Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

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dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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#11
Terminé20.07.19 6:20
Under my Shell...
Te retrouver face à quelqu’un qui est si démonstratif de ses sentiments a de quoi t’ébranler un peu. Ce n’est certainement pas toi qui pourrais te retrouver dans une telle situation. Ce n’est pas que tu retiens tes larmes, c’est qu’il y a vraiment très peu de situations qui t’amènent à ressentir tant de tristesse. Puis, les rares occasions au cours desquelles cela est survenu, Rik se trouvait à tes côtés. Sans lui, ça ne serait sans doute pas survenu. Heureusement, tu es une personne aimant le contact physique, bien que tu t’abstiens beaucoup d’en avoir puisque la culture japonaise t’a grandement influencé. Malgré tous tes voyages, malgré la visite de divers pays, il y a des parts des valeurs inculquées par la société dans laquelle tu as grandi qui ne disparaissent pas si facilement. De plus, ta mère insistait sur ces mêmes points. Ce monde dans lequel tu évolues depuis ta mort est beaucoup plus libertin et ce n’est pas une mauvaise chose. Il te faut apprendre à vivre ainsi, à rejeter ce qui ne te représente pas et à garder ce qui te plaît et te ressemble.

La réponse que tu obtiens suite à la précision concernant la canne ne t’étonne pas. Que Kaori soit incapable de blesser, cela t’avait effleuré l’esprit. « Je me doute, mais ne vous abstenez pas de vous défendre... » Tes paroles auraient peut-être pu être prononcées autrement, avec des mots plus doux. Néanmoins, tu ne comprends pas comment on peut se laisser malmener sans réagir, sans qu’un instinct de survie s’enclenche et que l’adrénaline riposte. Bref, tu n’ajoutes rien de plus à ce sujet, ne pouvant pas prendre d’initiative et poser d’actions à sa place.

Ainsi, tu lui fais savoir qu’il faut mesurer la canne, lorsqu’il sera prêt. Bien que les contacts humains soient appréciables, il vient un moment qu’ils te rendent mal à l’aise, s’ils se prolongent trop et que cela ne relève pas de ta volonté. Tu te moques bien des passants. De toute façon, la majorité d’entre eux ont bien plus important à faire que d’accorder leur attention à deux estropiés. Ce qui a tendance à te conforter davantage dans tes mauvaises pensées, malgré tout le travail de Leone au cours de ces derniers mois pour te les chasser de la tête. Quelques minutes supplémentaires sont nécessaires avant que le jeune homme se recule doucement. Un fin sourire anime ton visage pour lui indiquer que tout va bien, malgré ce petit malaise. Vous vous redressez donc tous les deux, mais puisque la poignée de la canne est à l’opposé de ta main, il vaut mieux que tu restes au sol pour que Kaori puisse la tenir adéquatement. Un dernier effort de ta part puis les mesures sont bonnes. Le plus difficile est à venir...

« De rien. » Il vaut mieux que tu ne t’attardes pas sur la première partie de ses paroles. Tu as déjà mentionné l’avoir fait de ton plein gré, alors ça serait agaçant de le répéter et d’insister. Te redresser en ayant un bras inutilisable n’est pas simple, mais te voici aussi assis sur ce banc. Fermant brièvement les yeux, tu amorces le détachement des racines sur ta peau. Ça ne sera pas encore très douloureux, pour l’instant. Au fil des minutes qui passent, ça deviendra presque insoutenable. Dommage que tu ne traînes pas une potion de soin avec toi, ça serait utile. Pour t’occuper l’esprit, une question est posée. Ainsi, tu apprends que les béquilles doivent être récupérées en pharmacie. Super, c’est l’occasion d’acheter une ou deux potions de soin et d’en ingérer une sur place. Ta bouche retient un soupir à cause de la suite de la tirade. « Vous devriez moins vous excuser, vous ne m’avez rien fait. » C’est tout de même un peu ironique parce que tu peux aussi être une personne qui s’excuse trop, mais tu n’as pas l’impression de le faire autant.

Les racines sur ton bras bougent, elles se replient vers ta main, retournant dans cette canne. Sur ton coude, c’est plutôt douloureux, mais tu n’en laisses rien paraître pour le moment, continuant de parler. « Vous m’avez déjà remercié, plusieurs fois. » Le léger sourire est toujours présent sur tes lèvres. « Mais vous pouvez me payer un verre un jour, ça m’irait », termines-tu sur un court rire qui se transforme en plainte. Il y a de plus en plus de racines sur ta main, c’est souffrant. « Je vous conseille de ne pas regarder, ça ne sera pas beau à voir quand la canne se décrochera. » Heureusement, tu as des mouchoirs dans tes poches. Tu pourras donc les enrouler autour de ta main pour éviter que le sang s’écoule librement. Retirer les branches laisse toujours des plaies... toujours. Pendant que c’est encore tolérable, ta main libre plonge dans ta poche pour en sortir ton portable, que tu déverrouilles. Une fois l’application contacts ouverte, puis nouveau contact, tu le tends à Kaori. « Si vous voulez, vous pouvez ajouter votre numéro. » Ça passera le temps.

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#12
Terminé21.07.19 22:46
Under my shell
Rizzen ∞ Kaori
Je n'en reviens toujours pas de ce que cet homme fait pour moi alors qu'on se connaît à peine. Il y a donc des personnes généreuses dans ce monde. J'en ai rencontré plein après, mais ma nouvelle rencontre avec mon chef a tout obstrué si bien que j'avais déjà presque oublié. Mais Rizzen m'a rappelé qu'il existait bel et bien des bonnes personnes capables de faire des choses si incroyables pour des inconnues.
- Vous devriez moins vous excuser, vous ne m’avez rien fait. 
Je soupire en baissant la tête. Il a raison, je ne cesse de faire cela. Même dans ma vie, je ne cessais de faire cela. Si certains trouvaient ça mignon, d'autres trouvaient ca clairement agaçant. Et puis il y a eu les humiliations, où je devais m'excuser d'être ce que j'étais, d'aimer ce que j'aimais... Dans l'espoir qu'ils me laissent tranquille, mais ça n'a jamais été vraiment concluant. Alors, peut-être que je devrais moins m'excuser oui... Je n'avais rien fait non plus, et pourtant je le faisais naturellement, mais quand j'y pense je me sens bête... Un pauvre bouc émissaire qui ne faisait même pas pitié un tant soit peu... Le monde est vraiment cruel.
- Vous m’avez déjà remercié, plusieurs fois.
C'est vrai, mais j'ai toujours la sensation que les mots sont insuffisants. Ce sont les actions qui comptent. Comme son action actuelle, qui compte bien plus que n'importe quoi en cet instant. Et pourtant quand je me tourne vers lui, il a un léger sourire aux lèvres, comme amusé. Il trouve peut-être que je suis agaçant, seulement je crois qu'il m'apprécie. Un sourire un peu plus grand se dessine sur mon visage.
- Mais vous pouvez me payer un verre un jour, ça m’irait.
Et voilà un immense sourire. Alors il veut bien me revoir, et il veut bien que je lui offre un verre pour le remercier ? Une action qui vaut plus que les mots ?
- はい !, je dis avec entrain !
- Je vous conseille de ne pas regarder, ça ne sera pas beau à voir quand la canne se décrochera.
- Déso... D'accord, je murmure en détournant le visage, ne voulant pas le déranger.
J'aurais voulu m'excuser encore mais je m'en voudrais d'arriver au point de l'agacer. Alors je me suis rétracté pour finalement l'écouter et ne pas regarder. J'ai bien senti que cela allait être douloureux et je ne veux pas imaginer l'état de son bras après un tel effort. Il faudra plus d'un verre pour le remercier. Un deuxième, un repas (une amitié à naître...) Je vois soudainement un portable se glisser sous mon visage. Je fronce les sourcils, ne comprenant pas vraiment ce qu'il recherche.
- Si vous voulez, vous pouvez ajouter votre numéro.
Vraiment ? C'est vraiment en train de se passer ? Je souris encore une fois et entre mon numéro. J'ai l'impression d'être comme un enfant qui vient de se faire un ami, ou alors le nouveau qui trouve enfin avec qui parler. Rizzen serait la personne populaire alors que moi je suis clairement le wangta de service. Et il vient à mon secours et devient encore plus populaire. A nous deux, on ferait une super série. Mais nous sommes dans la vraie vie, ou du moins la vraie mort. Et c'est agréable d'avoir trouvé quelqu'un qui semble avoir mon âge (même si le physique ne veut rien dire ici).
- Je... Je suis heureux que vous vous soyez arrêté... Ma réaction était excessive et je m'en veux... J'aimerais bien devenir comme cette pousse que vous m'avez montré tout à l'heure... Vous pourriez m'aider ?.. J'en demande certainement beaucoup mais... je crois que j'ai besoin de savoir que quelqu'un est de mon côté...
J'ai envie de le regarder mais je m'abstiens. Je ne veux pas qu'il se sente vexé alors qu'il m'a demandé de détourner le regard.
- Vous... Vous connaissez peut-être quelqu'un à qui je pourrais parler... Je... Je crois que j'ai besoin d'aide...
Peut-être qu'il saura me renseigner sur ce monde, s'il y a des gens spécialisés. Il doit bien y avoir des psy mais peut-être qu'il y a quelque chose de particulier, je n'en sais rien... Et puis, si jamais il ne sait pas, ce n'est pas très grave... Je finirais pas trouver moi-même, je pense...

Spoiler :

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#13
Terminé26.07.19 8:21
Under my Shell...
Tu comprends que Kaori avait besoin de te remercier plus que par les mots prononcés, alors la proposition pour prendre un verre t’a semblé être une bonne façon de répondre à ce besoin. Puis, ça sera une sortie qui se veut détendue et agréable. En tout cas, le jeune homme y répond avec entrain, c’est le moins qu’on puisse dire. « Parfait. » Ton sourire revient, disparu quand la douleur s’est faite plus vive. Ça sera de pire en pire, tu le sais. Voilà pourquoi tu préviens ton interlocuteur pour qu’il soit au courant, ne sait-on jamais si la vue du sang l’indispose. Il a failli s’excuser une fois de plus, mais s’est rattrapé pour acquiescer. Il n’avait pas besoin de se détourner de cette façon cela dit. T’en viens à te dire qu’il prend tout trop au pied de la lettre. À croire que tu vas le réprimander s’il jette un coup d’œil. Tu veux surtout éviter un malaise ou quoi que ce soit qui y ressemble. Là, appeler Rik deviendrait réellement nécessaire. Et il ne se priverait pas de passer des commentaires comme quoi il ne te reconnaît plus. Il est vrai que ce n’est pas dans tes habitudes d’être altruiste avec des étrangers. Voilà peut-être le début d’un renouveau pour toi, le début d’une piste à suivre pour profiter de cette vie? Du moins, en profiter plus qu’en ce moment.

Mais cet étranger-là te semble être une bonne personne à qui il arrive de mauvaises choses, puis tu comprends sa situation avec la prothèse. C’est une chance que tu en as plus qu’une. Et dès que ce sera possible, tu comptes en avoir une troisième. Pour ça, il faudrait que tu parviennes à vendre plus de potions, mais aussi à obtenir une licence. Finir les cours est essentiel. Doucement, il y a de plus en plus de projets qui se concrétisent, des projets qui te sortent à petits pas de ta déprime et de tout ce côté amorphe qui ne te correspond pas.

Mais pour le moment, ta concentration va vers ton bras et ta main. Elle va vers Kaori, tandis que tu lui tends ton portable, apportant la précision du pourquoi. C’est agréable de voir qu’il y répond positivement. Ton visage s’anime d’un léger sourire, puis tu récupères ton téléphone. T’allais pianoter un court SMS pour qu’il ait aussi ton numéro, mais il prend la parole. Il e demande de l’aide, d’être présent pour que de pousse, il passe à arbre. Malheureusement, tu n’es pas un professionnel... Alors tu peux être un ami, une personne sur qui on peut compter. D’ailleurs, il semble s’en rendre compte puisqu’il te demande ensuite si tu connais quelqu’un à qui il pourrait parler. Un court sourire amusé étire tes lèvres, se changeant en grimace. La douleur devient de pire en pire. T’exprimer deviendra plus difficile. « Je ne sais pas si j’ai ce qu’il faut pour aider, mais je peux vous proposer d’être là. » Dans le sens de disponible, de présent, dans une certaine mesure évidemment. Il ne te faut pas mettre ta vie de côté, pas alors que tu amorces de réelles mises en action. Ce qui te manquait cruellement depuis ta mort. « J’ai du temps de libre hors des cours, et quand je ne m’amuse pas avec des potions », mentionnes-tu en riant brièvement.

Un rapide coup d’œil vers ton bras t’indique que les racines en sont à mi-chemin. C’est plus rapide que d’habitude. Ce n’est pas plus mal, voilà un signe d’évolution dans le bon sens. « Et je connais effectivement un psychologue à l’Agence. Leone Chiaramonte. » Bien que cela fasse désormais un an que tu le côtoies, ton accent japonais est toujours aussi fort lorsque tu prononces son nom de famille, même si tu tentes de reproduire au son. « Je peux vous écrire son nom dans un SMS. » Ça sera sans doute plus simple ainsi, en effet. Ensuite, tu hésites à donner plus d’informations, mais tu n’as pas envie de vendre à quel point tu as des sentiments forts pour le thérapeute. « Vous pouvez lui faire confiance, je suis convaincu qu’il parviendra à vous aider. » Il va falloir que tu lui demandes un pourcentage, si tu commences à lui ramener des patients. Cette idée te fait presque rire.

Avec tout cela, tu réalises que les jeunes morts sont toujours aussi mal accompagnés... Ils sont laissés à eux-mêmes. Un peu comme toi, bien que tu aies eu la chance, si on peut le dire ainsi, de bénéficier d’une sorte de suivi à cause de ton amputation. Sauf que ça s’arrêtait à ça, à la réadaptation, à l’ajustement de la prothèse, à des conseils pour nettoyer la plaie au début, rien de plus. C’est un gros manque, un manque qui pourrait te donner une idée, si tu te l’accordes... « Ce monde manque vraiment d’intervenants pour l’intégration des nouveaux morts... » Elle est juste là, l'idée.

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#14
Terminé30.07.19 18:13
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Rizzen ∞ Kaori
- Je ne sais pas si j’ai ce qu’il faut pour aider, mais je peux vous proposer d’être là. J’ai du temps de libre hors des cours, et quand je ne m’amuse pas avec des potions.
Son rire semble si sincère, cela est si agréable à entendre. Mon cœur se serre légèrement alors qu'un sourire naît sur mon visage.
- Ca serait sympa oui... Vous faites des potions ? Vous êtes vraiment une personne étonnante. Et puis, quand j'aurais de quoi réparer ma prothèse, je pourrais en acheter une pour faire du sport avec vous. Ca pourrait être amusant...
Enfin, cela va me prendre des mois mais bon, c'est plutôt intéressant d'avoir un objectif plutôt que de broyer du noir. Mais pour cela il faudrait aller au boulot et faire encore plus de dessin. J'étais sur le chemin du boulot d'ailleurs, avant de finalement m'arrêter. J'ai l'impression que je n'irais pas non plus. Ca vaut peut-être mieux, je n'ai pas très envie que les autres me voient dans cet état. Je ne veux pas qu'ils me regardent avec pitié, qu'ils observent mes bleus et même puissent voir ceux sur tout mon corps. Je ne voulais plus montrer que j'étais faible, et pourtant c'est clairement raté...
Mais je pense réellement ce que j'ai dit. Je veux être comme cette pousse, je suis fragile, mais j'aimerais me redresser pour arriver à quelque chose. Et j'aimerais qu'il m'aide comme il vient de me proposer de faire. Le seul point positif dans cette mort est de rencontrer des nouvelles personnes avec qui je peux essayer d'être moi, tout en me cachant un peu pour ne pas vivre de nouvelles humiliations... Je crois que je viens pourtant de me faire un ami, il a même dit qu'on irait boire un verre, c'est une bonne chose je crois. Et peut-être qu'un jour je lui dirais qui je suis réellement et qui sais, il ne me rejettera peut-être pas...
- Et je connais effectivement un psychologue à l’Agence. Leone Chiaramonte. Je peux vous écrire son nom dans un SMS. Vous pouvez lui faire confiance, je suis convaincu qu’il parviendra à vous aider.
Je me mordille la lèvre inférieure nerveusement.
- J'aimerais bien s'il vous plaît... J'ai toujours tout porté tout seul... Je crois que j'ai une charge trop lourde sur les épaules et sur le cœur. J'ai besoin d'aide..., je répète plus doucement, presque pour moi-même.
Les policiers dans ma vie n'ont rien voulu faire, je n'ose même pas aller voir ceux de ce monde par peur d'un nouveau rejet. Alors peut-être que si je parle à un pro, cela m'aidera à aller de l'avant. Peut-être que lui m'aidera à arrêter mon chef. Peut-être que lui saura me faire oublier cette peur, faire cesser les cauchemars et me permettre d'accéder à une part de bonheur, aussi mince soit-elle...
- Ce monde manque vraiment d’intervenants pour l’intégration des nouveaux morts...
J'hoche doucement la tête. Quand j'y pense, je me dis que les personnes qui se suicident devraient voir quelqu'un, même celle qui meurt tout simplement. C'est un traumatisme si grand que cela devrait être automatique... Après il y a certainement un manque d'effectifs... Mais alors peut être au moins une séance pour déterminer si la personne en a besoin ou pas... J'en avais besoin, mais tout seul je n'ai jamais osé faire le premier pas, avant aujourd'hui.
- Quand je suis arrivé dans ce monde, je ne voulais pas être ici... J'avais peur que tout recommence, on m'a dit que c'était possible, mais que je devais m'amuser... Mais ca recommence et je ne m'amuse pas... Pourtant c'est le but de ce monde non ? Alors pourquoi personne ne vérifie que tout le monde s'amuse...
Je soupire avant de secouer la tête, me disant que je parle beaucoup trop.
- Pardonnez mes idées négatives... j'aurais juste préféré ne jamais venir ici, je crois...
Je garde les yeux détournés, cette fois plus pour moi que pour Rizzen. Je le sens, depuis que je l'ai revu je ressens cette part de noirceur revenir en moi. Je ressens la dépression venir, les envies suicidaires que je ne pourrais jamais assouvir dans ce monde. Les prochains jours à venir risque d'être compliqué...
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#15
Terminé03.08.19 8:55
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Après avoir proposé d’être présent, à défaut d’être réellement en mesure de l’aider — d’autant plus que tu ne sais pas ce qui le met dans un tel état — Kaori a une réaction un peu plus positive. « C’est le travail des nécromanciens de faire des potions. Disons que je me spécialise dans celles pour l’apparence... » Et ce n’est pas par choix, manques-tu d’ajouter. Néanmoins, tu n’as guère l’envie de parler de ta mésaventure avec Kyo. Tu n’as jamais voulu transformer qui que ce soit en zombie et tu n’as pas l’envie d’être jugé pour cet acte involontaire. Tu te sens déjà assez coupable sans avoir l’avis des autres à ce propos... Ça ne s’atténue pas vraiment avec le temps. « Si vous avez l’envie de faire du sport, ça me fera plaisir de vous y accompagner. Ou pour prendre un verre, qu’importe », termines-tu sur un sourire. Ça ne te fera pas de tort de sortir un peu plus, d’avoir de nouveaux contacts. Puis, de toute évidence, ça ne lui fera pas de tort non plus à Kaori.

Par la suite, tu mentionnes le nom de Leone comme psychologue, ayant confiance en lui pour aider ton interlocuteur avec ses problèmes. En espérant qu’il ne franchira pas les limites du raisonnable avec lui... Ça te rendrait un peu... jaloux qu’il le fasse. Rapidement, tes doigts pianotent sur ton portable, envoyant le SMS avant d’oublier. L’appareil retourne dans ta poche tandis qu’une nouvelle plainte menace de franchir tes lèvres. Tes paupières se ferment quelques instants, puis ta voix se laisse entendre, douce. C’est un moyen de ne pas montrer que les racines qui bougent sous ta peau te font souffrir. « On ne peut pas tout porter seul. J’ai essayé moi aussi, sans doute pour un sujet bien différent du vôtre, et ça ne m’a pas vraiment réussi... » Tu croyais avoir atténué la rage de ton amputation, réduis au silence tous les mauvais sentiments que cela te procurait... C’était faux. Ça avait déplacé temporairement le problème, rien de plus. « J’ignore si je peux faire quelque chose pour aider en attendant que vous puissiez avoir votre rendez-vous, mais avec tout ce que j’ai pu voir ou vivre dans le cadre de mes voyages à travers le monde pour les compétitions sportives, il n’y a rien qui puisse me choquer. »

Tes paroles seront peut-être rassurantes. En tout cas, tu ne forceras pas si ce n’est pas le cas. Ça ne donnerait rien de positif et si tu es certes curieux, insister ne fait pas partie de ton caractère. T’en viens ensuite à trouver dommage qu’il y ait tant de nouveaux morts laissés à eux-mêmes, que le manque d’intervenants soit si flagrant. Tu remarques que Kaori hoche la tête en réponse. Suite à ses mots, il te faut admettre que tu ne sais pas vraiment quoi dire, sur le coup. Mais il s’excuse une fois de plus, te faisant presque soupirer. « C’est difficile de s’amuser et d’avoir envie d’être ici quand quelqu’un nous fait du mal. Je peux comprendre ça. » Tout comme tu ne t’amuses pas de souffrir à cause de l’utilisation de ton pouvoir. Le tien est plus puissant et utile que d’autres, alors il semblerait que la contrepartie soit plus importante. Un souci d’équilibre dans ce monde, alors que sur d’autres aspects, cet équilibre laisse réellement à désirer...

Les racines continuent leur progression, l’intérieur de ta main devenant de plus en plus douloureuse. Une première goutte de sang tombe par terre. Pour te changer les idées, il vaut mieux parler. « Il y a des activités qui vous passionnent, que vous avez envie de faire ici? Ça aide toujours à chasser les pensées négatives. » C’est un début, bien que ça ne chassera pas la mauvaise personne... Cependant, il est dans un scénario perdant s’il n’est pas en mesure de se défendre ou même de l’envisager. Pour ça, il n’y a que lui qui peut y remédier.

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#16
Terminé13.08.19 20:33
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Rizzen ∞ Kaori
Alors que tout commençait mal, c'est devenu agréable de lui parler. C'est étrange quand on se dit qu'au début je voulais tout simplement me cacher, ne pas lui faire perdre son temps surtout. Et puis je l'ai rejeté, par peur de son rejet à lui. Impossible de lui dire qui je suis réellement sans crever de trouille des répercussions que cela peut avoir. Je n'essaye même plus, je me cache totalement pour pouvoir tenter de vivre une vie normale, une vie où on ne me voudrait pas de mal. Mais se cacher signifie aussi vivre terriblement seul. Impossible de me confier, impossible de parler de ceux que j'aime, impossible de trouver l'amour en sommes. Le monde de l'au-delà semble plus ouvert cependant sur la sexualité et sur l'amour en général. Tant que c'est de l'amour, peu importe le sexe de l'autre. Mais moi je n'ai pas encore passé ce stade.
Oui, cette conversation devient agréable, et j'ai besoin de le remercier bien plus qu'avec des mots. Choses qu'ils semblent comprendre aisément et qu'il accepte par la même occasion. C'est agréable de faire de nouvelle rencontre, et peut-être qu'avec un travail sur moi-même, je pourrais me confier à lui, aux autres aussi...
Enfin, chaque chose en son temps.
- Si vous avez l’envie de faire du sport, ça me fera plaisir de vous y accompagner. Ou pour prendre un verre, qu’importe.
Cela nous ramène presque au début de la conversation et j'hoche la tête, toujours un léger sourire aux lèvres.
- Dès que je pourrais me racheter une prothèse, j'économiserais pour une sportive. Je pense que ça me ferait du bien, non seulement mentalement, mais aussi corporellement.
Je n'ai jamais été spécialement sportif, ma nature fait que je suis grand, et svelte. Je peux manger autant que je veux, je ne grossirais pas spécifiquement. Cependant, à la fin de ma vie j'ai réussi à devenir plus maigre encore. C'est dire que ne pas manger a nui à ma santé... Mais c'était si moindre comparé au reste.
- On ne peut pas tout porter seul. J’ai essayé moi aussi, sans doute pour un sujet bien différent du vôtre, et ça ne m’a pas vraiment réussi... J’ignore si je peux faire quelque chose pour aider en attendant que vous puissiez avoir votre rendez-vous, mais avec tout ce que j’ai pu voir ou vivre dans le cadre de mes voyages à travers le monde pour les compétitions sportives, il n’y a rien qui puisse me choquer. 
Je baisse la tête. Non, on ne peut pas tout porter tout seul, et pourtant je continue de le faire. Alors je pense avoir réellement besoin d'aide. J'ai besoin de quelqu'un pour discuter sans qu'il me juge. Du moins, je l'espère.
- J'ai si peu voyagé de mon vivant. Je pourrais remédier à cela ici...
Mais je commence à me confier à lui, sans réellement m'en rendre compte. Mes idées négatives refont surface. Je ne voulais pas être ici. Je voulais en finir, tout simplement. Nous sommes censés nous amuser, et si c'était le cas au début, ce n'est absolument plus le cas. Que faire lorsqu'on ne s'amuse plus alors que le roi nous l'a ordonné.
- C’est difficile de s’amuser et d’avoir envie d’être ici quand quelqu’un nous fait du mal. Je peux comprendre ça.
Je me fige littéralement. Bien sûr qu'il sait que quelqu'un me martyrise et que c'est pour cela que je ne m'amuse pas. Je suis la victime d'un être abominable, et j'en souffre autant physiquement que mentalement. Je garde le visage légèrement tourné, ne voulant pas déranger Rizzen ou le mettre mal à l'aise. Mais cela me permet aussi de me cacher, certainement.
- Dit à voix haute... Ca rend la chose si réelle... Pourtant je crois que je m'amusais avant son arrivé.
Mais impossible d'en dire plus. C'est déjà assez terrible d'être une victime et une personne faible.
Il me demande alors s'il y a des activités que j'aime faire, et la vérité et que je ne pense qu'à une chose.
- J'aime dessiner... J'ai toujours aimé cela. J'étais architecte, mais en arrivant ici j'ai eu envie de dessiner la vie. Plutôt étrange quand on pense au fait qu'on est mort. Le dessin est mon échappatoire, mais aussi ma façon de m'exprimer. Je crois que ce que j'aime aussi c'est rencontrer de nouvelles personnes... Des personnes qui ne me connaissent pas pour qu'ils se fassent leur propre opinion plutôt que de suivre ce que les autres pensent de moi... Vous devez trouver mes paroles étranges... Disons qu'on m'a jugé sur quelque chose dont je ne suis pas coupable, rien d’illégal si ça peut vous rassurer. Juste quelque chose qui ne plaisait pas. On ne me voyait même plus mais on voyait ce quelque chose qui semblait entièrement me définir. C'était injuste... Alors je crois que je veux rencontrer de nouvelles personnes, je veux voir le monde, je veux voir les gens qui ont du cœur et qui sauront m'apprécier tel que je suis... Belle utopie non, je murmure un brin défaitiste. Et vous, vous continuez le sport, ça vous permet de voyager encore ou non ?
Il a l'air d'avoir une vie si passionnante. Rien qu'en le regardant, je me doute qu'il doit sortir, avoir des amis, des personnes sur qui compter.  Il ressemble à ses sportifs populaires dans les écoles, ou encore dans les films. Je joue sur les clichés, c'est moche, mais il semble assez confiant et c'est le genre de personnes que tout le monde adore, non.
- Vous devez avoir vu tellement de choses. Je sens que vous avez plein d'anecdotes à raconter. Mais peut-être vaut-il mieux garder cela pour quand on ira boire un verre non, je demande en souriant.
Il est vrai que je parle beaucoup trop. Et si après on n'avait plus rien à se dire. Même si, étonnement je pense que ça ne serait pas le cas.
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#17
Terminé18.08.19 5:35
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C’est la première fois que tu peux discuter en ayant poussé ton pouvoir à ce point. Tu évites devant Rikchasz, pour ne pas l’inquiéter plus que nécessaire face aux blessures que ça te provoque. Ainsi, tu es la plupart du temps seul avec la douleur, ayant dans ton autre main ce ridicule ourson en peluche que ton frère t’a offert il y a plus d’un an. Le serrer contre toi soulage un peu. Ou alors ce n’est qu’un effet placebo. Bref, Kaori t’informe qu’il économisera dès qu’il le pourra pour une prothèse sportive. « L’activité physique, c’est libérateur. » Tes mots expriment un vécu, ton vécu. « Par contre, je ne dis pas non à d’autres activités ou sorties. » Il est vrai que ta vie se résume au sport. Tes centres d’intérêt sont limités. Tu ne te connais pas sur ce point, ayant tout à découvrir. Puis ce n’est pas Rik qui peut t’aider, il a repris sa vie professionnelle, bien qu’à un rythme moindre. Lui non non ne laissait pas de place aux loisirs, donc comment pourrait-il t’en faire découvrir?

La conversation dévie vers ce besoin d’aide flagrant du côté de Kaori. Tes mots sont criants de vérité, criants de vécu. Pourquoi cherches-tu tant à l’aider? Ça ne te ressemble pas vraiment, au fond. On dirait que ce monde, dans la mort, te change peu à peu. Après tout, tu n’as plus à tenir une façade. Ce besoin d’être présent pour l’autre fait en sorte que tu es tout de même en train d’utiliser ton pouvoir à un niveau auquel tu es rarement allé volontairement. Donc, ta déception est presque palpable en entendant la réponse du jeune homme aux cheveux gris. Il te parle de voyage, sérieusement? C’est tout? Tes iris viennent le fixer quelques instants, attendant la suite. Au final, ce n’est plus tout à fait dans le même sujet. Ton agacement s’estompe. Il vaut mieux, sachant que tu peux manquer de tact, et plus encore à cause de la douleur sur tout ton bras, mais surtout ta main. Difficile de manquer sa réaction quand tu mentionnes le fait qu’il ne s’amuse pas à cause d’une autre personne. Ton regard retourne vers lui durant une poignée de secondes, se détournant ensuite pour rester fixer sur la progression des racines sous ta peau. Bientôt fini... le pire est à venir.

Il s’amusait avant l’arrivée de la personne problématique. Ça ne t’étonne pas. Au lieu de relancer sur ce sujet, tu optes pour une autre approche. En apprendre plus sur ses loisirs pourrait te permettre de le guider, après tout. Ou de l’encourager à poursuivre. Et ça tombe sur le dessin. Tu n’es pas sûr d’avoir la fibre artistique en toi. En fait, tu ne t’y es jamais penché. Un peu tard pour apprendre, mais il te reste encore des siècles et des siècles de vie — m’enfin de mort — à vivre. Au début, c’était plutôt agréable de l’entendre parler, mais quand il migre vers ce désir de rencontrer de nouvelles personnes, c’est tout de suite différent. Tu te redresses, le fixant. Tes sourcils se froncent tandis que Kaori commence à te parler, à demi-mot, de ce qui lui est arrivé. Le summum est quand il mentionne vouloir voir des gens qui ont du cœur et qui sauront l’apprécier. Ton expression faciale est complètement fermée. L’agacement ne partira pas de sitôt, même s’il poursuit sur sa lancée. Il ne se rend vraiment pas compte, hein? Ou c’est volontaire? Il vaut mieux ne pas envisager le second cas...

« Je ne voyage plus, et je ne suis plus un athlète pro. C’était de mon vivant, j’ai été amputé après ma mort. » Le ton distant et neutre indique clairement qu’il y a un souci. Souci que tu ne veux pas laisser traîner, ce n’est pas ton genre. « Il faut que je demande, vous avez conscience de ce que vous venez de me dire? » Il s’agit d’une question plutôt théorique à laquelle tu n’attends pas vraiment une réponse. Du moins, ta voix se fait de nouveau entendre avant que ton interlocuteur puisse placer le moindre mot. « C’est bien le dessin, ce n’est pas le problème. Ce qui l’est, c’est de me parler à demi-mot. Dites-moi clairement si je vais trop loin quand je vous propose de l’aide ou que je me montre curieux, ou soyez clair dans vos propos. La demi-mesure est juste chiante. » Ton regard revient vers ton bras, tandis qu’un soupir franchit tes lèvres. Tes mots manquent de tact, tu le sais. Néanmoins, la douleur n’aide pas. La canne se détachera de ta main sous peu. Les gouttelettes de sang sont de plus en plus grosses et de plus en plus fréquentes. « Et c’est vexant de se faire dire « je veux voir les gens qui ont du cœur et qui sauront m’apprécier tel que je suis » quand je suis en train de me blesser pour vous. » Cette fois, ton intonation est rude. D’un geste sec, ta main libre attrape la canne à la base, près de ton autre main, puis tu tires. Tes dents se serrent ensemble, un grognement t’échappe. Les dernières racines te lâchent, créant une large plaie dans le creux de ta main. « Terminé », dis-tu en manœuvrant légèrement la canne, posant le bout ensanglanté par terre et laissant le manche reposer sur le banc, entre Kaori et toi.

Tu détestes réellement quand l’agacement prend le dessus sur la raison. Ça a tendance à te rend plus agacé et c’est un cercle vicieux. Pour aider à te calmer, tu sors ces mouchoirs que tu avais dans tes poches pour les enrouler autour de ta main blessée. Un nouveau soupir remonte ta gorge. « Je suis désolé de la façon dont je viens de vous parler. J’étais agacé et je souffrais. J’ai été vexé, aussi. J’aurais pu vous le dire d’une meilleure façon que ça. » Pourvu que cela suffise à repartir sur des bases saines. Après tout, ça arrive à tout le monde de se vexer.

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#18
Terminé20.08.19 11:52
Under my shell
Rizzen ∞ Kaori
- Il faut que je demande, vous avez conscience de ce que vous venez de me dire?
Je fixe un point invisible, sentant sa colère alors que je repense à mes dernières paroles.
- C’est bien le dessin, ce n’est pas le problème. Ce qui l’est, c’est de me parler à demi-mot. Dites-moi clairement si je vais trop loin quand je vous propose de l’aide ou que je me montre curieux, ou soyez clair dans vos propos. La demi-mesure est juste chiante. Et c’est vexant de se faire dire « je veux voir les gens qui ont du cœur et qui sauront m’apprécier tel que je suis » quand je suis en train de me blesser pour vous. 
Et ce qu'il me dit me vient comme une claque à la figure. J'ouvre de grands yeux alors que les larmes sont toujours là, prêtes à couler sur mon visage.
 Alors je crois que je veux rencontrer de nouvelles personnes, je veux voir le monde, je veux voir les gens qui ont du cœur et qui sauront m'apprécier tel que je suis... Belle utopie non
Utopie... J'ai utilisé ce mot comme si cela ne pouvait exister. Alors qu'il a raison. Il s'est arrêté pour me demander si ça allait. Je lui ai dit qu'il devait profiter de sa journée, et me laissé mais il est resté. Lorsque j'ai été vexant, il est venu vers moi et m'a serré contre lui alors que je pleurais à chaude larmes. Nous nous connaissons depuis même pas une heure, et il a montré plus de bonté que n'importe qui ces derniers mois. Et moi, je lui jette ça à la figure... Je me sens rougir, énormément, de honte, de colère envers moi-même. Je hais cette personne que je deviens à cause de lui, mais peut-être que j'aurais dit la même chose ne étant moi non ? Oh non... Je ne veux pas devenir ce genre de personne... Comment j'ai pu lui dire cela, comment j'ai pu...
- Je... J...
Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit, de toute façon je ne sais même pas quoi dire tant j'ai honte... Qu'il reprend la parole pour dire un mot, sec, douloureux.
- Terminé.
Je tourne légèrement la tête alors qu'il dépose la canne entre nous deux. Je remarque le sang au sol et je me sens encore plus mal à l'aise face à mes propos. Je ne mérite pas sa bonté, je ne mérite pas son don, je ne mérite pas sa canne... Mais je sais que si je lui dis cela, il s'énervera encore plus. Alors... Pour me faire pardonner je pourrais lui dire la vérité... Peut-être pas toute la vérité mais... Un morceau...
- Je m'en veux terriblement pour mes propos... Vous avez raison, je n'ai pas réalisé et je suis honteux d'avoir osé vous dire cela.
Je soupire avant de finalement me lancer :
- Lorsque j'étais encore vivant, une rumeur a circulé sur moi au travail... Une rumeur vraie, mais qui ne méritait pas tout ce que j'ai subi. On s'est mis à m'insulter, me frapper, mon bureau était couvert d'insultes, je recevais des mails menaçants, des menaces de mort aussi... Après six mois ainsi, j'ai fini par mettre fin à mes jours... J'ai vu le pire visage de l'Homme et je suis maintenant effrayé de me retrouver de nouveau face à lui. La bonté me fait peur aussi, parce qu'ils étaient bons avec moi avant que la rumeur circule. Je ne dis pas que vous êtes comme eux, mais le traumatisme est toujours présent. J'ai peur que cette bonté que vous me donnez me soit reprise violemment et je m'en excuse...
- Je suis désolé de la façon dont je viens de vous parler. J’étais agacé et je souffrais. J’ai été vexé, aussi. J’aurais pu vous le dire d’une meilleure façon que ça.
Je secoue légèrement la tête avant de sourire timidement.
- Vous avez raison, et je suis heureux que vous l'ayez fait. Alors maintenant, laissez-moi vous aidez à mon tour, pour vous remercier et pour preuve que je veux changer.
Il saigne, et cela me serre le cœur. Il n'aurait pas dû faire cela pour moi, et pourtant il l'a fait sans aucune hésitation. Je n'ai pas de don, je n'ai pas de pouvoir, mais je veux être présent. Alors je saisis le pommeau de cette nouvelle canne, et je me redresse avec force.
- Allons à la pharmacie maintenant pour vous soigner, je dis avec fermeté, lui tendant ma main libre.
Un léger sourire aux lèvres, je sens que j'ai rencontré quelqu'un qui valait la peine, quelqu'un à qui je devais accorder ma confiance et qui mérite que je me livre un peu plus. Quelqu'un qui sait me montrer que l'Homme peut être bon, et que je ne dois pas perdre espoir.
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#19
Terminé22.08.19 4:02
Under my Shell...
Tu n’es pas une personne qui a particulièrement le sang chaud. Les pertes de contrôle ne sont pas courantes chez toi. Ta maîtrise de toi-même est bonne, les sentiments négatifs ne l’emportant que rarement, que dans des situations particulières. Ou pour de gros problèmes qui te plongent dans un état de désespoir, comme ton amputation. Néanmoins, il y a des choses qui t’agacent sincèrement et pour lesquelles c’est difficile de composer avec. La contrariété se fait alors forte et elle finit par s’exprimer, malheureusement elle ne le fait pas toujours de façon adéquate. Très rarement même. Cette fois, ce n’est pas ardu de te rencontre compte que tes mots ont choqué. Du moins, ils ont frappé de plein fouet leur destinataire. Ce n’était pas vraiment ce que tu voulais, mais tu as dit ce que tu avais à dire. Il le faut aussi, juste le faire correctement. Ton regard ne va pas vraiment vers Kaori, restant rivé sur la progression des dernières racines. Il y a du progrès sur le temps que ça prend, mais aucun sur le niveau de douleur ou de blessures... Néanmoins, malgré tout le jeune homme reste dans ton champ de vision alors tu peux constater qu’il semble agité. Ou en tout cas, qu’il essaie de savoir quoi te répondre. Pour le moment, tu ne t’en préoccupes pas puisque ta main vient arracher les quelques racines qui restent, posant la canne manche sur le banc. Enfin, c’est terminé. Ce que tu ne manques pas d’annoncer d’une manière assez sèche.

Pendant que recouvre ta main avec les mouchoirs dans l’espoir de ne pas trop voir le saignement, et aussi de le contrôler quelque peu, Kaori parvient à te parler. Ton regard revient vers lui, l’écoutant. Il réalise ce qu’il a dit, se disant honteux de ça. Ensuite, il te parle de la rumeur qui a circulé sur lui au travail, t’expliquant donc pourquoi il doute, pourquoi il a peur ainsi que comment il est mort. Quelques déductions te viennent à l’esprit, mais ne souhaitant pas le bousculer plus que tu as déjà pu le faire plus tôt, tu t’abstiens d’en parler. « Je n’ai aucune raison d’agir différemment avec vous. » Cette fois, ton intonation est plus douce, bien qu’elle laisse entendre la souffrance que tu subis à cause de la large plaie dans le creux de ta main. « Qui vous êtes, ce que vous aimez, ce que vous détestez, je n’ai pas à en juger. Si ça ne me plaît pas, c’est un terme à la relation et c’est tout. » Tu essaies de dire que ce n’est certainement pas toi qui persécuteras qui que ce soit, espérons que tu te sois fait comprendre. Tu en profites ensuite pour t’excuser de la façon dont tu as parlé. Parce que c’était rude, et qu’à ton sens, il y avait d’autres moyens de le faire comprendre sans être si dur dans tes propos.

C’est un peu surprenant qu’il te donne raison, mais ça ne l’est pas qu’il manifeste l’envie de t’aider pour te remercier. Ton visage arbore alors un léger sourire qui se fait un peu plus grand en le voyant se relever grâce à la canne que tu viens de fabriquer. « Bonne idée », réponds-tu en te saisissant de sa main avec celle qui n’est pas blessée. Par contre, tu te lèves en utilisant surtout la force de tes abdominaux et de tes cuisses, pour ne pas le faire basculer. Une fois debout, la réalité te rattrape. Tes paupières se ferment, ta gorge réprime une envie de vomir. Avec toutes les émotions négatives, tu en chassais ce malaise avec le sang. Maintenant que tu as vu en te levant que les mouchoirs sont presque déjà tout rouges... « Je dois vous dire que j’ai un malaise avec le sang. » Tu ouvres les yeux, le fixant sans regarder ta main amochée. Ton visage blêmit, la pression descend d’un coup. « D’habitude, j’ai des potions de soin quand j’utilise mon pouvoir. » Il faut que tu cesses de parler. Orgueilleux, tu tentes de discipliner ton esprit et d’avancer sans attendre. Quelle mauvaise idée... Le sol semble tourner sur lui-même, tes jambes deviennent molles. Tu le sais maintenant, tu subiras les effets de ta phobie. Pour t’en sortir, il va falloir que tu ne voies plus du tout ta main. En attendant...

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À quel point la phobie de Rizzen l'affecte ? :
Maîtresse de la mort
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