Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

News

Personnages attendus

起死回生

❝Have a good death
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Page 3 sur 4   1, 2, 3, 4  
Invité
Anonymous
Leone J. Chiaramonte
évolution
#21
Terminé22.05.18 1:21

Can a man still be brave if he's afraid?
— That is the only time a man can be brave.

Dialogues constructifs et paroles affectueuses ont toujours été les mots d’ordres des séances. Uniquement, bien sûr, si par « dialogue constructifs » l’on entend calottes surprises de portugais et ravalement de façade, et par « paroles affectueuses » échanges verbaux fleuris.

— Eh on parle pas aux vieux comme ça, ma que c’est quoi ces jeunes de nos jours, bougonna-t-il en entendant les insultes d’Urie.

Puis, d’un air de diva blessée dans son amour propre, il mima un geste de désespoir face à l’inculture – enfin, on parle de Twilight – de son patient, par pur esprit d’exagération. Enorgueilli par la remarque du jeune vampire sur son aptitude à s’adapter à son handicap, il fit mine de ne pas prendre au sérieux sa menace :

— Ma que sans ma main je ne peux plus faire de pizza, je ne peux plus me brosser les dents, je ne peux plus m’habiller, ça devient compliqué de m’gratter, et je te parle même pas de…

Il s’arrêta sans perdre de sa gaieté, croisant le regard exaspéré d’Urie. Mieux valait ne pas partir trop loin. Il s’éclaircit la gorge, mais le poids de son patient sur son torse manque de le faire s’étouffer. Il leva son œil doré au ciel.

— T’es vraiment une gamine, commença-t-il dans sa barbe inexistante, ma que fais comme chez toi, hein, j’espère que c’est confortable.

Pause qui ne présageait rien de bon, de même que son sourire en coin.

— Par contre t’as les os du cul pointus, mon p’tit Urie, gloussa-t-il tandis que l’autre allumait sa clope.

Il tenta de maîtriser sa respiration, mais ne pouvait plus que soulever et abaisser sa cage thoracique de manière irrégulière. Sans mot dire, pour une fois, il observe le vampire faire de la méditation, confortablement appuyé sur ses côtes. Il voit une veine sur sa tempe tambouriner, et commence à estimer le moment où Urie exploserait.

Tre. Il tire et expire de la fumée, que le Sicilien se prend en pleine figure.

— Ma que t’as bouffé des raviolis à l’ail à midi ? s’exclame-t-il en ajoutant sa main menottée devant un visage faussement outré.

Due. Il se pince l’arête du nez. Mauvais augure.

Uno. Respiration de méditation saccadée. Comme le calme avant la tempête.

Les menottes portent le coup de grâce à sa patience, puisque Leone, peut être maintenu au sol par le poids de son camarade vampire, n’était certainement pas prêt à se laisser faire, et à plier ses gestes au bon vouloir de monsieur Urie.

Ce dernier se leva finalement, après avoir exprimé son irracibilité, et traina le géant jusqu’à son bureau. Leone se laissa faire, appréciant d’une part de pouvoir à nouveau respirer normalement, et d’autre part de ne pas avoir à faire le moindre mouvement. Le jeune vampire avait de l’énergie à revendre, autant que les vieux en profitent, non ? Il soupira. Son costume aima moins d’être malmené entre le fessier du Sicilien, et le sol.

Une lueur mauvaise passa dans le regard d’Urie, alors qu’il s’empare d’un ouvre-lettre. Leone écarquilla son œil, la scène, pour lui, très claire : la main d’Urie suspendue au-dessus de la sienne, une arme pointue dans sa main. Pour sûr qu’il allait lui trancher le poignet.

Avec une attitude soudain plus sérieuse, l’ancien soldat sort de son calme, et pince la chair de l’autre vampire entre les cotes et les hanches. Talon d’Achille de n’importe quel homme, cela vaut parfois mieux qu’un coup de coude à cet endroit, et permet le même effet de surprise. Sans attendre les injures d’Urie, Leone se redresse et immobilise la main d’Urie dans son dos, et s’empare de l’œuvre-lettre.

— J’ai déjà perdu une jambe, et un œil, comme tu l’as si intelligemment fait remarqué,alors tu comprendras que j’ai pas envie que tu m’coupe un nouveau membre, tu vois, siffle-t-il, presque sans accent. Aller, reprend-t-il comme il parlerait à un enfant de 3 ans, arrête de faire mumuse avec les objets tranchants tu veux ?

Puis, jugeant que maintenir ainsi son patient n’est pas forcément utile à la thérapie qu’il s’évertue à mettre en place, Leone profite de la situation pour s’étirer, étendant le bras d’Urie sans lui laisser le temps de réagir. Puis, d’un geste vif, il attrape la clope qui pend encore au bec du jeune vampire et tire longuement dessus, sans plus de formalité.

— Mhm, ma quee je crois que tou a effectivement forcé sur les raviolis à l’ail.

Croisant ses bras, ce qui balance une nouvelle fois son compagnon de galère dans une direction qu’il n’aurait certainement pas souhaité, il ajoute :

— Bon, on en était où ? Ah oui ! Ma que il faut trouver mon œil !

Leur quête était revenue au point de départ, mais il n’était pas certain que la patience d’Urie ait suivi le mouvement.

Ft. Urie
Invité
Anonymous
Urie Kaneki
évolution
#22
Terminé22.05.18 1:52

Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 Eye-shut-up

Mon déni?

- Le psy -


Ma main gauche se presse sur le bureau pour éviter que le poids du sicilien ne me fasse subitement plier alors qu'il bloque mon bras droit dans mon dos. Je grogne et mes dents grincent de m'être fait avoir comme un bleu, emporté par l'énervement.

Un truc me fait tiquer aussi et relever la tête en entendant une phrase prononcé dans un japonais presque sans le moindre foutu accent. Putain j'ai toujours su qu'il le faisait exprès pour me taper sur le système.

— T'as aussi perdu ton accent bizarrement là.

Mon regard mauvais essaie de croiser le sien mais j'ai tourné la tête du mauvais côté et je ne peux échanger qu'avec un orbite vide. A cet instant cela m'évite surtout de voir une lueur de défi et permet de faire redescendre -autant se faire que peu- la pression qui s'est subitement accumulée. La prise se relâche et je vais pour agiter mon bras et refaire jouer mon articulation dans le bon sens mais le sicilien n'a pas fini de m'emmerder semble-t-il.

— …

Il me semble qu'on avait parlé de principe de manque, et de choses permettant de palier à ce manque. La clope fait partie de mes calmants, certes c'est une addiction que j'ai développé en dépit du reste mais son efficacité sur moi n'est pas négligeable.

— Je sais pas où il est ton oeil de m… rends-moi ma clope. Et arrête de tirer sur ces putains de menottes ou je te le bouffe vraiment ton poignet.

Je tire à mon tour sèchement dessus pour rappeler que grâce à sa débilité suprême, nous sommes liés. Puis j'agrippe son col et ne me démonte absolument pas du fait qu'il me dépasse de plus d'une dizaine de centimètres. De toute façon je l'ai fait se pencher vers l'avant et j'ai donné un grand coup de tête, faisant se heurter nos fronts sans ménagement.

— Et j'ai pas bouffé de raviolis à l'ail putain!

Ma main libre reprend la cigarette qu'il a entre les lèvres et je la porte à ma bouche comme si ma vie en dépendant. J'vais l'fumer, j'vais le fumer!

Il est pire qu'un gosse et j'ai beaucoup de mal avec les mioches. Je n'ai pas la patience et mon air antipathique a tendance à les attirer. Plus ma tronche est morne et plus ils me tournent autour jusqu'à me faire exploser. Comme si cela était amusant. C'est en partie pour ça que la branche enfants qu'Eden à constitué ne m'enchante guère d'ailleurs…

Après cette mise au point de la plus haute importance, je daigne le relâcher en le poussant sèchement. Manque de bol, avec ça je me fais emporter. C'est qu'il pèse son poids l'Italien et qu'en plus de ça, la connerie doit aussi peser dans la balance.

— P-put…

Je perds l'équilibre et tente de me retenir tant bien que mal à ce que je peux, mais à part faire tomber ce qui traine sur le bureau, je ne fais pas grand chose de plus.

Spoiler :

Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 Mouth-shut-up
Maîtresse de la mort
Maîtresse de la mort
Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 EmptyMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 LvA4LEQ00370248
La Faucheuse
La Faucheuse

Infos complémentaires
Barre d'amusement:
Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 DODprFi0/0Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 3k2uH8S  (0/0)
Présence: présent·e
Evolution : Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbE
Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 Empty
Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 LvA4LEQ
Âge de la mort : 0
Âge post-mortem : 0
Epitaphes postées : 3702
Øssements48
Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 EmptyMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 LvA4LEQ00370248
évolution

Infos complémentaires
Barre d'amusement:
Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 DODprFi0/0Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 3k2uH8S  (0/0)
Présence: présent·e
#23
Terminé22.05.18 1:52
Le membre 'Urie Kaneki' a effectué l'action suivante : laisser faire le hasard


'PILE OU FACE' :
Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 WnzlAIK Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 WnzlAIK Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 WnzlAIK
Invité
Anonymous
Leone J. Chiaramonte
évolution
#24
Terminé22.05.18 19:30

Can a man still be brave if he's afraid?
— That is the only time a man can be brave.

Un sourire indéchiffrable – foutage de gueule ou silence poli – s’étira sur son visage. Il perd rarement son accent, en temps normal, mais cela lui arrive de se laisser emporter et d’en oublier ses racines natales.

— Ma quee oui, je ne suis que l’ombre de moi-même sans mon œil, lâcha-t-il la clope aux lèvres, sur un ton amusé.

Urie gigota, pendant que Leone prenait grand soin d’utiliser sa clope. Sachant pertinemment qu’il s’agissait pour le jeune vampire d’un véritable calmant – quoi qu’on a pu en constater la relative efficacité – il n’hésitait pourtant pas à lui prendre des mains dès qu’il le pouvait.

— Tu fumes trop, ma que tu sais que je ne veux que ton bien, rétorqua-t-il amusé, pas le moins du monde inquiété par les menaces de cannibalisme d’Urie.

Sa main sur son col, cela dit, ne présageait rien de bon, de même que la lueur mauvaise dans ses yeux. Leone ferma les yeux sous le choc de leurs fronts. Et, alors que l’autre vampire semble à peine dérangé par la douleur, le Sicilien se massait vigoureusement le crâne enlevant son œil au ciel, se laissant retirer la cigarette sans protester.

— Ah je sais pas, ce n’est qu’une hypothèse, ma quee ça peut être aussi une pizza aux anchois, je juge pas ! s’esclaffe-t-il sans craindre les conséquences.

Le psychologue jaugea Urie d’un œil scrutateur, attendant ses réactions en lissant son costume, qui finirait par ne pas passer la journée, à ce rythme. La main du vampire sur son col le gênait, mais il dû attendre que ce dernier ne finisse de dialoguer intérieurement avec lui-même. Sauf que le pauvre Sicilien n’était pas au bout de ses peines. Maltraité par son patient, celui-ci le poussa sans ménagement, et se retrouva entrainé dans la chute du géant brun. Celui-ci jura, fermant son œil en entendant le bruit provoqué par le choc de ce qui se trouvait auparavant sur le bureau contre le sol.

Mais vous croyez que cela s’arrête là ? Non. En tombant, le crâne de Leone heurta l’étagère de l’autre côté du bureau, et le coin de l’un des angles du meuble arrêta sa chute, rentrant entre ses deux omoplates. Le crane, le front et le dos douloureux, il grogna en levant les yeux au ciel.

Le coup de grâce vient ensuite, alors qu’ils reprennent leurs esprits et l’usage de leurs corps. Entendant un craquement alors qu’ils se redressent, Leone écarquilla l’œil sans oser tourner son unique regard dans la direction du bruit. Il déglutit un instant.

— Ma quee Urie si c’est ce que je pense… commence-t-il en redressant avec peine son grand corps.

Au passage, il ne s’empêcha pas de pousser Urie sur le côté, avec la délicatesse d’un maçon de 54 ans.

Il promena ses doigts sur le sol, jusqu’à trouver l’origine du bruit, et, lorsque ce fut chose faite, il poussa un soupir à en déchirer l’âme. Son œil de verre, relique de la guerre, qui ne l’avait pas quitté depuis 1917, gisait par terre, à ses pieds brisé dans la chute.

— Gran bordello, siffla-t-il entre ses dents. Ma quee pourquoi ? Pourquoi ? Sous quel astre, bon Dieu, faut-il que je sois né… s’écria-t-il d’un ton désespéré.

Son regard de cyclope se dirigea ensuite vers Urie, et il applaudit de ses deux mains, secourant celles du vampire sans ménagement.

— Bravo ! Voilà comment on traite son adorable, génial et absolument parfait psychologue ! Ma quee j’espère que tu es fier de toi.

Il fourra les restes de son œil dans sa poche, et se redressa, les genoux pliés, pour mieux voler à nouveau la cigarette d’Urie. Lorsqu’il se leva, en tirant sans considération pour Urie sur la menotte, il se prit encore une fois l’étagère dans l’épaule.

Nouveau grognement.

Les dés du karma :

Ft. Urie
Maîtresse de la mort
Maîtresse de la mort
Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 EmptyMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 LvA4LEQ00370248
La Faucheuse
La Faucheuse

Infos complémentaires
Barre d'amusement:
Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 DODprFi0/0Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 3k2uH8S  (0/0)
Présence: présent·e
Evolution : Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbE
Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 Empty
Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 LvA4LEQ
Âge de la mort : 0
Âge post-mortem : 0
Epitaphes postées : 3702
Øssements48
Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 ZShapbEMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 EmptyMon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 LvA4LEQ00370248
évolution

Infos complémentaires
Barre d'amusement:
Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 DODprFi0/0Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 3k2uH8S  (0/0)
Présence: présent·e
#25
Terminé22.05.18 19:30
Le membre 'Leone J. Chiaramonte' a effectué l'action suivante : laisser faire le hasard


#1 '4 FACES' :
Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 8iLZQl2

--------------------------------

#2 'PILE OU FACE' :
Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 RtIGMYL
Invité
Anonymous
Urie Kaneki
évolution
#26
Terminé23.05.18 12:26

Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 Eye-shut-up

Mon déni?

- Le psy -


La clope m’a encore échappé mais à ce moment c’est surtout la situation qui s’est fait la malle en levant bien haut son majeur. Moi je m’en branle un peu pour tout dire. Pour une fois que le psychologue daigne me servir a quelque chose... amortissant la chute, je me suis retrouvé affalé sur lui en entendant très distinctement le bruit du verre se brisant -j’veux pas dire, mais t’aurais pas shooté dedans pour continuer à jouer avec moi, tu l’aurais ton putain d’oeil-. Je sais que lui aussi l’a entendu malgré qu’il soit sourd comme un pot, la remarque qu’il me fait manque de me faire grimacer bien que mon énervement soit encore palpable... Les jeux de Leone n’ont de limites que lorsque cela tourne à son désavantage. Un vrai gamin.

— Va pas me le foutre sur le dos, j’y peux rien s’il se trouvait là moi.

Bien vite délogé du confort rudimentaire que peut offrir le matelas cabossé nul autre que Leone, je finis par m’asseoir en tailleurs à même le sol. Ma main libre de tout lien s’enfonce dans mes cheveux que je plaque vers l’arrière. Un long soupire face à cette scène poignante du sicilien, s’approchant davantage du stéréotype de la femme au foyer éplorée et éreintée de sa vie, qu’autre chose.

Je réponds à ses jérémiades d’un air morne et plus que blasé. Ouais, clairement, je manque d’empathie, tu vas m’la rajouter à mon dossier aussi ça?

— Ça s’appelle le karma. J’pense que le monde s’est dit que tu m’avais bien cassé les couilles jusqu’ici et qu’il fallait que tu puisses en profiter toi aussi, un minima.

Ma main droite se retrouve mobilisée par les mouvements d’applaudissement de l’autre glandu. Et je crois qu’à cet instant toute lueur dans mes prunelles s’est perdu. C’est comme si le néant se présentait, je n’en ai strictement plus rien à foutre c’est terrible. La seule chose indiquant que je reste toujours connecté à cette foutue réalité, ce sont les battements de mes cils à intervalles réguliers.

Je tique pourtant lorsqu’il parle de « psychologue parfait » et autres conneries variées.

— ... Ça va les chevilles au moins?

J’ai formulé la phrase sans même m’en rendre compte, comme si mon esprit n’avait pas le moindre filtre à cet instant. On parlait d’utiliser la communication, d’échanger pour que je surmonte certains épisodes de ma mort, nan? Bah voilà c’que ça donne.

Mes yeux se sont levés au ciel et mon soupire fut au moins aussi lourd que ce qui nous tomba sur le coin du nez lorsqu’il se leva.

Des bibelots dévalent le  meuble comme si ce dernier nous crachait à la gueule. Un grognement de ma part, suivi de plusieurs bruits de chute et de mots fleuris jusqu’à ce que se stoppe la pluie d’objets, loin d’être légère.

— Putain Leone! Fais gaffe à c’que tu fous, merde!

Mes bras ayant protégé mon crâne s’écartent - oui, j’ai privé le psy de son bras gauche sur ce coup - et je fixe ce qui a fini par terre. Plus ou moins dans le même état que l’oeil en verre du psy.

— Pour une fois que c’est pas moi…

Je ne peux m’empêcher de dire tout haut en récupérant la clope fumante qui a roulé au sol. Me penchant pour se faire, j’attire avec moi le brun et nos têtes se heurtent alors que je suis sur le point de toucher des doigts mon addiction.

— HEY PUTAIN. Ça m’gaaaaaaave!

Une douleur, vive se répand comme une décharge. Mes deux mains se plaquent sur mon visage, mon nez étant entré en collision avec le crâne aux odeurs d’olive -ouais, j’lui accorde- du Sicilien. Je sens entre mes doigts la chaleur d’une liquide épais, ce dernier cavalant jusqu’à mes poignets tant le flux est important.

SUPERBE.  Manquait plus que ça.

Le sang et moi ça n’est toujours pas ça… Il coule sur le bas de mon visage, sur mes lèvres et je ferme les yeux en essayant de prendre une longue inspiration. Mais il n’y a que cette odeur de fer.

— Leone…

Des mouchoirs, un tissu. N'importe quoi mais bouge ton cul. Tu le sais que sur ce sujet blaguer c'est pas encore possible.

Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 Mouth-shut-up
Invité
Anonymous
Leone J. Chiaramonte
évolution
#27
Terminé23.05.18 13:42

Can a man still be brave if he's afraid?
— That is the only time a man can be brave.

Le stoïcisme d’Urie devant le meurtre de son œil manqua de faire défaillir Leone. En plus, le jeune vampire refusait de reconnaître sa faute. 3 ou 4 séances en plus ne lui ferait pas de mal, estima le psychologue – l’abus ? Il ne connaît pas – en contemplant, les larmes à l’œil, les reste de sa relique.

— Le karma, hein ? Ma que je crois surtout que ça s’appelle Urie, c’est qui qui m’a donné un coup de boule, qui m’a poussé ? Tss, tss, tss, continua-t-il en agitant son index libre, et tu oses faire ta victime ? Normal que je vienne te « casser les couilles », après, c’est mérité !

Un rire tonitruant suivit sa remarque dénuée de tout professionnalisme – pour changer. L’air de morue hors de l’eau qu’affichait le jeune vampire ne lui donnait pas vraiment envie d’arrêter là son petit jeu, mais plutôt de surenchérir. D’où les applaudissements.

Ma que oui, chevilles de compet’, assura-t-il. Merci de t’en soucier.

Leone espérait toutefois qu’Urie ne disait pas ça pour mieux les lui briser. Même s’il comprenait parfaitement le sens des expressions comme celle-ci, il préfère les interpréter au premier degré, par pur amusement. Mais toute bonne chose à une fin, et le rire aussi. Son épaule ébranle l’étagère, à tel point qu’au-delà de la simple douleur, c’est une véritable avalanche de livres et autres reliques des temps passés qui leur tombe sur la gueule. Paniqué, le psychologue parvient à récupérer une statuette, avant d’être entrainé vers l’avant par le mouvement de protection d’Urie. De fait, il se retrouve à genoux près de lui, et sert quelque peu de protection pour son patient – ah~ qu’il est bon d’être utile aux demoiselles en détresse –, un vrai héros, dans toute sa splendeur, la vision et la classe en moins. Ramenant sa statuette sous lui, il se prend plusieurs livres dans la nuque et le dos, et son menton s’approche à chaque fois dangereusement du bras que son jeune acolyte a levé pour se protéger.

Une fois le déluge passé, les objets en verres éclatés et les livres rependus sur le sol et Leone, ce dernier jugea amusant, et adapté à la situation, de jouer avec la menotte pour qu’Urie se retrouve à se tapoter la tête.

— Allez, tout va bien se passer, ma quee le pire est passé mon petit, chuchota-t-il en contenant son amusement.

Problème, Urie avait d’autre plans en tête, et leurs crânes s’entrechoquèrent pour la énième fois en moins de trente minutes. Leone grimaça – tout ça pour une clope – mais l’autre vampire éclata encore une fois de colère, voyant l’objet de ses désirs inaccessible à cause des menottes.

En voyant ses deux mains s’approcher – ou plutôt : se coller violemment – de son visage, Leone blêmit, attendant la suite en laissant échapper un « ma quee » paniqué. Deux options s’offraient à lui : soit Urie avait pris un trop violent coup sur la tête, et s’apprêtait à lui rouler une pelle – et avec l’anchois ou l’ail qu’il avait ingéré, non merci – soit le psychologue pouvait dire adieu à ses traits parfaits, bientôt déformés par la quatrième bosse consécutive. Etonnement, il penchait plutôt pour la seconde possibilité.

Bingo, il regarda avec un air blasé le crâne brun s’approcher de son visage, comme au ralenti, et soupira. Clairement, il allait finir par croire que la nouvelle dépendance d’Urie, c’était de lui briser le crane. Fermant ses paupières le temps d’accuser le coup, il ne vit pas tout de suite le sang d’Urie couler, mais le senti, à l’odeur de fer, ouvrant un œil surpris alors qu’il se massait encore le crane lorsqu’il entendit le grognement de son prénom.

— Cazzarola, maugréa-t-il entre ses dents, en roulant de l’œil. Pince-toi le nez je dois avoir quelque chose.

Il se leva doucement, intimant Urie de le suivre, et marcha jusqu’à son bureau, sans trop se préoccuper de savoir s’il le tirait plus qu’autre chose.

— Le karma, hein ? ricana-t-il.

De sa main droite, il ouvrit les tiroirs, et dut faire encore le tour du meuble pour tomber sur l’équipement du parfait psychologue remueur de merde. Il sorti la boite de kleenex et s’assit sur le rebord du bureau, pour en tirer un mouchoir, galérant un moment, avant de se tourner vers Urie.

Rictus sadique.

Avec sa main menottée, il n’attendit pas d’avoir le consentement d’Urie – ah, on peut rayer cette règle de la pancarte sur la porte du coup ? – pour le pousser sur sa chaise en cuir, de sorte à le faire s’assoir, pour ensuite lui pincer le nez en tirant sa tête vers le bas, avant de lui fourrer des morceaux de mouchoirs dans le nez. Il tira ensuite un autre mouchoir pour nettoyer le sang qui dégoulinait encore du visage du vampire.

— Ma quee on aura tout vu, hein, je dois même faire la nonna avec toi… railla-t-il volontairement, sachant pertinemment qu’Urie prendrait plus mal qu’autre chose son empathie.

Une autre odeur attira son attention – peut-être un barbecue dans l’Agence, mais proche, trop proche d’eux –, et il dut tourner sa tête à s’en briser le coup pour voir de son œil valide d’où elle pouvait provenir.

— Minchia, jura-t-il dans un souffle en écarquillant ses orbites au point d’en perdre sa seule mirette restante.

La cigarette toujours au sol avait enflammé les livres, et un début d’autodafé venait de se déclarer dans son cabinet.

Ft. Urie
Invité
Anonymous
Urie Kaneki
évolution
#28
Terminé23.05.18 21:13

Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 Eye-shut-up

Mon déni?

- Le psy -


— Oh lâche-moi cinq minutes tu veux?..

Je grommelle lorsqu’il me fait un retour de karma. Ok je te l’accorde que le mien est pas des plus jolis mais alors quand t’es dans les parages c’est pire.

J’ai manqué de lui en foutre une en le sentant pincer mon nez, je suis pas douillet mais le contact physique avec lui ça me fout plus la chaire de poule qu’autre chose. A la place, ma main libre ensanglantée a tenté d’attraper un mouchoir en me contorsionnant un peu. Histoire que j’en foute pas partout et que le cabinet ne ressemble pour une fois pas trop à un carnage.

— Je doit te rappeler qui a eu la merveilleuse idée de nous attacher? Sérieusement, parfois je me demande ce que tu peux avoir derrière la tête pour pondre des idées pareilles. À quel moment t’as cru que tu tirerais quoi que ce soit de faire ça?

Je parle peut-être avec plus de calme. En vrai, j’essaie surtout de détourner mon attention de ce goût, cette odeur. Mes lèvres sont pincées, et parfois mordues par mes dents, dont deux magnifiques canines indiquant bel et bien ce que je crains.

Ma main attachée agrippe cependant celle de Leone lorsqu’il me parle de nonna. Nan, là tu pousses encore le bouchon un chouilla loin. Je reprends le mouchoir et finis de m’essuyer le bas du visage. L’un des soucis principaux du sang : le fait qu’une fois sec, ce soit une vraie emmerde à faire disparaître. Sur la peau, sous les ongles, sur les fringues...

Je suis tellement obnubilé que la scène qui se passe à côté m’est totalement passée au-dessus. En même temps, pour ma défense, j’ai le nez fourré par des mouchoirs... difficile de sentir quelque chose.

Sérieusement, ça en devient ridicule là...

Ce sont les mots de Leone qui me font poser les yeux sur ce début de flammes qui est en train de consumer un ou deux bouquins. En soit rien de bien grave... si tout autour il n’y avait pas de quoi faire un feu de camp.

— Le karma ouais. Je propose qu’on mette fin à la séance car je suis pas sur d’en ressortir en un seul morceau. Pire, je pense que je risque d’en crever une seconde fois. File ta veste.

Je n'attends pas qu'il me la donne, et viens moi-même la chercher, ce sera suffisant pour éteindre ce début de feu. Me levant, je tire sur le haut du col de la veste qui se trouve dans la nuque du psychologue. Je tire jusqu’à lui enlever presque entièrement la pièce de costume. Seul problème, libérer la dernière manche est impossible. Pourtant je ne peux m'empêcher de tirer une ou deux fois, presque hébété par cela.

— …

J’ai un rictus et ne peut même me retenir d’un rire nerveux tant la situation est juste improbable. Et là, c'est plus fort que moi, je crois que ça commence sincèrement à me pomper l'air tant et si bien que j'en perds le ciboulot. Je me plaque la seule main de libre que j'ai sur le visage et c'est un tremblement qui se répand dans tout mon corps. Cette euphorie semble grandir tout comme le feu dans la pièce ainsi qu'un certain lâché prise qui ne tombe peut-être pas au bon moment.

Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 Mouth-shut-up
Invité
Anonymous
Leone J. Chiaramonte
évolution
#29
Terminé23.05.18 23:21

Can a man still be brave if he's afraid?
— That is the only time a man can be brave.

Face aux remarques d’Urie, les deux bouts de mouchoir dans le nez, Leone ne pu retenir un sourire satisfait. Comment dire ? Il n’était pas vraiment au sommet de sa crédibilité, à ce moment précis. Le psychologue jubilait face aux réactions dégoutées du vampire, qui commence à avoir les crocs à l’air. Son visage ensanglanté donnait l’impression qu’il avait été battu, ce qui n’arrangeait pas la gueule de tuant qu’il tire habituellement.

Leone sifflota d’un air innocent – si tant est qu’un demi-visage puisse paraître aussi pur que l’agneau qui vient de naître.

— Ma quee tu es resté, ça aura au moins servi à ça ! Pas besoin de féliciter mon génie, grazie, grazie ! ria-t-il, peu alarmé par la lueur meurtrière dans le regard d’Urie.

Les paroles d’Urie, qui eut le temps de commenter la scène, firent ricaner Leone. Effectivement le karma semblait décidé à s’acharner sur eux. Mais était-ce de sa faute s’il n’avait pas prévu l’incendie de son cabinet ? Il n’eut pas le temps de réfléchir à la question plus longtemps, car l’autre vampire entreprenait de lui arracher sa veste avec la délicatesse d'un sauvage.

— Qu… Ma quee je sais que j’ai un corps de dieu, mais si tu voulais un strip-tease, ‘suffisait de demander, quoi que ce ne soit pas très professionnel… s'amusa-t-il.

L’acharnement d’Urie sur sa manche bloquée par les menottes l’interrompit – peut être valait-il mieux d’ailleurs – et il l’observa avec attention. Le visage du jeune vampire était déformé par un rictus qui n’avait rien de joyeux, et sa main libre vint frapper son visage. Leone plissa son œil, et blêmi en entendant un rire nerveux s’échapper des lèvres de son patient, qui avait l’air bien retourné. Il soupira. Voilà que c’était reparti. Urie en roue libre, dans son cabinet en feu, leurs mains liées par des menottes dont il n'avait pas la clef. Bref, une scène qu’il aurait préféré ne pas subir.

— T’es vraiment pas dégourdi, hein ? commence-t-il en tournant autour du bureau, entrainant le vampire à sa suite sans s'occuper de savoir s'il suivait, puisqu'il était question de survie. Fais gaffe aux mouchoirs, c’est inflammable.

Clairement, il lui parlait avec le ton qu’emploient les adultes lorsqu’ils parlent à un gamin de 3 ans, ce qui ne manquerait pas d’empirer son cas. Un reflet métallique attira miraculeusement l’unique œil du psychologue. Il se baissa brusquement, tout de même un peu alarmé par le crépitement du feu au milieu des pages de papier, sans prendre le temps de prévenir Urie. Leone n’était plus à un costume près, avec Urie, mais grimaça tout de même en découpant sa veste avec l’ouvre-lettre.

L’ancien soldat se précipita ensuite vers le bûcher de ses reliques, et aplatit sa veste pour couper le feu. Manquerait plus qu’ils finissent aussi beaux que deux zombies décharnés. Non, Leone ne pouvait renoncer à sa beauté fatale, et s’en voudrait beaucoup si Urie venait également à subir ce sort – Comment traumatiser son patient en 1 séance ?, by Leone.

D’un geste de la tête, il incita le jeune vampire à faire de même, et patienta en tapant du pied sur sa veste, le temps que le feu s'éteigne. Le tissu était décidément foutu jusqu'au jusqu’au bout. Le psychologue passa une main quelque peu nerveuse dans ses cheveux.

— Ma quee tu vois, ça ne sert à rien d’interrompre la séance, je trouve qu’on s’en sort même très bien, lança-t-il à Urie en lissant d’une main sa chemise.

Leone l’observa ensuite, contemplant le résultat de ce qui avait l’air d’être une séance ma foi bien agitée : les cheveux ébouriffés, du sang partout sur le menton et les vêtements, les crocs sortis et une envie de meurtre palpable.

D’un air soudain sérieux, il se pencha vers Urie, en essayant de garder une distance respectable, pour éviter t’empirer la crise d’hystérie que la situation avait provoqué un peu plus tôt chez le vampire.

— Ça va mieux ?

A force, Leone ne savait plus vraiment à quoi s’attendre, avec son jeune patient, mais ne souhaitait tout de même que son bien. Avisant les mouchoirs déjà bien rougis par le sang d’Urie, il désigna d’un geste la boite restée sur le bureau, en se redressant.

— Fais toi plaisir, c’est cadeau, je ne voudrais pas que tu dégueulasse mon sol plus que nécessaire, ajouta-t-il en grommelant.

Il roula des épaules pour faire passer la douleur qui le lançait dans le dos, attendant de voir quelle serait la prochaine réaction d’Urie, dans le silence, ce qui entraina un nouveau cliquetis métallique. Mais ce serait ne pas être fidèle à ses habitudes s’il ne gâchait pas ce moment de calme bien mérité. Il sourit donc au jeune homme à pleine dents.

— Ma quee au moins tu ne sens plus les raviolis à l’ail ! s’esclaffa-t-il bruyamment, comme à son habitude, sans peur des conséquences.

Effectivement, une toute autre odeur s’échappait à présent du cabinet du psychologue.

Ft. Urie
Invité
Anonymous
Urie Kaneki
évolution
#30
Terminé24.05.18 15:09

Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 Eye-shut-up

Mon déni?

- Le psy -


J’t’en prie Leone, t’as ton charme mais de là à penser que je vais te sauter dessus pour autre chose que t’étrangler... et de toute façon là je suis absolument pas en état pour envisager telle déviance dans ce cabinet. Je crois que t’auras remarqué que je viens de frôler la limite de devenir taré. Ça m’arrive très peu de rire, et c’est soit a une blague de merde soit une situation totalement merdique. Et là on se trouve dans un subtil mélange, puisque j’hésite encore à dire si oui ou non c’est une blague. On doit pas en être loin en vrai. Et je serais mauvaise langue, je pourrais carrément dire que tout a été orchestré par ce psy... mais je ne sais pas s’il est assez barré pour faire cramer son cabinet juste pour me faire les pieds. Ou alors il est vraiment impliqué.

Tu ferais ça pour moi Leone?..

Tiré un peu partout dans la pièce, laissant aux soins du sicilien la survie de sa pièce, moi j’y suis officiellement totalement inapte. Je suis le mouvement -ça n’est même pas moi qui coupe le costume-, et finis par piétiner le tissu qui recouvre le feu dans un rythme presque synchronisé avec Leone.

Me voilà un peu calmé d’ailleurs. C’était juste le temps de me remettre sur les rails. Respirer un bon coup. D’ailleurs, en parlant de respirer, je finis par retirer les morceaux de mouchoir pour vérifier si le sang a fini de couler.

— Je ne sais pas trop... vue le résultat. Je reste assez mitigé là.

Du regard, je fais le tour de la pièce qui est dans un piteux état.

— Nan franchement, je sais pas.

Si en plus on prend en compte le fait que j’ai le pif qui a fini en sang, le feu qui a cramé la moitié des bibelots, l’autre moitié qui est brisée... Mouais. Bof quoi.

— La femme de ménage doit t’adorer n’empêche, tu fais quoi pour qu’elle continue de s’occuper de ton boulot? Les yeux doux? Des plats Italiens?

Car à chaque fois que je reviens tout est comme neuf. Rangé. Nickel. Elle est peut-être nécromancienne... car là ça relève carrément de la magie noire.

Ma contemplation se retrouve soudainement stoppée par le visage du brun qui entre dans ma vision et me pose une question. Si ça va mieux? J’ai cligné des yeux, faisant mine de réfléchir profondément à cette question. Le tout, en allant piocher encore quelques autres mouchoirs. Le sang a arrêté de couler à flot mais il y a toujours quelques gouttes que je sens longer ma peau.

— Trop aimable à toi… Et ça ira mieux quand j’aurai fumé un paquet de clopes et bu deux ou trois bières.

Ma main gauche tenant le mouchoir, la droite tire sur les menottes. Il a vraiment pas les clefs?..

— T’as qu’à me payer de quoi grailler et boire, et peut-être que je dirai que ça va mieux après une séance avec toi.

J’ai pointé la porte du doigt.

— Mais avant faut que j’aille aux chiottes pour me passer de l’eau sur le visage. Si t’as moyen de me détacher avant ça, j’t’en serai rudement reconnaissant. J’te signale que je bosse aussi dans cette agence, et t’avoir attaché au poignet… A moins que tu ne veuilles être vu comme un potentiel détenu du roi des vampires.

J’peux tourner ça à mon avantage en vrai.

Mon déni? Le psycho(Leone). - Page 3 Mouth-shut-up
Contenu sponsorisé
évolution
Page 3 sur 4   1, 2, 3, 4