Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

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dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Cassian C. Sanders
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Âge post-mortem : 62
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#1
Terminé28.04.17 21:20

trick or treat?
Lieu qui évoquait aventures ou rencontres décisives pour la majorité des individus présents, ce n’était en aucun plaisant, gourmand, gratifiant ou encore idyllique pour lui. Pire encore, c’était réductif et contraint comme travail pour le nouvel employé prénommait Cassian. Rien n’était parfait dans un schéma architectural inspirant pourtant désir et nouvelles expériences.
Après tout, peu de personnes osent emboîter le peu sur ce type de rencontres complètement sordides, inventées depuis peu dans le monde des vivants. Lui, s’en voyait, effectivement, davantage forcé que motivé. Le seul appât attractif, c’était peut-être le gain modique qu’il pouvait en toucher et encore...

Même s'il enchaînait sur divers petits boulots, l’américain semblait s’en être trouvé un stable pour quelques temps, il espérait, dans ce dit « temple de dating ». Par cette chance inespérée, il se voyait probablement déjà touché plus d’Øssements que la normale. La situation coutume se retrouvait être bien trop souvent précaire entre le jonglage des travaux dont il se faisait licencier et l’abus des potions pour un corps mortifié en désir de superficialité. Et dans tout ça, il n’osait même pas compter les coûts alimentaires excessifs imposés par son régime alimentaire trop contraignant pour lui. Ainsi donc, parfois, il préférait rester à jeun deux nycthémères entiers plutôt que de dépenser des sous dans quelque chose de moins cher mais hors de la tendance vegan.
Évidemment, faire des économies sur la nourriture ne pouvait même pas empêcher tout le reste de ses factures d’empiéter sur ses finances aussi inexistantes que son identité.

Par une charité tombée de nulle part, le patron de cet établissement, par son embonpoint stéréotypant des traits de caractères comme la franchise et la générosité, avait offert un emploi en tant que serveur dans ce temple de dating à un misérable zombie au C.V. tellement pitoyable.

Le garçon s’était présenté au temple, déambulant dans les rues de Tokyo empli de pessimisme dans le cœur, juste parce qu’il voulait adresser une prière dans cet édifice. Cela faisait plus d’un mois. Pratiquant débutant, il s'était dirigé assurément vers le premier temple symbolique. Or, les apparences étaient trompeuses puisque, quand il avait pénétré dans l'établissement, il s’agissait de quelque chose auquel il ne s’attendait pas.
Forcément, il s’attendait encore moins à trouver du travail ici et donc encore moins de l’argent.

Néanmoins, il n’eut pas tout à fait tort sur cette dernière thématique de l’argent. Le travail dégoté avait préalablement fit naître un second souffle d’optimisme en lui et des croyances d’or. Hélas, les jours après une première paye promise s’était accumulés sans pour autant se voir recevoir les fruits d’un tel boulot.
Cassian n’attendait pas grand chose en retour de ce temps, disons, vendu à servir des cocktails sans alcool pour les plus pompeux, quelque chose de plus corsés pour les plus frimeurs, de l’eau pour les intéressants, des sodas pour les banals et pour couronner le tout des jus de fruits pour les ringards. Tout ce peuple l’importait peu ; ce qu’il pouvait en soutirer, même un peu, lui convenait pour ne pas rendre plus drastique ses dettes amoncelées.

Néanmoins, Cassian ne pouvait se résoudre pour trois raisons à ne pas réclamer son dû. La première était simple ; il n’était pas né ainsi et, par habitude, il n’avait jamais révélé ce qu’il voulait directement, préférant laisser mûrir pour que le tout éclose bien un jour. Pour une raison de politesse et de codes, son éducation lui interdisait ce droit de réclamer et tarissait les raisons de lui donner tort s’il le faisait. Mais ce qui l’immobilisait le plus était le fait que le patron aurait pu changé son regard si doucereux par quelque chose de moins sympathique à voir : Le tant redouté jugement.

Pour le moment, Cassian scrutait son patron au ventre proéminent d’un air désireux qui aurait pu être très ambiguë si on était pas tout à fait au courant de la situation. Il était absolument inconcevable que jeune homme en fasse part à une tierce personne de ce bas peuple puisqu’elle ne comprendrait pas parce qu’elle serait trop saoule et ou ne serait pas au courant d’une telle chose.
Dériver son bras et faire du coude à l’un des invités ne serait donc pas satisfaisant pour obtenir reconnaissance de son tel conflit intérieur bataillant entre profit et politesse.

— Pardon Pom, mais… Est ce que tu as reçu ta paie ?

Ce fut donc à quelqu’un de plus proche qu’il adressa ce coup de coude et cette question, préférant se rassurer sur son cas probablement pas si particulier.

Le garçon préférait croire en cette personne au bon cœur qu’était son employeur et ravisa automatiquement sa phrase face à son collègue qu’il ne connaissait pas si bien, finalement. Comme tout le monde, il finirait par lui donner ce qu’il souhaitait et c’était tout. Ça serait terminé. Il n’avait nul doute à croire en ce tenancier puisqu’il avait fait des promesses d’un sourire si chaleureux.

— Elle finira bien par tomber. Je suis confiant. Enfin, je lui fais confiance.

De ce même sourire que son employeur pouvait lui adresser chaque jour, il tenta de le mimer du mieux qu’il put pour son collègue. Angélique et irremplaçable mais totalement inutile dans la situation. Autant de simulation dans la crispation parfaite de ses commissures aurait dû l’alerter que comme le mensonge de ses sentiments, son employeur rimait avec tricheur.
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#2
Terminé29.04.17 9:01


Méfiance en la confiance (✘) Pom & Cassian Paper-10





Comme la plupart des derniers emplois précaires qu’il avait occupés, Pom n’était pas là pour ramasser quelques ossements. La paye minable que lui donnerait le patron au regard pervers et aux émotions scabreuses auraient été suffisant pour qu’il donne sa démission dès le premier soir. Comme toujours, sa présence en ces lieux de prières et désormais de débauches était uniquement le choix d’Eden qui lui avait proposé une nouvelle mission.
Si toutefois la mission d’une simplicité enfantine prenait autant de temps, c’est que Pom prenait beaucoup de plaisir à être dans ce lieu. Il adorait y préparait des cocktails, servir les clients aux émotions multiples et variées et les voir s’entremêler. Il avait l’impression d’être un cupidon. Aussi, de sa voix joyeuse, séduisante, mutine, prétentieuse, douce ou timide, il s’amusait à jouer chaque visage pour répondre à l’appel du client et le conduire à se confier, se sentir à l’aise avant de le laisser se lancer dans la rencontre de divers visages en un temps donné. Le mélange de leurs voix, les odeurs des différents parfums – souvent trop remplis – les rencontres hétérosexuelles, homosexuelles, diversifiées, sexagénaires, vampires, chimères ou nécromanciens étaient toutes curieuses à ses yeux. Lui, il était né à une époque où on se mariait avec celui que le chef de famille décidait. Cette vague d’envie de trouver l’âme sœur et de s’offrir une multitude de possibles pour sombrer souvent dans l’insatisfaction le fascinait. Les superficiels, les pompeurs, ceux qui se croyaient au-dessus des autres, les snobs et les condescends. Au milieu de tout ça, quelques êtres timides, naïfs ou doux, venus dans l’espoir d’être moins seul.

Endroit délectable et appréciable, pour un nécromancien qui se droguait davantage pour éteindre les émotions que par gout d’être un toxicomane. Il ne cherchait pas l’extase mais la tranquillité, ou du moins la joie. Et ce lieu était dans l’ensemble joyeux. Les êtres se voulaient confiants et les soirées se déroulaient en général sous de belles rencontres.

Toutefois, le nécromancien n’était pas dans l’ignorance que l’homme qui l’embauchait avait de réelle vue sur l’employé qui bossait avec lui. L’indécence même de ses pensées vrillait régulièrement la tête de Pom qui était fort soulagé car la carnation rougeâtre de sa chevelure ne soit pas à son gout. Par ailleurs, la relation qu’entretenait son collègue avec son patron n’était pas dans ses préoccupations. Tout juste supposait-il que l’un fantasmait et que l’autre l’ignorait. C’était sans doute mieux ainsi.

Derrière son comptoir, Pom Warren badinait joyeusement avec un client, tout en lui conseillant un cocktail à un prix exorbitant. Il riait de ses plaisanteries, jouait de ses charmes et lui conseillait d’aller s’installer – insistant sur le fait que l’un des autres clients lui plairait sans doute car si lui n’avait pas eu quelqu’un dans sa vie, - hélas – il l’aurait immédiatement invité à sortir. Ce n’était évidemment que des sornettes. Nul autre que lui-même partageait son lit. Pom considérait simplement qu’un mensonge encourageant était préférable à une vérité cruelle. Faire mal pour le plaisir d’être honnête, très peu pour lui.

Le client retournant à ses affaires, le nécromancien s’en retourna à ses verres à nettoyer. Il fut stoppé dans son élan par un coup de coude et une phrase directe. La paye. Tiens, tiens. En voilà un qui s’inquiétait pour son porte-monnaie. Vraisemblablement avec raison.  Toutefois, l’inquiétude sembla lui passer avec ce principe de moralité et de confiance qu’il accordait envers leur chef. Malgré leurs uniformes similaires, leurs silhouettes différaient. La nonchalance et l’insouciante de Pom lui fit émettre un rire joyeux alors qu’il répondait d’une voix sans appel quant à sa pensée :

« Tu devrais lui demander, non ? »


Des étincelles brillèrent dans ses yeux clairsemés de paillettes amusées et peut-être pour la première fois depuis qu’il travaillait là, Pom déposa un regard non professionnel sur Cassian, se demandant bien ce que le jeune homme faisait là.  Cherchait-il une paye, qui puisse lui permettre d’acquérir un appartement, des bijoux ou des vêtements ? La plupart des spectres y avaient renoncés, se contentant de la somme versée par l’agence et profitant des rares deniers pour sortir et s’amuser. C’était le principe de cette mort. Se permettre de passer outre les règles de la société des vivants. Plus besoin de bosser pour exister. Plus besoin d’avoir un travail pour avoir une place dans le monde. Il suffisait d’avoir un peu de chance, d’audace et d’envie pour avoir ce qu’on désirait. Une génération de morts se contentant de ne faire que ce qu’ils désiraient. Pas surprenant que de multiples sociétés secrètes voient le jour, que les junkies, la violence et les enfoirés soient si nombreux. Le luxe qu’offrait cette vie apportait son lot de qualités et de défauts.

L’homme à la chevelure rougeoyante opina de la tête, jugeant que Cassian était mystérieux. Il ne comprenait pas vraiment les sentiments qui émanaient de lui. Et les saisir entre ses doigts était difficile. C’était un exercice périlleux. Trop d’émotions illusions, celles qu’on s’invente, qu’on fabrique ou qu’on se créé plutôt que celles qu’on ressentait.

« Si tu veux mon avis, il ne nous payera jamais. »
Voilà, la conclusion simple et dite. Pom haussa des épaules, peu inquiet, alors que ses yeux félins se firent amusés.  


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#3
Terminé08.05.17 16:20

greek tragedy
Dans un méli-mélo attentif, le garçon patienta pour une réponse en enroulant innocemment un fil de nylon imperceptible entre ses deux index opposés. Le duet d’ongles se heurtait l’un à l’autre mais dans un son si inexistant que cela aurait pu finalement en être plus perturbant que s’il avait été productif. Cassian était si sage, de ses yeux constellés, à quémander des informations alors que cela n’avait rien d’une faveur. Mais ses rapports avec Pom étaient peut-être trop peu entrés en collision pour qu’il ait le luxe de demander au moins quelque chose de cet acabit. Ce n’était pas impoli mais sa curiosité l’avait assez piqué pour tisser des irrégularités dans la maille. Comme premier contact hors professionnel, on pouvait faire mieux ; Cassian ne trouvait jamais d’excuses valables autre que le travail pour pouvoir s’adresser à quelqu’un et la cause était juste parce que seulement le travail et son fruit l’intéressaient, pas les relations qu’il pouvait nouer en dehors.

Il observa derechef le reste de la pièce dont il devait s’occuper aujourd’hui. Les cloisons coulissantes faites papier de riz nommées shōji pouvaient bien faire écho aux rugissements puis grondements des coups de foudre et s’ouvrir plus de quatre cents fois par jour, les locaux restaient toujours les mêmes comme ses questionnements furent tout aussi inébranlables : Pourquoi les gens ont besoin de socialiser et de trouver du plaisir là-dedans ?
En effet, c’était un besoin humain et pas un peu de chantilly sur sa glace ou des glaçons dans son verre à cocktail. Il n’y avait rien d’exaltant ; c’était vain de continuer à tricoter quand l’écharpe des liens était bien assez longue pour se protéger des vents glacés de la solitude.

Quand on constatait que des riches personnes se présentaient ici alors que, justement, le prix de leurs habits justifiait le fait qu’elles pouvaient s’offrir des relations par la même occasion, on en déduisait que c’était complètement absurde. Dans leur cas, la chirurgie coûteuse, les bagues en or massif ou les lunes de miel pleines d’exotisme suffisaient à couvrir leur manque et masquer leur potentielle réclusion. Alors pourquoi débourser un peu d’argent dans cette charité humanitaire, à vouloir agrandir son cercle par des moyens si médiocres ?

Le garçon remua la tête pour s’effacer quelques secondes ce panorama de blazers et robes de cristal cherchant à s’adonner à des plaisirs si peu mondains et se confronter à des choses si peu compréhensibles. Il ne préféra pas mais retourna dans ce monde qui fut le sien, confronté pour sa part à Pom, son collègue. Il devait travailler et gagner son salaire pour pouvoir un jour espérait obtenir les mêmes grâces que ces gens riches refusaient et pour ce faire, il devait avant tout fournir des grâces à son patron avant de pouvoir en obtenir. Lui demander ? N’était ce pas un peu aller en dehors de ce contrat qu’il avait signé en bas, à peine entré. Par dessus le marché, Pom ne réalisait pas à quel point c’était impoli et que Cassian ne pouvait entraver de tels codes conservateurs auxquels il avait obéi jusque là. De toute manière, la volonté de vouloir entrer dans un univers mondain et s’y claquemurer en verrouillant les portes en papier de riz face au vent pollué de la plèbe — ainsi l’appellerait-il une fois qu’il aurait accès à cette zone de gens riches — justifiait bien son côté peu libéral et évolutif pour la chronologie des choses.

Sa tête vint à nouveau se secouer dans plusieurs sens pour tenter de comprendre ce que son voisin venait de lui dire. C’était inconcevable de penser ainsi mais encore plus quand Cassian ne parvenait pas à s’intéresser à lui. Évidemment qu’il ne le comprenait pas parce qu’il s’intéressait au travail et rien d’autre, même pas aux affiliations qu’il pouvait construire depuis ce dernier. Ce fut dans une optique têtue que cet hochement horizontal de la tête devint une réplique négative au serveur. S’il lui avait demandé, c’était déjà bien audacieux. Il n’allait pas en plus s’attirer le jugement de son patron avec celui de Pom en plus. Il préféra donc insister auprès d’une seule personne ; préférant se mettre à dos un seul individu que tout un groupe.

— C’est une mauvaise idée. Je pense qu’il pourrait me virer pour ça. Tu sais, je n’ai déjà pas grand potentiel donc si je commence à lui apporter ce défaut d’insistance en plus sur mon C.V., je pense que ça pèserait gros pour un pour à mon licenciement.

Sa main, pour sa part vide et libre, s’ajouta à son menton pour pouvoir le soutenir dans sa réflexion mais il se rendit bien vite compte que cet air trop sérieux à en susciter une possible pitié de son interlocuteur était assez grotesque pour être qualifié de pathétique. Détendre à la fois l’atmosphère et ne pas se contempler dans une perspective de miséricorde fut le but résumé par ce rire à la couleur jaune dont on ne pouvait déceler. Il porta cette fois-ci sa main contre ses lèvres pour accompagner la synthèse d’un rire qui se voulait authentique.
En dépit de cet amusement produit, il n’en pensait rien. ll était si vide d’émotions. À peine indigné de ce que pouvait lui présenter l’autre ; juste estomaqué que sa vision n’était pas en accord et encore moins perpendiculaire à celle du garçon aux cheveux rougeoyants. Ses teintes trop grises ne pouvaient se mêler à un optimisme que Pom semblait faire part jusque là.

Pourtant, leur premier contact hors des codes du travail semblait vouloir contredire cette touche d’insouciance que son collègue possédait à première vue. S’il avait avant tout évoquait le fait que Cassian pouvait tout simplement dire la vérité qui, à priori, ne heurte ni ne blesse, le nouveau partage qu’il fit traça une médiatrice bien franche à toutes les hypothèses qu’on pouvait se faire de lui.
L’espoir naissant en son collègue était donc encore plus mort que le sien. Comment était ce possible sachant que Cassian était sans doute la première personne à en baisser les bras pour faire tomber son plateau de serveur, éclater les verres sur le sol et rendre son tablier directement ? À la fois, il comprenait cette nouvelle opinion bien plus lucide pour lui mais c’était une antithèse à ce qu’il avait pu dire auparavant. Voilà pourquoi Cassian, une troisième fois, agita sa tête de gauche à droite pour essayer de chasser les mauvaises appréhensions qu’il pouvait se faire de Pom.

Avant de pouvoir lui répondre, il bégaya car il ne fut pas sûr de ce qu’il pouvait réellement lui asserter face à tant de doute. Son doute le gagnait aussi, alors. Il placa son index sur sa lèvre inférieure avant de pouvoir placer quelque chose qui n’aurait probablement que peu de sens dans les oreilles d’un autre homme. Il cherchait à s’adapter aux autres donc forcément, il cherchait à imiter cet oxymore qu’autrui pouvait avoir dans sa tête. Or, les paradoxes constituent les personnalités et sont difficilement imitables. Chez Pom, cela avait du sens mais pas chez Cassian qui se ravisait à chaque minute, craignant de blesser soit son collègue, soit son patron. Avant de pouvoir dire ce qu’il imagine la meilleur, il pensa à Toulouze et à sa similarité avec Pom en l’instant. c’était inspirant pour pouvoir répondre correctement.

— T’as pas l’air de lui faire confiance. Je comprends qu’on doit se méfier de certains mais pas tout le monde, on me l’a déjà dit mais regarde ce type.

Il chercha du regard son patron qui, lorsqu’il le croisa enfin, lui fit un signe lointain avec le sourire le plus chaleureux possible. Des lippes trop étirés pour pouvoir dégager quelque chose de réaliste mais . Il pouvait le pointer du doigt car ça aurait éveillé les soupçons du tenancier mais le zombie fit un mouvement de la tête pour le désigner tout de même à son collègue et tenter de lui inculquer la certitude d’une confiance qu’il devrait avoir.

— Moi je le trouve très commode ! Et puis, faudrait pas oublier qu’il m’a embauché pour rien. Je peux bien attendre un peu de retard. S’il sourit, ça prouve bien que la paie va bientôt arriver.

Le garçon frotta ses mains en guise d’impatience très symbolique de cet appât du gain. Derechef il admira son collègue dans les yeux, avec ses pupilles dorées par de nouvelle étincelles. Hélas, c’était encore bien du strass car s’il avait cherché ses réponses avec le bout de l’ongle sur sa lèvre, c’était bien que Pom l’avait fait douté.
Certaines réminiscences restaient comme ce dodelinement de la tête vers la gauche, comme une approbation aux défiantes équivoques du serveur.
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#4
Terminé09.05.17 1:54


Méfiance en la confiance (✘) Pom & Cassian Paper-10





L’optimiste est souvent une qualité. Pas le bateau une place servant à naviguer seul, mais la capacité à voir le verre à moitié plein quand il est quasiment vide. Toutefois le navire avait tout lieu d’être dans cette métaphore. Les optimistes naviguent seuls en eaux troubles et ne peuvent pas aller très loin car, si l’optimiste s’attend à ce qu’un feu le réchauffe et croit en sa chance qu’il s’éteigne seul avant de le brûler : il finira en cendre. C’était une qualité, souvent, pourtant. N’est-ce pas un bel espoir que de croire en permanence que tout finira bien et que le Happy End est obligatoire ? Leurs morts prouvant le contraire, Pom était toujours surpris de croiser de tels êtres dans le monde des morts. Les jeunes lémures, innocents, y avoir droit. Cassian était peut-être dans ce cas. Pom ne parvenait pas à lui donner un âge. Ni même de savoir de quelle race, il était. D’ordinaire, il y parvenait assez facilement. Seulement, l’art de la dissimulation et de la neutralité bienheureuse de son comparse dissimulait en écran de couleurs opaques la vérité. Troublant.

Pour en revenir à l’optimiste. Pom haïssait au plus haut point ce trait de caractère. Les naïfs l’inquiétaient.

Il était d’une nature enthousiaste et positif, mais il n’était point optimiste. Pom se méfiait de tout dès lors que ce n’était pas un des siens. Les siens étant les rares amis auquel il accordait une confiance proche de la naïveté. La naïveté, c’était l’optimiste qui s’ignore. Celui capable de croire que le roi d’Afrique a vraiment besoin de la moitié de son argent et le contacte par email pour ça. La naïveté, pour la peau d’albâtre qu’était le nécromancien, était davantage proche de la stupidité que d’une qualité quelconque. Dans le cas présent, il jugea que son collègue était idiot de croire en la bonté et la générosité d’un homme s’alimentant sur le manque d’amour d’autrui.

C’était le reproche qu’il faisait à Shirley, à Asuma et même parfois à Alex. Ils portaient des lunettes roses sur le monde, mais si on retirait les lunettes, les couleurs étaient bien plus nuancées que leurs bulles pastelles.

Attrapant un verre pour le nettoyer, tout en continuant de l’observer, le nécromancien se dit que toutefois, aussi crédule soit le bel homme à ses côtés, il ne méritait pas de finir croquer par le gourou de l’amour aux yeux brillants qui le dévoraient avec subtilité. Le patron serait-il un brin timide ? Cassian ferait mieux de se méfier, s’il ne voulait pas terminer en encas.

Le voilà qui hésite, qui semble y penser à l’hypothèse que le patron puisse ne pas être celui qu’il dit être. La caboche de son collègue travaille. Les méninges cogitent. Il se rétracte et approuve sa confiance en l’autre. Dieu du ciel ! Que c’était embarrassant.

Il rit joyeusement, amusé tout de même par tant de bêtise humaine. Quel dommage que cet homme séduisant soit aussi ingénu. Il aurait été un partenaire de jeu idéal pour la mission qu’Eden lui avait confié. Au lieu de ça, il était un obstacle. Le nécromancien craignait qu’il ne soit dénoncé s’il se confiait à lui. Mystère était de rigueur sur ses intentions. Déposant le verre à l’emplacement dévolu, il se rapprocha de Cassian. Le voilà, carnassier, félin et prédateur. Un documentaire animalier sur la panthère se rapprochant de l’oiseau aux milles couleurs. Un pas après l’autre, lent, ce qui permettait à la proie de reculer – mais également de ne pas le faire, puisqu’aucun danger n’était présent. Puis, une grande enjambé et une main qui se glisse dans le dos de Cassian. Le derme de ses temps est si proche de celui de son camarade. Ils se frôlent et le nécromancien murmure lentement à cette oreille :

« Ne vois-tu pas que son sourire est une invitation ? »


Il cligne des yeux, si proche de lui qu’il doit sentir mon souffle mentholé et légèrement alcoolisé au mojitos qu’il a partagé avec un client tantôt. Ce ne doit pas être agréable, même si ça ne l’est pas pour le nécromancien à la chevelure rouge. Il s’éloigne, sentant la colère que le patron dirige à son égard. Ce serait fâcheux d’être renvoyé simplement en jouant la provocation. Le patron s’approche, sans venir les voir, il surveille.

Brave homme, crains-tu que je ne touche à ton petit prince ?

Pom se demande si c’est un collectionneur. S’il chasse pour ensuite abandonner ses petites plaies ouvertes qu’il met dans son lit. Les carnassiers de l’amour. Que la vulgarité lui soit pardonner, mais Pom pense qu’il ne voit en son camarade qu’un beau mouchoir dans lequel son patron voudrait se moucher. Juste une beauté, à l’odeur forte. Les peaux parfumées attisent toujours sa curiosité. Elles raisonnent en lui comme le masque des zombies ; il doute que ce ne soit le cas de son camarade. Lorsqu’on a été assez innocent pour croire qu’on reviendrait à la vie, on se méfie par la suite de tout le monde. On sent les arnaques venir. Qui pourrait être assez innocent pour une fois avoir été trompé et avoir condamné sa chair à la décomposition continuer à croire en l’espoir humain ?

Il est humaniste. Il croit en l’humain. En chaque être humain. Il croit qu’on est libre de prendre des choix qui vont vers l’aide. Le nécromancien termine de ranger les verres et avec un rire délicat, il se retourne pour s’adosser au bar, de manière totalement impoli, dos aux clients et face à Cassian. Pom est intrigué. Lui le français qui aime les mots voit un poète en face de lui. L’entendre jongler avec le vocabulaire est un tour de magie qu’il veut encore entendre. Il aime aussi la simplicité. Et cet homme ne lui semble pas l’être. Il est un nœud intouchable, un point interrogatif. Si seulement l’imbécile les employant l’admirait pour ça plutôt que pour sa chair. Les hommes ne savent plus profiter de la nourriture de l’esprit. Ils se contentent de regarder. Peu importe que la nourriture soit mauvaise tant que la photographie à montrer à ses amis soit flatteuse.

Il demeure là, à l’observer, quelques secondes avant de demander d’une voix calme :

« Ne penses-tu pas la politesse voudrait que ce soit lui qui vienne nous expliquer la raison de ce retard ? Et que le fait qu’il ne vienne pas le faire soit une raison suffisante pour que tu y ailles ? Toutefois, si tu crains pour ta carrière, je peux aller poser la question. »


Qu’il aime sentir la rage en l’autre homme. Qu’il aime sentir l’eau qui boue en lui. Cette émotion négative qui vient danser autour de lui, il peut la récupérer du bout des doigts, elle provoque une flamme et il joue avec. Il la fait apparaître et disparaître, il s’amuse avec elle, avant de rire si joyeusement. Un rire qui pourrait laisser croire que Cassian l’a follement réjoui. Un rire qui n’est pourtant provoqué que par la haine que son employeur lui voue. Il doit vouloir le renvoyer. Il ne peut que le garder. Faire un esclandre maintenant, c’était risquer de se trahir. Puis, il faut les trouver les petits serveurs naïfs qui acceptent d’être mal payé, payé en retard et tripoté après quelques verres d’alcool. Fait qui n’était pas encore arrivé pour son jeune collègue, visiblement. Sinon, il n’aurait pas l’audace de croire que le sourire de cet homme était une qualité.

Alors que signifiait son sourire qu’il ne perdait que très rarement ?

Ce qui était certain, aux yeux de Pom Warren, c’est que Cassian n’apprécierait pas son patron. Ce n’était pas qu’Eden n’était pas souriant, juste qu’il ne souriait que lorsqu’une émotion de joie le traversait. Une vraie émotion de joie, pais un simple contentement ou une politesse. Il ne souriait pas aux clients, il ne souriait pas pour rassurer et il ne souriait jamais en permanence. Le nécromancien le lui reprochait en permanence, alors que le patron se contentait de dire : être neutre, ce n’est pas faire la gueule. C’est juste être normal.

Les yeux de l’homme ne quittent plus Cassian. Plus du tout. Il a cessé de travaillé, un fin sourire apparaissant sur son visage. « Que dirais-tu d’un jeu ? S’il nous paye, je t’offre la mienne. S’il ne nous paye pas, tu me rendras un service tout simple. Occuper le patron pendant quelques minutes. »


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#5
Terminé10.05.17 16:46

golden tongue
Les regards que déposaient Pom à l'intention du jeune homme le laissèrent quelque peu perplexe. Par mimétisme raté, il essayait d'en jouer lui aussi mais sans doute n'était ce pas véhiculé de la même manière car il n'était pas assez doué dans la communication qui ravageait sa possible réussite à repeindre ce que les autres faisaient. On appelait ça l'entropie de son cerveau, un bazar qui ne savait pas où donner de la tête pour chercher à donner mots corrects à sa langue ou même à son regard ; si neutres, si vierges.

Il cherchait ses mots pour en faire des rimes, puis des pieds et enfin des scansion pour rendre ses paroles parfaites mais c'était peut-être à chaque fois trop tard car ses interlocuteurs le dépassaient à chaque fois et lui tirer les mots qu'ils n'auraient peut-être pas voulu prononcer. Sa langue sur son palais, prête enfin à se montrer pour parler et sortir à nouveau quelque chose de cohérent après mûre réflexion, fut de suite barrée par l'intervention de Pom, ne cherchant que l'impatience dans cette conversation.
Pour Cassian, il s'agissait plutôt de faire goûter à son public un récital plein de sens pour qu'il comprenne vraiment où il voulait en venir et enfin, les laisser à leur tour réciter quelques vers. En outre, il ne savait vraiment comment une conversation fonctionner ; à quel point elle se devait être dynamique et poser des arguments spontanés, pas des arguments trop pensés pour défendre chacun. La concession est bonne mais parfois, Cassian devait se montrer un peu plus franc que protéger cet idiot de patron. Il était vrai que l'américain sentait une certaine impatience bouillir en lui mais n'osait la partager, de peur de brusquer chacun.

Or, en l'occurrence, il fut celui qui se retrouva brusquer quand cet autre énergumène chatoya de ses doigts inquisiteurs le dos de cet apparent médusé. Plus qu'éberlué, il s'en voit même à rougir face au contact que ça aurait été si perceptible par son voisin maintenant si proche de lui. Comme un bovin enfermé dans un corral, il regardait juste bêtement cet homme faire, quelques unes de ses mèches chatouillant son cou et même son nez. La venue sensible lui donna l'envie d'éternuer mais il se retint de toutes ses forces pour ne pas alerter le patron derrière son dos, qu'il ne voyait donc pas. Peut-être l'avait-il déjà vu puisque, à peine quelques secondes auparavant ou tout au plus une minute, le gérant l'avait fixé avec ce sourire aussi radieux que le sien.

— Une invitation ? répéta-t-il.

Ce fut ce qu'il entendit dans la déclaration murmurée de Pom et qui fit consécution à sa pensée. Le doute en Cassian se mit à fleurir autant que ses joues aussi pimpantes que printanières. Là, son collègue commençait à toucher — non pas son coeur puisqu'il en était plus gêné que séduit — un point sensible sur cette problématique de son patron. Une invitation pour quoi ? Pour aller chercher la paie ? Une invitation à démissionner ? Ou alors au rapport humain entre un employeur et un employé de pacotille ? Le jeune adulte ne vit pas très bien l'allusion mais on devait bel et bien noter qu'il amorçait et ancrait les défiances. Plus zététique qu'auparavant sur les réelles intentions de son patron, il chercha à deviner une certaine réponse dans les yeux du supposé français compte tenu de son accent éminent et celui-ci ne semblait vouloir s'en séparer non plus, voulant lui faire boire un peu de savoir que l'esprit crédule et trop naïf du zombie était tari. Mais finalement, il s'en retournait à des contenants bien plus petits, la tâche étant trop lourde avec un verre aussi vide d'astuce et d'adresse que Cassian.

Seule la force brutale était capable de chanstiquer le meuble en bois massif qu'était Cassian ou aussi pour le perforer et voir que derrière ce voile, on pouvait facilement le faire passer d'un avis à un autre. Tout dépendait du lieu où on le plaçait et comme du home-staging, le meuble d'origine américaine trouvait sa place avec allégresse. Pom, aussi soudainement qu'étrangement, semblait l'avoir aperçu assez facilement même s'il ne connaissait pas le jeune homme. Aussi mobile qu'une pièce d'échec ancrée sur son plateau, on pouvait tout de même la renverser du plateau et la lancer bien ailleurs pour y jouer. Pourquoi ne pas aller voir une autre personne comme son patron, tiens ?
Pour le jeune homme, c'était bien trop inconcevable de pouvoir parler de cette manière avec son employeur ; aucune discussion n'était identique à une autre. Le ton et l'intonation qu'il emploierait ne serait pas le même et ainsi, il ne pouvait se hasarder à user d'une telle expérimentation que Pom lui suggérait.

Son visage affichait perplexité par cette arcade de sourcil trop critique qui pouvait facilement être dégagée par son interlocuteur. Il changea et corrigea éventuellement le tir en se dévouant mais à cet instant, Cassian se demanda si ça n'aurait pas été pire et aggravant pour sa conscience. Infliger de tels dégâts à un autre, c'était invraisemblable et apporter un léthifère à sa tranquillité. Ses yeux prirent une forme plus globuleuses que possible pour afficher son choc. Aussi surprenant que cela puisse être possible, c'était même plus dangereux que le contact qu'il avait eu précédemment avec Pom. De quoi réveiller tout un gentilé en pleine nuit, il persifla au français son total désaccord avec cette proposition et proposa ses mains comme barrage à la pièce d'échec déjà mouvante vers un roi trop puissant. C'était trop critique, il ne pouvait pas lui faire connaître le célèbre « échec et mat » face à un patron. S'il avait raison, il finirait dehors. S'il avait tort, pareil. Il ne fallait ni abuser de la gentillesse d'un patron ni de sa méchanceté à dire vrai.

Les mains de Cassian manquèrent de prendre celles de cette potentielle victime mais s'arrêtèrent dans leur entreprise parce qu'elles réfléchissaient autant que son cerveau trop siroté à la paille par les codes. Un instant, ses doigts frôlèrent les épaules du barman mais ils ne passèrent juste comme un signalement et pas pour évoquer plus. C'était à cet instant que l'autre lui proposa donc un marché pour concilier tout le monde ou alors pour mettre tout ça à exécution, il ne savait pas vraiment. Le regard qu'on lui portait était trop intense qu'il ne pouvait devenir un parégorique aux rougeurs du jeune homme ; c'était même tout le contraire. L'évocation d'un jeu était tout aussi gênante car ce n'était pas le contexte pour et quand il entendit le terme, il hocha aussitôt négativement la tête de manière trop machinale mais la chevelure rouge continua de parler.
La prolongation de son marché le laissa, plus contraire mais plus dubitatif sur les réelles intentions de Pom. Il dodelina sa tête sur le côté, cherchant à l'analyser mais n'en retint évidemment rien. Il voulait faséyer le voile sur ce garçon mais aucune bosse de vérité ne s'en dégager. Il était trop mystérieux sur le reste, comment pouvait-il le croire ?

— Tout ça reste assez douteux, dit-il en croisant les bras et portant le plus long à son menton. J'ai bien envie de te croire mais ça veut dire quoi « un petit service » ? Tu n'es pas très clair, Pom, j'aimerai bien en savoir plus.

Il croisa les jambes alors qu'il était debout en plus de ses bras, histoire de confronter le pour et le contre entre deux droites aussi perpendiculaires que métaphoriques. Une réflexion bien trop longue encore puisque le « grand méchant loup » dans cette histoire venait de faire son apparition en voyant les deux comparses complotaient contre quelque chose. Cassian se fit droit comme un piquet, au garde à vous mais aussi souriant : Ca attirait la clientèle, comme disait bien ce nouvel arrivant, alors autant le garder si ça pouvait attirer la paie.
La paie, c'était bien trop important pour Cassian qu'il coupa court au pour et contre. Pourquoi chercher plus loin quand l'or frappait à sa porte en doublon. S'il pouvait retirer profit plus que de la personnalité de l'autre employé, il en serait ainsi. La gentillesse et la prudence pour lui étaient réelles mais les promesses que Pom faisait, bien plus gratifiante de ces qualités qu'il servait sur un plateau pour ce dernier.

Dans son bon optimisme assez sensible et en sa mauvaise étoile, il croisa les doigts derrière son dos et accueillit son patron qui pourrait lui valoir au final plus d'argent par ce retard.

Il hocha la tête. D'accord, il acceptait. Après tout, ça ne serait qu'un petit service sinon.
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#6
Terminé11.05.17 15:10


Méfiance en la confiance (✘) Pom & Cassian Paper-10





L’incroyable jeune homme qui lui faisait office de collègue drainait une énergie positive à toute épreuve. Ses craintes pour le payement de son salaire étaient justifiées et Pom pensait lui avoir fait comprendre aussi subtilement qu’un éléphant parvient à se faire discret au milieu d’une aire d’école. Existant depuis un nombre d’années considérables, le nécromancien avait eu l’occasion de croiser d’innombrables individus. Toutefois, il devait reconnaître que jamais l’un n’était semblable à l’autre. Ce type avait l’apparence d’une vierge sur le point d’être sacrifié aux perversités bien moins fantasmagoriques de leur patron. Le simple fait de son regard sur le garçon était une agression visuelle, aussi furtif soit le geste. Un section du cerveau de son camarade ne devait pas fonctionner pour le contraindre ainsi à ne pas voir le danger existant. C’était inquiétant aussi peu de vigilance, même pour être comme Pom qui, il fallait le reconnaître, pouvait se montrer totalement irresponsable.

Assez absurdement, le nécromancien pensait que la présence érotique visuelle pour le patron de Cassian le distrairait assez pour que le crabe ne prenne pas conscience du cambriolage qui aurait lieu au même instant. Certes, il comptait bien frauder quoiqu’il arrive pour parvenir à trouver ce qu’il cherchait. Remettre son sort aux mains du garçon pouvait s’avérer dangereux. Si les conditions n’étaient pas claires, rien ne disait que le Cassian n’avouerait pas tout au patron face à plusieurs de ses compliments et sous une brosse de culpabilité.

L’harmonie de son plan était frappée de la malédiction qu’était ce caractère bien trop sympathique et consensuel et l’homme à ses cotés. Aurait-il le cran de mentir, sous la poésie de ses paroles, ou le mensonge serait-il trop lourd et sortirait de leur cercle de la confidence. C’était un divin moment, pour le nécromancien, celui où le flou s’empare de lui. Fort dommage qu’ils ne soient pas rencontrés ailleurs, Pom aurait proposé à Cassian de travailler en tant que serveur au Bchobiti bar. Le patron payait plutôt bien et l’endroit, semblable à une pension de famille, aurait apprécié ses graces. Bien que Pom n’était pas persuadé qu’Éden aurait eu un regard moins perverse à l’égard de Cassian – qu’il fallait bien reconnaître séduisant. Toutefois, ne pas se fier à l’avis de Pom était aussi une bonne idée. A ses yeux, Myfir, Joshua, Shirley, Akio et même Margareth avaient des beautés. L’homme avait tendance à trouver que l’être humain en lui-même était une belle création – que chaque animal et chaque plante, même chaque insecte l’était. La beauté restant subjective à l’œil que la perçois.

D’un geste de la main et sans répondre à la question voulant préciser le sens de l’invitation, Pom fit signe que ça n’avait pas d’importance. Il enchaîna, et Cassian lui refusa sa demande en hochant négativement de la tête, tout en questionnant dessus pour finir par accepter. En voilà un dont le corps disait non, l’esprit disait pourquoi et la raison disait oui. Surprenant petit être qui venait d’assembler tout seul les flux de sa pensée.

Mort à l’âge d’or de la guillotine, Pom avait bien moins d’optimiste à revendre que le garçon. Son humanisme des siècles des lumières où la gloire avait depuis longtemps disparu était une chose certaine. Toutefois, ses terres de naissances lui laissaient plutôt croire que l’homme est capable de s’améliorer à chaque instant. C’était également le lieu où les grenouilles terminent dans les assiettes. Pour se garantir du secret de Cassian vis à vis de ses intentions, Pom essaya de chercher un sentiment absorbable chez lui qui lui garantirait qu’il n’était pas en train de se faire tromper. La batterie de son pouvoir devait être plus réduite qu’à l’accoutumée, car autant la putréfiable pensée vicelarde du patron lui vrillait le cerveau, autant Cassian n’émanait que des émotions pastelles à en faire vomir une licorne. D’où sortait ce type ?

Au même moment, l'homme qui était le sujet de toute la conversation s'approcha et les observa. Il devait chercher une bonne raison de faire cesser leurs conversations sans passer pour un jaloux. Il fut tiré de son envie de se mêler de tout cela par une femme saoule venant le saluer et lui demander s'il avait reçu les emails de sa très chère tata. Le patron s'éloigna pour discuter avec, préférant éviter de perdre du crédit face à ses employés.

L’observant, au demeurant toujours aussi souriant, la fourmis observa la cigale tout en se demandant combien de temps il tiendrait à la saison prochaine sans le moindre ossement à mettre dans ses poches ? Espérons pour lui qu’il vive à l’agence, le loyer ou pire l’achat d’une propriété n’étaient pas donné au vu du nombre de fantômes peuplant ses terres. L’offre et la demande sont toujours le nerfs de la guerre. L’éloignement du patron garantissait au nécromancien un peu de secret, à moins que le pouvoir de l’homme ne soit l’ouïe fine. Dans ce cas, Pom aurait bien des difficultés à expliquer ce qu’il était en train de dire. Ce qui était certain, c’est que pour voir la route, il aurait été préférable de sortir la tête du guidon. Et cette tête brûlé n’en était pas forcément capable. Entre ses doigts, sans doute pour s’occuper, il attrapa un mortier et commença le broyage de quelques feuilles de menthe. C’est qu’ils devaient aussi travailler. Bavarder était bien, mais ils n’étaient pas payé à ça – s’ils étaient payés un jour. Désobéir ne devait pas être dans les habitudes de Cassian, mentir non plus ? Espérons qu’il tiendra sa langue et ne jouerait pas les loups solitaires. C’est que son visage pale était déjà bien assez terne comme ça.

« J’ai besoin d’aller dans son bureau. »

Pour récupérer un objet. Et cela n’avait que trop tardé. A comprendre qu’il comptait évidemment de le voler. Si le grand méchant de l’histoire était l’homme gérant les diverses rencontres pour lesquels ils travaillaient, Pom préférait ne pas savoir que c’était Eden. Certainement pas le chasseur, car si le patron était là, il négocierait avec la vieille grand-mère Margaret qui aurait transformé en chimère le chaperon rouge qui d’elle-même aurait été faire un sac en cuir de la peau des trois petits cochons.

Le problème des artefacts de nécromanciens, c’est qu’il fallait les trouver. A moindre d’être un zombie, un lémure ou un vampire d’une centaine d’années, il était assez rare de ressentir l’énergie des nécromanciens émanant des objets. C’était certes plus facile pour un nécromancien de le faire, mais ce n’était pas toujours aussi aisé qu’on le croyait. Hors l’artefact que cherchait à récupérer Pom était d’une importance capitale … pour son patron. Et la subtilité était que Pom ne sachant pas ce que ça pouvait vraiment être, allait devoir fouiller. Quelques minutes suffiraient à cela, Pom n’en savait rien. Ce qu’il savait, c’est qu’en la présence du patron, le bureau n’avait pas d’alarme – pour lui permettre ses nombreux allées et venues – aussi c’était la meilleure chance de réussite.

Roulant des yeux au ciel, d’un air un poil agacé, sans se départir de son sourire, le nécromancien précisa :

« Si je t’en disais davantage, tu deviendrais mon complice. Essaye juste de ne pas finir cramoisi, mon trésor, quand il viendra te parler. Et d’être assez téméraire pour ne pas finir sur le convertible de la salle de repos. »

Est-ce que dans cette magnifique beauté qu’offrait Cassian, Pom n’était pas à raz de terre des péchés ? Certainement que oui. Il s’en foutait totalement. Il assumait les sept. Son camarade pouvait se tenir à son harnais de sophisme et de pudeur en haut de sa tour perdue par-delà l’horizon et devenir un ancre respectable, lui comptait bien éviter l’arme à feu du patron et être davantage un corsaire téméraire des mers.

Sans être pour le moins du monde agressif, et tel un acteur d’opéra, Pom déposa son index sur la carcasse faisant office de torse de Cassian, puis remonta rapidement vers le foncé de ses cheveux dont il se saisit, pour s’en rapprocher, à nouveau intrigué par ce parfum. Les parfums étaient les masques à gaz des odeurs corporelles, provenant de potions qui les dissimulaient généralement. Pom se demandait bien ce que ce pauvre jeune homme pouvait sentir. Il l’imaginait lémure. Et il devait sentir un parfum de fleur légère, comme son paroxysme de droiture et de frigidité laconique.

« Laissons-lui jusqu’à ce demain, si ça te convient et demain soir – pendant la rencontre spéciale femme - » Car certain que son patron n’aurait alors que Cassian en tête « s’il ne nous a toujours pas payé, tu iras lui parler. Plains-toi de moi, parle-lui de l’argent ou raconte-lui des fariboles sur ta vie d’antan, que sais-je ? Peu importe, puisqu’il n’aura que faire des tes mots. »

Il ne restait plus qu’à espérer que le patron n’est pas l’intention de les payer, ou pire ne les paye pas à moitié, car certain que Cassian ferrait marche arrière.

Plus possible de lui poser la question, le patron revenait. La tata avait été laissé au bon soin de sa bouteille de vin. Une fois à hauteur des deux hommes, il demande ou plutôt ordonna à Pom d'aller servir les clients de l'autre coté de la salle car il manquait de personnel. Pom acquiesça sans la moindre hésitation, et le patron signala alors à Cassian de se méfier de lui car - c'était bien connu, Pom Warren se traînait une sale réputation.


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#7
Terminé14.05.17 18:08

fresh fragrance
Ce n'était pas un pur et simple contrôle du travail que le patron venait faire là mais bien espionner de manière bien indiscrète ce que les deux employés faisaient à pavoiser ensemble. Au vu de la réputation de Cassian, cet homme à l’embonpoint plus généreux que son porte-monnaie pouvait bien douter de sa capacité à travailler plutôt qu'à lambiner. D'une imitation cauteleuse, il s'était donc ainsi dressé comme une statue qu'on ne pouvait plus blâmer de faire part de trop babils plutôt que de rendement. Il était vrai qu'il ne bougeait pas mais le responsable des lieux aurait juste pu lui reproche son manque de mobilité voire lui donner un avertissement.

Au lieu de ça, il s'en alla aussitôt puisqu'entravé par ce qui paraissait être une cliente mal en point par son alcoolisme. La boisson ne sauvait jamais les personnes infectées par ses symptômes et empiétait en général sur le bon vouloir des autres mais le zombie devait reconnaître qu'elle l'avait plus servi que jamais quand elle avait été consommé par quelqu'un d'autre.
Il porta la main à son front comme pour exprimer un état fébricitant mais ce ne fut que pour marquer son soulagement. De plus, ses yeux roulèrent en même temps que le soupir d'une respiration qu'il avait tenu trop longtemps déjà en apnée tandis que Pom ne semblait pas plus tracassé que ça. Le creux entrecroisé entre son index et son pouce sur son menton, le zombie se mit à se demander comment le garçon en tablier pouvait garder une telle nonchalance même face à une situation qui pouvait lui coûter voire être critique. Sans l'ombre d'une remarque sur l'apparition dangereuse du patron, il écrasa des feuilles de menthe dont l'odeur taquinait les narines de Cassian comme pouvait le faire l'eucalyptus. C'était d'ailleurs étonnant que leur émanation soit aussi lourde. Quoiqu'il aimait beaucoup les effluves mentholés, ça ne l'aurait pas déranger de s'en parfumer à défaut d'une piscine quotidienne de potions ; car non, ce n'était pas dans un petit pédiluve ou même un bain qu'il trempait son corps.

En tout cas, Pom semblait l'esprit aussi tranquille et volatile que ces odeurs qu'il concoctait depuis son atelier. Ca ne l'empêchait tout de même pas de labourer le terrain sur ses projets. Cependant, il restait toujours aussi énigmatique aux yeux du brun qui pencha la tête face à tout ce casse-tête que voulait imposer la tête rouge. Cette dernière évoquait l'apparenté avec le bureau et Cassian en était tout ouïe. Encore plus lorsque l'autre lui signala qu'il avait besoin d'y pénétrer. Le jeune homme frétillait d'impatience à ce mystère bouillonnant dans lequel le serveur le marinait trop tel un homard peureux face à la surface trop brûlante mais qui essaye de poser une patte de plus sur ces arcanes.
Malheureusement, il ne semblait comprendre que l'américain rêvait d'être complice malgré l'interdiction que lui posait son emploi. Il n'aurait pas voulu le perdre par un petit jeu trop sournois, même pour lui. Aussitôt, il se calma face à l'annonce de Pom car il considérait ça comme trop illicite. Ca l'était d'ailleurs probablement pour lui alors le jeune homme hésita à le mettre en garde même si l'appellation « trésor » était peu familière et commode que Cassian en grinça presque des dents et se tut donc, sans aller plus loin. Il se contenta donc de hocher la tête et marcher.
Bel et bien une vache qui se contentait de brouter et suivre ce qu'on lui disait, il n'était pas du genre à contredire. Peut-être à trahir s'il en avait besoin car il était lâche mais en attendant, il marchait derrière Pom, pensant que cet écoduc serait une forme de sûreté pour l'instant et qu'il pourrait toujours paître avec sérénité : Le calme d'une relation de confiance, à vrai dire, jusqu'à temps que lui ou l'autre fasse trahison.

Mais d'après le patron, une fois revenu et qu'il eut terminé avec sa cliente, la trahison se tournerait plutôt du côté de Pom. Peu étonnant soit il puisqu'on lâchait vite le zombie quand il commençait à peine à s'attacher de sorte à profiter de son côté trop imbelle qui ne se réveillerait pas de sitôt en rébellion. Ainsi le brun subissait tandis que son acolyte agissait. On lui assigna donc du travail histoire de le chasser dans un autre recoin plus qu'autre chose. Cependant, il estimait que cet à priori traître au patron ne lui en avait pas dit assez car il se montra bien curieux en regardant sur le côté, la stature du patron lui faisant obstacle, où est ce que Pom se rendait ; un peu comme si sa démarche permettrait de fournir plus d'indices.

Comme jusque là, il avait été trop obscur et n'avait formulé qu'un plan pour satisfaire sa mission mais qui, en revanche, déplaisait à l'indiscrétion de l'autre employé. Il bouda quelque peu, rendant sa bouche pâteuse alors que son patron l'alertait sur les dangers que représentait ce lâche, un peu comme un parent prévenant :

— Tu ne devrais pas écouter ce sale vaurien, murmura le patron à l'oreille trop attentive du jeune homme. Je l'ai juste embauché parce qu'on me l'a recommandé mais si je pouvais m'en défaire, crois moi que je le ferai. On entend pas de bonnes choses sur son compte, qui plus est.

Avant de repartir, le gérant changea d'humeur en regardant ou plutôt en contemplant son employé, approximativement plus petit que lui de quinze centimètres mais surtout bien plus imposant que ce gringalet. Sur l'instant, ce dernier craignit un peu cette pause entre leur échange voyant que l'autre porta sa langue pour conclure sa phrase. Ce n'était pas un tic qu'il lui connaissait. Ce n'était pas non plus aussi doux que Pom qui lui enlaçait les cheveux étrangement de manière peu suggestive mais tout de même câline. Dans ce cas là, il réagissait lorsqu'on l'approchait ainsi mais pas avec autant de crainte que son employeur pouvait lui en infliger. Le contact du garçon était mentholé donc appréciable voire séduisant ; celui de cet homme bien plus bestial, comme si l'odeur sucré des fruits et plantes qu'émanait le rapprochement des corps des plus jeunes se perdait dans un four pour devenir aussi âcre que le fumet d'une viande qu'on avait envie de dévorer plutôt que croquer à pleine dents, avec délicatesse  et sympathie tout de même. Comme il le signala si bien en répondant, il commençait à éprouver une certaine méfiance non pas pour l'argent non rendu mais pour des pensées qu'il préférait ne pas imaginer aussi scabreuses que ce pourlèchement aurait pu le suggérer :

— Bien, j'y veillerai. Merci, feignit-il en une demi-lune sur les lèvres.

Teintée de diverses origines comme une majolique espagnole ou bien italienne, cet acquiescement était à la fois trompeur et véritable. Trompeur puisque l'américain ne répondait pas vraiment à l'avertissement de ce « parent » directement. Ce fut comme s'il n'avait pas écouté les conseils impropres qu'on lui avait partageait. Mais ses yeux plus vigilants par leur plissement prouvèrent bien à quel point le jeune homme chercha à faire preuve d'une circonspection qui ne lui allait pas décemment au teint comme ça pouvait ravir à Toulouze. Mais qu'importe, cette pénétration dans le rôle d'un type trop prudent comme l'était en général les zombies normaux — contrairement à lui pour le coup qui s'octroyait bien la réputation de « zombie pleurnichard », en revanche — convainquit le vraisemblable licencieux de boisson et... plaisirs charnels.
Lorsqu'il repartit avant d'assigner une patte pour l'instant sur l'épaule déjà fébrile et frétillante de peur du jeune homme, ce dernier se mit à clore les paupières toute en exprimant ses frissons ouvertement une fois qu'il eut le dos tourné. Il secoua la tête pour se dire que ce n'était pas plausible techniquement même si tout l'amenait à le penser notamment ce dernier indice. Mais Pom était celui qui avait causé cet éveil des sens de Cassian. Pour cela, il lui en voulait car ne pas s'en rendre compte aurait été plus potable. Ainsi, au lieu de lui servir un cocktail bien frais, le barman lui avait plutôt offert un médicament au goût immonde similaire à une eau marécageuse des tourbières dont on nourrit les gâtines pour tenter, en vain, de les rendre plus fertile. Mais peut-être que ce remède avait finalement guéri le jeune homme et que c'était un pilule qu'il fallait digérer avant de pouvoir s'estimer sorti de cette affaire. Le long de sa trachée, il se mit à déglutir pour finalement avaler et boire les paroles du chassé : Il fallait se méfier de la confiance de chacun.

Pour le moment, tous les éléments portaient à croire que le plus jeune d'apparence était le plus pertinent dans son argumentaire même si bien trop dissimulé dans des non-dits. Ça importait pour celui qui se retrouvait dans ce dilemme puisqu'il était concerné dans ce type de phrases trop implicites, ayant fait le coup à multiples reprises. L'archétype et la proie de ses traquenards favoris était d'ailleurs Shirley ; il se rendait compte à quel point la situation était délicate de l'autre côté et ses ongles étaient mordillés. À ce stade et cette allure, il approchait le lunule de ces derniers. Il rangea donc sa main dans sa poche et se mit à réfléchir au bar, assis sur une chaise haute, au lendemain comme le patron ne lui avait assigné d'autres activités comme c'était bientôt la fin de sa journée. La suite des événements serait le seul moyen d'obtenir la vérité. Il déposa donc son coude contre la surface réservé au barman et se mit à y réfléchir, et le concrétiser en observant le pan de mur en treillis. Il se perdit dans ces diagonales chronologiques.

Ce jour suivant, il travaillait donc de nuit avec la même personne en question. Bien évidemment, le patron ne l'avait toujours pas payé et ça n'aurait pas été drôle autrement pour Pom. Étrangement, l'autre travailleur ne se plaignit pas davantage, se contentant de cette situation qui l'aurait conduit dans une mission trépidante qu'il avait attendu avec une impatience déconcertante. Ça lui rappelait la fuite qu'il avait eu avec Est, élément principal de sa vie en fin de compte dans lequel il s'était le plus amusé donc ça commençait à couler de source qu'il avait les yeux aussi brillants que l'activité qu'on ne lui connaissait. Comme des artères fluviatiles terminant en cascade, son sang ne faisait qu'un tour pour le motiver à aller voir Pom. Une fois à son niveau, il se mit à pouffer de manière plus sincère qu'il ne l'avait fait jusque là avec le garçon :

— Devine quoi ? interrogea-t-il avec un sarcasme notable en accomplissant une pause, laissant l'autre répondre. On n'a toujours pas été payé. Ça fait déjà deux heures qu'on est là et je n'ai rien reçu. Toi non plus, j'imagine.

Il dodelina la tête ainsi que les yeux pour exprimer son mécontentement final qui ne fut que passager quand il enchaîna directement sur le propos qu'il allait y avoir. Pour protéger cette mission trop secrète, Cassian se mit à regarder autour de lui pour ne repérer aucun complice du camp ennemi et se pencha, à son tour, près de l'oreille de son collègue et lui confirmer sa participation. Il put sentir les odeurs toujours aussi ravissantes que le français portait si bien. C'était frais, comme une brise marine cette fois, pour explorer de nouveaux horizons méconnus et sortir le zombie d'une monotonie trop lassante. Aussitôt, il se redressa pour affirmer son entrain.

En désignation, il leva son index de son poing distinctement, comme un élève qui demande à participer. Cocasse comme signe qu'il créait pour mettre à exécution un code pertinent dans le déroulement de leur mission.

— Fais moi ce signe quand tu auras besoin de moi.

Il déplia les doigts pour redonner de la neutralité à sa main. Ensuite, il n'exposa que son index et majeur dont il réunit les bouts de ses ongles pour faire coalescence ce qui créa un cercle vide à l'intérieur de cet arc joint. Ce fut un symbole de réussite.

— Fais moi ce signe quand tu as terminé et que c'est okay !

Il conclut le tout en un clin d’œil alors qu'il gardait ce geste dans sa main. Il avait l'impression de se faire un ami en jouant ce rôle. Mais comme d'habitude, ce n'était qu'un rôle et cette relation s'effacerait bien vite. il ne le suspectait pas encore, voilà tout.

— Mais promets moi de m'en dire plus si ça s'est bien passé, imposa-t-il pour avoir une certaine certitude.
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#8
Terminé15.05.17 22:06


Méfiance en la confiance (✘) Pom & Cassian Paper-10





Un long silence se fit dans la pièce où était installé le nécromancien. Les élastiques remontées autour de son bras le brûlait bien moins que la plaie qu’il venait de s’infliger. Tard dans la nuit, il s’était remis à pleuvoir, lui rappelant la soirée qui s’était déroulée avec Etsu. Petite coccinelle, petite hirondelle. Plus bas, dans la voiture, un groupe l’attendait. Le chauffeur, un homme rustre, regardait droit devant lui. Il jeta un regard oscillant en direction de la porte d’entrée de l’agence persuadé que Pom Warren serait encore en retard. Il gagna et démarra en trompe quand le junkie rentra dans le véhicule, sans prendre la peine d’attacher sa ceinture de sécurité.

Eden jeta un œil sur le compteur qui affichait 210 kilomètres heures slalomant entre les autres véhicules sur l’autoroute. Soudainement, il grogna à Pom d’attacher sa ceinture – avant de constater que l’autre homme c’était endormi. La respiration lente du nécromancien était légèrement sifflante, brusquement, il ouvrit les yeux pour regarder son ami. Où allaient-ils ? C’est qu’il devait continuer à travailler le lendemain. La voiture s’arrêta, brutalement.

Attrapant un sac, le patron du Bchobiti bar descendit. La baie était totalement déserte, le froid lui giflait les joues. Dans le sac, quelques ossements réduits à une taille minuscule et quelques potions rares. Un sentiment vif attrapa le cœur de Pom alors qu’une odeur de décomposition se faisait ressentir. Une femme zombie, et sans doute chimère, les fixa. Elle s’éloigna avec Eden pendant que Pom s’adossant sur les docks.

Au bout d’une heure, Eden n’était pas revenu et Pom commençait à s’assoupir. Il fut réveillé par le bruit d’un hurlement et d’un feu brûlant. Ouvrant les yeux, sous le crépitement et l’odeur âcre, il se mit à chercher des yeux un signe de vieux tout en pensant fuir. Une main se plaça sur ses lèvres, un bras sur son ventre et Pom gémit de peur avant que la voix d’Eden, toujours brutale et si rassurante à cet instant, lui marmonna : « Ne fais pas de bruit. »

Près d’Eden la jeune chimère et zombie regardait inquiète le feu brûlant. Elle marmonna : « Il faut prévenir Margareth. » Un frisson d’effroi traversa le corps de Pom à cette unique pensée. Des bruits de pas se firent entendre. Les tueurs spécialisés allaient et venaient, ils devaient recherchés les deux autres. Coincés, le junkie finit par se lever et aller à leurs rencontres, mimant parfaitement ce qu’il était : un simple drogué.

La diversion fonctionna, plutôt bien. Quelques heures plus tard, il était dans la voiture à l’arrière. La chimère, à côté d’Eden, effectuait de grands mouvements de la main tout en indiquant que les tueurs n’en avaient pas après les chimères mais après les zombies : jugés impropres et sales. Visiblement décidés à le faire disparaître, ils l’avaient surprise alors qu’elle les attendait. Pourtant, elle était encore sous l’effet d’une potion, mais selon elles : ils portaient des lentilles  capables de déceler le premier zombie qu’il croisait

Incapable de dormir à présent, Pom accompagna la jeune femme au bchobibi. Dans son bureau, Eden téléphona à Margareth ou l’un de ses sous-fifres. Quelques heures plus tard, Pom raccompagna la jeune femme au travers des souterrains jusqu’au manège. Il lui laissa le colis qu’Eden lui avait demandé de transmettre et fuit avant l’arrivée de cette femme qui le fascinait.

Tantôt fatigué, tantôt épuisé, il fut réveillé à peine dix minutes passées par son patron lui rappelant ses obligations. Il était vrai, il devait enchaîner sur son boulot de serveur au temple. Il n’avait pas grand temps à occuper jusqu’à là. De quoi prendre une douche, d’avaler des potions, de fumer une cigarette, de se piquer le bras, d’avaler des médicaments, et de prendre un taxi qui le déposa.

Toujours aussi souriant, Pom réalisa qu’il ne pourrait pas rester trop longtemps à travailler ici. Il s’en épuisait autant le corps que l’esprit. Déjà, il ne parvenait plus à entendre les mots de la cliente, qui ne cessait de l’assommer de son parfum et de ses mots. Lorsqu’elle s’éloigna, ce fut au tour de Cassian – son collègue du temple – de se mettre à parler. Le regard taquin, le mécontentement de l’autre fut un interrupteur pour provoquer un rire. Il manqua de répliquer, que le patron payerait bien pour autre chose … Mais la nature candide et coincé de son collègue l’en dissuada.

Il se contenta, d’opiner de la tête, laissant bien entrevoir le « je t’avais prévenu ! » des plus horripilants. Pourtant, il se contenta de dire : « tu veux peut-être que nous attentions encore une semaine, un mois ou un an ? » L’ironie n’était pas que palpable. Chacun pouvait le voir. Les coqueries de son camarade et son apparence, plus rutilante que la société, suffirait sans doute à faire diversion.

L’autre homme se rapprocha, si près qu’il devait lui être possible de sentir l’odeur de la mer de la veille qu’il n’avait pu faire disparaître. Le sel et le sable de l’océan refusant de se retirer de ses cheveux, malgré les tentatives nombreuses. Lui apprenant deux signes, le nécromancien bon élève les répéta, plusieurs fois, alors même qu’il se raidit et se mit à rire – un peu plus fort que d’habitude – le dernier et important protagoniste de cette histoire rentrant dans la pièce. Nul ne sait ce qu’il vit quand il aperçut, Pom se pencher en direction de Cassian, pour chuchoter d’une voix légèrement enrouée – et plus grave qu’à l’ordinaire par un manque de sommeil évident – « Ce qu’il te dira sur moi est vrai. Je suis tout ça et bien pire. N’oublie pas, cependant, qu’il nous doit de l’argent. »

Se promettant de tout lui dire le moment venu, il se retrouva à s’éloigner quand le gérant de l’établissement, dont émanait des couleurs horripilantes, vint s’asseoir au comptoir et lui fit signe de venir. Après un sempiternel refrain sur son comportement – et de l’argent à retirer de sa paye – il marmonna d’un ton qui n’avait rien de séducteur : « Cassian n'aime pas quand tu t'en occupes un peu trop et … » Le son de la voix de l’homme, devenu un murmure, obligea Pom à baisser l’oreille alors qu’il entendait : « Etre pute, c'est un bon moyen de gagner ta vie, non ? Je ne fais pas d’illusion sur ton sort. Maintenant, va servir là-bas, c’est plus près des toilettes pour toi. »

Riant joyeusement, comme-ci on venait de lui faire le plus beau des compliments, Pom se retourna en direction de Cassian et lui fit un signe de la main – non pas le signe – mais un signe. Un signe signifiant à plus tard, à tout à l’heure, ou encore : je te séduis. Ce qui n’était certainement pas le cas. – D’ordinaire, le séducteur aurait tenté, mais là, il était davantage préoccupé par les derniers périples de sa vie.

Il se retrouva, donc, derrière le comptoir regardant le patron se rapprocher dangereusement de Cassian, passant derrière pour lui montrer des techniques toutes plus ridicules les unes que les autres de parler à un client. Le pire, c’est que de pachyderme de vraies onces de charisme et alors qu’il remarqua que Pom les fixait, il se mit à déblatérait sur le nécromancien. A dire vrai, rien n’était vraiment faux. Il l’avait bien trouvé agenouillé devant un client, tout comme le nécromancien était bel et bien un drogué. Il fréquentait bien de mauvaises personnes et était bien un danger pour autrui. Qu’importe les mensonges dans les détails, le chef de ses rencontres libidineuses à des fins amoureuses était en-dessous de la vérité. Malgré qu’il ne puisse rien entendre, Pom devinait ses mots et il se mit à rire malgré lui. La prochaine fois qu’Eden lui confiait une mission, il aurait été préférable que ce ne soit pas dans un lieu où sa réputation était plus connu que la fonction de Joshua. Toutefois, et espérant ne pas tomber dans un piège – il fit signe à Cassian, le signe ! – s’excusant auprès d’un collègue Pierre Noël Garnier, lui-même français et donc coopérant de le voir s’éloigner en direction des escaliers en compagnie d’un client.  N’en déplaise au patron, Pom se contenta de lui montrer une pièce où l’attendait un autre client à qui il avait donné rendez-vous tantôt – il était malin à défaut d’être bien. A eux de se faire plaisir mutuellement, il avait tous loisirs de trouver ses artefacts pendant ce temps. A l’unique condition évidemment, que le patron soit occupé par Cassian.  


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Regina George en décomposition
Plus toxique que Britney Spears
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Cassian C. Sanders
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Pronoms : il, lui
Âge de la mort : 22
Âge post-mortem : 62
Appartement : Courchevel
Métier : étudiant en psycho
Avatar : keith ; voltron
Epitaphes postées : 12138
Øssements7669
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#9
Terminé17.05.17 1:44

crystal shreds
L'attitude et le faciès qu'arborait son collègue étaient des plus crispants possible que le brun en grinça des dents dans un claquement peu audible. Cependant, il se contenta de ne pas s'épancher de ce ton condescendant de ce que ce mirliflore cherchait à lui flaire engloutir à même le goulot. Et pour cause, s'il avait prévu ces signes que la tête rouge répéta à la suite, ce n'était pas pour le rejeter aussitôt parce que Pom était trop dédaigneux avec lui. 
Curieusement, Cassian pensa avoir affaire à deux parents divorcés qui se détestaient désormais plus que tout. Un peu comme si l'un voulait rejeter les fautes sur l'autre et réprimander leur fils s'il écoutait un peu trop l'autre parent. Toutefois, le père Pom semblait plus réaliste mais aussi plus modeste ce qui donnait toujours plus de poids à son argument et donc de rendement dans l'emblavure qu'était la confiance de Cassian ; plus on y plantait de prétextes, meilleur était le rendement. 

L'influençable averti et son partenaire au courant de la marche à suivre, ils se séparèrent. Le plus jeune s'éloigna vers les tables où il se devait de prendre certaines commandes. Néanmoins, sa concentration n'était pas au meilleur d'elle-même quand on constatait que son regard était aussi hagard que cerné. Les cercles noirs en-dessous de ses yeux parlaient pour lui de manière trop machinale et habituelle. C'était d'une voix parfaitement monotone qu'il demanda ce que ces deux péronnelles, trop pipelettes pour pouvoir chercher à être en couple mais plutôt raconter d'autres cancans, souhaitaient prendre à boire. Elles ne semblaient pas avoir réfléchi, trop occupées à pavoiser de ce que Ridge avait fait à Brook la nuit dernière dans le dernier épisode de leur soap opera favori, peut-être issu de The Young and The Restless, feuilleton qu'il avait encore appris à la mode, même après sa mort. Décidément, sa venue était même un peu invisible, dans le fond, puisqu'elle continuait à discuter implicitement du plot twists de leur série. Évidemment, Cassian n'était que très peu enclin à tenir la chandelle à deux de leurs personnalités fictives alors, profitant de cette interlude dans le fond plus pertinente, il jeta un long coup d’œil derrière son épaule, là où le patron et Pom s'étaient rencontrés.

À cette distance, il ne pouvait percevoir l'échange entre les deux et dû pour le moment s'abstenir de commentaire même s'il aurait voulu l'écouter pour dégager un peu plus de pistes et trouver le vrai chemin. Il dû se résoudre à prendre la commande finale des deux femmes attablées qu'il remercia faussement, juste pour la forme car c'était ainsi que la procédure lui ordonnait. 

Aussitôt fini avec ces clientes, il tenta de se rapprocher du bar pour pouvoir glaner des informations tel le parfait espion qu'il pouvait être. En soi, Cassian n'était pas un mauvais appât mais son rôle avait toujours été plus adapté dans la discrétion même si ça restait en contradiction avec sa popularité. On l'avait souvent demandé de se faufiler dans des conduits d'aération grâce à sa petitesse et sa minceur pour pouvoir s'infiltrer quelque part sans se faire débusquer. C'était donc à pas de loups mais qui se voulait d'une cadence aussi commune que celle des autres qu'il s'approcha du bar. Arrivé au poste, il fit mine de prendre un verre et d'en servir le champagne demandé par la cliente et s'en retourna vers elle avec lenteur pour déguster chaque mot qu'il pouvait entendre. Hélas, le tenancier semblait en avoir fini avec Pom à qu'il montra un autre endroit du doigt comme pour congédier quelqu'un. C'était assez représentatif de leur relation actuelle en fin de compte. La non-victoire du garçon sur cette bataille sonna quand il se fit attraper par le sourire enjôleur du patron. Comme une métamorphose entre un ogre malfaisant et le père Noël, son caractère avec l'un et l'autre était parfaitement lunatique et ne connaissait aucune transition régie par des sautes d'humeur ou autre. C'était juste un saut entre ses employés et il se mit à bondir sur le brun avec plus d'entrain. 

On lui expliqua encore des techniques d'approche qu'il avait peut-être entendues une centaine de fois voire plus si c'était concevable à entendre comme nombre. Il n'était pas si bête, pourquoi tout le monde croyait ainsi ? Naïf mais pas ingénu, il était. C'était un peu comme utiliser encore et encore la même lavure pour le souiller plus que le laver, au bout d'un moment, l'effet s'estompait et finissait même par ternir pour lui apprendre de pire choses. Il n'avait peut-être pas été assez convaincant avec les demoiselles par lassitude mais comment pouvait-il dire non à son patron quand celui-ci était, en effet, son supérieur et celui qu'il devait attirer le plus possible pour permettre à celui qui lui faisait actuellement un signe de s'échapper de sa vigilance ? Il retint son soupir d'exaspération face à la pression mais il gonfla sa poitrine déjà vide de vie pour deux raisons et la seconde était celle d'un courage qu'il s'insufflait en lui-même, dans ses poumons. 

Le plus vieux se mit à dévisager Pom qu'on pouvait encore voir au loin, comme un dernier espoir. Celui-ci fit signe au garçon comme un adieu déchirant pour ce dernier. Aucune larme ne coula, bien évidemment, mais les ressentiments qui coulaient en son sein n'étaient pas loin de l'amok quand il retournait ses yeux gris sur les prunelles plus ridées du propriétaire. De nouveau, il se mit à déglutir son dégoût quand il s'imaginait toute la saleté qu'on pouvait y dénicher si on y creusait un peu plus dans son passé mais, malgré l'épée brandi face à la situation, le zombie ne pouvait se résoudre à affronter son regard et se cantonna à subir la passion d'un pervers qui déblatérait des insultes plus farfelues que les autres sur Pom. Il ne prit en compte les premières car, le retournement des choses se retrouva être bien plus puissant que le bruit d'un gong. Sans défense et sans bouclier à l'arrière, c'était là que l'homme s'était réfugié pour un peu chercher de soupçons vanillés que Cassian avait aujourd'hui déposé dans son cou. Le résultat bouleversa son choix et il le regretta amèrement en écoutant les reniflements lourds près de son oreille.

Une fois de plus, Cassian se vit être pris par les épaules par, justement, ces mains pernicieuses assimilables à des griffes d'un prédateur. La meilleur image qui lui vint en tête était celle d'un ours qu'on qualifiait de mal léché puis plus tendre pour du miel. Le jeune était bel et bien l'appât qu'on tentait de dévorer ; comme le gambit pour faire avancer la pièce maîtresse et la rendre plus discrète, moins étincelante le temps d'un tour de sacrifice. Mais le second tour, elle serait plus grande et battrait à plate couture le reste. Ainsi, seul Cassian seul peut voir la reine avancer sur le plateau et lui faire signe qu'elle s'en va pour mieux conquérir d'autres terres alors que lui, se fait dévorer, laisser à l'arrière. Un soldat un peu lâche donc peut-on vraiment le plaindre alors qu'il doit faire plaisir à la royauté ?
Le patron n'était donc pas en mesure de voir Pom bien qu'il l'avait pourtant face à lui puisqu'érigé au-dessus de la tête du plus petit bonhomme. Les yeux de ce grand homme rebondi contemplaient la carcasse charnelle de sa proie alors que l'autre s'accommodait à patienter sur sa léthargie, le hochement de tête pour signaler à son partenaire que tout va bien alors que désormais, il remarque les obscénités et ne se sent plus vraiment si en forme qu'il veuille le faire prétendre. Or, il ne voulait pas déranger ; c'était un peu tout la problématique de Cassian alors qu'il aurait bien voulu le hurler, pourtant.

Son visage se crispait donc quand l'autre lui parlait de Pom mais ce qui était le plus étonnant — quoique, de sa part, ça ne l'était pas vraiment — était qu'il arrivait à y faufiler encore et encore d'autres remarques plus dépravés que les autres, le tout, sous un coulée de béton pour bien bâtir l'édifice autour de Cassian. Le serveur était aussi ductile que le métal et ne pouvait pas se rompre aussi facilement quand des murs s'en prenaient à lui. Seul de petits indices aurait pu alerter de son bouillonnement. Néanmoins, le décor trop serré ne laissait que peu d'opportunités à Cassian pour les cacher. Quand le spectateur était bien trop prêt de l'acteur, c'était bien plus difficile de jouer à ce jeu de faux-semblant. Il était perfectionniste et combattait avec hargne pour faire force à son visage mais cette force se communiquer sur le reste. Pour produire, il fallait au moins détruire quelque chose en retour. Bien évidemment, il tenait encore ce simple verre de champagne qu'il devait remettre à l'une des dames qui avait commandé — pas l'autre — mais il disparut bien brutalement dans sa main en des cristaux devenant lambeaux, dignes de la poésie de son corps ; un beau garçon périssant dans la putréfaction zombiesque.
Le verre explosa donc sous la rage incomprise, dans sa main. Il décocha ainsi un hoquet de surprise, se surprenant lui-même d'avoir encore été trop impuissant face à l'insolence d'un autre. Du mentisme qu'il ,'avait su gérer par sa forme consciente. Il ne réagissait que peu mais était plus sensible quand il s'agissait de l'extérieur, qu'il n'arrivait pas à modeler encore des expressions qu'il voulait tenter d'imiter à la perfection. La rage n'implosait mais explosait littéralement par la force qui fit donc saigner autant le verre d'alcool que sa main qu'il fallait urgemment désinfecté. En prévenant et se voulant bon héros, son interlocuteur prêta attention à la main qui venait de se couper dans un son assez audible quand les bouts de verre tombèrent contre le sol. Néanmoins, aux oreilles du traqué, la prévenance du patron devint un assourdissement plus notable et distinct pour ses oreilles aguerries.

— Allons mon grand. Fais plus attention, tout de même, roucoula-t-il dans un presque susurrement qu'il aurait prit pour « gentil » à l'origine.  Viens, on va désinfecter tout ça. J'ai de quoi faire l'affaire dans mon bureau.

Cette phrase se conclut sur des remarques cherchant toujours plus d'invitation à l'intention du jeune homme.

1/2 — Confiance :


3/4 — Mitigé :


5/6 — Méfiance :
Maîtresse de la mort
Maîtresse de la mort
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La Faucheuse
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#10
Terminé17.05.17 1:44
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'6 FACES' :
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