Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.
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起死回生
26.05.17 19:37
- La trappe ? Pourquoi pas, en espérant qu’elle s’ouvre.
Pour ce qui était de la courte échelle, je n’étais pas certaine que ce soit une bonne idée. Je n’étais pas forcément douée pour escalader et étais aussi vraiment maladroite, je ne pouvais ni tomber, ni perdre son briquet, ce qui me mettait assez la pression pour être honnête. Pourtant, j'étais bien obligée de le faire si je voulais sortir d'ici. Histoire de gagner du temps, je m’étirai doucement en faisant des mini squats avant de poser mon pied droit sur ses deux mains jointes et ma main sur son épaule droite, ça serait bête de tomber avant même d'avoir essayer.
- Bon, tu es prêt ?
Je glissai le briquet dans la poche droite de mon jean et regardai au dessus de moi, cette trappe blanche qui, je l’espérais, allait s’ouvrir. Je pris une grande inspiration et m’élançai, les bras tendus vers le plafond. Aujourd'hui n’était apparemment pas mon jour de chance, car mes mains tapèrent violemment contre la trappe qui ne bougea pas d’un pouce. Le coup me fit perdre l’équilibre et je tombai en arrière, les bras moulinant dans le vide. Il faut dire qu’une cage d’ascenseur ce n’était ni très haut, ni très grand et c’est mon dos qui se cogna d’abord contre une des parois avant que mes fesses ne rencontrèrent le sol.
Me voilà donc au sol, le visage grimaçant de douleur et un bon mal de dos. Je me relevai difficilement, les mains sur mes reins et légèrement étourdis. Je pensai aussitôt au briquet que je sortis rapidement. Je fis tourner la roulette métallique et une petite flamme jaillie. Je soupirai de soulagement et le lui tendis.
- Cette trappe n’est pas prête à s’ouvrir apparemment. Ne t’inquiète pas pour moi, les vampires sont plus robustes qu’ils ne paraissent et puis ce n’est pas comme si je pouvais mourir une seconde fois, dis-je en gloussant.
De nouveau sur mes pieds, je me mis à regarder rapidement autour de moi, cherchant un autre moyen pour sortir d’ici. De toute façon, il n’y avait pas plusieurs façon de sortir d’un ascenseur autre que la trappe ou les portes. Nous avions donc une seconde et dernière option.
- On pourrait essayer d’ouvrir les portes et tu sais quoi, je te propose d’essayer cette fois, je ne tiens pas à tomber dans le vide si elles venaient à s’ouvrir.
Je me reculai donc, les bras tendus vers les portes en acier et le visage tourné vers Urie. Je lui fis un signe de tête qui voulait dire “ lance toi et bonne chance “ et espérai silencieusement que cette fois-ci serait la bonne.
27.05.17 4:39Et quand t'as touché le fond?
- Hé bah tu creuses -
Choix 1 : Les portes s'ouvrent, ils sont entre deux niveaux
Choix 2 : Les portes ne s'ouvrent pas
Choix 3 : Les portes s'ouvrent sur un mur...
Choix 4 : L'ascenseur dégringole d'un étage toujours dans le noir
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8827.05.17 4:39'4 FACES' :
27.05.17 4:48Et quand t'as touché le fond?
- Hé bah tu creuses -
Ouais moi aussi j’aimerais bien qu’elle s’ouvre cette trappe. Au moins ça nous laisserait la possibilité d’occuper nos esprit en crapahutant joyeusement. En parlant de joyeux j’observais Lynn qui faisait un semblant d’échauffement. Ok si j’avais été dans une meilleure humeur peut-être que cela m’aurait arraché un sourire, la voir s’agiter ainsi c’était peut-être la seule chose qui me disait que ça aurait pu être pire même.
« Prêt, tu peux y’aller. »
Sa main sur mon épaule et elle avait réussi à se hisser sans tomber ou causer une catastrophe, c’était déjà ça. Elle m’inspirait un peu la maladresse mais tant qu’elle ne faisait rien de travers je n’avais rien à dire. L’obscurité reprit son droit à la seconde où le zippo fut refermé. Je la sentais juste s’agiter et devait attendre simplement le verdict qui… manqua de me tomber dessus. N’y voyant je ne pus anticiper sa chute, mes mains avaient essayé de la rattraper en vain, brassant de l’air avant d’entendre le « boum » final de sa descente. Je grimaçais un peu pour elle, et confirmais au passage qu’elle n’était pas adroite du tout. Nous voilà bien. Je n’avais pas eu le temps de lui demander si ça allait, déjà la flamme réapparaissait en face de moi en m’assurant que… que quoi? Attend pause. Je rembobine intérieurement ce qu’elle vient de me dire. Un malaise s’installe en moi mais je préfère ne rien dire. Elle ne s’en rend pas compte et repart sur autre chose, tant mieux. Je ne veux pas aborder ce sujet maintenant. A la place je me dis que la seule autre façon que nous avions pour sortir était…
« Les portes. »
J’avais prononcé ce mot en même temps qu’elle et je la voyais me refiler le bébé au passage.
« Très bien je m’y colle. Mais si on s’en sort grâce à ça tu me devras un paquet de clopes… »
J’aimais bien demander ce genre de service détournés aux gens. Des fois cela fonctionnait, d’autres pas du tout. Mais j’y étais plutôt gagnant et puis je fixais mon esprit sur autre chose. J’enjambais un sac de courses pour arriver près des portes.
« Tu peux t’approcher un peu que j’y vois mieux? J’aimerais éviter de finir dans le vide aussi. »
Une fois la lumière plus proche je commençais à glisser mes doigts dans cette seule ligne qui séparait les portes. Petit à petit et après m’être repositionné bien en face de la porte celle-ci s’ouvra. Une fois que l’espace est suffisamment grand j’y insère mon épaule ains que mon bras pour continuer… Mais soupire bien vite et frappe la paroi qui me fait face.
« Un mur. On est entre deux étages, fait chier. »
J’arrête là de m’agiter, ça ne sert à rien d'ouvrir plus. Je crois qu’à part attendre on n’a plus d’autre option.
« Bon hé bien… On va attendre qu’on nous débloque. Je te reprends ça. »
Mes doigts frôlent ceux de la demoiselle, je reprends mon zippo et m’installe à nouveau au sol. Mon crâne percute légèrement la paroi ce qui fait résonner tout l’habitacle. J’ai beau y réfléchir je ne vois aucune solution et ça me rend un peu nerveux. Mon pied droit bat la mesure dans le vide et mon doigt joue avec la molette de mon zippo.
« Et donc t'es un vampire?.. »
01.06.17 17:27Je le vis s’approcher, non sans me demander de lui servir de lampe torche humaine, histoire qu'il ne tombe pas en avant. Par précaution, je lui attrapai donc l’arrière de son T-shirt, de toute façon avec ma force vampirique et le fait que je m’étais nourris il y a peu de temps, je n’aurais aucun de mal à le tirer si il venait à perdre l’équilibre.
Au bout de quelques minutes, un grincement métallique se fit entendre, signe que les portes commençaient à doucement s’ouvrir, s’en suivit un soufflement et un coup violent de la part d’Urie qui me fit le lâcher et légèrement lui rentrer dedans.
- Un mur. On est entre deux étages, fait chier.
- Quoi ? Pour de vrai ?
En me décalant, je le vis à mon tour, un mur de brique nous faisait face, nous empêchant de sortir d’ici. Énervée, je donnai un violent coup dans un des sacs en poussant une jolie insulte irlandaise.
- Bon hé bien… On va attendre qu’on nous débloque. Je te reprends ça.
J’acquiesçai d'un simple hochement de tête et m’installai de nouveau au sol après lui avoir rendu son zippo. Tout ces efforts me donnaient soif et je fouillai donc un petit moment dans les sacs pour en ressortir une canette de Coca.
- Tu peux te servir si tu veux. Il y a des biscuits aussi.
J’ouvris la canette avant d’en avaler une gorgée. Le silence était de nouveau maître mais ce n’était plus aussi gênant qu’avant. En même temps, je lui étais presque tombée dessus, nous avions grimpé une marche sur l’escalier de l’intimité.
- Et donc t'es un vampire?
Sa question ne me perturba même pas. Je m'étais doutée qu'il l'avait entendu et m'étais préparée à ce qu'il me demande des explications. Je haussai donc les épaules et lui répondis :
- Ouais. D’ailleurs c’est à ça que je faisais allusion tout à l’heure, tu sais quand je t’ai demandé ce que tu étais. Je sais que certaines personnes n’aiment pas en parler, du coup j’ai pensé que c’était un peu mal poli de te poser cette question alors que tu viens tout juste d’arriver.
Je portai de nouveau la canette à mes lèvres mais m’arrêtai à mi-chemin avant de sourire et d’ajouter :
- N’essaye pas de voir mes crocs, ils n’apparaissent que quand j’ai soif... Soif de sang.
Alors que j’allais boire une autre gorgée de mon Coca, un étrange bruit se fit entendre. Il semblait provenir de l’extérieur de la cabine. C’était le genre de bruit qui annonçait quelque chose de mauvais et pour cause, quelque secondes après, l’ascenseur descendit violemment. La vitesse me fit renverser ma canette et je ne pus m’empêcher de hurler en fermant les yeux. La cabine s’arrêta aussi brutalement qu’elle était descendue, me faisant me cogner contre le sol.
La peur me faisait trembler et des larmes coulaient sur mes joues. Il était vrai que la première chose qui m’était venue à l’esprit était “ je vais mourir “ et je me sentais totalement ridicule d’avoir pensé ça. J’essuyais rageusement mes larmes et me rassis, les genoux contre ma poitrine. Je levai la tête vers Urie, histoire de voir si tout allait bien de son côté et lui demandai d’une voix étouffée :
- Urie, ça va ?
09.06.17 16:50Et quand t'as touché le fond?
- Hé bah tu creuses -
Elle aussi semblait excédée par le fait que nous étions coincés comme des hamsters dans une cage en fer. Je la laissai s’installer et étendis mes jambes en m’affalant d’autant plus contre le mur. Je poussai les courses dont je ne distinguai qu’à peine les formes, faisant probablement rouler deux trois trucs pour ne pas les exploser. Être coincé là ne m’apporta pas un sentiment d’énervement comme je l’aurais cru. J’étais plutôt impassible face à cette idée, ou plutôt creux d’émotions vives.
J’acquiesçai à un coca, je commençai à avoir soif, l’air dans l’ascenseur n’était que peu renouvelé, nous allions crever de chaud à un moment, là c’était encore tenable. Je fouillai dans le même sac qu’elle et trouvai, à tâtons, ce qui ressemblait à une cannette. Je l’ouvris et la porte à mes lèvres, bus une, deux et trois gorgées avant de sentir les picotements sur le bout de ma langue le temps qu’elle me parle de sa condition de vampire. Ce sujet était… assez touchy pour moi. A cause de ma mort, car je ne connaissais pas encore ma propre condition. Les souvenirs qui étaient juxtaposés à le mot vampire me paraissaient violents. Et pourtant… En l’écoutant discuter je ne voyais pas en elle un monstre sanguinaire et violent, près à m’arracher membres et ongles histoire de se défouler. Y’avait même de la peinture dans ses sacs… Les vampires pouvaient avoir ce genre de passe-temps? Ils pouvaient avoir les mêmes que moi en plus? Autant d’interrogations qui passèrent dans mon esprits.
« Je n’étais pas certain tout à l’heure… Mais je ne crois pas être quoi que ce soit d’autre que mort. »
C’était vrai, que pouvais-je être d’autre? Certainement pas un putain de vampire. Secouant la tête de gauche à droite je soupirai.
« Il y a plusieurs types de morts dans ce cas, ou juste des vampires? »
Remontant la canette à ma bouche un rictus s’échappa de ma bouche collée à la paroi métallique. Non je n’essayerais pas de voir tes dents. Je crois qu’en recroiser risquerait de me foutre dans un second état… Je ne veux pas revivre ma mort. Mais je glanai l’information et la notai dans un coin de mon esprit. D’autres particularités ainsi à me faire savoir? Je pouvais bien me rencarder, l’ascenseur ne bougeait pas d’un putain de pouce.
J’avais pensé trop vite. D’un coup le bruit de grincement métallique fit trembler l’ascenseur, je relevai les yeux en haussant un sourcil et sorti une avalanche de jurons quand la cannette de cola me tomba dessus, imbibant mes fringues. J’agrippai la barre fixée au-dessus de moi, mon zippo tomba et la flemme s’éteignit sous le choc. Mon coeur fit un bond dans ma poitrine, la pensée de crever m’était remontée en travers de la gorge, celle de Lynn avait dépassée sa bouche vu le cri qu’elle avait poussé.
Mon crâne percuta douloureusement le mur derrière moi et je grimaçai, restant interdit dans un silence oppressant lorsqu’enfin la cabine se fixa en s’arrêtant violemment.
J’agrippai l’arrière de mon crâne, y pressant ma main pour calmer la douleur. La voix de Lynn perça le silence.
« Ça va… Plus de peur que de mal je crois… »
De la peur. Tu m’étonnes. Mon corps était crispé comme si j’avais senti en moi se déverser la mort à nouveau. J’agitai ma main gauche pour en faire disparaître le tremblement… Je discernai le contour de mes doigts et relevai les yeux, oubliant totalement la blase que j'avais de me retrouver imbibé de coca... ça collait tellement cette merde.
« Lynn, on sort de là. Vite. »
La lumière venait du couloir, nous nous étions arrêtés à un étage, enfin… Presque. Il y avait juste de quoi se faufiler pour s’extirper de la cabine. J’attrapai mon zippo non loin de moi et m’approchai sans trop y croire, les portes étaient restées suffisamment ouvertes pour que la lumière passe.
J’agrippai l’une d’elle et tirai dessus de toutes mes forces, encore animé par l’adrénaline je ne pensais qu’au moment où la cabine descendrait encore de quelques étages en nous coinçant à nouveau. Hors de question.
Quand enfin les portes furent enfin suffisamment ouvertes, je tendis la main vers Lynn pour lui faire signe de sortir. Il allait falloir grimper un peu et se hisser, le sol de l’étage arrivait quasiment en haut des portes, nous laissant une marche d’environ un mètre soixante à escalader.
« Prends appui sur moi et extirpe-toi, ok? Je monte ensuite… Et ne tombe pas cette fois. »
Vu la chute qu'elle avait fait tout à l'heure... En espérant que la cabine ne fasse pas des siennes et la coupe en deux en descendant d’un coup. J’appuyai.
« Fais ça assez vite, je sais pas si ça va rebouger… »
Je lui attrapai l’avant-bras pour la tirer vers moi, la pressant d’agir le plus vite possible. J’étais dans une sorte de pilotage automatique. Les situations de crises étaient celles que je gérais les mieux…
20.06.17 16:55Apparemment lui aussi allait bien, ce qui me soulagea, qu’est-ce que j’aurais été censée faire s’il lui était arrivé quelque chose ?
En observant autour de moi, je commençai doucement à me rendre compte de la situation. L’ascenseur avait chuté et semblait être désormais coincé mais pour combien de temps ?
Alors, que mon cerveau me disait que je devais peut-être me bouger, mon corps était d’avis contraire, toute tremblotante, je tenais à peine sur mes jambes et dû me tenir contre les parois afin de ne pas m’effondrer.
- Lynn, on sort de là. Vite.
- Comment ça sortir ? Par...
Je ne finis pas ma phrase car je la vis moi aussi, cette petite ouverture, tout juste assez grande pour que l’un d’entre nous puisse y glisser ses doigts pour ouvrir entièrement les portes. Urie se jeta presque dessus et tira sur ces dernières afin de les ouvrir. C’est dans un désagréable grincement métallique qu’elles bougèrent, laissant la lumière du couloir nous éclairer entièrement. Le sol apparu, enfin ce qui en apparaissait. L’ascenseur était un peu trop descendu, ne laissant qu’un petit espace, tout juste assez grand pour que nous puissions nous y faufiler.
Je vis Urie me tendre la main mais n’approchai pas, me contenant de le regardais, surprise. Il voulait que je grimpe ? Et si l’ascenseur descendait ? Je n’étais pas sûre qu’être coupée en deux serait agréable, même en étant morte. Pourtant, c’était exactement ce qu’il avait en tête, car il m’attrapa le bras avant de me tirer vers lui et de dire :
- Fais ça assez vite, je sais pas si ça va rebouger…
- Ouais et bien je ne l’espère pas, grommelé-je.
Pourtant, j’obéis, je posai mon pied sur ses deux mains jointes et levai les bras afin d’attraper le bord. J’étais tout juste assez grande pour pouvoir m’y agripper mais j’avais besoin d’élan pour pouvoir grimper. Urie donna une impulsion à l’aide de ses bras et je pus ainsi passer entre l’ascenseur et le sol. J’étais enfin sorti de cette cage et ne pus m’empêcher de pousser un petit cri de victoire avant de me souvenir que Urie était, quant à lui, toujours à l’intérieur. Je m’accroupis donc avant de tendre ma main à l’intérieur de la cabine.
- Dépêche-toi de l’attraper ! Je vais t’aider à remonter !
06.07.17 16:03Après un dernier effort, Urie sortit enfin de l’ascenseur. Il se laissa tomber à terre, manquant presque de m’emporter avec lui puisqu’il tenaient encore mon poignet. Il le lâcha avant de dire :
- Ok, plus jamais l’ascenseur.
- Je suis bien d’accord, soufflé-je.
Me jambes se firent soudainement tremblotantes et je dus m’asseoir, les genoux contre la poitrine. Je commençais doucement à réaliser ce qui venait de se passer et mon corps réagissait plutôt mal à autant de pression et d’émotions.
- Tu n’as rien au moins? Manquerait plus qu’il te manque un doigt ou je ne sais quoi d’autre.
- Je suis entière et puis un doigt en moins, je l’aurais senti, dis-je en souriant.
Soudain, un fou rire me prit. Non pas que je trouvais la situation drôle mais ce qui venait de se passer paraissait totalement fou et cette peur de mourir, totalement absurde. Rien que d’y pensa, mon rire s’intensifia. Je mis cinq bonnes minutes à me calmer. Des larmes perlaient sous mes yeux, je les essuyai du dos de ma main droite.
- Par contre pour tes courses… Tu crois qu'on devrait essayer de trouver quelqu'un pour le réparer et tout récupérer ensuite?
Je sentis mon fou rire reprendre et tentai de le contenir.
- On devrait faire ça, j’ai besoin de mes tubes de peinture, répondis-je entre deux gloussements.
En me relevant, un léger vertige me prit et je dus me tenir au mur pour ne pas tomber. Décidément, cet incident avait pris toute mon énergie et je n’avais qu’une hâte, me mettre sous ma couette et dormir toute une journée. Pourtant, je savais que dormir n’allait pas tout arranger, j’allais avoir besoin de faire un tour dans le monde des vivants et ce, plus tôt que prévu. Mais je n’étais pas encore totalement assoiffée, j’avais le temps.
- Par contre, je n’ai aucune idée de qui s’occupe de ça. Peut-être que l’ascenseur va se mettre à re bouger de lui même et qu’on pourra récupérer mes affaires.
Rare était les personnes qui avaient osé utiliser cet ascenseur et je n'avais jamais entendu de personne parler d'un technicien quelconque.
- On pourrait voir à l'entrée de l'agence, il doit bien y avoir quelqu'un qui pourra nous renseigner.
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