Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
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Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Urie Kaneki
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#11
Terminé20.05.18 2:16

Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 2 Eye-shut-up

Mon déni?

- Le psy -


L'Italie? Tu m'en diras tant. Heureusement que tu l'précise car avec ton accent je t'aurais situé bien ailleurs, genre… Australie. J'te jure. M'enfonçant dans mon fauteuil, j'ai bien remarqué l'air satisfait du psy lorsque j'ai pris les devants pour cette séance. Il m'courait déjà sur le haricot à peine avait-il ouvert la bouche… Dire que j'avais d'mandé pour ça. Je regrettais déjà, mais, bon élève, j'écoutais solennellement ses mots.

Puis, à mesure… Petit à petit… je crois qu'une veine s'est dessinée sur ma tempe.  Surtout lorsqu'il est venu s'approcher de moi, ou plutôt, qu'il a osé le faire.

Je l'ai fixé, silencieusement. Attendant patiemment qu'il termine de me déblatérer des conneries. Et plus il en ajoute, plus ça me monte au nez. Plus j'ai envie de le bouffer. Je ne sais pas si ma retenue s'est améliorée dernièrement ou s'il est totalement masochiste pour finir en beauté avec son "Gloups".

Tout en douceur, pendant qu'il s'esclaffe comme une dinde -faut que je nourrisse la mienne en rentrant d'ailleurs-, j'écrase ma cigarette dans le cendrier -un second oeil perdu ça doit être emmerdant- . Je relève les yeux -ouais, moi j'en ai deux- sur ce mythomane qui n'aime qu'à se foutre de ma gueule et je souffle à son visage un nuage de fumée pour lui signifier que d'une, il est trop près, et que de deux, là il a poussé le bouchon trop loin.

Mâchoire serrée, j'articule difficilement.

— Batteuse de beurre hein?… Un oeil bouffé par un cardinal… Dis-moi, Leone… Tu te paierais pas un peu ma gueule là?…

Peut-être vexé du peu de sérieux qu'il a accordé à mes questions, je me suis levé et la paume de ma main est venue claquer sèchement sur l'arrière de son crâne, lui signifiant par là qu'il était un abruti fini.

— Je sais pas ce qui me retient de te le faire bouffer ton foutu oeil en verre. Ça m'apprendra à m'ramener à tes séances et à ouvrir la bouche. J'me casse, crétin!

J'ai eu vite fait de rejoindre la porte du cabinet pour l'ouvrir alors que de mon autre main libre j'ai levé mon majeur bien haut pour signifier toute ma reconnaissance pour cet empaffé, prêt à claquer la porte derrière moi pour clore ma sortie magistrale.

— Et tu peux t'brosser pour que j'vienne aux prochaines séances, c'est mort.

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Leone J. Chiaramonte
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#12
Terminé20.05.18 2:41

Can a man still be brave if he's afraid?
— That is the only time a man can be brave.

Ce qu’il y a de bien, dans le métier de psychologue astreint au suivi de certains patients plus que récalcitrant, c’est d’avoir un feu vert permanent quant à la méthode employée pour que ces personnes se trouvent les fesses enfoncée sur le divan de leurs cauchemars, en face d’un Sicilien à l’humour douteux. Leone n’est pas forcément la personne à qui il faut confier une telle responsabilité, car il est capable des plus grandes innovations lorsqu’il s’agit de stalk thérapie.

Lorsqu’Urie avait montré des signes d’impatience, le vieux vampire avait jubilé. « Tiens, prends ça, petit insolent » semblait narguer son orbite doré, un sourire con sur collé sur son visage balafré. Juste retour de bâton après tout ce qu’Urie lui avait fait voir, du moins à son œil – enfin selon lui, quoi.

— Maa que oui, peut-être un peu, avait-il innocemment répondu lorsque le vampire lui avait demandé s’il ne s’amusait pas tout bonnement avec lui.

Lorsque son jeune patient s’était levé, un rictus machiavélique avait fendu ses lèvres. Erreur, il avait tourné le dos au psychologue, persuadé de pouvoir s’en tirer comme ça. Lorsque son doigt s’était levé en un signe d’amour absolu, un cliquetis métallique s’était fait entendre.

Toujours souriant, Leone repris la parole :

— Ah non, non, non, avait-il commencé comme une grand-mère sermonnerait un enfant de 3 ans, ma quee tu restes ici jusqu’à ce que la séance soit terminé, mon p’tit Urie.

Roulant de l’œil, il désigne ensuite d’un air satisfait les menottes qui les attachaient maintenant.

— Yé sais, yé souis méchant. Il soupira exagérément d’un air dramatique. Tu voulais en apprendre plus sur moi, et j’ai trahi ta confiance.

Il posa une main ferme sur l’épaule d’Urie, en toutes connaissances de cause, avant d’ajouter :

— Ma quee, maintenant que nous sommes liés, laisse-moi me racheter !

D’un coup de pied, il referma – ou plutôt explosa – la porte du cabinet derrière Urie. Comme s’il pouvait s’en tirer comme ça.

Par contre, Leone n'était pas certain de ne pas perdre son deuxième œil, cette fois.

Ft. Urie
Leo aussi devrait consulter...
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Urie Kaneki
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#13
Terminé20.05.18 3:02

Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 2 Eye-shut-up

Mon déni?

- Le psy -


Comment ça, un cliquetis métallique? D'où?
Son humour est tellement lourd que j'oublie parfois que ce con est capable de bouger aussi vite qu'un pigeon fonçant droit sur une vitre… Et cela vient de me perdre à l'instant. J'ai senti l'étreinte froide du métal sur mon poignet et mes deux yeux se sont plissés alors que je faisais volte-face pour me retrouver face à face avec cette tête pleine de satisfaction. Il m'énerve quand il fait ça. Quand il m'asticote et qu'il constate que ça fonctionne, ça a l'air de particulièrement l'éclater. J'essaie de ne pas céder mais tout homme à ses limites et les miennes sont simplement proches du planché…

— T'as pas fait ça…

Comme atterré par ce qu'il vient de se passer, je pose mon regard sur les liens qui me retient à lui. Pas ceux du mariage, ou alors… cela confirme que le mariage n'est qu'un putain d'enfer.

— Liés?… Nan, nan on va pas faire ça nan.

J'agite mon bras comme pour vérifier que ces menottes existent bien et Leone continue de parler. Si de la fumée pouvait sortir de mes oreilles, là je crois que j'aurais cramé tout le cabinet du psy. Trop c'est trop, il va vraiment trop loin Maurice!

— Là.

Ma langue claque contre mon palais.

— T'as signé ton arrêt de mort psy de mes deux! Tu vas te racheter en me détachant putain!

Le coup est parti aussitôt ces mots prononcés. C't'une façon de parler, je sais bien qu'on est morts, putain! J'y ai mis tellement d'élan d'ailleurs que le recule du psy m'a attiré avec lui, me forçant à avancer d'un pas. Le coup n'a pas été aussi brutal que si ça aurait été avec ma main droite mais j'ai entendu un bruit bizarre me faisant hausser un sourcil malgré mon énervement. Le bruit des os qui se brisent c'est clairement pas ça.

On aurait plutôt dit…
Un truc en verre qui serait tombé et qui aurait roulé.

Je crois qu'à ce stade on peut dire que mon coup n'a pas aidé Leone à ravoir les yeux en face des trous, loin de là.

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Leone J. Chiaramonte
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#14
Terminé20.05.18 3:33

Can a man still be brave if he's afraid?
— That is the only time a man can be brave.

Oui, ça lui a jamais plu, à Urie, les coups fourrés de son psychologue. A chaque fois, ce dernier sent venir le châtiment de son patient, que ce soit un coup, ou un cendrier dans la tronche. Peut-être que le Sicilien est mort, mais il a déjà perdu un œil, ce qui ne contribue pas à son charme légendaire, et ne compte pas se faire démolir le nez à coup de poing furieux. Alors, pourquoi s’entête-t-il, depuis un an, à mettre Urie hors de lui ?

Par amour du risque, vous dirait-il. On penche plutôt pour l’inconscience et le sadisme, mais ça se tient aussi.

Le hic, c’est qu’il n’a jamais été sûr de garder son œil, avec le fou furieux qui s’échouait sur son transat toutes les semaines. Et ce jour-là, après s’être menotté au jeune vampire, il avait pris un grand coup dans la gueule – ce genre de gifle avec les phalanges qui vous donne envie de prendre rendez-vous chez le dentiste le plus rapidement possible – juste après qu’Urie ait proféré une énième menace de mort.

A peine avait-il eu le temps d’articuler un joyeux :

— Ma quee Urie, tu pourrais faire plus crédible quand même, tu m’déçois !

Puis, il avait senti une vive chaleur au niveau de sa pommette droite, suivi d’une douleur, et du noir. Ainsi que d’un son qu’il est capable de reconnaître entre mille. Portant sa main à son orbite droit, il crie avec épouvante :

— Regarde ce que tou a fait, ma quee yé souis aveugle !

Puis la lumière fut. Son cache œil avait glissé vers le côté gauche, sur le coup, et il pouvait à présent sentir le vent s’infiltrer à l’intérieur du trou de son visage. Ou peut-être était-ce l’haleine d’Urie, que le psychologue avait encore une fois condamné à une proximité indésirable, voir la fumée qui semblait en mesure de s’échapper de ses oreilles.

Se passant un doigt, non pas dans l’œil, mais dans l’orifice vide, Leone constata que son œil de verre n’était plus là. Il assena une petite tape sur l’arrière du crâne d’Urie, avec sa main gauche, comme son patient plus tôt.

— Bravo !  Il applaudit avec ses deux main, balançant celle du jeune vampire au passage. Ma quee on fait comment maintenant, hein ?

Il passa une main dans ses cheveux qui sentaient l’olive, et ajouta en regardant Urie avec hauteur :

— Aller, au boulot mon p’tit ! Ma quee cherche-moi cet artéfact, ye vais tâcher de calculer combien de séances il te faut encore, vu que t’as toujours pas saisi que tu es mort ! Puis il marmonna joyeusement, parfaitement conscient que l’intéressé pourra l’entendre : déni de mort, je rajouterai au moins 20 séances, ou 32, ma quee c’est un bon chiffre, 32.

Manquerait plus qu’il ne profite pas de la situation.

Ft. Urie
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Urie Kaneki
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#15
Terminé20.05.18 13:46

Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 2 Eye-shut-up

Mon déni?

- Le psy -


L'excitation du psy dans ce genre de moment était d'autant plus exténuante à voir. Une dramaqueen Italienne, manquait plus qu'a.

— Aveugle? Mais non, ducon!

J'avais pris la peine de décalé le cache-oeil pour rétablir rapidement la vérité ainsi que la lumière dans le seul oeil encore valide qu'il possédait. Mais en retour je me prends une mandale derrière le crâne qui me fait grincer des dents et vouloir la rendre presque aussitôt, par réflexe.

Mais ma main droite est vite bloquée dans son élan. Et pour cause,  le v'la qui applaudit, faisant aussitôt se lever mon bras attaché au sien, j'me sens bien là, tiens. Ouais, parfaitement bien.

— T'avais qu'à avoir autre chose qu'une bille datant de l'an quarante aussi, ce machin a dû tellement trainer par terre, c'est dégueulasse d'ailleurs. Pourquoi t'en changes pas plutôt que d'rechercher ce truc?..

Je tente de croiser les bras, et par la même je me retrouve à tirer Leone à cause de ce lien d'emmerdemant auquel il m'a contraint, je soupire en le voyant reprendre ses calculs. Mon esprit est clairement échauffé mais plutôt mourir que de reprendre des séances en rab', je le coupe dans son élan et le tire avec moi vers le canapé.

— Ça va! Ça va! J'vais te le récupérer ton truc.

Niveau coordination ça va être coton j'le sens. Je ne ménage pas le psy ni les meubles qu'il y a autour, si bien que s'il se cogne dans la table basse, ça me va parfaitement. Me plaçant devant le canapé je ne peux m'empêcher de soupirer, il a pas dû rouler bien loin.

Je m'agenouille en faisant probablement plier les genoux à cette grande perche, et quand je finis par m'allonger à moitié, là ça doit être le coup de grâce pour lui. Mais j'en ai rien à battre, ça lui f'ra les pieds.

— Tu ferais mieux d'me détacher, sinon ça va vite être casse-couilles. C'est toi qui devrait consulter d'être aussi masochiste!

Je balaie de mes yeux la surface poussiéreuse sous le canapé et je grimace tel un gamin devant une assiette de choux de bruxelle. C'est rédhibitoire pour moi.

— Sérieux, c'est crade! Tu d'vrais t'en trouver un autre, avec toutes les séances que tu me fous t'as carrément moyen de t'en payer un autre!

Et surtout, j'ai beau chercher, je le vois pas.

Je grommelle.

— Si je fous la main dessus, je l'écrase.

Mais où est l'oeil de Leone? :

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Maîtresse de la mort
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La Faucheuse
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#16
Terminé20.05.18 13:46
Le membre 'Urie Kaneki' a effectué l'action suivante : laisser faire le hasard


'PILE OU FACE' :
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Leone J. Chiaramonte
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#17
Terminé20.05.18 14:46

Can a man still be brave if he's afraid?
— That is the only time a man can be brave.

L’insupportable agitation de Leone n’a d’égal que la légendaire irascibilité d’Urie. Les deux sont faits pour s’entendre. Pas vraiment le choix, de toutes façons, lorsque le psychologue, dans un élan de professionnalisme qui le connaît bien, s’attache à son patient.

S’il ne détenait pas le secret de la cachette de la clé, il était à peu près sûr de finir inconscient en moins de deux, avec l’autre teigne. Mais Leone savoure chaque instant de la mort, même les plus étranges.

Il avait donc gratifié Urie de son sourire habituel, et répondu à sa question :


— Ma quee c’est précieux, c’est oun trésor pour moi ! Trouves-le et je te dis d’où il vient, ajouta-t-il alors d’un air malicieux.
Mais si je le trouve, tant pis pour toi.

En tous cas, la menace du cumul des séances avait presque toujours porté ses fruits, face à Urie. Il s’était rapidement résigné, sans manquer de tirer Leone au moindre geste, avec une exagération non dissimulée. Le grand vampire s’était laissé faire, ravi de voir son patient mettre la main à la pâte.

Le choc de son tibia contre la table basse lui a moins plus, cela dit. Ses grandes pates ont toujours eu l’air de bien emmerder le jeune homme. Il s’était agenouillé, entrainant Leone à sa suite, pour finalement s’allonger par terre.

Le psychologue sourit dangereusement à la remarque d’Urie :


— Ma quee c’est quee j’ai plus les clefs ! Masochiste ? Mais nooon, c’est un tel plaisir d’être avec toi mon p’tit Urie.

Face contre terre, il fixa l’obscurité du canapé en plissant de l’œil. Mais son handicap ne lui permet pas de distinguer la moindre forme, dans ce genre de cas. Par contre, son rire tonitruant a bien du briser les tympans de son compagnon de galère, puisque son visage était situé juste terrière le crane de ce dernier.


— Ma quee t’as de beau cheveux, toi aussi tu utilises du shampoing à l’olive ?

Il ne sentait cependant que l’odeur de la poussière.


— Ci n’est pas crade, dit-il en agitant sa main droite sous le canapé,
je fais la poussière tous les deux jours, avec un plumeau en plumes d’autruche ! Ma que j’en veux pas d’autre, c’est oun relique du passé !

En entendant Urie prononcer une sentence de mort pour son œil de verre, Leone avait secoué la main gauche de son patient pour lui faire perdre l’équilibre. T’façon, ça lui faisait mal d’être tordu comme ça. Petit hic : n’ayant pas conscience de l’amplitude de ses mouvements, il avait failli se prendre le crane du jeune vampire en pleine poire, et vu qu’avec l’élan, ce dernier ce serait retrouvé la tronche encastrée dans le canapé, le Sicilien s’estimait heureux d’avoir conservé ses réflexes, pour s’arrêter à temps.

Il avait tourné la tête pour observer le reste de la pièce, et un éclat plus loin avait attiré l’attention de son œil acéré. Avec toute la discrétion dont il était capable, il avait donné un petit coup de pied dans l’œil en verre, qui était allé rouler sous le bureau, un peu plus loin, avec un léger bruit.

Leone avait siffloté innocemment pour tenter de masquer son méfait. Il préférait voir Urie à l’œuvre, pas question de lui faciliter le travail.

Ft. Urie
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Urie Kaneki
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#18
Terminé20.05.18 23:46

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Mon déni?

- Le psy -


— Tu sais où tu peux te le foutre ton plumeau?.. Non parce que si tu sais pas, moi j'peux t'aider.

Chaque phrase sortant de la bouche du sicilien avait le don de me mettre hors de moi. Comme si j'avais développé une allergie à son accent abominable et complètement ringard, mes poils s'hérissaient presque lorsqu'il prononçait un de ses "ma que" en chassant les mouches de ses mains tellement il les agitait.

— Att-!

Pas même le temps de finir ma phrase, ni même simplement mon mot. Un bruit sourd résonne dans la pièce, celui de ma tête heurtant le sol, un chapelet de jurons sortant de mes lèvres grimaçantes pour signifier à la fois de la douleur mais aussi de la surprise qu'il décide de cet instant pour tirer sur mon poignet.

Mes yeux se lèvent au ciel, signifiant (comme beaucoup d'autres signes de ma part d'ailleurs) mon ras-le-bol général. Profitant du calme qui s'est soudainement abattu -oui, comme ma face contre le sol-, je laisse aller mon énervement.

— Chaque foutue séance… Chaque putain d'instant à tes côtés… C'est ça qui me rend dingue. HEY T'écoutes ce que je te dis au m-

Deuxième impact, de mon crâne dans le menton du brun lorsque je tourne la tête pour essayer de croiser la moitié de son regard après avoir entendu un bruit étrange. Il était soudainement bien trop calme et j'aurais dû me méfier de ça… Mes mains se portent derrière mon crâne et une demi-douzaine de mots fleuris quittent mes lèvres.

Je sens la résistance de sa main reliée à la mienne, il doit vouloir lui aussi la porter à l'endroit de l'impact.

— Leone, j'te jure que si tu nous détaches pas, je te te bouffe le poignet. Et bouffer des morts ça me dérange pas, tu peux me croire. J't'en foutrai moi des vampires vegans.

M'étant redressé, je surplombe -ouais, de toute ma putain de hauteur quand il est couché- le psychologue -enfin, psychologue c'est un bien grand mot pour ce type…-.

— La clef, file-moi la clef. Et en échange j'écrase pas ton foutu oeil de verre. C'est plus que raisonnable et ça va aussi probablement éviter que je devienne violent. Le but c'est le bien être de tes patients, pas ton éclate personnelle, merde!

Ma main libre est en train de faire les poches du psy que je maintiens au sol avec ma main attachée. Mon genoux gauche est pressé sur son buste. J'dois me détacher de ce type, il m'rend dingue. A ce stade, c'est moi le psy et lui le fou à lier!

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Leone J. Chiaramonte
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#19
Terminé21.05.18 12:49

Can a man still be brave if he's afraid?
— That is the only time a man can be brave.

Plus les séances passent, plus Leone envisage de sortir sans aucune égratignure des séances en tête à tête avec Urie. Même si les paroles du jeune vampire comportent généralement d’agréables fioritures, les coups se font plus rares, et les objets détruits aussi. Mais il n’a jamais cessé de menacer son psychologue des pires châtiments, à croire qu’il serait capable de faire subir au Sicilien le moindre imprévu dans sa vie.

Celui-ci ne se laisse pas démonter, en général, et tient tête à Urie jusqu’au bout. Manquerait plus que les p’tits voyous se mettent à faire la loi dans son cabinet, m’voyez.

— Cause toujours, tou m’intéresse, lui avait-il alors répondu, peu tenté par la proposition qui avait l’air de concerner son précieux plumeau et son sensible derrière.

Mais il n’avait jamais sous-estimé Urie, et, ce jour-là, le petit jeu du Sicilien eut pour effet de faire sortir de ses gonds le jeune homme – déjà habituellement d’un calme et d’une patience relatifs – qu'un premier coup dans la tête interrompu.

— Ma que c’est trop mignon, t’es dingue de moi, bambino ? gloussa-t-il alors bruyamment.

Si les paroles de pure provocation du Sicilien ne lui firent pas perdre le peu de sang froid qui lui restait, un second coup dans le crâne finit par l’achever. Et c’est à Leone de jurer en italien. Faut dire qu’il l’avait cherché, quelle idée de se retourner alors qu’il savait pertinemment que leurs têtes sont légèrement trop proches pour permettre le moindre mouvement. Le vieux vampire tenta de porter une main à sa mâchoire douloureuse, mais les mouvements d’Urie, pressant sur les menottes, donnèrent à ses tentatives de massages des airs de facepalm.

Lorsqu’Urie s’était relevé, Leone, peu confortablement installé sur le sol, n’avait pas eu le temps de se redresser que son patient lui bloquait déjà tout mouvement. « Ay ay ay » avait-il pensé, en voyant les traits du jeune vampire déformés par la colère. Il allait encore prendre cher, et le savait.

— Mais puisque je te dis que j’ai pas les clef, ma que c’est pas compliqué à comprendre, se moqua-t-il sans opposer la moindre résistance. Qu’est-ce que tu racontes? Des vampires vegans, il manquerait plus que ça, d'où tu sors une connerie pareille, ma que tu t’es cru dans Twilight ?

A l’inverse de son compagnon d’infortune, le Sicilien oublie fréquemment ses traits d’humour – qu’il pense géniaux cela dit. Il s’esclaffa donc, prenant presque Urie pour un demeuré. Oh, il pouvait voir la veine sur le front du jeune vampire battre au rythme de son énervement, mais ne comptait pas s’évertuer à calmer la tempête.

— Et je suis pas certain d’être comestible, tu sais. Il fit mine de réfléchir sérieusement, ça ne dura pas. Ma que avec un peu de sauce tomate et d’huile d’olive, ça doit être perfetto.

Puis son regard changea et se durcit :

— On a tous besoin de sa main, fais ça et je te bouffe la tienne.

Puis il roula de son seul œil valide, implorant sa nonna, peu importe où elle se trouvait, de faire entendre raison à l’agité vampire.

— Ma quee j’ai pas les clefs, mon petit, et moi ? M’éclater ? Oh non pas du tout, c’est pour le bien de nos séances que je fais ça. J’ai pas envie de finir ma mort avec toi, si ça peut te rassurer.

Nouveau roulement de l’œil.

— Par contre t’es lourd, et dans tous les sens du terme, alors si tu pouvais bouger ton genou, ma quee ce serait a-do-ra-ble, articula Leone, qui commençait à sentir une légère douleur dans sa poitrine comprimée. Et il reste mon œil à trouver.

Il lui servit ensuite un grand sourire, comme les adorait Urie.

Ft. Urie
En fait, plus Urie va se montrer réceptif à la provocation, plus y va y aller 8D
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Urie Kaneki
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#20
Terminé21.05.18 23:31

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Mon déni?

- Le psy -


— Putain mais c'est toi qui m'a dit ça la dernière fois! T'es con ou quoi? Et c'est quoi Twilight?..

Que voulez-vous, je n'ai aucune culture concernant les films, séries et autres jeux vidéo. J'ai été élevé à la dure, à la militaire.

Il me retourne la menace, je rétorque.

— On a aussi besoin d'ses deux yeux techniquement, mais r'garde tu t'en sors bien avec un seul. J'suis certain qu'une main en moins pour toi c'est rien Leone…

Le ton de la plaisanterie - s'il y en avait un de mon côté - est passé et je fixe avec agacement ce sicilien qui a toujours quelque chose à me rétorquer. Je crois que si y'a bien un truc que je devrais lui retirer c'est sa langue. Et encore, il serait encore capable de s'exprimer avec les mains. Je pensais cependant qu'il était sur le point d'arrêter à faire le clown mais loin de là, son sourire se dessine et illumine sa face à mon plus grand damne.

— Oh, excuse-moi, j'avais pas fait attention.

Ça n'est plus mon genou mais moi entier qui m'installe sur lui. Assis sur son buste. C'est juste le temps de prendre une petite pause et laisser tout mon poids reposer sans la moindre délicatesse.

Ma main libre fouille dans ma poche et je sors mon paquet de clopes ainsi que mon zippo pour m'en allumer une en fixant l'énergumène que j'ai sous moi.

— Comment j'ai pu en arriver là putain… à la base j'étais sérieux, y'a fallut que tu joues aux cons encore.

Je tire une longue bouffée de fumée et l'expire bruyamment. Mon crâne tombe vers l'avant, creusant le haut de mon dos entre mes omoplates. Je dois me calmer avant de l'étriper. Leone doit probablement l'avoir remarqué mais mes coups sont bien moins nombreux, mes crises aussi… Par contre les temps de calmage eux sont bien présents, surtout en sa présence.

Je pince l'arrête de mon nez en fronçant les sourcils, mes yeux se fermant le temps de faire le vide. Ça va se passer, je vais pas le tuer, je ne vais pas le bouffer, je ne dois pas le frapper, ni l'embrocher. Inspire, expire, inspire, expire Urie.

Je veux porter la clope à mes lèvres mais… les menottes tintent.

— RAH ! PUTAIN ÇA ME GAVE.

J'y peux rien, c'est une accumulation. Je me suis levé, furibond et j'ai littéralement trainé le psy face sur le sol pour aller fouiller près de son bureau non pas pour trouver son foutu oeil de verre mais un truc qui pourrait me permettre de découper un poignet. N'importe quoi. Un ouvre-lettre. Ouais c'est parfait ça.

Me voilà a poser mon poignet sur le bureau, tirant de ce fait celui de Leone, la pointe de l'objet coupant se levant au-dessus. Pour tout dire je vise surtout la chaîne des menottes mais Leone avec sa moitié de vue ne doit pas le voir du même oeil que moi...

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