Melon pan & Kitsune

J'aime les gens, surtout ceux qui sont comme moi. Ou qui me comprennent. Bon, ils sont si rares qui j'ai l'impression de faire du Shiny Hunting. Sauf que ça se choppe dans les pokéball les gens. Il y a tant de mangas qui traite de cet univers. Pokémon, c'est un anime long, très long. Je regarde souvent quand j'ai rien d'autre à voir. Ou quand j'ai envie de retourner en enfance, en quelque sorte. Le scénario est tellement vu et revu que ça me lasse très vite. Je regarde un épisode puis j'en ai marre. Mais je suis là pour autre chose. Être vampire avait de sacré désavantages, le premier étant que la nourriture ne nourrissait plus. C'était de l'extra. Le sang était ma seule source d'apport d'énergie et je pouvais tenir quelques jours sans boire. Alors qu'avant, bah je sautais que rarement un repas. Ça me manquait souvent. Ce genre de chose. Le goût de la nourriture se transmettait un peu par le sang. Mais c'est connu, les gens comme moi, ne mange pas très équilibré. Du moins ceux qui le font sont assez rare. J'avais envie de sucre. J'aimais le sucré. Je reste un grand enfant. Et mordre dans une sucrerie pouvait être comique. Surtout si mes crocs s'en mêlait. J'aime mon second père. Et n'est ça qui allait me faire avancer. Alors que je tournait en rond un peu comme perdu dans une illusion d'un d'un mage de Fairy Tail. Non je me trompais de fandom. Hum, plus Negima. Alors que je suis en train de réfléchir, une douce odeur m'interpelle. Ça sentait la tarte. Guidé par la senteur, je me retrouvais devant une camion, il était décoré de pattes d'animal. En lisant les inscriptions, il souriait. Il se demandait qui tenait un tel restaurant sur roues. Bon, c'est plus des gâteries qu'un vrai resto, mais bon.

« Bonjour... »

Je me demandais si le vendeur était là, pour moi voir autant de gajins, c'était nouveau, bon ça fait plusieurs mois que je suis mort. Mais la pluricultarité du Tokyo des morts était bien plus riche que celle des vivants. Voilà qui était très bien pour les japonais, surtout pour lui. Qui avait été élevé par cette presque fermeture à l'étranger. Le monde des morts était plus avancé sur certains points. Mais à part le sous-entendre dans un de ses mangas, il ne pouvait pas faire grand chose. La tristesse du monde des vivants.

Le souffle court, les jambes un peu en compote, quelqu'un venait d'entrer dans l'appartement Brossard, essoufflé. Cette personne n'était pas étrangère à ce milieu de savane, bien au contraire, c'était un des habitant de l'appartement. Orpheus Ioannis, jeune vampire, mort assez jeune. Il revenait de son jogging. A ses côtés, son fidèle compagnon, Leukós. Si l'un devait courir, l'autre allait forcément le suivre. Certains les surnommaient « inséparable ». Une fois l'entraînement terminée, le jeune grec se devait de préparer le petit déjeuner, suivit de ses pâtisseries pour aller travailler. Sans attendre davantage, il se mit au travail.
En quelques minutes, le petit déjeuner fut préparé. Au même moment, quelques uns de ses colocataires se levèrent. L'appartement devenait un peu plus joyeux. Le vampire avala quelques tartines avant de se remettre aux fourneaux. Pendant son jogging, il avait acheté quelques fraises pour pouvoir faire des tartelettes, ainsi que des œufs. Pour lui, l'important était d'avoir des ingrédients frais et surtout, des bons. Plusieurs heures s'écoulèrent avant qu'il eut fini de préparer ses pâtisseries. L'horloge affichait 11h. C'était l'heure d'aller mettre tout dans le camion.

Après plusieurs longs voyages, Orpheus eut enfin fini de charger tout à l'intérieur du camion. Il aurait pu demander l'aide de ses colocataires pour aller plus vite, mais le chemin était long et c'était lourd. Parmi eux, très peu serait apte à l'aider. Peu lui importait, tant qu'il s'en sortait. Un dernier coup d'oeil à la pendule, 11h30. Il n'avait plus le temps de traîner. Un dernier passage à l'appartement avant de partir. Son compagnon le suivit jusqu'à la camionnette avant de monter à l'intérieur, assis sur le siège passager, il était fier. Un petit rire se fit entendre avant que le moteur se mette à « chanter ». Direction le parc.
En quelques minutes, il fut arriver au parc. Comme à son habitude, le grec décida de s'installer sous un arbre ainsi il n'était pas trop exposé au soleil de l'été et il épargnait à ses clients un insolation. Le camion était à peine garer de quelques minutes que certains clients étaient déjà prêt pour l'ouverture. Avec un grand sourire, Orpheus les salua puis il se mit au travail. Chaque pâtisserie fut soigneusement placer derrière la vitrine, tandis que quelques sucreries furent poser sur le comptoir. Une fois que tout fut placé, le vampire pouvait enfin déclarer sa petite « boutique » ouverte. La pancarte déposait devant le camion, c'était le top départ.

Les clients s'enchaînaient. Un sourire, quelques mots échangeaient, une commande passée, c'était la routine de l'ancien mannequin. Lentement, la vitrine était en train de se vider. Les clients se faisaient un peu moins nombreux. C'était alors le tour d'un jeune garçon. Sur le coup, Orpheus penchait en train de chercher quelque chose dans les cartons sous la vitrine. C'est au moment où il entendit un petit « bonjour » qu'il sortit de sa cachette. Un large sourire s'étendait sur ses lèvres, tandis que son regard croisa celui de son client. A ses yeux, c'était une personne normale, sans signe distinctif, rien d'extravagant.

« Bonjour ! Que puis-je vous servir ? »

Toujours être poli, vouvoyer la personne même si elle semble plus jeune, c'était des règles d'or pour le pâtissier. A ses pieds,  Leukós était en train de japper. Indiquant du doigt de lui accorder une minute, le vampire se courba une nouvelle fois pour caresser son compagnon et le prendre dans ses bras avant de se relever.

« Je suis désolé, il fait un peu son jaloux. »

Un petit rire s'échappa d'entre ses lèvres. Certaines filles tombaient facilement sous le charme exotique du grec, son sourire, son côté pâtissier, c'était un peu le bon plan pour draguer des filles mais ce n'était pas son genre. Bien au contraire. Orpheus restait quelqu'un de très professionnel, au moins, le mannequinat lui avait appris quelque chose.

Je regarde le vendeur, il n'as pas l'air bien méchant. Il semble même gentil à sa façon. Très professionnel. Il ferait une bonne base pour histoire. Je m'étonnes de ne pas avoir lu quelque chose sur un tel spécimen. Un pâtissier, c'est vachement cool, puis ça doit plaire aux demoiselles. Je lui souriait, en plus, son accent était à tomber. Il semblait venir d'ailleurs, c'était sûrement le cas. Mais je m'égare. Je vais pas partir trop loin, je n'ai pas la vitesse de Eyeshield 21.

« Hum, je ne sais pas trop. Que me conseillerez-vous. Sachant que ça fait un bon moment que je n'ai pas mangé ce genre de choses. »

Puis il remarquait qu'il portait un renard. Il souriait.

« Oh je comprends mieux le nom de votre boutique roulante. Il est très mignon. Je peux comprendre sa jalousie, vous êtes joli garçon, sans vouloir vous draguer ou quoique ce soit d'autres. »

Je ne peux m'empêcher de complimenter les gens, même si ça me fait passer pour un boulet. Puis, j'ai droit d'apprécier les gens en trois dimensions. Ils rendent mes dessins plus crédible. J'ai bien compris que l'exotisme et l'originalité est ce qui compte dans le monde des morts. Bien moins égoïste que le monde des vivants, même si la mort était le sujet facile pour vendre ici. La vie après la mort aussi. J'ai bien envie de toucher l'animal, mais je crois qu'il me mordra. Je suis pas sûr que ça soit un bon plan. Vraiment pas.

« Tout ce que je souhaite c'est remanger une pâtisserie et autant que je fasse gagner un peu d'argent aux commerçants du Tokyo des morts...Sinon, votre renard a un petit nom ? »

Oui, je suis curieux. Mais voir quel tel spécimen avait titillé ma curiosité. Patte de Lune serait folle de cet homme, je finissait par connaître les goûts de ma collaboratrice. Bien qu'elle aime souvent les hommes gays. Soit elle n'avait pas de chance, soit elle fantasmait tellement sur eux, qu'elle finissait attiré par eux. Je n'avais pas été son seul client, vu la vitrine presque vide. Je devais être un de ces derniers client. J'espère que ces sucreries me feront ps voir des étoiles ou un truc étranges, comme dans les animes de ce genre. Un truc pas trop haut perché. Mais bon à part si c'est un nécromancien, je ne risque rien du genre, je crois.

Sa main se perd doucement dans le pelage neige de son compagnon. L'attente d'une réponse n'est pas très longue, mais Orpheus aime bien s'égarer de temps en temps. Son regard se perd sur ses nombreuses pâtisseries dont certaines ont laissé place au vide. La voix du jeune garçon le ramène à le regarder une nouvelle fois.

« Hum, je ne sais pas trop. Que me conseillerez-vous. Sachant que ça fait un bon moment que je n'ai pas mangé ce genre de choses. »

A ses mots, le basané resta un peu réservé. Que voulait-il dire ? C'était vrai que en tant que vampire, le sang était sa nourriture première mais ce n'était pas pour autant qu'il arrêtait de manger comme une personne normale, sauf pour les légumes. Face à un client, il se devait d'être discret et il ne pouvait pas demander des explications. Un petit soupire s'échappa d'entre ses lèvres. Au lieu de se remettre à penser à cette étrangeté, le regard de Orpheus se balada sur les pâtisseries restantes. Il préférait se concentrer sur le choix de la sucrerie plutôt que de trop réfléchir.

« Oh je comprends mieux le nom de votre boutique roulante. Il est très mignon. Je peux comprendre sa jalousie, vous êtes joli garçon, sans vouloir vous draguer ou quoique ce soit d'autres. »

Un petit rire sorti d'entre les lèvres du grec en entendant les mots de son client. C'était des paroles très gentilles, mais il devait rester modeste après tout, il n'était pas si « joli garçon » que ça. Surtout à ses yeux. Son pouce caressait machinalement le pelage du renard, qui chouinait un petit peu dans ses bras.

« Tout ce que je souhaite c'est remanger une pâtisserie et autant que je fasse gagner un peu d'argent aux commerçants du Tokyo des morts...Sinon, votre renard a un petit nom ? »

Le client était bavard et cela était plutôt rare, car même si on était dans le monde des morts, les gens restaient pressé comme si leur vie n'était pas encore assez longue. Orpheus déposa son renard à ses pieds et avant de prendre une pâtisserie, il utilisa un petit désinfectant. Une fois ses mains propres, elles prirent une tartelettes à la fraise, qu'il déposa sur son comptoir.

« Tout d'abord, laissez moi vous conseiller une tartelette à la fraise. C'est une pâtisserie assez vieille dans l'histoire et qui reste simple, mais on reste toujours conquis par son goût. Les fraises datent de ce matin ainsi que les œufs. Je cherche toujours à avoir des ingrédients de qualités pour mes clients. Dite moi ce que vous en pensez. »

Une fois qu'il eut terminé son petit discours sur sa tartelette, il se remit à sourire et reprit son compagnon dans ses bras. De nouveau, il le montra au client et il prit le temps de répondre à sa question quand à son nom.

« Je vous présente Leukós. C'est un renard albinos. De plus, je vous remercie pour vos compliments mais je ne suis pas aussi « joli garçon » que vous le dites. »

Cette façon de rejeter la politesse, c'est une règle à la japonaise. Lors de sa découverte de la culture asiatique, le vampire a appris que les japonais se devaient de rester simple et que si on les complimentés, ils devaient les refuser. Après Orpheus espérait dans un sens que son client n'allait pas se vexer par rapport à son comportement, après tout, ce n'était pas sûr que celui-ci soit japonais, ce n'était pas marqué sur son front.
De nouveau, le pâtissier était en train d'attendre la réponse de son client face à sa proposition après tout, il n'était pas nécessaire d'en faire davantage car « trop de choix, tue le choix ». Une devise qui était importe aux yeux du grec.

Je lui souriais, de façon tout à fait innocente. J'avais eu un rire de sa part. J'ai dit quelque chose de comique sûrement. Je suis le nouveau clown de ce cirque. Bon je me voyais mal faire comme dans Black Butler me battre. Mais je pourrai peut-être me débrouiller. J'aime bien me retrouver quelqu'un, même s'il ne comprends pas toujours.

Il dépose son renard et me conseille une pâtisserie assez classique. Une tartelette. J'en avais déjà pas mal mangé. Mais pourquoi pas se laisser tenter par elle. Je souriais avant de poser les ossements pour payer la gourmandise du jour. Je la prends de mes mains alors qu'il continue à parler. Moi je mange tranquillement. Il me donne le nom de son renard. Il a un nom grec. Être auteur à mes heures perdues me dit ça . Je commence à reconnaître les origine des noms qu'on donne aux personnage ou au animaux dans son cas. Je lui souriais en mangeant. Il rejette mon compliment, comme un japonais le ferait. Ça doit faire un moment qu'il est mort et ici. À Tokyo. Je finissait le gâteau avec plaisir.

« Très bon merci. Ne vous en faîtes de bille ? J'aime complimenter quand je le pense vraiment. Puis votre métier fait rêver. Vous faites ça très bien. Je parlerai de votre établissement sur la toile. Soyez attentif . Mais j'aimerai manger quelque chose de moins classique. Qui soit plus de votre patte. Je ne sais pas si je m'exprime bien. Mais je veux une de vos spécialité, si toutefois il en reste. Je devines que vous aimez le grec, ou que vous l'êtes par le nom de votre renard. Moi, je suis japonais... Ah euh.. Je bavarde trop, pardon. »

C'était bien moi ça, parler pour rien dire, même quand je signais. J'allais si vite que même des pratiquants ne me suivait pas. Je me grattais l'arrière du coup. Mes histoires se vendent assez bien, puis je suis vampire passer dans le monde des morts pour les autres et récupérer des choses, c'était dans mes cordes. Je suis loin d'être stupide. Il avait sous-entendu de lui faire de la pub. Même si ses lecteurs étaient plus potins, un peu de nourriture et de douceurs ne pouvait pas leur faire du mal. Les fanfics pouvaient être douces, d'autres moins. Je tentais d'en mettre un peu pour tous les goûts. Sûrement comme cet homme avec ces sucreries. Satisfaire les clients quoi.

D'un regard attentif, Orpheus observe son client en train de manger sa pâtisserie. Celle-ci semble lui plaire et cela ne le rend que plus fier de lui. Le plaisir de ses clients avant tout. Soudainement, le jeune garçon se remet à parler. Il parle longtemps mais le vampire l'écoute attentivement. La toile ? Le grec n'y connaissait pas grand chose à internet, après tout, de son vivant, il n'avait jamais eu assez de temps pour lui. Peut-être devrait-il s'y mettre maintenant qu'il en a un peu plus ? Le plus important n'était pas dans la proposition de pub du jeune garçon mais plutôt dans la demande d'une nouvelle pâtisserie. La précédente avait été payé et déjà consommé, pourtant, elle restait trop classique aux yeux du japonais. Dans un petit sourire, le pâtissier se pencha à nouveau sur ses préparations.
Le renard au sol, sans une hésitation, sa main vint piocher dans la vitrine. Une seule pâtisserie, c'était la dernière et ce n'était pas pour rien. Sur la pancarte du jour, il y avait marqué : « Exclusivité ! Venez goûter キツネの足 (Kitsune no Ashi) ! ». Orpheus ne faisait pas une spécialité tous les jours, pour cela, il aurait besoin d'une nouvelle idée tous les jours et c'était compliqué. Alors aujourd'hui avait été une de ses journée d'inspiration. Une pâtisserie en forme de patte de renard. Elle était composé d'une couche de biscuit sablé, surmonté par une couche de mousse au chocolat noir, encore au-dessus une couche de mousse au chocolat au lait et pour terminé, une couche de mousse au chocolat blanc. Chaque mousse avait été monté avec de la chantilly pour les rendre moins lourde. Certaines personnes disaient que ses pâtisseries étaient tellement légères qu'il était possible d'en manger des tonnes.

Délicatement, le vampire déposa la pâtisserie sur le comptoir avec un grand sourire. Délicatement, il toussa pour éclaircir sa voix.

« Il s'agit de la pâtisserie du jour : Kitsune no Ashi. Au lieu de vous expliquer de quoi cette pâtisserie est composée, je vous laisse apprécier. Si vous désirez jouer à un petit jeu, vous pouvez tenter de découvrir de quoi elle est composée. »

A la fin de ses mots, son compagnon se remit à chouiner pour qu'il le reprenne. A croire qu'il était jaloux de l'attention porté au client. Dans un petit soupire, le basané se pencha une nouvelle fois pour le prendre dans ses bras. Rapidement, il lui déposa un bisous sur son museau avant de lui sourire et de lui tirer la langue.

« Arrête un peu d'être jaloux. Ah ! »

Soudainement, Orpheus venait de se rappeler une partie des paroles de son interlocuteur. Comme celui-ci lui avait donné sa nationalité autant en faire autant, après tout, ce n'était pas un secret national.

« Pour la précision, je suis grec mais mon père était africain d'où la couleur de ma peau. »

Parler de couleur de peau … C'était un peu ironique de la part d'une personne qui voyait la vie en noir et blanc. Dans un petit rire, Orpheus se remit à parler.

« Pendant que j'y suis, je m'appelle Orpheus Ioannis. Vous pouvez m'appeler Orpheus. »

Par politesse, il tendit la main vers son client tout en tenant son renard de l'autre bras. Heureusement qu'il avait assez de force pour faire cela, sinon il aurait encore dû le poser au sol et cela ne lui aurait pas plus.

Apparement mes mots ont un impact, c'est Yuuko qui serait fier de moi. J'ai appris à les mesurer. Je ne ferai pas punir par la sorcière des dimensions. Il prenait une pâtisserie en forme de patte, sûrement celle du renard. Vu que l'animal semblait être quelque chose d'important pour l'homme. Il déposait devant mes yeux. C'était bien fait. Il faisait une photo. Pour son post, ça pourrait aider, mais aussi pour lui. Il déposait les ossements que coûtait la gâterie sucrée. Il payait ses dettes. C'était comme ça que je fonctionnait. Je n'étais pas du genre à courir après l'argent, comme un ronin. Je serai sûrement une piètre samouraï. Comment surpasser un être comme batosai de toute manière.

« Ok, je relève le défi. »

Il mangeait tranquillement la pâtisserie, du chocolat, il adorait le chocolat surtout s'il était bien fait. Comme dans le cas présent. Je profitais de chaque bouchée pour découvrir de quoi il était composé. J'avais bien vu le biscuit, à la texture, je trouvais que c'était un sablé. C'était si bon que je me sentais un peu comme dans ses animes culinaires, dans un paysage inconnu recouvert de chocolat. Ans que je ne couinais pas comme dans ces fameux animes étranges. Il était tellement plongé dans la spécialité du chef qu'il remarquait pas que le renard réclamait son maître. Ils semblaient complices d'après les mots que je pouvais entendre. Il parlait de son teint à présent. Je hochais la tête, mangeant toujours ma pâtisserie. Je finissais cette dernière quand il se présentait à moi. Il avait en effet un prénom bien grec, avec des consonances latines.

« Alors ça sera Orpheus. Je me nomme Takuma Honda, Votre nom fait un peu penser à mythologie grecque. C'est beau. Donc, j'ai deviné du chocolat au lat sûrement, monté en mousse plus que légère. Vous avez un sacré coup de poignet pour la rendre si aérienne. Un biscuit sablé. C'est très bon ? Je comprends pourquoi il y a si peu de pâtisseries. Vous êtes un bon. »

Même s'il n'était pas rassasié, il avait soif de sang. Il devrait sûrement allez chez les vivants pour mordre une ou deux personnes. Être jeune vampire n'était pas avantageux, vraiment pas. J’essuyais ma main sur mon short avant de lui tendre la main et lui serrer la sienne.

« Enchanté de faire votre connaissance. C'est sûr, je ferai un peu votre pub. »

Car faire ressentir ces sensation à lui vampire, c'était fort.

Orpheus encaissa les ossements dès qu'ils furent posé sur le comptoir. Cela-lui prit à peine quelques secondes. Son regard se tourna par la suite vers son client, l'observant prendre une photo de sa pâtisserie. C'était plutôt amusant à voir et en même temps, il voyait parfaitement que ce jeune homme était jeune. Par le passé, il avait déjà vu certain de ses clients faire ça. Dans un sens, c'était plutôt encourageant pour le pâtissier, car une bonne présentation était ce qui attiré en premier le client. Une fois que la photo fut prise, le japonais s'empressa de mordre dans la gâterie. Celle-ci semblait lui plaire au vu de sa tête, ce qui fit sourire le grec qui était vraiment fier de lui. En même quelques bouchés, celle-ci fut terminé. De ce fait, son interlocuteur pouvait à nouveau lui parler.

« Alors ça sera Orpheus. Je me nomme Takuma Honda. Votre nom fait un peu penser à la mythologie grecque. C'est beau. Donc, j'ai deviné du chocolat au lait sûrement monté en mousse, plus que légère. Vous avez un coup de poignet pour la rendre si aérienne. Un biscuit sablé. C'est très bon ? Je comprends pourquoi il y a si peu de pâtisserie. Vous êtes un bon. »

Un petit rire sorti de la bouche du pâtissier. Dans un sens, il est vrai que son prénom est beau mais est-ce vraiment un compliment de la part de ses parents ? Les connaissant, ils devaient avoir une idée précise en tête quand ils l'ont appelé ainsi, mais laquelle ? Un peu plongé dans ses pensées, Orpheus sursauta à la vue de la main de son client tendu vers lui.

« Désolé ! »

Essuyant un peu sa main pleine de poils blancs sur son tablier, il la tendit en direction du jeune homme. D'un bras, il tenait son compagnon. Rapidement, ils se serrèrent la main. Le grec était souriant, il aimait bien ce genre de relation avec ses clients, c'était agréable. Sans lâcher sa main, Orpheus allait se mettre à parler pour lui dire qu'il n'avait pas tout découvert. Sauf qu'au même moment, Leukós poussa un petit jappement. Tout de suite, le regard du pâtissier se posa sur lui mais il n'eut pas le temps de réagir. Lâchant la main de Takuma, Orpheus se recula un peu. Leukós venait de sauter hors de ses bras pour passer par dessus le comptoir. Le problème, c'était que le client était de l'autre côté de celui-ci donc par logique, il attisa sur le jeune homme. Le problème, c'est que le renard ne voulait pas s'arrêter là. Sans laisser le temps à son porteur de réagir, il se mit à bouger dans tous les sens pour essayer de descendre.
Au même moment, le grec se mit à réagir commençant à quitter son camion pour les rejoindre. Au même moment, il fut stopper par quelque chose. Cela faisait un petit moment que le jeune vampire n'avait pas bu du sang et cela commençait à se faire ressentir. Doucement, ses dents de vampire poussèrent faisant tomber au passage ses autres canines. Dans un léger grognement, il ferma la bouche et sortit du véhicule. Son pas était lourd sur le sol, son regard était fâché et il avançait en direction de la scène.

« Leukós ! Revient ici, sinon je te transforme en renard grillé pour le dîner ! »

Bien-sûr, la menace n'était pas du genre à fonctionner avec le petit animal qui était en train de mener la vie dure à Takuma.