Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

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dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Basil Hirsch
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[SOLO] the meaning of love- cannot find it DODprFi56/100[SOLO] the meaning of love- cannot find it 3k2uH8S  (56/100)
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[SOLO] the meaning of love- cannot find it I49s
Pronoms : Any pronouns (plus souvent "il" dû à son passing)
Âge de la mort : 36
Âge post-mortem : 501
Pouvoir : Fractales – En état de transe ou de sommeil, Basil est capable de faire vivre des réalités alternatives à autrui ou d'en expérimenter lui-même.
Injection(s) : Haha.
Métier : Chercheur-potionniste - Écrivain - "Onirologue"
Avatar : Kisuke Urahara - Bleach
Epitaphes postées : 845
Øssements772
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#1
[SOLO] the meaning of love- cannot find it Empty19.03.24 4:41
the meaning of love- cannot find it
to you who returned- who I don't know
Solo 1545 mots | Évolution
C'est tôt, trop tôt, comme d'habitude. Et tu ne t'offres même pas le luxe d'être en retard que tu remarques une silhouette qui campe devant l'entrée de ta boutique. Quel intérêt de venir aux aurores si c'est pour poireauter dans le froid ?

Tu entends toquer contre la vitre, tu perçois le mouvement du rideau que quelqu'un pousse ; encore un de ces clients qui s'imaginent que sitôt qu'il y a de l'agitation dans le magasin, ça signifie qu'ils peuvent tout se permettre pour attirer l'attention et imposer leurs propres horaires. Tu as ouvert pour aérer et sortir une pancarte, rien de plus.

— C'est encore fermé, apprenez à lire l'heur-
— ... Bonjour, Basil.

... C'est tôt. Vraiment trop tôt pour de telles émotions fortes. Ton prénom parvient désincarné à tes oreilles – tu dissocies. Sa voix te donne le vertige ; distante, abyssale. Un écho des profondeurs de l'éther qu'il est dangereux d'entendre si proche de t'engloutir – tu finis en apnée, aphone.

— Est-ce que tu me reconnais ?

Au premier regard alors que tu lui fais face, elle est différente en tout point. Ses cheveux de couleur vive ne sont qu'un indice de l'ampleur de sa métamorphose. Elle demeure néanmoins la même qu'hier à tes yeux. Or ils ne sont guère plus que deux puits asséchés qui ne reflètent aucune réponse.

— C-c'est ouvert, maintenant. Puis-je entrer ?

Un rappel qu'elle continue de tourner sans toi, c'est heureusement suffisant pour te ramener sur Terre. Tu respires à nouveau, et tu t'écartes, aussi mécaniquement qu'une porte. Tu reprends maladroitement pied dans la réalité qui t'entoure, si bien que tu ne lui fais même pas le reproche de s'être déjà invitée.

— Ma foi... C'est bien le dernier genre d'endroits où je serais venue te chercher.

... Qui vous entoure, à mesure qu'elle y empiète et que tu ne peux nier sa présence. Familière, mais pas moins intrusive, mal placée, comme sa remarque. Au point de te faire réagir comme si tu t'adressais à une inconnue.

— Je peux faire quelque chose pour vous ?

Elle se fige, perd toute aise avec cet environnement qu'elle apprivoisait à peine. Ses mains disparaissent dans ses poches comme à chaque fois qu'elle est nerveuse – et là, le sentiment âpre d'avoir affaire à une étrangère s'atténue.

— Pardon. Tu attends sûrement plus que des platitudes.

Tu lui opposes un silence aride. Tes espoirs d'obtenir des explications se sont taris au fil du temps qui s'égraine ; son sable laisse un dépôt rance et ferreux sur ta langue. Seul vestige d'une géhenne provoquée par un maelstrom de questionnements stériles. Tes lèvres érodées ne sont plus qu'un barrage érigé en plein désert.

Pourtant, tu les humectes un peu.

— ... Je vais faire bouillir de l'eau.

Le temps de jauger celle qui a coulé sous les ponts. De te demander ce qu'elle peut bien charrier.

— Thé ou café ?
— Pas besoin, je n'en ai pas pour longtemps, je-
— Tu as disparu pendant des siècles.

Tu n'en dis guère plus, elle comprend et capitule.

— ... Thé.

Timidement, elle t'emboîte le pas jusqu'à l'arrière de la boutique, dans une petite pièce utilisée d'ordinaire par tes employé·e·s durant leurs pauses. Pendant que tu remplis une bouilloire électrique, tu l'entends hésiter avant de s'asseoir. Les pieds de chaises raclent longuement le sol.

— Tu dois te demander pourquoi je suis partie.
— Pas vraiment.
— ... Tu m'écouterais quand même si je t'en parlais ?

C'est une évidence. Tu t'assieds en face, en posant deux mugs fumants sur la table entre vous.

L'histoire est insipide. Comme l'infusion que tu bois. Ce n'est pas une critique, et ce n'est pas de sa faute : c'est juste ainsi que tu le ressens après avoir façonné des milliers de fractales similaires. Malgré tout, la sienne t'affecte comme aucune autre.

Elle a été la première.

— Je suis désolé.

Tes excuses sont si rares. Et pourtant, les mots te viennent naturellement. Comme répétés, préparés ; d'une certaine façon, c'est le cas. De combien de versions de cette scène te rappelles-tu ? Tu n'es certain que de ta sincérité dans chacune d'elle.

— ... C'est moi qui le suis.

À chaque battement de cil, tu crains de ne plus contempler qu'une chaise vide. Tel le spectateur d'un énième rêve éveillé. Semblable à celui de la veille. Et de l'avant-veille.

— C'était trop difficile de rester.

À chaque battement de cœur, tu t'attends à ce qu'il tombe et se brise. Comme une tasse offerte au néant d'une illusion trop parfaite. Semblable à celle de la veille. Et de l'avant-veille.

— Trop difficile de te souvenir, je sais.

Il faut l'expérimenter pour le comprendre : se réveiller d'une vie parfaite est mille fois pire qu'échapper à l'enfer.

La terreur, le désespoir, la haine, ça se refoule, ça se gère – même de la mauvaise façon –, car la psyché humaine est ainsi faite : elle atténue les traumatismes pour survivre. À force, ça devient presque possible de se convaincre que ce ne sont que des cauchemars un peu trop vivides. Passer à autre chose, tout faire pour aller de l'avant, c'est plus facile quand on désire pouvoir tout effacer.

Mais quand à l'inverse, l'esprit revient marqué par les plus beaux instants de son existence, pourquoi voudrait-il s'en convaincre ? C'est intuitif de se complaire dans les regrets d'un bonheur avorté. D'y chercher la saveur que la réalité n'a plus, dusse-t-elle être douce-amère. Et la mélancolie grandissante finit par être chérie comme la dernière preuve que tout a existé, au moins dans un coin de la tête.

— ... Je me demande pourquoi tu es revenue.

Elle pondère un peu trop longtemps ta question. Ça te tord le ventre, tu ignores encore pourquoi.

— J'avais besoin de savoir si j'arriverais à te pardonner.

Tu pressens le verdict, ce doit être la raison de ton malaise ? Il n'en sera pas moins douloureux à entendre. Or ça t'est égal tant que tes doutes prennent fin.

— Mais je la revois dans tes yeux.

Tu les abaisses vers tes doigts enveloppant la céramique.

— Je t'en veux de l'avoir connue.

Vers la vapeur qui se dégage du thé que tu as servi.

— Tout ça pour que tu me la reprennes.

Ce serait plus simple qu'elle s'évapore à nouveau.

— Tu ne saurais toujours pas me la rendre, je présume ?
— Tu as déjà toutes tes réponses.

Elle font mal, comme des pansements arrachés d'une plaie suppurante ; ça te soulage malgré tout.

— Je voulais vraiment te pardonner...
— Tu ne me dois rien. Hormis un adieu.

Elle clot un chapitre resté en suspens des centaines d'années durant. Elle tourne la page sur plusieurs éternités d'incertitude sur ce qu'elle devenait, sur ce qu'elle pensait. C'est probablement égoïste de ta part, mais si le prix de cette liberté, c'est le sacrifice de tout ce que vous partagiez, tu n'es plus en mesure d'y réfléchir à deux fois.

Tu choisis donc d'ignorer le noeud dans ta gorge quand elle se lève, délaissant sa boisson à peine entamée.

— Un adieu, oui. Je pense que je peux t'offrir ça.

Tu comptais te redresser à ton tour, or il lui suffit de s'incliner et de passer ses bras autour de tes épaules pour te clouer à ton siège. Elle enfouit son visage dans leur creux, le menton contre ton trapèze.

— Et peut-être même un "merci".

Tu es tétanisé alors même que son étreinte est légère, presque aérienne. Ce sont les caillots qui s'accumulent dans ton estomac qui te gardent immobile, ancré dans la pierre.

— Pour une fois, tu rends les choses tellement simples.

Tu viens de réaliser qu'elle n'avais plus sorti les mains de sa veste jusqu'à présent. Jusqu'à ce moment très précis où une aiguille te perce le côté du cou. Tu n'as même pas le réflexe de la repousser. Tu pèses déjà bien trop lourd.

— Ce n'est plus très grave si même avec ça, c'est impossible de ramener un peu d'elle en toi. J'ai au moins perçu une dernière fois sa chaleur.

Un frisson te parcourt l'échine, bien que tu deviennes fiévreux. Tout bascule si vite. Toi-même tu bascules. Tu ne comprends pas. Puis tu as peur de comprendre.

— Qu'est-ce que... Tu...

ne peux finir ta phrase- t'affaisses dans une plainte.

Tu glisses son nom dans un souffle qui- s'étiole- se bloque- se meurt.

Tu agonises- ne sais combien de temps- ne sais quand elle part- si ce sont ses pas que tu entends.

Tu ne sais plus rien.

Tu veux juste que ça s'arrête.

Vela aime ce message

Guillaume R. de Peitieus a pleurniché devant ce message

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Give me hope for something better, give me justice for my cries
Tell me we're all in this together and if we're not then tell me lies
Gimme the good old days from seven days ago, let me go outside again
Gimme life, gimme peace, gimme noise, someone gimme fucking zen