Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

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dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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起死回生

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#31
Terminé10.09.17 22:52






On écrit des histoires et elle se fige dans le temps. On voudrait vivre ses histoires, mais on se fige dans le temps. Tôt ou tard, on regarde vers l’arrière et on oublie de voir de l’avant. Que nous reste-t-il quand nous sommes morts à part le souvenir fugace d’un présent oublié, d’une époque qui n’existera plus que déformé dans la mémoire de ceux qui l’ont vécu ? A trop vouloir s’y plaire, on finit dans la misère. Et lui, lui, lui ne sait plus trop ce qui est important. Ce qu’il voulait enfant. Une maman, manger, boire, dormir. Respirer. Marcher. Courir et parler. Avancer. Aimer. Etre aimer. Etrangement, on veut davantage l’être que le donner. L’homme à cette part sombre d’égoïsme.

« Je te veux aussi. »

Des sentiments, auquel Pom essaye de comprendre les émotions qu’on lui transmet. Il pense un peu, un instant à @Alex Fletcher et comme-ci cette pensée ne suffisait pas, il se met à imaginer les mille et une raisons qui font qu’il ne devrait pas céder à ses pulsions. Il ne devrait pas car Cassian mérite un homme qui en soit vraiment un. Il mérite une personne de confiance. Il mérite autre chose que de la souffrance. Hors il souffrira. C’est comme ça, s’il l’aime : ça finira mal. Car c’est là son drame. C’est un choix musical, une valse et un air d’alto.

Les vêtements se perdent et se froissent et les mots froissent et perdent. D’aventures en aventures, de lendemain en lendemain, on oublie jusqu’où on veut aller et à quel point, le destin se fissure dangereusement. L’avenir, Pom ne sait plus ce qu’il signifie et dans cet instant brutal, où ses doigts délicatement se perdent sur la peau tendre de son camarade au cœur dur, il en vient à se demander si le calme de sa tempête intérieur n’est pas en train de souffler un air lourd où le vent vient à manquer.

Des dessins tracés à la main à l’encre invisible du désir se font sur le corps du zombie dont la peau bleutée n’est toutefois pas le moins du monde repoussante, pas même l’odeur de tabac froid qui rappelle les soirs de festivité où les matins à s’y réveiller.

Les notes s’enchaînent et s’entremêlent, le poids de celui qui veut aimer et celui qui veut être aimé. C’est chimérique quand les alliances se meuvent sans la moindre méfiance, on en vient à se désunir en toute confiance. A trop s’éloigner, on finit par s’aimer. A trop se retrouver, on finit par s’oublier. Et si seulement, ils savaient qui ils étaient. Lourd de sens dans cette inconstance qu’est l’ignorance, les lèvres du jeune impétueux se jouent de celle du moins fougueux. Dans l’audace, il tire des instants et des souvenirs fugaces.

Dans la peine où la joie, on prend les rênes et on fait des choix. Parfois, c’est la déveine et on s’apitoie, parfois on freine et on se noie. Mais près du chêne de nos émois, on retrouve un peu la laine de nos premiers pas.  

Une paire plutôt mal assortie, différents de par des aspérités et des objectifs fixés. L’homme à la chevelure rougeoyante n’a que faire d’être aimé : il n’a jamais eu le gout d’être élu par une majorité. La beauté l’écœure autant le miel et le sucré. Il ne veut pas de ce qu’on présente comme des mannequins, il n’aime pas ce qui est beau et ce qu’on veut l’obliger à aimer. Il ne reluque pas les abdos, se fout de tout : sauf d’être un numéro. Il n’a qu’une envie, une idée, une pensée : et c’est celle d’exister. Il ne veut pas être l’énième gars à la mèche qui porte une chemise rouge et noire canadienne, avec un jean troué des Dr. Martens et une insupportable mèche de cheveux sur le front. Il ne veut pas qu’on l’aime pour ce qu’il semble être, car il lui a toujours été facile d’être aimé pour cela. En vie, et dans la mort. Son corps plaît, celui-là moins que l’autre, mais pourtant bien assez. Il est dragué, il est séduit et il s’en ennui. Les compliments sur la beauté, sur son sourire et son attitude ne lui font que le rendre particulièrement mauvais à l’égard de ceux qui en profèrent, mais il se garde bien de réflexion, se montrant indulgent pour ceux qui n’ont des cinq sens garder que leurs yeux et pour ne voir qu’à travers ceux des autres.

Ses doigts remontent et se perdent, le revers d’une main, une pensée délicate et un souffle chaud sur une nuque qu’on embrasse. L’hésitation d’aller plus loin et celle de se freiner. Il s’attend à être repoussé. Etrangement, il apprécie cet état de fait : quand les autres fuient ou arrêtent la scène. Sans le dérobe et lui permet de ne pas avoir à faire le choix pour l’autres. Et les cinq phalanges glissent dans le pantalon du pingre ange pour caresser indolent  et insolent une verge qu’on veut tendre comme les vierges qu’on veut pendre.

Là où les lèvres se perdent et, les baisers se font passionnées, s’écoule un gémissement d’impatience suivi de paupières qui se ferment et de yeux qui s’ouvrent affolé alors que les mains se lèvent et que l’androgyne moqueur, comme la jais du même adjectif, expulse un petit sifflement en trois temps.

La chevelure bien ancrée sur son visage, entourant ses traits fins, il gémit plaintivement –  « … Il ne faut pas. »

Telle une marée d’essence dans l’immensité de l’océan, un tas d’ordure dans une forêt accueillante, des rejets de liquides nocifs dans les courants, des usines crachant leurs poumons dans le ciel, tels eux : Pom sait qu’il ne fait que salir ce qu’il peut toucher. Combien de fois devra-t-il se le répéter ? Il y a des êtres qu’on ne peut pas aimer. Des êtres trop troublés. Des miroirs qui ne font que se briser quand il montre certains reflets. Il y a toi, et ton cœur qui veut être rempli d’une substance que Pom n’a que trop peine à éprouver.

« Je ne suis pas quelqu’un de bien, Cassian. Je n’hésite pas à jouer de mon corps, à le vendre et à l’utiliser. Je suis ce qui a déjà été utilisé. »


Veux-tu te moucher dans le même mouchoir où la morne de mille gens s’y trouve ? Utiliser le même papier-toilettes qu’une rame entière de métro, sucer la sucette partagée par une salle de concert … Veux-tu ce qui n’est plus emballé ? Ce qui a servi ? Ce qui est bon, au final à jeter ? Il ne veut pas … Pas blesser, pas tâcher, pas se retrouver dans la même situation où il brise un cœur en mille morceaux.

« Rentre chez toi, Cassian. On s’appelle. »

Il doit lutter pour ne pas succomber et il doit tanguer pour ne pas se noyer. Se forcer repousser l’autre est bien compliqué, quand on veut que l’embrasser, le toucher et le cajoler. Il veut reprendre ses lèvres et laisser leurs corps se mêler. Il veut aller plus loin et pourtant se refreine … Il veut se dompter, mais il n’est pas celui qui a le fouet, il est dans la cage à chercher sa liberté.


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Objets utilisés

Regina George en décomposition
Plus toxique que Britney Spears
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Cassian C. Sanders
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Pronoms : il, lui
Âge de la mort : 22
Âge post-mortem : 62
Appartement : Courchevel
Métier : étudiant en psycho
Avatar : keith ; voltron
Epitaphes postées : 12140
Øssements7673
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#32
Terminé21.10.17 18:37

juste perdu
Vide comme sa charogne, il lança ceci et ne le récupéra plus jamais.
Les beaux paons deviennent des corbeaux à minuit et s’en prennent à ce qu’il y a de plus innocent. Par la beauté, ils attirent mais par la corruption, ils sont attirés. Ainsi, pour eux, ça ne veut rien dire.

Pourtant, la voix lui avait dit. Mais ce ne fut que par le silence qu’il le comprit mieux.
Têtu, il dit tout entendre mais ce fut sans doute dans les motus et autres types de hiatus qu’il était le mieux susceptible pour apporter un peu de méfiance.
Il n’agissait point d’une entourloupe, c’était ainsi que Pom se définissait, agissait mais surtout pensait.

Pensée pour la chair mais pas pour l’être humain. Le corbeau rougeoyant n’y voyait sans doute qu’un tas d’os et de goudron dans lequel assouvir une soif de désir humain : L’esprit pervers, pernicieux. Mais peut-être que les éléments antécédents poussaient Pom à aller plus loin jusqu’à s’abreuver de rage et animosité pour assouvir sa vengeance.

— Je n’ai pas dit que je te voulais. J’ai dit que je t’aimais…

Ce seul verbe favorisant davantage l’égoïsme de Pom était entièrement compris par le jeune homme mais peut-être que le dévoiler de manière si brute ne le ravissait pas autant qu’il le prétendait. Jusque là, le français s’était porté plus ou moins garant du garçon mais son comportement sec établit un début de contraste avec le reste de son comportement de tout à l’heure ou même d’il y a quelques secondes.

Cassian ravala amèrement sa salive et préféra ne pas se baser sur un si petit détail qui n’avait sans doute pas son importance dans cette affaire. Après tout, son seul but n’était que de se faire un grand ami, pas d’en douter. Son but, c’est de reposer en quelqu’un une confiance sereine.
À n’importe qui il faisait confiance mais elle n’était pas forcément stable puisqu’elle se volatilisait, se mourrait, à son désarroi. Sans qu’il ne veuille, sans qu’il ne puisse choisir, on ne veut pas qu’il attribue de la confiance aussi facilement à quelqu’un.

Arrête d’être aussi naïf, Cassian, tu ne comprends pas l’amour. Tu comprends l’utilité et pourtant, tu veux toujours essayer à redevenir humain ? Quoique, devenir zombie t’a rendu plus humain que tu ne l’étais auparavant. Donc, tu cherches à devenir humain ? Tu cherches des excuses ?

C’était clairement impossible de pouvoir fonder de telles excuses aussi superficielles quand lui-même n’avait pas conscience et confiance en l’expression « je t’aime » qui sortait comme une roue de secours pour s’échapper d’une route déserte et probablement, par la suite, désertée par la seule personne qui resterait.
Même en prononçant un « je t’aime », on ne voulait plus de lui. On ne savait pas que ce n’était pas sincère mais c’était idiot.
Idiot et naïf d’entendre ça de la part d’un homme mais encore plus d’une machine.

Machinalement, il racla sa salive comme il l’avait fait la première fois. On lui demandait s’il aimait ça et il employait le verbe « aimer » comme il l’emploierait avec quelqu’un. Comme avec Pom. Alors qu’il ne ressentait rien hormis la bave couler le long de sa trachée et peut-être de vives douleurs gênantes accompagnées de chaleurs suffocantes qui le font hurler.
Ni de souffrance ni de plaisir il hurlait mais juste parce que c’était probablement la seule fois où on acceptait de l’entendre s’exprimer.

Et ça se répétait puisque tout le monde était humain. Tout le monde s’y plongeait. Dans la mer de goudron, on se dévorait dans quelque chose de tentant et vorace mais qui finirait par décevoir parce que c’était tout simplement aussi dégueulasse que polluant. Ce que Cassian pouvait éprouver n’était pas de l’amour ; c’était bien plus ignoble et peut-être bien plus lassant qu’une charlotte dont on décompte chaque boudoir, plus gluant que des guimauves dans lesquelles on se mêle les doigts, écoeurant que du chocolat qui fond généreusement dans la trachée. Tout mielleux et tout sucré à finalement s’en séparer.
Sincèrement, ça marcherait combien de fois avec Pom ?

— Est ce que tu m’aimes, Pom ?

Même pas une fois.
Même jamais.
Comme une anémone n’attirant aucun vent pour répandre ses graines de réputation, ses pétales furent davantage écartelés que contemplés. Essayés, même, mais il n’avait le droit qu’à une seule tentative où il échoua médiocrement. Bien qu’il essaye d’être authentique, on le croyait entièrement synthétique dans sa passion.
Or, elle était juste différente.
Certes, il avait du mal à apprécier l’aventure de Pom en elle-même mais peut-être pas l’intention qui est de l’ordre la découverte de l’autre. En somme, cela resta en conflit avec l’amour mais en concordance avec la volonté de la chair exprimée précédemment par Pom. Et pour mieux le certifier, le geste parfait qui lui retira une plainte. Douce mais aigre puisque surprise. Pourtant, il ne devrait pas être autant choqué puisqu’il lui avait autorisé.
Son corps, non, pourtant.

Si l’esprit du jeune homme se considérait comme une mécanique robotique, les frissons qui se dessinaient sur son corps témoignaient qu’il n’en était pas de même pour la partie charnelle, s’identifiant encore comme seule relique humaine. Quelle paradoxe lorsqu’on remarquait que son abdomen était la chose la plus monstrueuse alors qu’il abritait, au-dessus, au niveau de la poitrine, une pièce de pureté qui n’était autre que le coeur, haletant au rythme de la progression.
Haletant au rythme du stress.
Il avait posé ses questions dans un moment où son voisin était plutôt pris dans l’action que dans la réflexion ; où il aurait pu répondre hypocritement qu’il l’aimait bien, au moins.

S’il considérait n’avoir aucune chance dans la confiance de Pom, il ne donnait pas plus de chances à se laisser apprécier. Trop hâtif, il ne lui laissait aucune occasion de pouvoir argumenter son affection pour lui.

— Probablement pas. En soi, je comprends. C’est normal, après tout.

Laissait-il au moins quelqu’un l’aimait vraiment ?

Comme son amant le lui avait ordonné, son buste se dérouilla de sa position pour finir par se relever plutôt qu’être dans cette position mi-allongée, fondu sur l’autre. Fondu pour l’autre. Il ne devait pas s’y noyer.
Il devait s’en aller.

Le vrai Cassian devait disparaître pour laisser les rôles s’emparaient de lui derechef. De ce que lui avait proposé Pom précédemment, il le prit sans permission puisque chamboulé par le refus incompréhensible. Pourquoi ne voulait-il pas de lui alors que son corps en demandait ? Pom était incompréhensible mais Cassian bien plus paradoxal. Sa politesse avait faux-bond lorsqu’il enfila une des potions du nécromancien et une autre qui fila d’une traite dans sa gorge.

Fulgurante fut la transformation.
Ce qui fut triste mais pas aussi morne qu’habituellement perdit de son incroyable et splendide poésie. La seule encre disponible sur son corps se réfugia dans ses mèches profondes et ses puits plus ternes en anthracite puisque presque livides de gris.
Toute l’humanité atroce revenait aux yeux de Pom. Rien ne se dégageait de ce personnage si ce n’était sa superficialité.

Un homme s’habille d’artifices ridicules pour cacher son indiscutable laideur. Le corps charbonneux fut si taillé qu’on en découvrait des veines bleutées sur ses mains moins menues que son abdomen aux côtes apparentes. Ses omoplates évidentes bougèrent pour récupérer les multiples couches pour se préserver.

— Très bien, on se reverra.

Il n’était pas en désaccord avec Pom au son de cette phrase bien qu’il se rhabillait tout en enfilant ses chaussures au pied du lit secret. Mais sa tête resta ancrée sur la réalisation de ses noeuds de lacet. Il ne chercha pas à retrouver Pom.
Curieuse contradiction dans sa manière de faire et de parler.

Sa marche à suivre se conjugua au reste lorsqu’il empoigna le bouton de porte de la chambre dans laquelle ils avaient été emmenés dans d’étranges circonstances que Cassian n’avait pas pensé à demander à son collègue à l’avance, s’étant davantage concentré à sa personne plutôt qu’à la sienne et propre.

La porte ouverte, il la passa et se planqua derrière sans pourtant déjà partir. Comme s’il voulut cacher sa présence. Ou plutôt ses mots implicites et pourtant osés.

— En d’autres circonstances, je présume ? conclut-il en souriant avec audace.

Phrase qui évoquait sans doute toutes leurs péripéties.

Plus tard, on fera ça bien.
Plus tard, je ferais ça bien.
Plus tard, tu m’aimeras.
Et plus tard, tu me feras confiance.
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