Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Personnages attendus

Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

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#41
Terminé23.10.17 21:25
nuit fauve ,.
les étoiles dans tes yeux

Premier fait : il fait froid (genre vraiment).
Demain, ils seront tous les deux probablement malades (elle plus que lui puisque lui à l'écharpe d'elle).

Deuxième fait : Vénus est là.
Elle brille, très fort.
Vénus est l'un des astres les plus brillants de la constellation.

C'est la fin de la nuit, le début du jour.
C'est la fin de la discussion, le début d'une autre partition.

Idem, chuchote-t-il en regardant le ciel.

L'étoile est inratable. Presque trop voyante, elle indique l'arrivée proche du soleil, dans quelques heures ou peut-être même quelques minutes. Susanoo doit le reconnaître, il doit l'avouer : le temps est passé vite - terriblement vite. Il a l'impression qu'une heure vient de s'écouler, c'est quatre fois plus. Il laisse son regard dériver des étoiles à Etsu. Etsu, si silencieuse, si gracieuse. Avec ses mains sur son ventre, ses cheveux décoiffés par le vent. Etsu, qui n'a pas insisté pour son prénom, qui a attendu, patiemment --

Persuadée qu'il le lui dirait à la fin —

Il laisse échapper un léger soupir.
Il repense à toutes les autres, à celles à qui il a menti, à celles à qui il a caché. Il y en a des dizaines, de cœurs brisés, d'amours déchirés. C'était toujours passionnel avec Susanoo. C'était mort de son côté mais tellement -- horriblement -- vivant de l'autre. Ce n'est pas qu'il ne les aimait pas --

Susanoo, arrête de te mentir. T'en avais rien à faire de ces nanas, qu'elles soient là ou pas, qu'elles te prennent les cours quand tu feintais d'être malade alors que t'étais chez la psy, qu'elles se battent pour être dans ton cours ou pas. T'en avais vraiment rien à faire.

Il revoit ce groupe de jeunes, il revoit ces deux filles -- absolument totalement inintéressantes --

Si j'avais su que c'était ça la mort, lâche-t-il sans vraiment réaliser qu'il parle à voix haute.

Il se racle la gorge.
Il réalise une seconde après.
Merde.

Change de sujet rapidement.

Parce qu'il a vu.
Susanoo voit beaucoup de choses. Derrière son air indifférent et gamin, il remarque beaucoup de choses. Et il a bien vu, tout à l'heure (c'était il y a déjà plus d'une heure) que la mort, la vie d'avant et tout ça, c'était peut-être pas vraiment le sujet préféré de sa voisine.
Et Susanoo ne blesse pas.
Si tu blesses, tu perds ton avantage.

C'est un peu égoïste comme raisonnement, c'est clairement pas le plus beau. C'est pas celui qui t'élève au rang de bonne personne. Mais c'est ce qui incite Susanoo à ne pas continuer.
Et puis, peut-être --

C'est l'aube (il continue de fixer les étoiles qui au fil des minutes vont bientôt s'effacer pour disparaître sous la couleur orangée) et pour info, je m'appelle Susanoo.

Enchanté —

darren criss. @ atf
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#42
Terminé24.10.17 14:54

Susanoo. Divinité japonaise des tempêtes. Dieu protecteur ou destructeur. Susanoo. Frère d'Amaterasu et Tsukuyomi. Susanoo. Ce n'est pas si loin de Jupiter. Mais c'est tellement différent. Susanoo. Bizarrement, ça lui va parfaitement bien.

L'aube approchait à grand pas, menait par Vénus qui leur annonçait la fin de la nuit. Le soleil serait bientôt là, Etsu le savait, au plus profond d'elle. Elle savait que la nuit touchait bientôt à sa fin, alors qu'elle avait prié les étoiles pour que cela n'arrive jamais. Pourtant, hélas, ils n'avaient pu répondre à son appel. Cela était de toute façon impossible. Tout avait une fin. Tout devait à un moment se terminer. Leur rencontre. Leur discussion. Leur danse. Tout cela devait se finir. Seulement, tout avait également un commencement.

La japonaise repensa alors aux précédentes paroles du jeune homme. Ces paroles sur la mort. Sur cette nouvelle vie. Mots soufflés sans la moindre mélancolie, ou fatigue. Juste une constatation sur ce qu'était ce dont bon nombre de gens craignait. La mort. La fin de la vie. Et pourtant, ils étaient là, sur le bord de la rivière Sumida, à regarder les dernières étoiles qui tentaient difficilement de ne pas disparaître avec la venue du jour. C'était donc ça la mort... une vie qui n'était pas si différente de la précédente. Une vie bien plus intéressante.

Une vie où Jupiter pouvait danser avec Saturne.

Un petit sourire se dessina sur les lèvres de la brune qui ne bougea pas de sa place. Elle ne fit que pencher la tête afin de mieux le voir, d'observer son visage, ses cheveux en bataille, ses perles chocolat, ses traits doux. Elle ne bougea pas, bien installée dans l'herbe malgré les frissons qui parcouraient ses épaules. Demain, plus tard, elle serait certainement prise par un gros rhume, clouée au lit avec 40 de fièvre. Mais elle s'en fichait pas mal. Etsu n'en avait rien à faire. Elle savait son nom à présent.

- Merci pour l'info.

Saturne souriait presque niaisement, sans vraiment s'en rendre compte, appréciant les derniers instants qui lui restaient à passer avec Jupiter. Bientôt, le ciel se draperait d'une robe orange et rose, retirant celles sombres et couvertes de diamants brillants pour entamer cette nouvelle journée. Et eux, devraient se quitter. À regret. Etsu ne voulait pas y penser, bien que l'idée soit bien ancrée dans sa tête. Comme celle qu'ils pouvaient passer une autre nuit ici, sur le bord de la rivière, tous les deux bien préparés pour affronter le froid d'une nuit fraîche d'automne, armés afin d'observer les astres qu'ils désireraient voir. Une autre nuit à venir. Une autre danse, sur un air peut-être différent du premier. Une nouvelle soirée tous les deux.

Juste tous les deux.

Pas un mot ne quitta les lèvres de la jeune femme. Elle n'avait de toute manière par grand chose à dire. Plus maintenant. Elle souhaitait juste apprécier l'instant, ces derniers minutes avec le garçon, ces derniers secondes avant qu'ils ne doivent s'en aller. Ces derniers instants avant une prochaine nuit pas encore programmée. Peut-être devrait-elle lui donner son numéro de portable ? Ou bien tout simplement lui donner rendez-vous pour qu'ils se retrouvent ici ? Elle aurait dû. Etsu savait qu'elle le devrait.

Mais Saturne désirait juste terminer sa danse avec Jupiter. Jusqu'à ce que l'aube ne les force à s'arrêter.



Nuit Fauve

554 w.Rivière Sumidaft. Susa
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#43
Terminé24.10.17 21:23
nuit fauve ,.
les étoiles dans tes yeux

Voilà, c'est fini.
Ca a duré le temps d'une nuit.
La danse, bien qu'intense, prend fin et la musique s'arrête.
Voilà, c'est vraiment fini.

Susanoo attend en silence -- avant le début de l'aube, avant que la lumière du soleil vienne les éclairer, les deux inconnus frigorifiés mais contents de cette nuit blanche -- il attend. Il sent le regard d'Etsu posé sur lui, il tourne la tête pour les croiser, ce regard intense et ce sourire presque un peu niais. Elle est toujours aussi jolie dans la nuit.

Il repense à leur conversation, sur les étoiles et les noms, sur la vie et les astres, sur la mort et les constellations. Il repense à tout ce qu'il a pu dire, aux traces de confession qu'il a laissé échapper, aux murmures et aux chuchotements. A tout ce qui fait que cette nuit -- ah oui, cette nuit -- était bien différente des autres.

b a m

Son téléphone vibre.
Une fois -- ok, c'est un message.
Deux fois -- merde, c'est deux messages.
Il soupire, prend son portable entre ses mains.

mec dis-moi que t'es là pour la partie de 4h30
ramène tes fesses


Et merde.
Fait chier, le raid de 4h30. Il maudit en silence le chef de sa guilde à proposer des rendez-vous à des heures totalement improbables. Vraiment, c'était pas du tout le moment.Mais Susanoo est un accro des jeux vidéos en ligne. Il a toujours aimé ça et la mort n'y a rien changé.
C'était bien cette nuit, c'était vraiment bien mais il a ce raid où il a promis qu'il serait là (il est pas du genre à tenir ses promesses mais il a vraiment envie de jouer).

Euh (il se racle la gorge, grimace légèrement -- commencer une phrase par euh n'est pas ce qu'il a fait de plus élégant) je dois rentrer, lâche-t-il en se levant brusquement, un peu précipitamment.

(il ose pas lui dire la raison, comme pour le briquet)
(et puis, Susanoo est trop secret pour tout dévoiler)
Il remet son portable dans sa poche après avoir envoyé un message assurant qu'il serait là à temps et tape un peu sur son jean pour tenter de lui redonner une forme convenable après être resté assis aussi longtemps.

Je te laisse, ajoute-t-il en faisant quelques pas en arrière pour s'éloigner.

Susanoo, c'est moi ou tu te barres comme un connard ?
Il la voit, là devant lui. Elle paraît toute petite, toute fragile et en même temps, quelqu'un lui a jamais semblé aussi fort. Saturne, ça lui allait définitivement bien. Il sourit, un peu rêveur. Il a trouvé sympa d'être Jupiter le temps d'une nuit.
Du coup, s'il pouvait y avoir une autre nuit --

J'espère que mon prénom me va bien (il glisse un sourire mi-charmeur, mi-taquin -- il fait encore plusieurs pas, il doit vraiment y aller ou il va être définitivement en retard mais avant ça, s'il veut une autre nuit, s'il veut garder un contact) au fait mon numéro, c'est 081 2608 1701 --

Un coup de vent passe au même moment.
Il a déjà commencé à tourner le dos.
Est-ce qu'il a été assez clair ?
Est-ce qu'elle a bien compris 17 et pas 27 ? Ou 01 et pas 020 ?

Il se retourne.
Elle est toujours là, dans l'herbe.

Et merci pour cette nuit, dit-il un peu plus fort, en lui adressant un clin d'oeil comme si cette phrase était pleine de sous-entendus (ça l'amuse beaucoup).

Il y aura une autre nuit.
C'est certain.

Ca serait vraiment trop con sinon —

darren criss. @ atf
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#44
Terminé24.10.17 22:29

La bulle de coton vacille. Le jeune homme fait un mouvement. La brune le regarde. Une moue s'affiche sur son visage. Etsu le sentit alors. La soirée était finie.

Ce n'était ni un air inquiet ou paniqué, ou bien dérangé au possible qui peignait les traits de Susanoo tandis qu'il décrochait son portable et composait un message qui resta inconnu de la jeune femme. Il se redressa ensuite, un peu maladroitement, un peu hésitant. Avant de lui offrir un sourire. Un doux sourire. Mais la nuit touchait à sa fin. Leur nuit touchait à sa fin. Et Saturne n'avait alors plus du tout envie de sourire.

Pourtant, elle se força.

Etsu ne répondit pas à la remarque, elle n'en eut pas réellement le temps, ni l'envie. Elle lui dirait la prochaine fois qu'elle se disait, quand elle le verrait à nouveau. Puis il lui donna son numéro de téléphone. Un peu précipitamment, dans un courant d'air qui ébouriffa ses cheveux bruns. Dans un courant d'air qui couvrit légèrement les oreilles de la brune qui, dans un clin d’œil et une œillade malicieux, regarda Jupiter s'en aller. Saturne eut un petit pincement au cœur, laissée toute seule sur le bord de la rivière, alors que l'air qu'elle jouait n'était pas encore vraiment terminée. Elle resta là, toute seule, avec ses anneaux et les derniers points brillants du ciel à se demander quand est-ce qu'elle pourrait à nouveau danser avec Jupiter. Quand elle pourrait à nouveau le voir. Rapidement, elle l'espérait.

Une seconde s'écoula. Puis une minute. Puis une dizaine d'autres. Un courant d'air caressa la nuque de la japonaise qui se rendit alors compte qu'elle n'avait plus d'écharpe, Susanoo étant parti précipitamment avec. Un sourire, un vrai et amusé, étira ses lèvres fines alors qu'elle sortait son cellulaire de son sac pour le lui indiquer. Mais alors qu'elle notait les chiffres qui composait le numéro du garçon, Etsu eut un doute. Un gros doute. Ses sourcils se froncèrent. Son cœur battit plus vite. 01 ? 020 ? La jeune femme tenta les deux options, quitte à tomber sur un faux numéro... mais aucune réponse. Ses lèvres se pincèrent, son corps se redressant tandis que ses jambes tremblantes la soutenaient. Elle recommença à nouveau. 01. 020... et si elle avait mal entendu ?

"Susanoo c'est Etsu. Rappelles moi, tu as gardé mon écharpe."

Une minute. Puis deux. Puis dix. Toujours pas de réponse. Il aurait déjà dû répondre. Jupiter aurait dû répondre. Saturne se retrouve démunie, perdue, délaissée. Elle s'est trompée.

Elle n'a pas le bon numéro...

Une expression déçue étirait les traits de la jeune femme qui récupérait ses affaires avant de retourner à son appartement. Le garçon devait déjà être loin et elle ne risquait pas de le rattraper. Elle n'avait en plus que son prénom et ne pouvait pas le retrouver en allant demander à l'accueil de l'agence. Si il vivait à l'agence. Etsu émit un soupir, un peu groggy, plutôt penaude. La nuit était terminée, bientôt le soleil viendrait se lever. Et elle n'avait aucune idée de quand elle pourrait revoir le jeune homme. C'était dire si elle était triste. Non. Elle était horriblement triste de ne pouvoir le retrouver. Sans vraiment l'expliquer. Sans vraiment savoir pourquoi. Etsu était horriblement triste au point que son cœur en était serré.

Elle retourna à l'agence, retrouva son appartement calme et ses chats venus lui réclamer des caresses. Elle retrouva sa chambre, s'installa dans son lit en silence, sentit sa gorge lui faire mal à cause du froid qui l'avait enveloppé et oublia son portable sur sa table de chevet qu'elle laissa sur silence. Au réveil, Etsu ne pourrait sûrement pas aller travailler. Ni même quitter sa couette. Et elle n'en avait pas du tout envie. Pas après la déception qu'elle venait de vivre. Elle ne désirait plus rien pour l'heure. Ou plutôt, elle souhaitait juste revenir en arrière.

Pour danser avec Jupiter.

Plus tard, elle recevrait un message disant qu'elle s'était trompée de numéro. Elle retenterait le coup avant l'autre option, appelant directement Susanoo. Mais tomberait sur une boite vocale lui disant que ce numéro n'était attribué. Elle éternuerait une partie de la journée, aurait 40 de fièvre et resterait clouée au lit, ses colocataires l'enjoignant d'autant plus de le faire. Mais surtout, elle passerait son temps à repenser à cette nuit et à regretter que le temps ne se soit pas arrêté.



Nuit Fauve

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