus simplistes.
“Bon, qui souhaite commencer ?”
“Je vous laisse commencer.”Louis sent les regards qui coulent vers lui. Il porte un air un peu blasé, à ne pas mentir - évidemment. Alors il souffle longuement.
“Fort bien, je m’y colle…”Le plan est simple : isoler une personne dans le fond de sa tente ou de la ruelle - ou lui faire entendre raison, ou l'assommer au besoin. Louis a déjà de quoi faire, d’autant plus que c’est étonnamment discret sur lui. Évidemment, il s’en sert pour marcher. Ça lui est déjà arrivé, dans le fond, de devoir assommer autrui pour les maintenir au calme. Lui-même, bien que nécessiteux, n’était pas vraiment enthousiaste à l’idée de mourir.
Comme on peut s’y attendre.
A l’odeur, Louis avait dors et déjà repéré une jeune femme, d’une quarantaine d’années tout au plus. Charmante malgré sa condition de sans-abri, un beau regard foncé et perçant. Les quintes de toux répétées et son impossibilité à se faire soigner, ajoutés à cela le froid des nuits hivernales, Louis a songé qu’elle n’en aurait plus pour très longtemps.
Autant donc lui éviter une mort particulièrement lente et douloureuse.
Mais la concernée ne semble pas de cet avis, malheureusement.
Car il l’a abordé Louis, avec un air gentleman, tandis que la voilà seule dans l’allée. Vous-autres faites le guet quelques mètres plus loin, comme attendu. Évidemment, la jeune femme ne se laisse pas convaincre, pas intimider non plus, elle n’est pas suicidaire mais Louis lui explique -
“Non, vous n’en aurez plus pour très longtemps, il fait froid et vous êtes dors et déjà malade”, un japonais assez simple qu’il ne maîtrise pas encore parfaitement.
Finalement, comme elle refuse un meurtre consenti, Louis se voit obligé d’agir. D’un air militaire et précis, reste de son temps dans l’armée probablement, il lui balance le pommeau de sa canne dans la mâchoire. Elle chute alors, groggy, visiblement mal en point et immobile, mais consciente.
Ce n’est pas bien grave, et un état amplement suffisant pour la suite.
Résumé
418 mots
Louis se dévoue à aller cronch en premier
Essaie de convaincre une femme, mais comme elle refuse de se laisser tuer gentiment (étonnamment), il lui balance un coup de canne dans la mâchoire
Et comme j'ai pas d'imagination, je lance un dé
De 1 à 6, de plus en plus inconsciente :
1- sonnée mais consciente
6- parfaitement inconsciente