Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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#1
Terminé01.09.17 15:33
Lost treasureToulouze & EfiaEfia fronçait du nez face à l'odeur qu'elle sentait émané de cet endroit. Pourriture, alcool, sexe et drogue. Le cocktails d'odeurs qu'elle préférait éviter. Mas venir ici, c'était dans l'espoir de sauver une demoiselle de son égarement. Elle pourrait l'amener ensuite au nid. Margaret saurait s'occuper d'une jeune fille blessée. Sa patronne avait pas mal de fille perdue dans son château et pendant un moment, elle y avait séjourné. Car les appartement étaient remplis d'hommes et elles ne leur faisait pas très confiance. Elle lâchait un soupir alors qu'elle enjambait un tas d'immondices envahi par des mouches. La jeune femme regardait les insecte d'un regard haineux. Même si elle était partie insecte elle-même. Les mouches et leur manie de tourner autour de ce qui dépérissait, comme les zombies étaient quelque chose qu'elle détestait.

Les ruelles étaient si sombres qu'elle voyait à peine où elle mettait les pieds. Si bien qu'elle hésitait par moment à s'enfoncer dans ces dernières. Elle devait le faire, pour éviter que certains spectres soient trop loin. En voyant, un homme à moitié mort, même si ils l 'étaient déjà tous, voir cet homme sur la fin de sa mort faisait sourire la jeune femme. Elle continuait à marcher. Une grande silhouette se détachant sous les faibles lumières de la lune. Cette personne était plus grande qu'elle. Elle se faufilait pour se préparer à se défendre. Son but actuel n'était pas d'attaquer, même si se défouler sur un homme serait vraiment quelque chose de sympa à faire.  Elle souriait, mais plus elle s'approchait, du gars, plus elle voyait que c'était un homme solide. Elle grondait doucement. Sa peau sombre, comme la sienne. Les personne de sa carnation étaient assez rares, malgré que les morts vivaient pas mal à Tokyo et ses environs.

« Cela ne se peut... »

Comme d'habitude, elle avait emprunter ses mots à l'arabe. Son visage lui disait vaguement quelque chose. Mais il était si différent. Mais elle aussi avait changé, comme le prouve ses cheveux verts uranium. Toute sa famille devait avoir changé, celle qu'elle recherchait avec tant d'ardeur.

« Dini ? »

Là, elle parlait dans sa langue maternelle. Sortait de l'ombre dans laquelle, elle s'était tapie, telle un serpent qui attends patiemment sa proie. Elle voulait tellement savoir si c'était lui qu'elle oubliait sa prudence. Celle qui lui hurlait que c'était un ennemi, un homme. Comme nombre des chimères. Elle gardait néanmoins une certaine distance entre elle et cet homme très grand.
©️ Crimson Day
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#2
Terminé01.09.17 18:41


Eoreumdeuri nokajimyeon Jogeum deo ttatteuthan noraega naoltende
Eoreumdeureun wae geureoke chagaulkka Chagaulkkayo Why are they so cold Why are they so cold
Ciel noir. C'était le genre de soir qui ressemblait à de nombreux autres. Le genre de soir à attendre que les choses se passent, que les gens se pointent et que les choses commencent. Le genre de soir qui ne donnent pas envie d'être dehors.

Pourtant, tu es dehors...

Ciel sombre. Toulouze regarda un moment l'astre au-dessus de sa tête, les étoiles n'apparaissant même pas sous ses yeux. Le nécromancien qui l'employait cette nuit-là l'avait fichu hors de son laboratoire, après qu'il ait tapé un scandale contre le peu de frics qu'il comptait lui filer. Le zombie lui en avait collé une bonne en représailles, s'appropriant deux trois potions d'humeur avant que le charlatan ne le mette à la porte. Contrarié et mitigé, il avait arpenté les rues sans trop savoir où aller, digérant sa colère qui ne semblait pas vouloir passer. Comme bien souvent. Un grognement lui échappa, sa main glissant dans sa poche pour récupérer son paquet de cigarette. Nuit pourrie.

Il était alors resté dans ce coin de rue, à l'abri des regards des femmes et leurs mains baladeuses et des types louches qui vendaient leurs produits douteux. Il était resté dans son coin, laissant la fureur et la rage coulaient dans ses veines comme les vagues d'un raz-de-marée avant de finalement se calmer et être aussi lises que l'eau d'un lac. Humeur morose. Juste morose. Il ne suffirait d'un rien pour relancer le brasier qui ronflait doucement dans sa poitrine mais pour l'heure, Toulouze était juste tranquille... si on pouvait dire que le zombie était tranquille.

Oui mais...

Il l'entendit à peine, sortant de sa cachette telle une petite souris. Plutôt dangereuse la souris. Il pouvait le sentir sur sa peau. L'aura que dégageait cette fille n'était pas banale. Une nécromancienne ? Une vampire ? À moins qu'elle ne soit une chimère ? Le zombie grimaça avant de poser ses yeux sur elle, l'effluve d'un tremblement traversant son échine alors qu'elle prononçait de cette curieuse façon ce nom qui ne lui disait rien. Rien du tout. Rien du tout ? Ses sourcils se froncèrent sous les accents tribaux de la jeune femme à la peau aussi matte que la sienne. Mais d'où elle sortait ?

Tu la connais... tu la connais ?

Regard étrange. Bien trop étrange. Ses traits ne lui disaient pourtant rien. Ou pas grand chose. La couleur de ses cheveux l'insupportait grandement et ses yeux... ses yeux... rouge sang. Rouge sang... mais au de-là de ça, au de-là du sang, il y avait autre chose. Autre chose. Étrange sensation.

Tu la connais.

La fumée de sa cigarette monta lentement vers le ciel noir. La cendre tomba au sol mollement, attirée par la dure et cruelle vérité. Toulouze la connaissait cette fille, sans pour autant se souvenir de qui elle était. Et c'était bien là le plus gros du problème. Car la voir le mettait horriblement mal à l'aise. Pourquoi maintenant ? Pourquoi ? Pourquoi...

Et maintenant ? Qu'est-ce que tu fais Toulouze ?

Les billes couleur marine ne lâchèrent pas la jeune femme en face de lui, la stupeur et l'hésitation ayant laissé place à la colère. Son corps ne bougea pas, comme ses lèvres restèrent closes. Bug total. C'était mal parti.


@Efia
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BY MITZI
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#3
Terminé01.09.17 19:38
Lost treasuresToulouze & EfiaLa jeune chimère observait le grand homme. Il pourrait peut-être avoir une chance de la battre. Mais travailler pour Margaret l'avait pas mal endurcie. Sans compter sur son ancienne vie. Quand même ce garçon était si proche des souvenirs qu'elle avait de son grand frère. Celle qu'elle cherchait depuis si longtemps. Il était silencieux. Il parlait jamais pour rien dire. Déjà à l'époque. Elle se souvient parfaitement. Elle peut sentir ses ailes de papillon la démanger. Ce n'était pas le moment.

C'était un duel de regard. La jeune femme était bien embêté qu'il ne réagisse pas à ce prénom, ce n'était peut-être pas lui. Pourtant elle sentait qu'il n'était pas un étranger pour elle. Mais cette impression ne serait pas dérangeante. Ce qui la gênait plus c'est que son comportement ressemblait pas tout à fait à son aîné. Il était plus affectueux que ça dans ses souvenirs, ou elle se serait trompée. Ses souvenirs se feraient faussé à cause de son parcours de vie ? Elle ne savait pas sur quel pied danser et pour elle c'était un comble. Elle voyait que comme elle, il avait changé son regard, optant pour un bleu sombre comme celui d'un océan les jours de pluies. Que devait faire. Elle ne savait pas. Elle respirait profondément, ça pouvait s'entendre dans le silence de mort qu'elle s'était imposée.

« Vous lui ressemblez tellement, je suis navré si je me suis trompé Monsieur... »

Comme on lui avait pris dans sa vie, elle saluait le jeune homme. Bien qu'elle n'était pas du genre à être douce avec la gente masculine. Mais ce garçon était un peu près ce qu'elle s'était imaginé de Dini plus grand. Elle voulait voir ça de plus près. Vérifier que c'était son frère. Elle était toujours à sa place à le fixer.

« Vous allez bien ? Monsieur ? »

Après tout ce garçon était resté muet. Malheureusement, elle n'avait appris aucune langue des signes. La plupart des cours de l'université était donné par des ennemis. Elle se tenait si près d'un d'entre eux sans prévoir de l’assommer ou de laisser Margaret lui faire des nouvelle chaussures. À la place, comme une enfant, elle jouait avec une mèche de ses cheveux verts. S'éloigner de ce garçon ne semblait pas être la priorité. Elle préférait en savoir plus sur ce garçon qui ressemblait tant à son aîné. La première personne de sa famille qu'elle retrouvait peut-être.
© Crimson Day
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#4
Terminé01.09.17 22:07


Eoreumdeuri nokajimyeon Jogeum deo ttatteuthan noraega naoltende
Eoreumdeureun wae geureoke chagaulkka Chagaulkkayo Why are they so cold Why are they so cold
Silence mortuaire. Les choses ne s'arrangeaient pas dans sa boite crânienne, ne se rangeaient pas. Elles ne faisaient que se mêler davantage, alors que la jeune femme parlait un peu plus dans cette langue dont il ne savait plus réellement l'origine. Il savait juste qu'il la comprenait et la parlait, qu'il l'avait toujours connu, depuis bien longtemps. Mais jamais, au grand jamais, il ne l'avait entendu dans la bouche de quelqu'un d'autre ces dernières décennies. Il en était sûr. Il la connaissait... enfin presque...

Dis quelque chose.

Les lèvres restèrent closes, dans un silence pesant qui correspondait bien trop à l'ambiance de la ruelle. Il fallait qu'il parle, maintenant, qu'il le fasse. Sinon, elle se poserait davantage de questions et elle continuerait de lui coller aux baskets. Si on pouvait dire une telle chose. Ils ne faisaient que se regarder, d'une façon indéchiffrable, dans le silence lourd de cette nuit sombre.

Parles bordel !


Puits sans fond ni émotion. Les perles marines du zombie se détournèrent alors, ses doigts récupérant cette cigarette qui se consumait seule dans le coin de sa bouche. Il la délaissa totalement, la laissant tomber au sol avant de finalement l'écraser et la remplacer par une nouvelle. Comme toujours. Malaise et crainte. Il fallait qu'il s'en grille une autre.

- Tu devrais aller traîner ailleurs. C'est pas un coin pour une fille dans ton genre.

Voix basse. Air neutre. Langage tribal. Toulouze avait répondu à la petite souris – qui n'était pas si petite que cela – dans cette langue qu'il pensait être le seul à connaître. C'était bien sa veine. Qu'allait-elle bien pouvoir lui répondre à présent ? Et si elle restait et lui posait davantage de question. Nœuds soudains et grimaces invisibles. Rires d'enfants qui se perdent dans les méandres d'un souvenir. Tout cela ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout. Cette nana faisait ressurgir des choses bien trop enfouies dans sa mémoire pour qu'il ne puisse l'assumer. Pas ce soir en tout cas. Ni même un autre soir. Jamais...

Sérieusement...

La fumée s'envola dans l'air, le rouleau de tabac rougeoyant lentement tandis qu'il ignorait royalement la petite africaine non loin. Qu'elle parte. Loin. Et ces souvenirs avec. Ce n'était vraiment pas le moment qu'on lui retourne le cerveau.

@Efia
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#5
Terminé02.09.17 9:16
Lost treasuresToulouze & EfiaLa demoiselle était toujours un peu perdue entre cette ressemblance et son dégoût pour les hommes. Efia avait qu'un mince espoir de retrouver son frère, et le reste de sa famille Elle ne l'oubliait pas. Et ce malgré les années qui passaient. Il se fichait bien de ce bâton qui fume qui empestait l'air de sa fumée grisâtre. Ce n'était pas grand chose par rapport aux autres odeurs qu'elle avait pu sentir avant ça. Elle se souvenait que cet homme était un de ceux que sa patronne cherchait. Mais, il y avait ce doute. Cette hésitation qui l'empêchait d'agir comme l'attendait cette femme. Elle ne pouvait pas rater la chance de revoir Dini. Même si pour ça, elle reniait un peu ses principes. L'homme avait une voix grave et parlait sa langue maternelle. Elle souriait doucement. Les gens parlant cette dernière était rare, au lieu de la chasser par son ton morne. Elle ne bougeait pas d'un pouce. Elle riait doucement.

« Je ne crains rien, je sais me défendre contre les dangers de ces lieux, sinon je ne serai pas là. Les apparences sont souvent trompeuses. Ne vous faites pas pour ma personne. Qui plus est votre maîtrise de ma langue maternelle est parfaite. Donc mes soupçons sur votre identité sont pas totalement faux... »

Les gens de son village étaient morts précipitamment, ça serait l'un d'entre eux, cela ne serait guerre étonnant. Sans compte sur cet air e ressemblance avec Dini, Efia ne pouvait pas abandonner. Ça serait mal la connaître. Cet attachement au bâton de fumée, elle l'avait vu tellement de fois, ce n'est pas qui la ferait changer d'avis. Elle n'était plus l'enfant qui avait besoin de son frère pour se protéger. Elle devait faire quelque chose, quelque chose pour être sûre et certaine qu'elle se trompait ou non. Mais toucher un mâle autrement que pour la capture, c'était un peu trop tôt pour elle. D’ailleurs son bras se tendait et tombait en même temps que ces pensées. Elle ne pouvait reste les bras croisés.

« Et vous, à part vous procurer un de ces bâtons de fumées, vous voir traîner ici n'est pas quelque chose de commun. Je viens parfois dans ces lieux. C'est parfois un bon raccourcis. Même si je préfère plus les hauteurs en temps normal. »

Car Efia aurait pu grimper sur les bâtiments, même si signifiait de se laver à grande eaux, surtout ses mains, ses pieds ou tout ce qui lui permettait de grimper.
© Crimson Day
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#6
Terminé06.09.17 13:16


Eoreumdeuri nokajimyeon Jogeum deo ttatteuthan noraega naoltende
Eoreumdeureun wae geureoke chagaulkka Chagaulkkayo Why are they so cold Why are they so cold
Prends garde...

Les mots de la jeune fille le firent plus tiquer qu'autre chose, la fumée emplissant ses poumons de leur brûlures salvatrices tandis qu'il tempérait ses émotions. Il la connaissait. Toulouze en était certain. Et cette fille avait un doute à son sujet. Un gros doute. C'était mal parti. Il n'avait aucune envie de faire face à un fantôme de son passé. Pas maintenant...

Ni plus tard.

Cela faisait bien trop longtemps qu'il avait abandonné. Qu'il ne cherchait plus. Cela faisait trop longtemps qu'il avait enterré tout cela dans une boite qui devait rester là où elle se trouvait. La sortir de son trou ne ferait qu'ébranler les faibles fondations sur quoi sa vie actuelle était bancalement posée. Hors de question de foutre le bordel maintenant. Ce n'était vraiment pas le moment.

H o r s  d e  Q U E S T I O N !

L'odeur du tabac l'entoura brièvement, remplaçant celle de la crasse, des ordures et autres liquides qui pouvaient recouvrir le sol. Les perles bleues sombres du zombie se posèrent un instant sur la gamine non loin, son air restant neutre s'accrochant à son visage fin. Et maintenant, il faisait quoi au juste ? Il partait sans rien dire ? C'était bien tentant, et bien son genre. Seulement, une chose en lui n'était pas complètement de cet avis.

- Tu devrais peut-être retourner en hauteur. Sauf si t'as un truc à faire ici. Enfin, comme si ça me regardait.

Langue passagère, accent prononcé. Lettres irrégulières pour un japonais pourtant bien prononcé. Le corps du basané n'avait pas envie de bouger, une partie de lui souhaitant voir ce qui allait se passer. Mais l'autre sentait que les fondations pourries de cette existence qu'il menait risquait d'être mise à mal.

@Efia
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HRP :
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#7
Terminé06.09.17 14:27
Lost treasuresToulouze & EfiaLa demoiselle ne sait pas pourquoi un part d'elle voulait apprécier ce garçon. C'était plus fort qu'elle. Au-delà de la ressemblance physique. Il y avait cette donnée-là. Elle lâchait un soupir qui semblait peser plusieurs tonnes, pourtant le souffle ne pèse pas grand chose. Efia voulait savoir si ce sentiment enfoui en elle pour les seuls hommes qui avaient été gentils avec elle. Sa famille. Mais l'homme semblait ps vouloir d'elle Pour preuve il passait au japonais. Elle laissait sa langue claquer. Pas qu'elle détestait le japonais, ça non. Mais ce passage dans cette langue était une preuve qu'il ne voulait pas lui parler. En temps normal, elle e serait plié à la volonté à ce spectre de son frère aîné. Mais ses pieds ne bougeait plus, elle qui dansait à s'en rendre folle, ses petons sont resté accrochés au sol, comme collé avec un produit puissant. L'homme voulait pas d'elle à ses côtés.

« Alors parlons japonais, si ça convient à monsieur. »

Son accent était par moment pas mal dégueu, mais elle espérait son parlé assez compréhensible pour cet homme.

« Vous croyez pas que je tente de regrimper. Mes pieds refusent de bouger. Mes yeux vous fixeront, même si je serait en hauteur. Vous êtes sûrement un homme bien occupé. Et moi je vous embête avec mes mirages du passé que je cherche à travers le désert de ma mort. Votre maîtrise de ma langue maternelle est un bon indice. Si vous connaissez des Kamba, je vous laisserai peut-être tranquille. »

Peut-être, car il y avait ce sentiment, celui qui lui hurlait que cet homme était une personne de la famille. La demoiselle avait été très affectée par l'attaque et la séparation de ses personnes auquel elle faisait tant de recherches . Sans grand succès. On pouvait la traiter de naïve ou de têtue, elle en rien à faire.

« Même si je pars, je vais vous retrouver. Vous avez déranger les mauvaises personnes, malheureusement. »

Efia sous-entendait l'organisation aux trousses de ce garçon. Elle frappait ses jambes, mais elles refusaient de bouger. Il grimaçait, elle allait avoir un coup avec ces bêtises. Elle devrait expliquer à ses élèves ces coups. Elle prenait sa jambe droit entre ses deux mains. Son poids sous ses paumes pesait beaucoup plus que d'habitude. Son autre jambe tremblait comme si quelque chose clochait. Mais quelque chose n'allait pas. Elle qui n'avait pleurer depuis des années, elle sentait ses joues se mouiller. Pleuvait-il ?
© Crimson Day
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#8
Terminé06.09.17 23:24


Eoreumdeuri nokajimyeon Jogeum deo ttatteuthan noraega naoltende
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Vas-t-en. Dégages. Vas pleurer ailleurs. Dégages. Bouges j'te dis. Dégages. Dégages !

Cris silencieux d'une âme qui se tait par réflexe. Pour ne pas blesser. Pour ne pas aller trop loin. Pour ne pas faire davantage couler les perles salées sur la peau mate de cette gamine. C'était dérangeant. Dérangeant... déchirant. Pourquoi au juste ? À cause d'un souvenir dont il ne se souvenait même pas ? Dont il n'arrivait pas à se souvenir ? Alors même qu'il était là, caché quelque part et le taraudait, le perturbait ? Dérangeant... Déchirant. Le zombie abandonna sa cigarette, l'écrasa sous sa semelle sans la moindre vergogne. Cendres imbibées d'alcool et de sexe. Fumées toxiques et brides d'un passé qui chiffonne. Elle n'avait rien à faire là.

Toulouze ne la regardait pas. Il ne devait pas. Il ne savait pas ce qu'il pourrait faire si il la regardait. Il avait juste du mal à bouger. À prendre une décision. Parler ? Partir ? Ne rien faire ? Dilemme agaçant. Le zombie se sentait vraiment à côté de ses pompes, alors même qu'une situation de ce genre avait déjà dû lui arriver dans sa vie de fantôme... mais pas avec une fille qu'il avait connu de son vivant.

Bouges de là...

Les mots de la gamine le dérangeaient. Ses larmes le dérangeaient. Sa présence toute entière le dérangeait. Que ce soit sa voix, ses paroles, ses gestes. Il lui disait quelque chose et elle lui disait quelque chose. Chacun savait qu'il n'avait pas réellement à faire à un inconnu. Mais l'homme n'était pas pour savoir quoi que se soit. Qu'elle parte. Juste. Et lui foute la paix.

- T'auras qu'à dire à ces personnes que j'en ai strictement rien à foutre. Qu'elles ne me fassent pas chier. Et maintenant, pars d'ici.

Voix sombre. Froide. Trop dure. Dérangement palpable. Frisson désagréable. Ce n'était pas une façon de lui parler. Elle ne méritait pas qu'il lui parle ainsi. Mais il ne fit pas autrement.

Sa main plongea dans sa poche, récupérant le paquet de cigarette pour en sortir la dernière restant. Ses autres doigts apportèrent le briquet déjà armé, allumant le rouleau de tabac tant désirée. Sale soirée. Et pourvu que cette partie de la nuit se termine rapidement.

@Efia
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#9
Terminé07.09.17 7:16
Lost treasuresToulouze & EfiaEfia ne savait pas quoi faire. Plus elle avançait plus ses doutes se percutait à l'envie de ce garçon qui voulait être seul. La chimère avait envie de hurler, de dire qu'il était. Mais tout restait bloqué dans sa gorge. Elle voulait vraiment entendre encore cette voix, celle profonde et pleine de bonté de son enfance. Sauf qu'à la place, elle entendait l'agacement de ce type. Sa mort avait appris à la demoiselle à être plus virulente. Surtout avec les hommes.

« Qu'importe ce que tu peux me dire, elles sont plus têtues que je peux l'être et quand on voit ce que je cherche depuis plus deux siècles. J'imagine pas ces gens à vos trousses. Il vous feront... Chier, comme vous le dites si bien. »

Il ne pouvait pas être comme tous ces hommes. Elle l'étranglerait avec force pour qu'il sombre dans l'inconscience. Mais ses jambes restaient plantés là. Sans qu'elle puisse rien y faire. Elle grimaçait, Efia n'était pas du genre à se faire du mal. Elle était même du genre à éviter la douleur. La mort lui épargnant pas mal d'entre elles.

« J'essaye de partir, mais mes jambes refusent que je vous laisse tranquille. Au fond de mon être quelque chose me retient à vous. Vous êtes pourtant pas conciliant... »

Si lui allumait un autre bâton qui fume, une mélodie venait la rassurer, une musique qu'elle avait entendu. Pour l'encourager à bouger lentement, au rythme de cette musique douce. La musique, celle de ses souvenirs l'aidait à se détacher un peu de cet étranger. Il était un ennemi, un homme, une cible des Red. Pourtant toutes les musiques du monde ne pouvait le pousser à lui faire du mal. Ce n'était pas l'envie animale qui décidé pour elle. Elle laissait échapper malgré elle quelques notes entre ses lèvres, remarquant ses pleurs par la même occasion. Pourquoi ?

« J'ai droit d'être ici, si je vous dérange, vous pouvez aussi partir, je serai me discrète si je vous suis. »

Comme le serpent, ses approches sont souvent imprégnées de silence comme le prouvait son apparition soudaine près de lui. Se glisser dans les ténèbres était facile avec sa peau sombre, même si ses cheveux verts était la première chose qu'on remarquait chez elle, elle sait surprendre et heureusement pour elle.

« Avancez ! »

Ses jambes semblaient lui répondre. Mais au lieu de partir, de grimper sur les parois sales de la rue. Son âme refusait la séparation de cette personne. Elle s'était juste un peu éloignée de sa cible. Quelques misérables centimètres de plus qu'avant.
© Crimson Day
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#10
Terminé10.09.17 14:58


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- Puisque c'est comme ça...

Lassitude. Grondement. Irritation. Ciel noire sur une ville qui ne dormait qu'à moitié, sur une ruelle dépeuplée où souvenirs et réalité se mêlaient à des sentiments qui n'avaient, à son sens, pas lieu d'exister. Illusions partielles. Brumes profondes. Agacement certain. Tout cela avait trop longuement duré pour qu'il souhaite voir un dénouement satisfaisant. Rien ne lui irait de toute manière. Que se soit la vérité pure et dure, ou les mensonges doucereux émis par des lèvres fines. Tout cela n'avait plus d'importance. Il n'en avait plus que faire. Et ce depuis longtemps.

Prends garde...

La cigarette quitta ses lèvres, tomba au sol, s'écrasa sur le bitume avant de finir sous la pointe de sa basket. Les perles couleur marine du zombie l'observa un instant, un court instant, où le temps se suspendit à ce moment qui n'avait lieu d'être. Lassitude. Malaise. Les secondes s'écoulaient, silencieuses, pendant que la jeune fille restait là, plantée sur ses jambes désobéissantes. C'était bien sa veine. Si ni l'un ni l'autre ne faisait le moindre geste, ils étaient partis pour rester là longtemps. Très longtemps... Toulouze tiqua bruyamment, ses iris sombres retournant se poser sur le visage de la spectre non loin. Malaise... Encore...

Et maintenant ?

Un pas. Puis un autre. Et encore un autre. Le basané se dirigea vers cette gamine qui n'avait pas bougé, pleuré un peu, déversé ses paroles et ses menaces tout en continuant de s'accrocher à un infime espoir auquel il ne pouvait répondre. Ou plutôt, auquel il n'avait envie de répondre. Ses mots l'avaient perturbé, au plus profond de son être, et le perturbait toujours. Seulement, il n'avait aucune envie de les prendre en compte, ou même de les comprendre et d'y porter une quelconque attention. Qu'elle se plonge dans cette quête désespérée si elle le désirait, il ne comptait pas la suivre.

Il était en face d'elle, à juste quelques centimètres, sa haute stature surplombant la jeune femme ne faisant qu'une tête de moins que lui. Ses traits à la fois enfantin et féminins lui firent grincer des dents, une impression étrange lui rongeant les entrailles quand d'un coup, il se saisit de son menton, ses doigts enserrant sa mâchoire fortement. Regard neutre et vide. Perles sombres et froides contre rubis emplis d'incertitude. Pauvre gamine.

- Sois une bonne fille et vas jouer ailleurs. Et dis à tes copines de faire de même. J'ai pas que ça à faire à gérer une bande de dégénérées dans votre genre.


Voix morne et profonde. Cela n'avait rien d'une menace ou d'un ordre, mais d'une recommandation persuasive et claire. Le zombie n'était pas totalement certain que la petite africaine suive son conseil mais au moins, elle était prévenue...

Oui mais...

Sa main libéra le visage de la spectre, son regard l'abandonnant alors qu'il s'enfonçait dans la ruelle sans un regard en arrière. On n'entendait à peine le bruit de ses pas, à moitié couvert par les ronflements des voitures des rues voisines. Mais on pouvait parfaitement entendre la dernière chose qui sortit d'entre ses lèvres.

- Et arrêtes de courir après des fantômes. T'es pas parti pour les attraper de toute manière.

Méchant...

Ciel sombre et noir. On ne voyait pas une étoile ou une lueur. Juste du noir. Et le jaune des réverbères. Sale soirée. Toulouze espérait qu'elle ne lui suive pas et que ses souvenirs floues restent à jamais dans cette ruelle pourrie. De toute manière, il finirait bien par les oublier... comme toujours.

@Efia
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