Oui, jalouse. Une accusation sans fondement et ridicule pour tenter de te sortir d'une situation complexe. Ça n'a pas fonctionné, bien évidemment.
"Répéter quoi ?" Tu fais l'innocente. Oups. Perdu.
"Bah heu…" Tu n'aimes pas lui raconter ça. Ça l'inquiète toujours un peu trop.
"La première fois j'ai voulu m'empoisonner avec une plante, mais il ne voulait pas que je meure alors c'était moins intéressant." Ça, c'est pour l'inconscience. Et oui, intéressant. Mourir est presque fun pour toi.
"Et la deuxième fois je l'avais mis en numéro d'urgence à appeler si je finis au croque mort. Et j'avais bu de l'acide." Pour une fois, tu as honte. Bon tu pleures toujours, mais tu as honte. Honte qui part vite. Tu ne progresses pas vraiment.
"Mais il ne ferait pas une chose pareille ! Et puis…" Ne finis pas ta phrase. Hôte toi ça de ta petite tête tout de suite. D'ailleurs tu devrais corriger quelque chose : il ne s'intéresse pas à toi. Du moins il ne l'a jamais dit. Mais tu veux y croire alors que tu ne feras jamais cette remarque.
"De plus jeune comme de mon âge ? Moi ça ne me gênerait pas." Irrécupérable. Et ça n'est pas pour la provoquer ou lui donner tord, tu le penses vraiment.
"Mais je te fais confiance !" Pour le coup, c'est vrai. Juste que tu es têtue. Et tu utilises les mouchoirs qu'elle te propose immédiatement.
"C'est juste que c'est mon prince charmant !" Sauf que c'est
toujours ton prince (ou ta princesse, tu assumes totalement ta bisexualité) charmant. Un amour éphémère dont la flamme brule intensément, avec des instants de joie - et parfois de plaisirs -, qui finit par te consumer et te laisser dans un état déplorable quand une telle relation est impossible, ou extrêmement courte et que l'autre (ou ta personne) finit par bouger. Parfois ça se transforme en amitié, mais le plus souvent tu ne revois plus jamais la personne. Et après quelques jours de larme un nouvel être aimé apparait, et le cycle recommence.
"Il est différent il a un truc en plus je te jure…" Ça, tu le dis beaucoup moins souvent. Mais il a une présence rassurante pour toi, et pour le coup ça n'est pas une question d'attirance. Tu sens que tu peux lui faire confiance, c'est tout.
"C'est un peu comme toi." Oulah, tu ne peux pas faire plus confus vu la discussion. Mais Zelda, tu lui fais confiance, c'est un peu une sorte de grande sœur pour toi, qui peut te guider et t'apprendre plein de trucs. Bon tu es clairement la pire petite sœur au monde, mais tu fais des efforts !